Londres, de nos jours. On découvre toutes les 24 heures un cadavre éventré dont tous les organes ont été soigneusement prélevés alors que la victime était encore vivante. Chaque défunt est retrouvé à son domicile et chaque meurtrier est vite identifié : un proche de la victime que l'on retrouve errant, couvert du sang de sa victime et atteint d'amnésie.
Tous agissent selon le même mode opératoire, exercent une profession qui n'a rien à voir avec la chirurgie et ont tous le point commun d'aimer par-dessus tout celui ou celle a qui ils ont ôté la vie.
L'inspecteur Mc Kenna de Scotland Yard, veuf inconsolable depuis plusieurs mois et père de quatre garçons, et son équipe sont chargés de l'enquête mais on leur adjoint le Dr Dahlia Rhymes, toute droit venue des États-Unis où elle est profileuse du FBI. Cette spécialiste des crimes rituels a été imposée par l'ambassade américaine qui n'apprécie pas que la seconde victime soit un de ses ressortissants.
L'enquête s'annonce difficile puisque les tueurs sont visiblement autant des victimes que des bourreaux. Et surtout une question est lancinante : pourquoi prélever les organes sur des victimes vivantes et dans quel but ? L'avocat des assassins, Nils Blake, entre alors en piste pour tenter de trouver le mobile de ses clients. L'homme, qui reprend du service quelques mois après avoir subi une transplantation cardiaque, est persuadé que ses clients ont été manipulés et va se rapprocher de Dahlia.
J'ai déjà eu l'occasion de vous l'avouer, au rayon polar j'ai plus de déceptions que de belles découvertes et bien
Celui dont le nom n'est plus fait partie de la seconde catégorie.
René Manzor signe ici un thriller ésotérique qui non seulement tient formidablement bien en haleine mais, cerise sur le gâteau, est aussi très convaincant, tout en évitant les longues descriptions sanglantes et sans tomber dans le gore, ce qui est un bel exploit au vu du profil criminel du tueur et du mode opératoire de ceux qui opèrent pour lui.
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