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sur 604 notes
Forcé de prendre sa retraite, Yeruldelgger décide d'installer sa yourte loin de ceux qu'il aime et de la folie des autres. Seul, il médite et tente de renouer avec la terre et les choses simples de la vie. Mais c'est sans compter les ennuis, qu'il n'a pour une fois pas cherchés, qui lui arrivent dessus au triple galop.

Non sans humour, Ian Manook tente de mettre son personnage principal au pas. Mais devant l'inhumanité et l'égocentrisme, devant tous ces hommes qui décident pour d'autres, difficile de contenir sa colère. Et la nôtre.
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Avis La mort nomade de Ian Manook

Si vous pensez retrouver ce qui a fait le succès des deux premiers Yeruldegger, ce n'est pas le cas car Ian Manook change de registre pour cette histoire. Ce n'est que mon avis et c'est ce que j'ai ressenti à la lecture qui était plus que plaisante. J'étais ravie de me plonger dans ce roman et je le suis encore maintenant qu'il est fini même si je m'attendais à plus toutefois car je reste, un tant soit peu sur ma faim même si le roman est très bien écrit et que je ne l'ai pas lâché. C'est comme en musique, on s'attend toujours à avoir ce que l'on connaît et on se sent un peu déstabilisé lorsqu'une autre direction est prise. Mais il faut accepter les changements et surtout les évolutions. Ce sera fait d'ici quelque temps, le temps de digérer le roman et surtout de me rappeler de nombreux passages.

Petit reproche à l'auteur, mais c'est parce que je suis profondément attachée à Yeruldegger, son personnage principal n'est pas assez présent, mais peut-être parce qu'il y a moins de pages. Donc Yeruldegger a quitté la police. Depuis quatre mois, il est seul pour une retraite mais tout le monde le cherche et le trouve. Tous le considèrent comme un vieux, comme un vieil homme. Mais ces quatre mois n'ont pas entamé son endurance et l'ont même renforcée. Il va se trouver, malgré lui, dans diverses situations qui mettront à mal ce qu'il tente d'éloigner, à savoir sa colère. Toujours prêt à exploser. Au fil des rencontres, il vivra un amour nomade, il aidera des hommes et des femmes contre le pouvoir des compagnies, mais il n'a rien demandé. Mais ressurgit très vite son côté chevaleresque pour aider les plus faibles contre les nantis. Yeruldegger a trouvé son pendant féminin, en la personne de Guerleï, un sergent qui s'occupe de tout ce qui peut se passer dans cette partie de la Mongolie. Yeruldegger devient, malgré lui, un espoir, un héros.

Dans ce roman, nous retrouvons également quelques personnages des précédents opus, à savoir Solongo, Bekter et aussi un ami de Yeruldegger.

La mort nomade nous entraîne donc en Mongolie et ses paysages magnifiques mais dénaturés par la prospection. le lecteur voyage également aux Etats-Unis, en Australie et en France. Ian Manook dénonce les abus de pouvoir quels qu'ils soient, les prospections minières qui donnent de l'argent aux puissants, tout comme la prostitution. Nous avons également un jeu de chaises musicales. Mais ce sont toujours ceux qui en ont le plus besoin qui souffrent. Les nomades sont obligés de s'exiler tant et plus car la terre n'est plus la même, ils ne peuvent plus vivre en paix. Dans les villes, c'est pire, mais cela nous l'avons déjà appris. Les enjeux économiques sont importants. Certains gouvernements attendent de voir même s'ils participent de loin à ce qui peut se passer. Problèmes écologiques, pays qui bougent naturellement, on peut se demander où va vraiment le monde et si un jour ou l'autre, on ne sera pas englouti.

Sur sa page Facebook, Ian Manook avait donné des nouvelles de son héros. Il a imaginé bien des choses pour lui dont la fin. Jusqu'à celle-ci, le lecteur ne sait rien. Il est triste par le sort réservé à Yeruldegger. Enfin, pour moi, cela a été le cas. Mais j'ai tout de même l'espoir que cela continuera. Ca ne peut pas finir comme ça. Alors ? J'ai eu l'impression que Ian Manook s'est beaucoup amusé en écrivant ce livre. J'y ai trouvé plus d'humour que dans les précédents. Mais il y a aussi beaucoup d'humour noir.

Résumé La mort nomade de Ian Manook

Quatre amis peintres, dont un Français, se retrouvent chaque année plusieurs mois depuis 10 ans. Cette année, en Mongolie, dans les steppes, ils découvrent un cadavre.

Yeruldegger vit depuis quatre mois dans une yourte. Une femme lui demande de l'aider à retrouver sa fille.

Lien : http://livresaprofusion.word..
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Quelle déception ! Ian Manook a probablement répondu aux attentes de son éditeur en écrivant ce 3ème volet des "aventures" de Yerudelgger. Intrigue d'une rare médiocrité, histoire insipide, personnages vulgaires, de la première à la dernière page le livre est une offense à la Mongolie.
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la mise en retrait de yerendulger dans cette intrigue est agréable et le déroulé fort plaisant. le conflit géopolitique met en évidence les soucis rencontrés par la Mongolie. un livre plaisant
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J'ai apprécié la lecture de ce polar fort documenté qui nous fait découvrir un monde lointain. On y découvre ainsi la société mongole, la corruption, la période post-soviétique,... Les personnes sont hauts en couleur. L'histoire y est remplie d'amour mais aussi de mort nomade. Un dépaysement total, le lecteur voyage, une vraie aventure...
J'ai cependant un peu de mal avec le style de l'auteur, Ian Manook. Malgré ce voyage passionnant, au Canada, aux Etats-Unis, en Australie, en France,..., Je trouve que l'histoire s'éparpille un peu trop.
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John Wayne en Mongolie... Une histoire sans crédibilité, des personnages à la Jacky Chang, un roman de série B.
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Troisième (et dernier ?) volet des aventures de Yeruldelgger.
Lassé par les années de lutte contre le crime et la corruption, l'ex-commissaire s'est retiré dans le désert, dans une yourte et ne veut plus entendre parler d'affaires policières. Mais son repos va être de courte durée : un homme est retrouvé mort par trois artistes, et une cavalière demande à Yeruldelgger de retrouver sa fille disparue.
Plus que jamais, les traditions de la vie des nomades font face aux grandes sociétés étrangères avides de profit. Malgré sa réticence, l'ancien policier se doit d'accompagner la policière chargée de l'enquête sur le meurtre rituel, et la mère à la recherche de sa fille.
Ce troisième volet est un peu différent des autres, Yeruldelgger n'ayant presque qu'un rôle secondaire. La Mongolie reste l'élément principal de ce roman, avec toujours l'impression du pot de terre contre le pot de fer, celui-ci étant symbolisé par une femme tenant le pays par l'argent et le crime. Violent, cruel, il semble qu'il n'y ait guère d'espoir pour cette nation tenue par les multinationales étrangères.

Je trouve que ce troisième tome part un peu dans tous les sens, et me paraît moins abouti que les précédents. Peut-être n'avons-nous plus l'effet de surprise...
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Bien
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