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EAN : 9782702161791
400 pages
Calmann-Lévy (17/03/2021)
4.14/5   386 notes
Résumé :
Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (133) Voir plus Ajouter une critique
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Dire que j'ai dévoré ce roman est un euphémisme.. en fait je l'ai même fini pendant mes heures de travail... C'est dire.
Oui j'ai adoré ce roman.

Quelle maîtrise du suspens, un roman tellement visuel. Et pourtant je n'ai pas trouvé que l'auteur faisait dans la facilité.
Les personnages sont très travaillés. L'auteur a su les rendre très sympathiques , tout en les gardant très humains avec leurs défauts.

Le scénario est mené tambour battant. Si on reste dans le classique du polar, l'intrigue est prenante et René Manzor balade son lecteur jusqu'au dénouement.
Un roman qui a quand même quelques défauts. Disons que l'auteur prend parfois des raccourcis et rend parfois certaines situations a la limite de la crédibilité. Mais c'est vraiment vite oublié grâce aux énormes qualité du roman.

Un roman qui doit a mon avis faire un petit clin d'oeil a un certain Dennis Lehane.

Un des meilleurs thriller lu cette année.. je ne développerai pas plus car A vif est pour moi un incontournable ... A lire absolument.
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René Manzor m'ayant converti avec son thriller biblique « Apocryphe », j'avais forcément la foi en entamant ce polar plus classique qui nous emmène dans les tréfonds de la folie…

« A Vif » débute par la découverte du corps d'une jeune fille de treize ans, brûlée sur un bûcher. Un meurtre horrible qui rappelle ceux perpétrés quelques années plus tôt… et malheureusement toujours irrésolus. Chargée de mener l'enquête, la capitaine Julie Fraysse consulte Novak Marrec, son prédécesseur qui n'a jamais su découvrir l'identité du mystérieux « Immoleur » de ce petit village de Gévaugnac. le hic est que celui-ci n'est pas vraiment sorti indemne de cette ancienne affaire et qu'il séjourne dorénavant dans un hôpital psychiatrique, atteint de troubles obsessionnels délirants.

Ce qui accroche immédiatement le lecteur, ce sont les personnages particulièrement travaillés de Réne Manzor. Il y a tout d'abord ce couple d'enquêteurs atypique, constitué d'une mère de deux enfants qui tente tant bien que mal de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle, et d'un homme hanté par les images du passé et naviguant constamment entre réalité et délires. Si l'auteur parvient à les rendre extrêmement attachants, les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai à ce titre adoré les deux garçons de Julie, qui insufflent beaucoup d'humour à l'ensemble et qui soulignent la capacité de René Manzor à livrer des dialogues parfaitement ciselés, qui ont su me faire sourire tout au long de cette histoire qui ne s'y prête pas forcément.

Il faut ensuite applaudir cette intrigue qui flirte certes régulièrement avec les limites de la crédibilité, mais qui s'avère prenante au possible et qui abandonne le lecteur bouche bée. L'auteur se sert admirablement du profil pathologique de Novak Marrec pour prendre le lecteur à contre-pied, tout en l'emmenant sur le terrain de la psychiatrie.

Ne vous étonnez donc pas si vous refermer ce page-turner en l'ayant aimé… à la folie !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'en suis désolé de le dire mais , René Manzor , je ne le connaissais pas et je n'avais lu aucun de ses romans . Et puis j'ai appris qu'il devait venir à un salon organisé par une super et dynamique librairie de la Ferté Saint Aubin , le 4 septembre prochain et je me suis donc précipité sur la lecture de " À Vif " , roman paru récemment en format poche .Ben , oui , je me suis fait inviter chez mes enfants et j'ai vraiment envie de le rencontrer , monsieur Manzor car j'ai été absolument conquis par ses écrits : un événement dramatique , c'est le moins que l'on puisse dire , survient dans un village proche de Toulouse . Premier problème, résoudre un fait extrêmement brutal , atroce et traumatisant. Deuxième problème, c'est qu'il s'agit de la répétition d'un crime atroce commis quelques années auparavant et pour lequel l'accusé principal est ...en prison .Dans le village , les " personnalités " foisonnent et les enquêteurs " marchent sur des oeufs " . Julie , enquêtrice, devait partir en vacances et manque de motivation , Novak, enquêteur, était interné en centre psychiatrique , perturbé par la première affaire, ça promet .....Alors qui ? Qui ? Qui ?
Le rythme est génial, difficile d'éteindre la lumière à une heure raisonnable . René Manzor nous " promène " à sa guise et on le suit sans " barguiner " .Et il faudra être patients , les amis ....mais le roman " paraît " bien court .
Le génie de l'auteur semble être le cadre de l'action : un village . Une entité, un territoire ou tout le monde se connaît, s'aime ...ou pas . Se respecte ...ou pas .Un panier de crabes , un noeud de vipères...Julie et Novak vont dérouler l'écheveau, mais , au bout , la " prise " va en surprendre plus d'un .
Un roman noir , fin , intelligent qui m'a beaucoup plu et qui , si j'en crois la note attribuée sur Babelio a plu à énormément de monde .
Amis sensibles , la scène du début pourrait s'avérer atroce . Elle l'est , mais la pudeur des mots la rend plus ..." supportable " , il serait dommage ( mais parfaitement compréhensible ) de s'en tenir à sa " brutalité " . Monsieur Manzor sait écrire et fort bien , donner du rythme au récit, et fort bien , ménager le suspense , et fort bien ....Je me répète ? Ah , oui , tiens . Et bien , rendez - vous compte par vous- mêmes..
Bonne soirée à tous et toutes et attention : sur la plage , avec ce bouquin , pensez à vous hydrater , à changer de position , à vous tartiner de crème ...solaire, à confier vos enfants aux maîtres- nageurs . Si vous commencez la lecture , sachez que vous irez au bout : alors , attention à ne pas " griller " . ( Oui , ce n'est pas drôle mais ...) .Allez , à bientôt .
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"Apocryphe" m'avais enthousiasmé, René Manzor confirme, avec son nouveau livre "A Vif", qu'il est l'un des maîtres incontestable du thriller français. Nous le savions inventif, surprenant, machiavélique dans l'écriture de ses scénarios. Là, il nous retourne littéralement le cerveau avec ce thriller mené tambour battant qui n'est pas sans rappeler l'univers d'un certain Jérôme Loubry. Mais, toujours avec ce style d'écriture qui fait sa force : de l'émotion, de la sensibilité, une analyse psychologique très fine et des personnages attachants. Dans "A Vif", dès les premières pages nous plongeons dans l'horreur d'un crime abject. Vers 4h30 du matin, Maëlys, 13 ans rejoint en trottinette celui qui, elle le pense, lui fera quitter sa vie qu'elle juge étriquée. Réveillé lui aussi, son petit frère Arthur la suit de loin. Un inconnu enlève Maëlys et la fait brûler vive un peu plus loin dans la forêt. Son petit frère a tout vu de l'horrible scène qui s'offre à lui. Par instinct de survie, il se cache. La police est alertée et arrive sur les lieux. Nous sommes à Gévaugnac, et Maëlys est la cinquième préadolescentes à mourir de la sorte. Celui que l'on surnomme "l'immoleur" coure toujours. Julie Fraysse, capitaine de police est chargée de l'affaire. Elle a deux enfants qu'elle aime plus que tout : Noah qui est en sixième et l'aîné Théo quatorze ans. Elle est séparée de Cédric, le père de ses enfants. Elle va devoir pour le bien de l'enquête collaborer avec le capitaine Novak Marrec. le soucis, Marrec séjourne depuis deux ans dans un hôpital psychiatrique toulousain. Il est atteint de trouble obsessionnel délirant qui se caractérise par la présence dans son esprit de fausses certitudes fermement ancrées. Pour Novak, l'assassin le met personnellement à l'épreuve car c'est lui qui, avant Julie, était chargé de l'affaire. Voilà pour l'histoire. Julie et Novak vont devoir plonger dans les méandres de la folie humaine pour dénicher qui se cache derrière ces meurtres innommables. Un suspens implacable, un récit retors, des rebondissements, de l'intensité mais aussi la description très touchante de la vie de ses deux êtres Julie et Novak. L'un et l'autre doivent affronter les écueils de la vie. René Manzor envoûte son lecteur pour ne plus le lâcher jusqu'au dénouement final. J'ai trouvé ce thriller passionnant, très bien écrit et j'ai apprécié plus que tout, la justesse de la description des troubles psychiques de Novak qui m'on rendu ce personnage si attachant. C'est le meilleur thriller lu depuis le début de l'année, et de loin. A ne surtout pas manquer, ce nouveau livre de René Manzor est incontournable. Il va vous émouvoir, vous terrifier, bref il contient tout ce que l'on demande à un thriller brillant !
Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Si René Manzor était gymnaste, il serait médaillé olympique du grand écart. En tant qu'écrivain, son talent s'étire d'un bout à l'autre du terrain du Noir.

Pour moi, c'est une sacrée qualité d'avoir l'envie de se réinventer sans jamais tomber dans la facilité, de faire marcher son imagination à plein tube tout en restant cohérent. Et de montrer que la créativité n'a pas de limite quand on aime les histoires, les émotions et les mots.

Et puis d'oser. Oser se lancer dans un récit apocryphe se déroulant dans la Palestine du 1er siècle, avec son précédent roman. Et de revenir à une histoire plus classique, contemporaine et française avec A vif.

Les amateurs de polars / thrillers traditionnels trouveront leur compte dans cette intrigue très visuelle (n'oublions pas que Manzor est tout autant réalisateur et scénariste qu'écrivain).

Tous les ingrédients sont réunis dans cette enquête dont vous ne trouverez pas le fin mot. Ils mélangent mystère, faux-semblants, rythme et psychologie. Pour ne pas dire psychiatrie. A la folie…

Le supplément d'âme vient clairement des personnages, avec un « couple » de flics atypique, réunis de force, à l'opposé l'un de l'autre. du déjà-vu aussi, mais l'auteur sait les rendre à la fois sympathiques et agaçants, surprenants clairement.

Je dois dire que j'ai goûté avec plaisir leurs passes d'armes verbales, surtout au début de leur relation. Ces dialogues enlevés ont été un vrai plaisir de lecture.

L'un des deux, Novak de son prénom (un nom qui parlera aux spécialistes du thriller, clin d'oeil), a un lourd passé. Totalement obsédé par une précédente affaire qui semble revenir à la vie. A vif dans ses réactions, dont on découvrira les sources. Un profil pathologique, qui en parallèle de l'enquête, mènera le lecteur sur le terrain de la psychiatrie.

Leur relation est brûlante, les braises attisées par leurs feux intérieurs. de quoi rajouter du carburant à une intrigue déjà incandescente.

A vif est un thriller, certes conventionnel, mais qui a les qualités pour plaire aux fans du genre. René Manzor sait construire une histoire et lui donner souffle de vie à travers des personnages caractérisés.

Et comme il construit parfaitement une intrigue retorse, avec la ruse et l'habileté qu'on lui connaît, voilà un roman noir qui se lit d'une traite.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
10 octobre 2022
Une histoire troublante à souhait
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
29 juin 2021
René Manzor, écrivain extrêmement doué, à l’écriture finement ciselée et très cinématographique, s’est passionné pour ce nouveau suspense où la dimension psychologique occupe une grande place.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Actualitte
11 mars 2021
Ce roman nous emporte certes sur des chemins connus : des meurtres odieux commis apparemment par un tueur en série, un flic bien esquinté, au passif douloureux, qui tente de surmonter ses traumatismes, sa « coéquipière » qui joue les équilibristes...
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
- Allez dire ça à Novak... Lança Marty, un jeune flic formé dans les manifs, pur produit de l'ère Macron.
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- Bonjour, dit-elle. Je m’appelle Julie Fraysse. Je suis capitaine au SRPJ de Toulouse…
- Celle qui m’a piqué mon boulot, l’interrompit-il sans la regarder.
- Je n’ai rien piqué du tout. Le poste était vacant et votre employeur m’a engagée. Mais je ne suis pas ici pour me justifier.
Les yeux de Novak s’attardèrent un moment sur le dossier que Julie portait sous le bras puis la dévisagèrent.
- Comment va ce cher Ray ? demanda-t-il pour dissiper le trouble. Celui qui préfère m’envoyer une remplaçante que de venir lui-même me consulter…
- Je ne suis pas une remplaçante, monsieur Marrec, mais…
- Capitaine, rectifia-t-il.
- Je ne suis pas une remplaçante, capitaine, je suis l’officier en charge de cette enquête.
- Mais vous avez tout de même besoin de mon aide…
- Ray m’a ordonné de vous consulter. J’obéis.
- Un bon petit soldat !
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Novak se mêla à la foule. Il s’approcha du mémorial pour s’y recueillir quelques instants, sans prêter attention à Julie qui venait d’arriver et lui faisait un signe de la main.
Le policier repensa aux victimes précédentes et en eut la nausée. Ces témoignages futiles d’une tendresse tardive étaient interchangeables. Ils servaient plus à donner bonne conscience aux survivants qu’à consoler la famille des défunts.
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Quand elle parvient enfin à s'agripper au cou de son mari, elle l'embrassa comme si c'était la dernière fois. Les menottes empêchaient Pierre de la prendre dans ses bras. Mais il la regardait avec toute la tendresse du monde. Quelques secondes volées pour tenter de prononcer les mots qu'ils n'avaient jamais osé se dire. Et l'impossibilité d'en trouver à la hauteur de ce qu'ils ressentaient. Son passé à elle en lui. Son présent à lui en elle. Comme le dernier regard d'un couple dans un avion en perdition, quelques secondes avant le crash.
Quand on les sépara, ils n'avaient jamais été aussi unis l'un à l'autre.
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 La mort d'un enfant agit sur le couple comme un cancer. Elle détruit le ménage de l'intérieur. On commence par vivre le choc ensemble, mais l'absence, on la vit chacun pour soi. Tout, chez le conjoint, nous rappelle le bonheur avec notre enfant. Et on lui en veut pour ça. 
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