Fedrik Welin se réveille en sursaut un beau matin. Il est entouré de flammes. Sa maison brûle, il n'en restera rien.
Il a 70 ans, il ne lui reste plus que des cendres, la boucle d'une de ses bottes, et la caravane de sa fille. Il va vivre là en attendant de reconstruire sa maison.
Fedrick Welin se pose beaucoup de questions. Comment tout recommencer quand on a 70 ans ? Cela en vaut-il la peine ?
Il rencontrera, à l'occasion de la destruction de sa maison, une journaliste. Arrivera-t-il à la séduire ? Elle bien plus jeune que lui, mais il se dit que s'il ne tente pas sa chance, là maintenant, il n'en n'aura pas d'autre.
Il prévient sa fille du drame qui est arrivé. Elle débarque sur l'île parce qu'elle s'inquiète pour lui. Leurs relations ne seront pas des plus simples. Sa fille repartit à Paris, il devra s'y rendre, car elle s'est mise dans un drôle de pétrin et elle aura besoin de lui pour la sortir de cette ornière. Petit à petit, ils vont arriver à se parler.
Je pense qu'à l'écriture de ce roman,
Henning MANKELL sent qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Il se livre à ses lecteurs. Il les prend à témoin.
Maintenant, j'avoue que j'ai eu bien du mal à faire part de mon ressenti. Je l'ai lu il y a déjà plusieurs jours. J'ai le même sentiment que Nadouch, sur Babelio : « Indéniablement, des longueurs nuisent à l'ensemble. En fait, on ne peut s'empêcher de penser sans cesse au précédent, vrai phénomène à sa sortie, et cet opus souffre de la comparaison….
…Elle m'a rappelé l'immense plaisir que j'avais pris à la lecture des Chaussures italiennes, et je suis triste d'avoir perdu et cette magie et monsieur Mankell... »
Parfaitement d'accord avec elle.