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3,75

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après les belles surprises de cette année qu'ont été Sandrone Dazieri et Giancarlo de Cataldo, je me suis dit : « Pourquoi pas un troisième italien ! ». Là où « Tu tueras le père » de Dazieri se distinguait par son ambiance et « Suburra » de de Cataldo par son réalisme, « Piste noire » d'Antonio Manzini se démarque par son personnage singulier.
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, on est dans un polar des plus classiques. L'histoire se situe dans une petite ville isolée. Suite à un meurtre, le sous-préfet Rocco Schiavone va être dans l'obligation de mener les investigations parmi la communauté pour découvrir le coupable. Grâce aux indices trouvés sur place et aux échanges avec les habitants, le mystère va s'éclaircir au fil des pages. Voilà le résumé de ce que j'appelle un polar classique. le scénario est intéressant, il ne m'a pas déplu, mais ce n'est pas l'élément que je retiendrais de ce roman.
L'originalité de cette aventure repose sur les épaules de Rocco Schiavone, l'acteur principal. Dans les polars habituels, l'enquêteur aime son job, est torturé par son passé, est souvent divorcé et solitaire. Rocco, lui, est marié, infidèle mais marié. Dans son métier, son objectif est d'en faire le moins possible et il déteste les complications. Il n'est traumatisé ni par une histoire personnelle dramatique ni pas par des relents d'anciennes affaires effrayantes, mais simplement parce qu'il doit vivre dans lieu perdu alors que lui, vient de la grande ville. Voilà son drame ! C'est donc un type toujours de mauvaise humeur, prétentieux, odieux, macho et particulièrement antipathique. Ce caractère donne lieu à des dialogues croustillants de méchanceté. On attend à chaque scène ses nouvelles réactions qui sont à chaque fois déconcertantes. Et c'est finalement tout ce qui fait son charme.
Pour conclure, je ne me suis jamais ennuyé dans cette enquête sur les pistes enneigées. C'est un bon petit passe-temps policier sans être révolutionnaire, où Rocco Schiavone, le commissaire acariâtre, ressort comme le seul point fort. Sortir du politiquement correct, ça détend !
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Un gratuit offert pour l'achat de 2 FOLIO. Je n'ai pas résisté.
Un roman qui se traine un peu...
Rocco Schiavone, un romain de la capitale italienne, bon teint, vit très mal sa relégation dans le Val d'Aoste.
Il fait dans le genre un peu chieur, même s'il y a 30 cm de neige, je garde mes clarck's en daim quitte à me geler les orteils et à bousiller mes godasses.
Pas vraiment le type sympa.
De plus il trompe sa femme, Marina, avec une impudence proche de l'impudeur. Un porc en quelque sorte.
Sa maîtresse s'appelle Nora et se fout de lui comme de l'an 40 !
Il tient à ce que ses collaborateurs l'appellent Monsieur le Sous-Préfet et non Monsieur le commissaire.
On voit bien que l'auteur a essayé d'en faire un Salvo Montalbano, mais c'est loupé, Rocco n'a ni l'empathie, ni le détachement, ni le fair play de Salvo.
Cela dit, le roman est bien écrit et agréable à lire, seul Rocco est désagréable. J'avais écrit initialement désagréable et méprisant, limite con...
J'oubliais, il fume des joints à tire larigot...
Rocco est border line, il monte une arnaque contre des dealers pour récupérer la came et en tirer un juteux profit qu'il partage avec ses collègues. Lorsqu'au cours de l'opération il tombe sur des clandestins sri lankais, il réagit humainement et sauve les migrants d'une mort certaine.
L'histoire se déroule dans la station de ski du Val d'Aoste, un cadavre est trouvé enseveli sous la neige fraiche d'une piste de ski. Les pistes justement ne manquent pas. le mort est né à Catane (Sicile), avec sa femme il possédait un chalet à Cuneaz, et tiennent le refuge, qui comprend un bar restaurant au chiffre d'affaires enviable.
On dit qu'il n'y a pas de dettes d'argent entre mari et femme ! Voire !
Il y a bien là tous les mobiles d'un meurtre mais va savoir, avec Rocco Schiavone on ne sait jamais.
Je ne vous en dit pas plus.
Lisez piste noire si le coeur vous en dit et si vous n'avez pas peur de bousiller vos clarck's en daim.
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Un "giallo" qui ne casse rien, qui se lit aisément. L'estompement de la morale chez l'inspecteur principal ne permet pas de lui trouver la moindre excuse pour le rendre sympathique vu la manière arrogante et méprisante avec laquelle il traite tout le monde. Les femmes se réduisent à des culs baisables ou pas. Mais il arrive à résoudre l'énigme. Une pure lecture de vacances. Pas sûre que j'ouvrirai de sitôt un deuxième opus de cet auteur. En matière de "gialli", l'Italie a beaucoup mieux, me semble-t-il.
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Polar à l'ambiance italienne. le flic est assez caritural : corrompu, machiste, sarcastique, fort en gueule. J'ai aimé les dialogues qui font très couleur locale. On croirait les entendre. Scénario intéressant , suspens et rythme font que ce polar se lit très rapidement. J'ai passé un agréable moment. Peut-être lirais-je une autre de ses enquêtes ?
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L'histoire débute à Champoluc, une localité du Val d'Aoste située à 120 km de Chamonix. Nous sommes en plein hiver et le commissaire Rocco Schiavone qui vient d'être muté de Rome pour raisons disciplinaires apprécie moyennement les rigueurs de l'hiver alpin…

Pour ne rien arranger, un hôtelier Sicilien de la région à la mauvaise idée de se faire assassiner au milieu du domaine skiable, en pleine nuit. le cadre est posé, le rodéo peut commencer. Car, même s'il ne porte pas de santiags et une chemise à carreaux, mais plutôt des Clarks et un manteau de loden vert, Rocco Schiavone se comporte comme un cow-boy dans cette région « peuplée de ploucs ».

Et c'est justement sa liberté de ton, ses jugements à l'emporte-pièce qui font le charme du personnage. le « vicequestore » est un personnage entier qui ne s'embarrasse pas du politiquement correct. Il traite ouvertement certains de ses subordonnés comme des moins que rien et fume sans mauvaise conscience des joints dans son bureau !

Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas : sous ses dehors macho et désillusionné, le policier quadra est un redoutable limier, mais plutôt genre pitbull. Il ne lâche pas sa proie et aucun détail même infime ne lui échappe.

Ce premier polar d'une série mise en image en Italie nous permet de découvrir une belle région autrefois majoritairement francophone et surtout une mentalité à laquelle on n'est pas forcément habitué.

À ce titre, Schiavone est en quelque sorte une caricature de l'italien des villes : matérialiste, envieux, infidèle, aimant les produits interdits, sédentaire et fier de l'être, fumeur, buveur… Mais, il est aussi extrêmement lucide sur l'impasse économique dans laquelle se retrouvent acculés les employés de l'État à cause de leur salaire ridicule, les contraintes imposées par une société ultra hiérarchique et conservatrice…

Au final, un homme au grand coeur qui assume ses faiblesses et son mal de vivre avec courage et une certaine droiture. Une belle découverte qui devrait se poursuivre.
Lien : http://www.raiplay.it/video/..
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Ce roman est très inégal.Il débute très mollement. Puis l'enquête s'emballe et avance sérieusement. Puis rebof avec une scène de braquage sans intérêt et sans lien avec l'histoire principale. Puis une nouvelle accélération de l'enquête jusqu'au dénouement final, qui lui est décevant. le style est parfois lourd, notamment dans la vulgarité et le machisme. J'avoue que je n'ai pas aimé le personnage de Rocco et que j'en resterai là pour cet auteur. On a le sentiment d'être face à un téléfilm un peu ennuyeux dont on se réveille épisodiquement. A lire si vous avez du temps à perdre.
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Rocco Schiavone, sous préfet fraichement débarqué de Rome se voit confier une enquête : un homme a été découvert en mille morceaux après qu'une dameuse lui soit passée dessus … Lui qui déteste le froid et la neige, va devoir troquer ses clarks contre des après skis pour pouvoir enquêter dans cette station de ski où tout le monde se connait.
Rocco est particulièrement détestable avec tout le monde, bon il faut dire qu'il a des collègues qui en tiennent une couche …
Le style est surprenant mais finalement j'ai bien aimé suivre l'histoire même si j'ai trouvé que le dénouement était un peu rapide.
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Piste noire est le premier roman d'Antonio Manzini qui est écrivain, acteur, scénariste et réalisateur. Excusez du peu !
Dans ce premier roman le lecteur fait la connaissance de Rocco Schiavone commissaire, heu non pardon, sous-préfet ! le titre de commissaire n'existe plus en Italie !
Rocco, romain pur souche, est muté pour des raisons encore inconnues dans ce premier opus dans le Val d'Aoste.
Cette première enquête n'est pas très originale par son contenue mais j'ai aimé l'écriture de Manzini, alerte et pleine d'humour. Je suis tombée sous le charme de Rocco. Il est cynique, bourru, macho, ripoux sur les bords mais tellement humain. J'ai vraiment hâte de le retrouver dans sa seconde enquête qui s'intitule "Froid comme la mort".
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Un honnête polar qui se lit d'une traite. Un polar hivernal qui se déroule dans le Val d'Aoste dans la station de ski de Champoluc. Un cadavre mis en pièce par une dameuse...Rocco Schiavone est un policier efficace, un personnage complexe, pas toujours sympathique, mais intéressant, à ajouter à ma collection de commissaires italiens.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Vous allez adorer détester Rocco Schiavone !

Champoluc, petit village perché dans le Val d'Aoste, son domaine skiable, sa neige et son tout nouveau commissaire, Rocco Schiavone. À peine arrivé, il est déjà confronté à la découverte d'un cadavre, écrasé sous une dameuse sur une piste de ski. Les indices vont démontrer très rapidement que c'est un meurtre et non un accident. Commence alors sa toute première enquête dans cette région qu'il connaît très mal et qu'il déteste déjà.
Grâce à un style fluide et un zest d'humour noir tonitruant, les pages se tournent rapidement pour notre plus grand plaisir. L'enquête est bien ficelée , on se laisse mener par le bout du nez tout au long du livre. Antonio Manzini signe ici une première aventure du commissaire Schiavone, bien plaisante en attendant les autres.
Je ne pouvais pas ne pas parler du personnage principal qui est à mon avis la grande force de ce polar, j'ai nommé le commissaire – non le sous-préfet – Rocco Schiavone. C'est un romain pur et dur qui méprise tout le reste du pays, en particulier le Val d'Aoste, lieu de son exil forcé (on pourrait pousser le vice à imaginer ça entre Parisiens et ploucs de province, ce que je suis). Son cynisme, son machisme, son air supérieur et sa mauvaise foi nous donnent envie de le baffer.
Un héros que vous allez adorer détester.

Lien : http://www.librairie-renaiss..
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