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3,75

sur 217 notes
Alors que ma main s'emparait de " Un homme seul " , mon libraire , qui avait assisté à la scène s'exclama : " Ah , non , vous allez commencer par celui - ci . Et de me mettre entre les mains " Piste noire", du même auteur , bien sûr . Bon . Voilà , voilà, l'affaire était faite ...
La logique , la logique et , oui , autant commencer par le commencement.....Vous comprenez pourquoi j'aime bien mon libraire . Je n'ai pas à me soucier , je sais qu'il fera toujours pour moi , le bon choix .....
Ce polar est très agréable à lire , l'intrigue est classique mais très bien amenée ,on a l'impression que ce pourrait être un très beau scénario pour un film ...en noir et blanc !!! Pas de coups de feu , de grandes " courses - poursuites " , de bons et de méchants mais plus un scénario bâti à partir d'une affaire comme il en existe beaucoup dans les villages où tout le monde se connaît, où tout se sait et où les " histoires de couples " ne restent pas souvent confidentielles , et oui , c'est aussi ça , la vie rurale !!!
Dans ce roman , la victime est écrasée par une dameuse de pistes de ski ...Original , non ?
L'enquête est confiée au sous - préfet Rocco Schiavone , muté dans un village de montagne pour des raisons qui nous restent inconnues mais , sans doute un peu " douteuses " .Il s'y plaît tellement qu'il préfèrerait " faire des photocopies dans un bureau ", c'est vous dire...Et puis , lui qui ne porte que des Clarks , répugne à fouler la neige qui le glace .Bref , " des emmerdements " puissance dix que cette enquéte , qui , visiblement , ne le met pas forcément de bonne humeur ,doux euphémisme...C'est que c'est un sacré " coco " le Ricco...On le dit bougon , ironique , macho , irrévérencieux , violent , odieux, d'un cynisme incroyable ....Tout pour plaire , quoi .Et pourtant , on va " s'attacher à lui ", je vous l'assure.
Alors qu'est - ce qui peut bien nous attirer chez lui ? Et bien , justement , tout ça ...Et encore , si on découvre certains traits de son caractère, on sent bien qu'il " lui en reste encore sous la pédale " . On se doute qu'une certaine pudeur l'empêche de se livrer totalement , sur le plan sentimental , par exemple ... Attiré par les femmes , oui , mais malgré tout , retenu par une sorte d'événement passé et traumatisant ....Comme on ne saura pas tout à la fin du roman , on se réjouit d'avance à l'idée de le retrouver dans d'autres enquêtes. Et bien , gagné ! Cet ouvrage est le premier d'une série consacrée à ce personnage étonnant .
Et comme mon libraire le savait , il ne m'a pas laissé commettre l'erreur...Il est quand même fort , mon libraire....( Non , à ma connaissance , il n'envisage pas de quitter notre belle région, faut pas rêver, hein , on se le garde ici , chez - nous)
J'ajouterai enfin que , dans ce livre , on ne rit pas , " on se marre ", amusés par des réflexions " pur jus ", des situations plus ou moins...Un polar très divertissant , vraiment , qui vaut le détour , principalement pour ses personnages truculents...Allez , vous avez eu la gentillesse de me lire, alors...
"Il évita un vieux qui déambulait sur la route, ses skis à l'épaule comme le Chrit au calvaire" ou encore " -Un accident ? -Non , homicide . -Bel emmerdement . -Niveau dix avec félicitations du jury , conclut Rocco ". Tout à l'avenant , pas mal du tout , je vous le conseille.
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Gants, bonnet, lunettes, bâtons, skis... et Clark's !
Vous avez tout ?
Vous n'avez rien oublié pour votre semaine de vacances dans cette petite station de sports d'hiver du Val d'Aoste ?
Vous savez, là où d'habitude il ne se passe rien de très surprenant...
Là où les coutumes de la vallée rencontrent les habitudes des touristes en mal de poudreuse et d'émotions.
Vous avez tout ?
Alors c'est bon, suivez-moi ! Ou plutôt suivez le sous-préfet Rocco Schiavone dans sa découverte de cette région montagneuse hostile et sans intérêt pour lui.
Vous verrez, c'est dépaysant à souhait !
N'oubliez pas le "planter du bâton", l'après-ski et la charmante vendeuse du magasin de sport.
Vous ne le regretterez pas !

Piste noire est ma première rencontre avec Rocco Schiavone et son caractère macho, bougon, irrespectueux des règles, à priori antipathique et sans coeur. Et ma foi, cela n'a pas été tout à fait désagréable. J'ai aimé le côté Bad Boy de ce flic au passé qu'on soupçonne sombre et troublé.
L'enquête est un peu tirée par les cheveux, les situations assez improbables mais la belle plume d'Antonio Manzini m'a plongée entière et avec un plaisir non dissimulé dans cette région juste de l'autre côté de mon Valais natal.

Une chouette et agréable enquête policière que je recommande à ceux qui apprécient l'ambiance transalpine des sports d'hiver.


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Par une procédure disciplinaire le sous-préfet (équivalent de commissaire en France), Rocco Schiavone a été muté de son Rome-si-cher-à-son-coeur dans l'hivernal Val d'Aoste... et il ne s'en remet pas !
Tout lui déplaît : le climat rude, ses collègues qu'il considère comme des cretins, la neige qui va l'obliger de remplacer ses Clarks par des chaussures de montagne plus adaptées (« des bétonnières » comme il les appelle), et surtout le travail !
Qui consiste à démasquer un meurtrier responsable de l'éparpillement d'un homme en bouts de puzzle puisqu'une dameuse de la station de ski de Champoluc lui est passé dessus.

L'enquête, plutôt classique, est rapidement et rondement menée dans ce petit polar qui présente également une image bien précise du fonctionnement de l'appareil judiciaire italien.
Or, le point fort de ce roman est sans aucun doute, le personnage atypique de Schiavone. Snobinard, sarcastique, macho, râleur, rustre et ripoux, Rocco n'a rien d'un homme sympathique (il n'en a d'ailleurs rien à faire de l'opinion des autres le concernant).
On peut donc se demander pourquoi j'ai aimé ce personnage...
Le style d'auteur avec son humour à froid y est certainement pour beaucoup.
Mais tout autant les quelques rares facettes-flash de Schiavone qui font soupçonner que sous le vernis très épais, se cache un autre homme... et c'est celui-là que j'ai envie de découvrir.
Il va donc falloir lire une autre de ses enquêtes.
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Romain jusqu'au bout des Clarks qu'il arbore par tous les temps, le sous-préfet Rocco Schiavone vit mal son exil forcé dans la vallée d'Aoste, lui qui ne cesse de vanter les mérites de la capitale italienne. Mais victime d'une mutation administrative et punitive il n'a d'autre choix que de promener ses chaussures en daim et sa mauvaise humeur dans une région où la neige est au rendez-vous tout l'hiver. Pire que tout, il est dépêché dans une petite station de ski où le conducteur d'une dameuse vient de rouler sur un cadavre. Dans ces montagnes propices aux joies des sports d'hiver, le sous-préfet, aussi déplacé qu'un skieur sur la Piazza Navona, découvre une communauté où chacun se connaît, partageant souvent des liens familiaux, une grande famille donc où pourtant quelqu'un a tué. le mort, sicilien d'origine, a-t-il été éliminé par la mafia comme on se plaît à le dire à Champoluc ou parce qu'il avait mécontenté un villageois ? A charge pour le sous-préfet de démêler cette intrigue.


''Qui me les brise ?''. C'est ainsi que le sous-préfet Schiavone répond à ses interlocuteurs au téléphone. Cela donne une petite idée du personnage, pas forcément sympathique, arrogant, louvoyant avec la loi, corrompu même, qui ne réussit pourtant pas à être totalement détestable. Déjà parce qu'il est drôle, et ensuite parce que sous ses airs blasés revenus de tout, se cache un être qui a gardé une certaine humanité. On l'aime donc, avec ses Clarks détrempées par la neige, son mépris, ses sautes d'humeur, sa détestation de tout ce qui n'est pas Rome ou romain. Comme tout héros sûr de lui, Rocco Schiavone cache des fêlures, que l'on devine mais qu'Antonio Manzini se garde bien de nous révéler d'emblée. Il faudra continuer à suivre le chemin de croix dans le Val d'Aoste du sarcastique sous-préfet pour en savoir plus sur son passé. Et on le retrouvera avec plaisir tant ce premier opus est une belle réussite, un polar d'ambiance où l'intrigue est moins importante que les personnages et les lieux. Champoluc, village de carte postale aux toitures enneigées et aux auberges accueillantes, donne envie de chausser les skis pour une descente avant un vin chaud au coin du feu. Vivement la suite !
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Le commissaire -pardon: le sous-préfet - Rocco Schiavone est romain, il aime la chaleur, les jolies femmes, les petits joints bien roulés, les vieux potes un peu ripous et le risotto au Barolo...

Avec le genre humain, il a le verbe cinglant, l'ironie défensive mais il a une vraie tendresse pour les animaux qui sont d'une si parfaite discrétion dans leurs affaires privées et se cachent pour mourir...Son exercice préféré est de classifier tous les humains qu'il fréquente dans son bestiaire secret: Sebastiano, son vieux pote ripou, est un grizzly, son nouvel assistant, Italo, a tout de la fouine...

Le voici nommé à Champoluc, Val d'Aoste, à 1500 mètres d'altitude. Ses Clarks de citadin prennent l'eau: il a les pieds gelés. Quant aux mains ; elles ne valent guère mieux..Son loden vert suinte d'humidité et fait dans l'air glacé un nuage de buée, mais il préfère encore crever de froid que porter une doudoune fluo, des gants à stries violettes, un bandana autour du cou, et des chaussures de chanteur de rap..Il a froid mais il a du goût, cet homme-là!

Que diable vient-il faire dans cette galère? Il a quelques casseroles qui le suivent et semblent justifier cet exil montagnard, mais aussi des états de service impressionnants. Aucune affaire ne résiste à son flair , ni à ses méthodes...pas très catholiques – et je vous laisse découvrir que ce n'est pas seulement une expression!- Il a aussi un terrible chagrin, survenu quatre ans plus tôt et dont il ne parle à personne. Il se cache avec sa douleur, comme un loup blessé dans sa tanière, et il lui parle. Sois sage, ô ma douleur..Mais celle-ci collectionne les mots savants et les note dans son petit carnet…

Bref, voilà notre Romain atypique coincé dans le val d'Aoste par moins dix au-dessous de zéro. Mais quand le pauvre Léon se fait éparpiller façon puzzle par un snow-cat monstrueux, il flaire très vite le crime sous l'accident..

Je ne vais pas vous en dire plus: à vous de compléter le bestiaire de Rocco, jusqu'à l'élucidation finale...il ne manque ni bêtes féroces, ni reptiles dangereux dans l'univers fangeux de Rocco !

J'ai aimé ce polar- lu en VO- pour son commissaire – scusi, dottore, son sous-préfet - de choc et de charme, mais surtout pour l'ambiance de ce petit village valdotan, où tout le monde se connaît, cousine allegretto et porte le même nom ; où la neige donne, bien après Noël, l'impression d'être dans une carte de voeux permanente , où les alberghi ont de jolis noms français, et les plats des saveurs délicieusement italiennes..

Mais dans ces rudes montagnes passent aussi des camions pleins de travailleurs sans papiers, des Sénégalais bien plus gelés que Rocco Schiavone, et deux braves petits vieux de la montagne les accueillent, les nourrissent, les réchauffent sans hésiter, sans rien demander, pleins de ce sens de l'hospitalité que donne la vie rude aux gens de bonne volonté…On tremble en pensant à ce qui leur serait arrivé, à ces pauvres Sénégalais, si leur camion esclavagiste les avait déposés à l'orée du bois de Boulogne, dans notre pimpant XVIéme… mais ceci est une autre histoire, dirait Kipling…

Oui, j'ai aimé surtout retrouver mon cher Val d'Aoste, retrouver aussi ces gens adorables et cousinant à l'envi, qui, dans mon histoire à moi, s'appelaient tous Bich et non Pec..
Par exemple, le vieux Maurizio, aubergiste des Neiges d'Antan – un nom délicieusement français, je vous conseille la halte, famosa !- qui nous faisait des risotti ai fughi porcini du feu de Dieu,et qui avait même hésité, lui, l'amateur de grande musique, à appeler son premier fils Jean Sébastien…

Jean Sébastien Bich, ça aurait eu de la gueule…mais sa femme n'a pas voulu..Et Maurizio ne plaisantait pas avec l'avis de sa femme...Elle s'appelait Carmen, un nom prédestiné, et était peut-être un peu sa cousine..

Chi lo sa ?
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Rocco Schiavone s'en va enquêter en Vallée d'Aoste dans la neige et le froid, chose qu'il déteste par-dessus tout.

Cela ne va pas arranger son caractère et certains de ceux qui l'épaulent dans cette enquête vont en faire les frais.

Mais il va déployer tous ses talents d'enquêteur pour mener à bien cette délicate affaire dans un petit village où tout le monde se mêle de tout, et où tout le monde est plus ou moins en famille, les uns avec les autres.

Sous ses dehors de macho, bougon, mal embouché et odieux, va poindre
cependant, l'ami fidèle, le policier intègre mais aussi et surtout le mari inconsolable et toujours amoureux qui s'enlise dans ses marécages !

Il me faudra lire d'autres aventures pour connaître un peu plus le personnage, le policier, oui, mais aussi et surtout l'homme qui se cache derrière ce sale caractère qu'il traîne et aime tellement à en rajouter.
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Fan de personnages de policiers, je salue la naissance du sous-préfet (le titre de commissaire est aboli en Italie) Rocco Schiavone.
Romain (jusqu'au bout des doigts de pieds), déplacé dans le val d'Aoste, à Champoluc, petite station de ski, il est grognon, impatient, bourru, affecté et prétentieux. On ignore encore pourquoi il fut mûté.
Et il est aussi malheureux. On devine un deuil qui dure, un amour perdu pour toujours et dont on ne connait pas encore la raison.
Bon, c'est classique comme récit policier mais bien conçu avec juste assez de rebondissements, de mystère et d'humour pour que l'on aime tourner les pages.
Ce qui plait ? le caractère de cet italien désagréable avec les collègues, méprisant avec les autochtones ou avec finalement tout ce qui n'est pas romain. Séducteur arrogant, sans retenue, mais perclu d'émotions diverses.
Ce qui plait ? Ce portrait étonnament négatif , ironique de la police italienne, des hommes politiques, de la corruption et des "à-côtés obligés" pour pallier les salaires minables du métier.
Ce qui plait ? La découverte - malgré ces traits de caractères tous plus antipathiques les uns que les autres - d'une forme d'humanité et de recherche de justice sociale qui habite le sous-préfet.
N'est-ce qu'une attitude que se donne Rocco Schiavone ? Peut-être. Mais on aimera bien le détester, en tout cas assez pour le suivre dans ses prochaines enquêtes.

PS: Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces auteurs italiens à être aussi gourmands ? À parler cuisine, recettes, risotto et tutti quanti ...Ils nous travaillent la gourmandise...
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Après les belles surprises de cette année qu'ont été Sandrone Dazieri et Giancarlo de Cataldo, je me suis dit : « Pourquoi pas un troisième italien ! ». Là où « Tu tueras le père » de Dazieri se distinguait par son ambiance et « Suburra » de de Cataldo par son réalisme, « Piste noire » d'Antonio Manzini se démarque par son personnage singulier.
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, on est dans un polar des plus classiques. L'histoire se situe dans une petite ville isolée. Suite à un meurtre, le sous-préfet Rocco Schiavone va être dans l'obligation de mener les investigations parmi la communauté pour découvrir le coupable. Grâce aux indices trouvés sur place et aux échanges avec les habitants, le mystère va s'éclaircir au fil des pages. Voilà le résumé de ce que j'appelle un polar classique. le scénario est intéressant, il ne m'a pas déplu, mais ce n'est pas l'élément que je retiendrais de ce roman.
L'originalité de cette aventure repose sur les épaules de Rocco Schiavone, l'acteur principal. Dans les polars habituels, l'enquêteur aime son job, est torturé par son passé, est souvent divorcé et solitaire. Rocco, lui, est marié, infidèle mais marié. Dans son métier, son objectif est d'en faire le moins possible et il déteste les complications. Il n'est traumatisé ni par une histoire personnelle dramatique ni pas par des relents d'anciennes affaires effrayantes, mais simplement parce qu'il doit vivre dans lieu perdu alors que lui, vient de la grande ville. Voilà son drame ! C'est donc un type toujours de mauvaise humeur, prétentieux, odieux, macho et particulièrement antipathique. Ce caractère donne lieu à des dialogues croustillants de méchanceté. On attend à chaque scène ses nouvelles réactions qui sont à chaque fois déconcertantes. Et c'est finalement tout ce qui fait son charme.
Pour conclure, je ne me suis jamais ennuyé dans cette enquête sur les pistes enneigées. C'est un bon petit passe-temps policier sans être révolutionnaire, où Rocco Schiavone, le commissaire acariâtre, ressort comme le seul point fort. Sortir du politiquement correct, ça détend !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Un gratuit offert pour l'achat de 2 FOLIO. Je n'ai pas résisté.
Un roman qui se traine un peu...
Rocco Schiavone, un romain de la capitale italienne, bon teint, vit très mal sa relégation dans le Val d'Aoste.
Il fait dans le genre un peu chieur, même s'il y a 30 cm de neige, je garde mes clarck's en daim quitte à me geler les orteils et à bousiller mes godasses.
Pas vraiment le type sympa.
De plus il trompe sa femme, Marina, avec une impudence proche de l'impudeur. Un porc en quelque sorte.
Sa maîtresse s'appelle Nora et se fout de lui comme de l'an 40 !
Il tient à ce que ses collaborateurs l'appellent Monsieur le Sous-Préfet et non Monsieur le commissaire.
On voit bien que l'auteur a essayé d'en faire un Salvo Montalbano, mais c'est loupé, Rocco n'a ni l'empathie, ni le détachement, ni le fair play de Salvo.
Cela dit, le roman est bien écrit et agréable à lire, seul Rocco est désagréable. J'avais écrit initialement désagréable et méprisant, limite con...
J'oubliais, il fume des joints à tire larigot...
Rocco est border line, il monte une arnaque contre des dealers pour récupérer la came et en tirer un juteux profit qu'il partage avec ses collègues. Lorsqu'au cours de l'opération il tombe sur des clandestins sri lankais, il réagit humainement et sauve les migrants d'une mort certaine.
L'histoire se déroule dans la station de ski du Val d'Aoste, un cadavre est trouvé enseveli sous la neige fraiche d'une piste de ski. Les pistes justement ne manquent pas. le mort est né à Catane (Sicile), avec sa femme il possédait un chalet à Cuneaz, et tiennent le refuge, qui comprend un bar restaurant au chiffre d'affaires enviable.
On dit qu'il n'y a pas de dettes d'argent entre mari et femme ! Voire !
Il y a bien là tous les mobiles d'un meurtre mais va savoir, avec Rocco Schiavone on ne sait jamais.
Je ne vous en dit pas plus.
Lisez piste noire si le coeur vous en dit et si vous n'avez pas peur de bousiller vos clarck's en daim.
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Une jolie petite surprise que cette première enquête du sous-préfet (on ne dit plus commissaire !) Rocco Schiavone !

Et pourtant, ce cher Rocco, pur romain exilé contre son gré dans le val d'Aoste, est un personnage... assez détestable ! Il est macho, violent, corrompu, odieux avec ses subordonnés et même avec les témoins, bref, c'est un type antipathique au possible ! Mais il est aussi particulièrement efficace dans son job, ça, il faut le reconnaître... et il devra l'être ici pour résoudre le meurtre d'un homme retrouvé écrasé sous une dameuse sur la piste de ski de la station de Champoluc.

L'intrigue est plutôt bien menée, mais c'est paradoxalement la personnalité infecte de Schiavone qui fait, à mon sens, tout l'intérêt de ce roman. Car on en finirait presque par apprécier le bougre à l'issue de ce premier volet (il faut aussi reconnaître que le personnage évolue...). En tout cas, après avoir dévoré "Piste noire", j'ai désormais hâte de découvrir ses enquêtes suivantes !
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