AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 1090 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel plaisir de retrouver Wallander, et surtout la plume d'Henning Mankell. Alors oui, on ne peut échapper à quelques longueurs, un coup de mou en milieu d'ouvrage, la progression de l'intrigue est laborieuse et le lecteur doit s'accrocher, les détours ne sont pas toujours passionnants, mais quelle puissance d'évocation, on est dans la tête du héros. Il est tellement humain, déterminé, tenace, mais fragile, rempli de doutes, balloté par les évènements souvent tragiques, mais résilient, courageux, intelligent et avec ça, l'auteur nous cococte un final au top. Ce Wallander, quand même, il nous fait vibrer
Commenter  J’apprécie          70
Cette enquête mène Kurt Wallander dans les milieux du pouvoir et de l'argent.

L'auteur trouve là le prétexte pour aborder le problème de la corruption organisée qui menace les institutions, et la fausseté, l'hypocrisie des rapports entre les pouvoirs politiques et économiques, voire une certaine servilité des premiers envers les derniers.

Il en profite pour aborder les transformations de l'idéal économique suédois en modèle libéral.

Il donne un constat sombre et désabusé (mais réaliste) de la vie occidentale pas très réjouissant.
Commenter  J’apprécie          30
C'est la première fois que je lis un policier de Mankell. Dans ces autres romans, j'apprécie le côté sombre de ses récits, la noirceur des personnages et des situations. du coup son style convient parfaitement à un polar où le mystère est épais, comme le brouillard suédois de la scène inaugurale. Néanmoins, j'ai trouvé le côté policier un peu léger: on a eu vite fait de tourner un peu en rond autour d'une même idée sans réel rebondissement. Ça reste un livre agréable à suivre notamment grâce aux qualités littéraires de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          60
Kurt Wallander ne va pas bien. Il a tué un homme il y a un an, certes en totale légitime défense, mais cela lui a fait complètement perdre pied, au point de vouloir démissionner de la police.
Mais quand l'homme qui est venu lui demander de l'aide après la mort soit disant accidentelle de son père est lui-même assassiné, il ne peut se résoudre à tout lâcher. Sa culpabilité de ne pas être intervenu plus tôt le redynamise et le voilà reparti pour une nouvelle enquête!
Un agréable moment de lecture avec cette enquête sur un homme bien sous tous rapports.
Commenter  J’apprécie          190
Le numéro 4 dans l'ordre de parution des enquêtes. Pour le commissaire Wallander, rien ne va plus. Lors de sa précédente enquête, il a tué un homme. Et ce n'était pas une balle perdue.
Le résultat de ce traumatisme, c'est 18 mois d'arrêt, des voyages alcoolisés et une pause de quelques semaines, presque sobre, à Skagen dans le Jutland avec des journées passées à arpenter, tête baissé, la plage sous un brouillard tenace.
Pas vraiment enclin à tourner les serviettes ou faire la chenille qui redémarre.
C'est là, qu'un ami le retrouve pour lui parler d'une affaire, qu'il décline. Pas d'énergie.
Quand cet ami meurt quelques jours après, c'est l'électrochoc et le retour au commissariat d'Ystad devant des collègues médusés.

J'ai apprécié cette enquête qui, souligne une fois de plus les aléas de la vie quotidienne d'un commissaire de province, dépassé dans sa vie familiale mais téméraire dans son boulot.

Survolté de surcroit, quand il est confronté à une organisation du crime qui dépasse les frontières de la Suède.

Il est le petit caillou dans la chaussure des puissants, ici, un grand patron d'une multinationale.

L'évolution des personnages récurrents est une des réussites. La nouvelle recrue est une femme enquêtrice, Ann Brit. Sa venue déstabilise les mâles du commissariat qui voit en elle une menace. Même le bon Kurt qui adopte un ton professoral avec elle, oublie les règles élémentaires de politesse.

Cet ouvrage m'a paru moins réussi que les autres sans doute à cause du méchant sans nuance, qui concentre tous les clichés du patron sans coeur.

Mais, il y a toujours la redécouverte de la Scanie pour le cadre et les rebondissements pour le suspense.
Finalement, après cette bonne lecture, l'homme qui souriait, c'était moi.
Commenter  J’apprécie          362
La mise en place de l'intrigue de L'homme qui souriait, tout comme le personnage principal sont remarquablement bien amenés et décrits. D'ailleurs on s'attache très vite et facilement au commissaire Wallander, un flic simple, l'anti-héros, sans être caricatural qui se démène tant bien que mal pour venir à bout d'une ténébreuse affaire. Un excellent polar du Suédois Henning Mankell.
Commenter  J’apprécie          50
Cette nouvelle enquête de Kurt Wallander comporte d'emblée deux particularités : nous savons dès le départ qui est le meurtrier (on le soupçonne fortement en tout cas) et le début du roman est d'abord centré sur les problèmes personnels du policier. Celui-ci en effet n'a pas supporté d'avoir eu à utiliser son arme dans le précédent épisode (« La lionne blanche ») et pour lui, supprimer la vie d'un homme n'a rien de naturel, même pour se protéger et sauver sa peau. On est donc bien loin du détective américain, droit dans ses bottes et à l'éthique carrée. Mais lors de son repos au Danemark, il reçoit la visite d'un avocat qui lui demande d'enquêter sur la mort accidentelle de son père, lui-même avocat. Wallander refuse mais apprend quelques jours plus tard que son visiteur est lui-même assassiné. le policier reprend alors du collier. Et très vite, les regards se portent vers le château où vit Alfred Harderberg, l'un des hommes les plus riches du pays. Un homme par ailleurs éminemment respectable, donateur de nombreuses fondations et organisations humanitaires. À l'image des (bons) polars scandinaves, Henning Mankell ne cherche pas à nous en mettre plein la vue, mais plutôt à rester au plus proche d'une réalité. En l'occurrence, du monde des affaires : celui où des hommes, de par leur fortune, se sentent au-dessus des lois et des règles pour le commun des mortels. Mankell excelle dans la description des personnages, et du monde qui l'entoure, avec un policier qui découvre avec effroi jusqu'où certains sont prêts à aller.
Commenter  J’apprécie          110
Je cherchais un livre à écouter sur un long trajet, alors j'ai tenté.
C'est un roman policier à la troisième personne centré principalement sur Wallander. On démarre au Danemark mais l'enquête aura lieu en Suède.
On découvre Wallander qui sort peu à peu d'une dépression suite au choc causé par la mort d'un homme sur qui il tiré. Il va prendre une décision qui décider de son avenir… quand tout à coup une rencontre va peser sur la balance. le personnage est touchant, sûr de sa valeur, il connaît ses défauts. Dans cette enquête va placer sa confiance entre les mains de certains de ces collègues, notamment une jeune femme.
On va donc suivre ces choix, ces décisions, cette remontée avec les réactions de son entourage. Interaction avec sa famille, ses amis et ses collègues. L'auteur joue sur ses failles et ses fragilités. Va-t-il tenir le coup ? Va-t-il reprendre sa place ?
Très rapidement il sait qui est le coupable, tout le reste du roman c'est la recherche de la brèche pour le faire chuter. On dirait qu'ils font un pas en avant et deux en arrière. Il y a une certaine lenteur. L'enquête va durer près deux mois (nov-déc 1993) on va suivre presque jour pour jour, ou semaine après semaine. C'est un jeu du chat et la souris. Intelligence contre intelligence. Pouvoir et argent ...
On découvre certaines spécificités de la Suède et du monde des finances de cette époque, ainsi que certaines thématiques de l'époque. Est-ce que ce roman à vieilli ? Non dans la mesure où on se repositionne sur cette époque et il y a des sujets qui malheureusement sont intemporels comme la course à l'argent…
J'ai beaucoup aimé l'interprétation de Marc-Henri Boisse, ça voit est agréable et il a su la moduler pour montrer les sentiments dans les dialogues. Dans la version audio j'avais peur de me perdre dans les noms des personnages, mais pas du tout.
Je pense renouveler l'expérience audio.

Lien : http://ramettes.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          50
Après 2 livres abandonnés consécutivement, j'ai sorti de ma PAL un Mankell, sûre au moins que celui-là, je le terminerais.
Et j'ai effectivement retrouvé Kurt Wallander avec grand plaisir
C'est marrant, il va avoir 50 ans et se trouve vieux. Qu'est-ce que je dirais ! !
Heureusement, si on peut dire, l'assassinat de deux avocats, père et fils, lui permettent de remettre le pied à l'étrier. C'est qu'il filait un mauvais coton notre Kurt, carrément prêt à démissionner.
Et comme à son habitude, il mène cette enquête délicate avec tout son flair et son bon sens.
On ne s'en lasse pas.
Commenter  J’apprécie          310
Jatpaviljongsvâgen, Kyrkogarosgatan...oui nous sommes bien en Suède avec Wallander, cet antihéros, ce flic terriblement humain, dépressif, capable de culpabilité.

Son enquête connaît de nombreux temps morts et fait des détours par l'histoire personnelle du commissaire.
Le tout n'est pas désagréable à lire et se dévoile progressivement comme il se doit dans un roman policier.
Commenter  J’apprécie          270




Lecteurs (4338) Voir plus



Quiz Voir plus

Henning Mankell et Kurt Wallander

Deux hommes sont retrouvés morts sur un canot, exécutés d'une balle dans le cœur. Les corps sont identifiés : des criminels lettons d'origine russe liés à la mafia.

Meurtriers sans visage (1994)
Les Chiens de Riga (2003)
La Lionne blanche (2004)
L'Homme qui souriait (2005)
Le Guerrier solitaire (1999)
La Cinquième Femme (2000)
Les Morts de la Saint-Jean (2001)
La Muraille invisible (2002)
Avant le gel (2005)
L'Homme inquiet (2010)

10 questions
227 lecteurs ont répondu
Thème : Henning MankellCréer un quiz sur ce livre

{* *}