Fredrik Welin, vit seul sur une minuscule ile de la Baltique. Médecin à la retraite au lourd passé, une erreur médicale le hante depuis des années, il a très peu de contact avec les habitants du continent. Une nuit sa maison est détruite par un incendie d'origine douteuse. Fredrik Welin, 70 ans ne possède plus rien.
Pourquoi survivre à un l'incendie de votre vie se questionne-t-il ?. Mais Fredrik a encore un rôle à jouer auprès de Louise, sa fille, qui réapparait après des années de silence, auprès de Lisa, une journaliste venu enquêter sur les causes du sinistre, auprès de
Jansson le facteur hypocondriaque. Il y aura trois décès, bruts, soudains, la mort à l'oeuvre devant Fredrik, comme une répétition à sa propre mort.
À son âge Fredrik à pourtant des choses à apprendre parce que les êtres sont rarement ce que l'on croit qu'ils sont et il nous faut toute une vie pour comprendre que la vérité est à jamais provisoire et changeante.
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Crépusculaire et pourtant débordant de vie «
Les bottes suédoises » est le dernier roman d'
Henning Mankell décédé en octobre 2015. Un roman tendre sur le bilan d'une vie, sur l'amour que l'on donne ou que l'on a donnée, sur l'amour que l'on reçoit.
Un roman profond sur la mort, à croire qu'il n'y a que les suédois pour parler de cela, impossible de ne pas penser à « Sarabande » le dernier film de Bergman (beau-père de Mankell). Créateur du commissaire Wallander, on savait le romancier bourré de talent, avec ses deux derniers romans «
Les chaussures italiennes » et « Les bottes suédoise » il atteint le niveau de la très grande littérature.
Ses polars pouvaient se lire comme des essais philosophiques, ici, il nous livre un roman philosophique, qui se lit comme un polar.
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