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sur 1115 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fin de l'année 1945, un passager est transporté clandestinement, en avion, entre l'Angleterre et l'Allemagne.
Fin de l'année 1999, en Suède, un ancien policier, Herbert Molin, est torturé jusqu'à la mort.
L'enquêté est confié aux services de police du coin, mais un ancien collègue de Herbert s'intéresse de près à cette affaire. C'est un jeune policier à qui l'on vient de diagnostiquer un cancer de la langue. En arrêt de travail, il décide de se rendre sur les lieux du crime pour se faire une idée. Là-bas il rencontrera les enquêteurs en charge du dossier, si le premier est taciturne et l'envoi promené, le second Giuseppe lui fait confiance et lui confie l'avancement de leurs recherches. Ensemble ils collaboreront pour découvrir l'auteur de ce crime odieux. D'autant plus qu'un second, de même nature vient d'avoir lieu chez le voisin d'Herbert.
Un livre d'Henning Mankell ou le commissaire Wallander n'apparait pas. Mais en fait rien ne change. Nous avons là une enquête des plus complexe dans le laquelle HM s'attaque à l'un de ces thèmes favoris : la montée du nationalisme en Europe. Même si l'on connait le meurtrier de Molin depuis le début, je suis toujours émerveillé par la plume de Mankell. L'histoire fourmille de détails qui s'enchaînent, qui glissent les uns vers et dans les autres donnant progressivement une vision de ce puzzle cauchemardesque. Tout dans son écriture se révèle important, les affinités entre les gens, du rapport qu'ils ont avec leur vie et les personnages qui leur gravitent autour. Et surtout la région, comment après une lecture de cet auteur ne pas avoir envie d'aller passer ses vacances en Suède : quel extraordinaire conteur. Si vous n'aimez pas le genre policier Henning Mankell saura vous convaincre.
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Je passe d'un extrême à l'autre en ce qui concerne les polars, puisque après la tranquilité de l'écriture de Colin Dexter, je me replonge dans un polar de Mankell.
Pas de Kurt Wallander dans ce récit mais malgré cela, le suédois nous offre une fois de plus un héros déprimé. Mais il a une bonne raison de l'être : Stefan Lindman souffre d'un cancer de la langue et doit bientôt commencer une radiothérapie. Pessimiste, le policier âgé de 37 ans se voit déjà mort avant d'atteindre la quarantaine. Pour ne rien arranger, Stefan n'a pas de famille ou presque : ses parents sont morts, ses soeurs vivent loin et se soucient peu de lui. Seule une petite amie occasionnelle est là pour le réconforter, mais Stefan s'éloigne d'elle dès qu'il apprend sa maladie.
Pour se changer les idées, le jeune homme décide de s'intéresser à la mort de son ancien collègue. Alors qu'il est en arrêt-maladie, Lindman se rend dans les bois où vivait Molin et commence à se mêler à l'enquête. A cette occasion, il rencontre Giuseppe Larsson, le policier chargé de l'enquête. Et même si Stefan n'a normalement pas le droit de participer à l'enquête, les deux hommes vont collaborer.

L'ambiance de ce polar est assez sombre, mais elle est aussi très prenante. On se retrouve plongé dans l'automne suédois, dans des bois sombres et isolés où plusieurs personnes ont trouvé la mort : de quoi donner des frissons aux plus sensibles. Mais Mankell fait des merveilles dans ce polar. Contrairement à son habitude, il nous dévoile presque directement l'identité du meurtrier de Herbert Molin. Nous suivons alors pas à pas le chassé-croisé entre la police et le coupable, tout en essayant de deviner le mobile du meurtre (qui ne nous est pas révélé). Et puis, Molin n'est pas la seule victime : d'autres personnes sont en danger et on ne sait pas forcément qui les menace ni pourquoi.
Mankell profite également de ce polar pour dénoncer la collaboration de la Suède avec les Nazis : il n'hésite pas à nous révéler les bassesses de ces Suédois qui, croyant leur pays en danger de perdre son identité à cause des étrangers, n'hésitaient pas à rejoindre les rangs des SS et de l'armée allemande.
En bref, le retour du professeur de danse est un excellent polar et permet de passer quelques bons jours en compagnie d'une bonne intrigue très bien maîtrisée par Mankell.
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Stefan Lindman, jeune policier apprend qu'il a un cancer mais aussi qu'un ancien collègue a été torturé et assassiné. Il prend un congé et part enquêter sur la mort de son ancien collègue, Herbert Molin. Il est intégré « officieusement » à l'équipe chargée de l'affaire.
Comme dans plusieurs de ces romans, Henning Mankell nous ramène à l'époque d'Hitler, certains Suédois ayant rallié les tortionnaires allemands.
Lindman découvre, avec stupeur et horreur que son ancien collègue à la retraite, Molin, a participé aux atrocités des soldats d'Hitler.
le meurtre de Molin serait une vengeance et n'est que le début d'autres drames et crimes.
Comme dans tous ces romans, Henning Mankell est toujours fin psychologue.
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Henning Mankell délaisse provisoirement son commissaire favori et vieillissant pour donner ici toute sa place à un nouvel enquêteur : Stefan Lindman. Et, n'en déplaise aux inconditionnels regrettant déjà le commissaire Kurt Wallander, on peut affirmer tout de go que Stefan Lindman s'en sort haut la main ! Beaucoup plus jeune, celui-ci insuffle me semble-t-il un regain de dynamisme et une détermination sans faille dans le déroulement de l'enquête. Pourtant, jusqu'au bout, il hésite et temporise en se demandant s'il ne va pas tout plaquer pour faire du tourisme au soleil, car (c'est dit dès la 4ème de couverture, donc je ne trahis rien en l'écrivant) il vient d'apprendre qu'il a un cancer et qu'il n'a peut-être que quelques mois à vivre. Ouf ! On est quand même chez Mankell, l'optimisme et la fraîcheur juvénile de l'inspecteur peuvent donc laisser place à un certain désenchantement, voire à un état dépressif et une baisse de forme physique nuisant à l'efficacité de l'enquête ! Pour Stephen Lindman, en congés et dans l'attente de son traitement, cette enquête est surtout le moyen d'oublier son cancer et d'échapper à l'angoisse d'une thérapie qu'il redoute.
Stephen Lindman, nouvel héros mankellien donc, évolue dans l'univers de Wallander, même si ce dernier n'apparaît pas. L'inspecteur Stephen Lindman demandera sa mutation pour le commissariat d'Ystad dans Avant le gel, où il se liera d'amitié avec Linda, la fille de Kurt Wallander (bien que publiée avant le retour du professeur de danse en France, l'histoire racontée dans Avant le gel est située chronologiquement après). de plus, sous la forme d'un clin d'oeil qui n'aura pas échappé aux fans de Mankell, une allusion au Guerrier solitaire apparaît au détour de l'interrogatoire d'un témoin.
Sur la forme et la construction du roman, nous sommes comme toujours assez vite informés de l'identité du coupable (il faudra tout de même attendre la deuxième partie qui met en scène le criminel). Pourtant, le mystère reste épais car un second crime vient obscurcir le canevas désormais classique, et sur ce second crime, nous ne saurons pratiquement rien avant le dénouement final.
Sur le fond, ce livre est une dénonciation en règle, comme souvent chez Mankell, d'une dérive de la société suédoise actuelle, ici, la résurgence des organisations néonazies. Mankell rappelle que la Suède a joué un rôle ambigu au cours de la seconde guerre mondiale, affichant une fausse neutralité, et que beaucoup de suédois revendiquaient une sympathie non déguisée pour les thèses hitlériennes, certains allant même jusqu'à s'engager dans l'armée allemande. Ce thème semble fasciner de nombreux auteurs scandinaves, la Norvège ne faisant pas exception à la règle (voir Rouge-Gorge de Jo Nesbo qui développe une problématique semblable). Et les démons du passé sont encore bien présents, même s'ils restent provisoirement cachés sous la surface. La métaphore du nid de cloportes, citée plusieurs fois, est à ce titre édifiante.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce polar un excellent thriller, parfaitement adaptable à l'écran, mixant de manière intelligente l'action et la réflexion. Scénario en béton, description des lieux et des décors, personnages attachants et profondément humains, mystère et suspense renouvelés, intérêt historique, dénonciation politique : il existe de nombreuses raisons d'aimer ce livre. Avec son sens particulier des anecdotes, Mankell, on le savait déjà, ose tout, il arrive ici à surprendre encore (et je ne donnerai aucun exemple, m'enfin !). le maître est de retour, entrez vous-même dans la danse !
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Stephan Lindman ne sait plus où il en est : il apprend quasiment en même temps qu'il a un grave cancer de la langue à l'issue incertaine, et que son ancien collègue de travail à la retraite, Herbert Molin, a été sauvagement assassiné.
Pour en savoir plus, mais surtout parce qu'il est mort de trouille et ne sait comment tromper son angoisse en attendant le rendez-vous fatidique de son premier traitement, il décide de partir à l'autre bout du pays, dans le nord, là où Molin s'était établi, pour tenter d'en apprendre davantage sur cette triste histoire.
Il n'a pas le droit de participer officiellement à l'enquête car ce n'est pas son secteur et en plus il est en congé maladie, mais tout de suite le courant passe avec Giuseppe, un des enquêteurs locaux et tous deux vont collaborer efficacement.
Dans la maison isolée dans la forêt, les enquêteurs ont découvert que le tueur a esquissé des pas de tango avec sa victime : les traces de sang laissées par cette danse macabre, imprègnent le parquet. C'est leur seule piste...
Pourtant Herbert Molin avait tout du retraité tranquille. Il passait son temps à faire des puzzles et à écouter de la musique, et c'est vrai, il possédait une poupée grandeur nature avec laquelle il passait des soirées à danser. Mais était-ce un crime ?
Peu de temps après, la mort frappe à nouveau sauvagement : l'unique voisin, vivant à presque dix kilomètres est à son tour assassiné...

Qu'ont-ils en commun ?

Ce polar suédois est tout ce que j'aime, un mélange d'histoire et de suspense.
Les enquêteurs sont sympathiques mais leur présence est discrète même si le lecteur entre dans leur vie privée.
L'intrigue est bien ficelée...
C'est vrai qu'on découvre assez facilement certains éléments, mais il nous manque tout de même les détails de l'affaire et le suspense est maintenu jusqu'au bout. Il faudra donc bien attendre la fin du roman, pour comprendre le fin mot de l'histoire !
Herbert Morin n'a rien à perdre et n'hésite pas à prendre des risques pour arriver à ses fins. Mais s'il arrive à découvrir la véritable identité de son ex-collègue, à dévoiler ses actions passées, il va aussi mettre le doigt sur des secrets concernant sa propre famille, qu'il aurait préféré ignorer...
Un des grands plaisirs de cette lecture est que lecteur plonge dans la campagne suédoise, dans ces petits villages perdus mais si chaleureux. Mais il découvre avec horreur que même là-bas, l'idéologie nazi a fait des ravages pendant la dernière guerre mondiale et continue aujourd'hui, son inexorable poussée.

Un polar que j'ai lu avec grand plaisir malgré le sujet sordide.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Une enquête gigogne.
Un policier cancéreux.
Une femme fatale.
Un réseau néo-nazi.
Le vengeance est un plat qui se mange froid.
Sur le fil entre la vie et la mort, entre le renoncement et l'espoir.
Je n'avais plus lu Mankell depuis un bail. le temps confirme son titre de grand maître romancier. Il parvient à rendre le tréfonds d'êtres confrontés à l'hideur humaine, ainsi qu'à montrer leur désordre intérieur.
L'auteur défunt dépeint en 2000 une Suède insoupçonnée, admiratrice d'Hitler, raciste et démente. le nazisme n'est pas mort avec Hitler, vérité très contemporaine et effrayante pour le fils Lindman, sur les traces de son père.
Cette traque dépasse l'entendement, dessine un paysage au-delà des ressorts habituels du polar, d'une force narrative constante, nous emmenant littéralement sur les lieux des crimes, en compagnie d'enquêteurs profondément humains. Certaines pages confinent à la métaphysique tandis que d'autres plongent l'encre dans le cambouis.
Le meilleur d'Henning Mankell. Une leçon magistrale à l'attention des apprentis du récit d'enquête.
Il me manque beaucoup.


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Je n'avais pas lu de romans d'Henning Mankell depuis le décès de l'auteur. Je dois dire que j'avais oublié à quel point je pouvais être happée par la lecture de ses oeuvres.
Nous sommes en Suède, en 1999, une époque que l'on a un peu oublié, comme si elle avait été balayée par tous les événements qui sont survenus depuis. Et pourtant, il était des faits qui étaient déjà là, qui étaient toujours là devrai-je dire. Stefan a 37 ans, et il a un cancer. Clair, net, précis. Cependant, la médecin le rassure : un traitement est possible, il débutera même dans trois semaines. En attendant, elle le place en arrêt-maladie. Que va-t-il faire pendant les semaines qui lui restent ? Partir en vacances ? C'est alors qu'il découvre la mort de son ancien collègue Herbert Molin, assassiné. Pourquoi ? Il décide alors de se rendre sur place. Il n'enquête pas officiellement, non, mais il veut comprendre ce qui fait qu'un ancien policier a pu être torturé à mort.

Nous ne sommes pas dans une histoire classique, dans le sens où l'on a l'habitude de lire, de voir des intrigues dans lequel le policier est tué par une personne qu'il a mis en prison, ou par un proche de cette personne. Je le dis d'entrée de jeu : ce n'est pas le cas ici, l'hypothèse n'est même pas soulevée. Herbert Molin a été assassiné dans un lieu particulièrement paisible, au point que les policiers n'ont jamais eu à enquêter sur un meurtre. Oui, la population les sollicite très souvent, mais il s'agit le plus souvent d'affaires sans gravité, quasiment banales. Là, dès le départ, rien ne l'est, concernant la mort de cet homme qui tenait plus que tout à rester isolé, à n'avoir que le minimum de contact avec les autres. Comme le pense Stefan, craignait-il quelqu'un en particulier ?
Pour répondre à cette question, il faut déjà dresser la biographie d'Herbert Molin, combler les blancs qu'il a laissés. Se pencher sur la jeunesse d'Herbert Molin, c'est découvrir tout un pan de l'histoire suédoise, celle dont on parle peu, parce qu'elle n'est pas très reluisante. Puis, l'on se dit aussi que c'est le passé, c'était il y a plus d'un demi-siècle, les choses ont bien changé. Oui, si l'on s'en tient simplement au fait. Non, si l'on tient compte des idées qui sont véhiculées. Cette enquête laissera des traces durables sur ceux qui l'ont menées. Et j'ai l'impression, en terminant ce billet, de n'avoir pas forcément retranscrit la force de ce récit.
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Le meurtre étrange d'un homme vivant au beau milieu d'une forêt, un policier à la retraite sans histoire, qui est un jour massacré avec rage, dans une mise en scène macabre...
Son ancien collègue Stefan Lindemann vient d'apprendre qu'il a un cancer... Un peu perdu, il décide d'occuper son arrêt maladie en allant enquêter sur ce meurtre.
Une plongée dans le côté sombre de la Suède et ses accointances avec les théories nazies.
Un très bon polar, bien construit.
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Pas de Kurt Wallander dans ce récit mais malgré cela, le suédois nous offre une fois de plus un héros déprimé. Mais il a une bonne raison de l'être : Stefan Lindman souffre d'un cancer de la langue et doit bientôt commencer une radiothérapie. Pessimiste, le policier âgé de 37 ans se voit déjà mort avant d'atteindre la quarantaine. Pour ne rien arranger, Stefan n'a pas de famille ou presque : ses parents sont morts, ses soeurs vivent loin et se soucient peu de lui. Seule une petite amie occasionnelle est là pour le réconforter, mais Stefan s'éloigne d'elle dès qu'il apprend sa maladie.

Pour se changer les idées, le jeune homme décide de s'intéresser à la mort de son ancien collègue. Alors qu'il est en arrêt-maladie, Lindman se rend dans les bois où vivait Molin et commence à se mêler à l'enquête. A cette occasion, il rencontre Giuseppe Larsson, le policier chargé de l'enquête. Et même si Stefan n'a normalement pas le droit de participer à l'enquête, les deux hommes vont collaborer.

L'ambiance de ce polar est assez sombre, mais elle est aussi très prenante. On se retrouve plongé dans l'automne suédois, dans des bois sombres et isolés où plusieurs personnes ont trouvé la mort : de quoi donner des frissons aux plus sensibles. Mais Mankell fait des merveilles dans ce polar. Contrairement à son habitude, il nous dévoile presque directement l'identité du meurtrier de Herbert Molin. Nous suivons alors pas à pas le chassé-croisé entre la police et le coupable, tout en essayant de deviner le mobile du meurtre (qui ne nous est pas révélé). Et puis, Molin n'est pas la seule victime : d'autres personnes sont en danger et on ne sait pas forcément qui les menace ni pourquoi.

Mankell profite également de ce polar pour dénoncer la collaboration de la Suède avec les Nazis : il n'hésite pas à nous révéler les bassesses de ces Suédois qui, croyant leur pays en danger de perdre son identité à cause des étrangers, n'hésitaient pas à rejoindre les rangs des SS et de l'armée allemande.

En bref, le retour du professeur de danse est un excellent polar et permet de passer quelques bons jours en compagnie d'une bonne intrigue très bien maîtrisée par Mankell.
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Mankell nous offre un polar sans Wallander, mais doté d'une rare intensité.

Stefan Lindman, jeune policier du nord de la Suède, se retrouve face à un cancer. Isolé et sans famille proche, il mobilise ses forces sur ses congés pour enquêter sur assassinat sadique d'un de ses anciens collègues. Point par point, méthodiquement, et sans aucune peur, en binôme officieux avec le policier en charge de l'enquête, il va faire ressortir les ombres du passé. Les fantômes d'un temps où la Suède, officiellement neutre pendant la seconde guerre mondiale, a laissé se développer sur son sol sa version locale du nazisme.

Menkell a toujours eu l'art de présenter ses livres en faisant interagir la vie quotidienne de ses héros et les développements d'une intrigue. Ce qui fait que souvent les enquêtes de Wallander semblent pendant de nombreuses pages au point mort, traduction du temps qui passe sans progrès dans les investigations jusqu'à l'apparition d'un nouvel élément. Dans ce livre, au contraire, Menkell va plus vite en besogne, traduction de la frénésie de vie de Lindman, pour qui tout doit s'accélérer et qui veut percer la vérité au plus tôt. Une très grande réussite d'un grand auteur.
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