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Marc Aurèle, empereur philosophe , règne dans une période d'instabilité et de guerre et aspire cependant au calme et à la méditation, à la concorde universelle.
Marc Aurèle se conforme au principe stoïcien qui enjoint à chacun de s'acquitter au mieux du rôle qui lui a été attribué par la Providence, et se conduit en empereur romain parce que la raison le lui commande.

Ces pensées nous apaisent et nous interrogent.
Comment atteindre le bonheur ? Pour le stoïcisme, cela passe par la sérénité, l'impassibilité, l'absence de trouble face aux événements tristes ou angoissants de la vie. Il faut contempler le monde, et l'aimer, car il s'agit du grand Tout harmonieux duquel nous ne sommes qu'une partie.

Ces pensées sont à lire par petits morceaux. On peut bien sûr s'en inspirer, mais il me parait bien difficile d'atteindre ce niveau de sagesse, : n'est pas philosophe stoïcien qui veut. Chacun a un rôle à jouer dans l'espace de temps très restreint qui lui est imparti, sur ce grain de sable qu'est la Terre.
Il y a de la place pour les bons comme pour les méchants. Chacun vit selon sa propre nature, en harmonie ou non avec la société, la raison, l'intelligence.

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A lire ces pensées comment ne pas être étonné par tant de réflexions et de maîtrise de soi de la part d'un des maîtres du monde au II siècle. Même aujourd'hui en cherchant bien je ne trouve pas d'équivalence parmi ceux qui nous gouvernent. Cet homme me paraît bien au-dessus de la mêlée.
Lire ce que pense le plus grand homme de son siècle a donc quelque chose de palpitant. Comme il n'écrit que pour lui-même, on pourrait s'attendre à quelques écarts de langage, des désirs charnels, des espoirs de conquête... Et bien non, les devoirs quant à ses responsabilités selon la Nature et pour un monde meilleur le guident uniquement.
Sa philosophie se base sur le stoïcisme notamment d'Epictète et de Sénèque. Etre parfaitement maître de ses émotions, avis, opinions et jugements est sa ligne de conduite en dépit parfois des honneurs ou des trahisons qui pourraient l'écarter de cette trajectoire.
Et d'ailleurs l'un des nombreux intérêts de cette lecture est de confronter ce qu'il a dit avec ce qu'il a fait - ses actions sont judicieusement évoquées dans les 30 pages de la préface-.
Ce recueil de pensées permet alors de souligner la sincérité de cet homme face à ses lourdes responsabilités et à ses devoirs grâce à leurs mises en pratique.

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Le plus étonnant quand on lit ces maximes pleines de sagesse et d'humilité est de penser qu'elles proviennent d'un empereur romain, personnage symbolisant le pouvoir, la puissance et la gloire par excellence.

En effet Marc Aurèle, empereur romain né en 121, a régné entre 161 et 180, date de sa mort. Son règne est marqué par la recrudescence des guerres et des attaques contre l'Empire. Sa philosophie, considérée comme stoïcienne, est influencée entre autres par Épicure : appartenance à un Tout, importance de l'instant présent, la mort n'est rien, qu'un processus naturel.

Ses pensées sont des réflexions qu'il se faisait à lui-même. Elles nous éclairent sur son sens de la responsabilité en tant qu'homme et chef d'État : l'homme doit faire de bonnes actions, contribuer au bien de la société, mener une vie droite et juste, en conformité avec sa nature. Il doit accepter la vie comme un instant, un passage, la vivre au présent, ne pas s'attacher aux biens matériels, ne pas vouloir plaire mais agir avec droiture dans l'intérêt de tous. Rien n'est insupportable car rien ne dure. Tout se transforme. La mort n'étant rien, il est inutile de la craindre ni de vouloir forcément vivre longtemps ; puisque chaque jour doit être vécu comme s'il était le dernier.

Ce texte a gardé son actualité et nous rappelle que même empereur nous ne sommes là que de passage. Mais Marc-Aurèle pouvait-il se douter que près de 2000 ans plus tard on parlerait encore de lui en méditant ses pensées ? Malgré cet étonnant paradoxe, chacun y puisera de salutaires conseils pour mener une vie meilleure…ou s'engager sur le chemin de la sagesse.
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un guide de vie

Comment critiquer un tel ouvrage ? Comment le résumer ? Comment le lire ?
C'est l'ouvrage d'une vie pour Marc-Aurèle, ce peut être l'ouvrage d'une vie pour le lecteur s'il entre en harmonie avec son système de pensée ; L'ouvrage que l'on garde toujours près de soi et dans lequel il fait bon se plonger, au hasard, de temps en temps.

Au risque de paraître iconoclaste ou bien d'être l'inventeur du fil à couper le beurre et d'une façon qui surprendra et fâchera sûrement les lecteurs férus de philosophie, ce que je ne suis pas, je vais donc tenter d'exprimer en quoi cette pensée de Marc Aurèle me touche si profondément.

J'ai abordé Marc Aurèle ne connaissant que l'empereur romain auteur de pensées qui parcoururent 2000 ans pour nous atteindre.
Je me disais alors que ces pensées devaient vraiment être formidables pour avoir parcouru une telle distance.
Alors j'ai attaqué ma lecture :

Première surprise : ces pensées sont des « pensées à moi-même » c'est-à-dire rédigées sans prosélytisme. Bien….

Seconde surprise : le texte est d'une contemporanéité étonnante

Troisième surprise : Marc Aurèle au règne embolisé par des guerres incessantes pour maintenir la paix romaine aux confins de l'empire, contraint à persécuter certains chrétiens, était un philosophe. Bien….

Quatrième surprise : Sa philosophie est dans la lignée de Cicéron, Sénèque, Epictète ; qui succédaient eux-mêmes à Zénon de Cition qui, en 300 avant JC, élabora le Stoïcisme. Bien….

Mais qu'est-ce que le stoïcisme ?
Cinquième surprise pour moi qui suis plus familier de philosophie bouddhique (à ma sauce peut-être) :

Pour tenter de préciser le cheminement de ma pensée en d'autres termes, voici une définition du bouddhisme selon Michel Onfray :

Libération des désirs, des passions, des pulsions.

Purification de soi pour se défaire de ce qui est soumis à l'entropie pour viser une réunion du principe lumineux en nous avec la planète entière qui permet le Nirvana.

Cette espèce de jouissance de la déprise de soi-même.

N'est-ce pas ce que Marc-Aurèle se répète continuellement à lui-même ?
C'est, en tous cas, ce que j'en comprends.

Lorsque l'on sait que le bouddhisme a émergé environ 500 ans avant JC sur le terrain spirituel façonné par l'hindouisme et le yoga on trouve cela intéressant, lorsque l'on sait que des contacts existaient durant l'antiquité entre occident et Inde, que les grecs appelaient les yogis des gymnosophistes, les choses s'allument d'une certaine flamme.

Armé de ces préétablis, je me suis dis que cette lecture allait certainement me parler, et bien sûr je ne me trompais pas.

Si ma plus grande surprise allait venir de ces nombreuses analogies entre bouddhisme et stoïcisme - Similitude de la simplicité des idées et des principes, eux-mêmes - de multiples surprises allaient parcourir ma lecture.


Je vais donc un peu plus loin

Renoncement et détachement :

Le monde est fait de « choses » qui dépendent ou ne dépendent pas de moi.
Lorsqu'elles dépendent de moi, je supporte et je m'abstiens.
Lorsqu'elles ne dépendent pas de moi, je dois les accepter.
(sustine et abstine).

Ces deux conditions font que je vivrai heureux et libre.
Cela a-t-il à voir avec le renoncement bouddhique ?

« Les hommes souhaitent des lieux de retraite à la campagne, sur le rivage de la mer, sur les montagnes or cela n'est pardonnable qu'aux ignorants. N'est-il pas en ton pouvoir de te retirer en dedans de toi ? »

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. »

Tempérance :

Le stoïcien s'abstiendra de vices et de passion, il pratiquera tempérance et détachement.

Tient donc….

Pratiques physiques :

Il se livrera à des exercices de préparation aux difficultés et méditera pour entrer en accord avec la Nature et obtenir l'ataraxie.

Je rêve….

Souffle vital :

Il pratiquera l'harmonie du pneuma, ce souffle chaud qui traverse notre être pour le mener vers le mouvement de la vie et de son équilibre avec le destin.

Quoi ?....


Non dualité :

Toutes les choses participent d'un Tout (qu'il nomme parfois L'Un, Dieu, Nature, Substance, Loi, Raison).Nous, les hommes, sommes des parties de ce Tout.

« Pense très souvent à la liaison et à la sympathie que toutes les choses du monde ont entre elles : car elles sont toutes liées et entrelacées, et par cette raison elles ont une mutuelle affection les unes pour les autres ; et celle-ci n'est qu'une suite de celle-là, à cause du mouvement local, de l'accord et de l'union de la matière. »

« Tout ce qui arrive à chacun est utile à l'univers, et cela suffit. »


Nature :

« Nous devons vivre selon la Nature, c'est-à-dire en suivant la Loi de la Nature et celle-ci procède de la Providence, donc tout ce qui arrive est nécessaire et utile au monde universel, dont nous faisons partie ».

« Cela veut dire aussi vivre en conformité avec la Nature de l'homme qui est raisonnable et sociable. Il faut tendre vers ce qui est utile et bien approprié à la communauté ».

« Il faut vivre conformément à la nature le peu de temps qui nous reste ; et, quand l'heure de la retraite sonne, se retirer paisiblement et avec douceur, comme une olive mûre qui en tombant bénit la terre qui l'a portée, et rend grâces à l'arbre qui l'a produite. »

Impermanence :

« La mort fait partie de la Nature, car tout change, tout se transforme, tout, depuis l'éternité, semblablement se produit et se reproduira sous d'autres formes semblables à l'infini ».

« Car la nature est comme un fleuve qui coule toujours.[…] Il n'y presque rien de permanent de tout ce qui est près de toi ; et le passé d'un côté, et l'avenir de l'autre, tout cela est un abyme infini et impénétrable où tout se perd. N'est ce donc pas être fou, que de s'enorgueillir ou de s'affliger pour des choses périssables ? Se plaint-on d'une légère incommodité qui ne doit durer qu'un moment ? »

« Dans un petit moment tu ne seras qu'une poignée de cendres, qu'un squelette et qu'un nom, et non pas même un nom. Cependant qu'est-ce qu'un nom ? Un bruit, un son. Et toutes ces choses dont on fait le plus cas en ce monde, que sont-elle que pourriture et que vanité ? »

« Une chose se hâte d'être, une autre de n'être plus ; et une grande partie de celle qui est, est déjà passée. Ces changements continuels renouvellent incessamment le monde, comme la rapidité du temps, qui ne s'arrête jamais, renouvelle à tout moment les siècles. Dans ce courant continuel, qui voudrait s'attacher à des choses si passagères, et sur lesquelles on ne peut jamais s'arrêter ? C'est comme si quelqu'un mettait son affection à un de ces petits oiseaux qui volent dans l'air, et que nous avons perdu de vue presqu'aussitôt que nous les avons aperçus. »

« Alexandre le Grand et son muletier ont été réduits au même état après leur mort : car ils sont rentrés dans les premiers principes de cet univers, où ils ont été également dissipés en atomes. »


Extinction du moi :

« Ce qui importe c'est le présent, ce n'est ni le futur, ni le passé qui te sont à charge, mais toujours le présent. »

Compassion :

« Accommode-toi aux affaires qui te sont destinées, et accoutume-toi à aimer, mais véritablement, tous les hommes avec lesquels tu vis. »

Voie du juste milieu :

« La vie est courte et il faut profiter du présent en suivant les règles de la raison et de la justice. Sois sobre dans le relâchement que tu donnes à ton corps et à ton esprit. »


Voilà

Je n'ai pas souhaité – sujet trop vaste et complexe - chercher si ce rapprochement que j'ai mené à des fondements ou si je fais preuve d'iconoclastie.
Détrompez-moi ou confortez-moi…

Pour moi, la rencontre d'un homme paradoxal (un homme, quoi...) et d'une pensée inspirée, mais dans une version claire, imagée, abordable et encore tellement contemporaine.
Un livre de chevet.
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Nous descendons au plus profond de l'intimité d'un des grands Empereurs romains et nous retrouvons en sa compagnie comme avec un ami qui nous chuchoterait dans le creux de l'oreille. Cet homme, que l'on imagine écrire assis sur un mobilier que l'on voit aujourd'hui dans les musées, avec sa voix que l'on croirait littéralement entendre et qui nous apparaît si vivante et lucide, cet homme avec sa fraîcheur et sa lucidité semble une bougie qui nous guide au milieu du chaos et des ténèbres de notre époque. Cet homme, en atteignant sa simplicité la plus dénudée, a touché à l'universel. Et cette sensibilité si magistralement exprimée abolit d'un coup la vingtaine de siècles qui nous séparent de lui. Les Pensées pour moi-même vous éclairent de l'intérieur. Ce livre fait partie des rares et précieux ouvrages qui ont changé ma vie.
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Un livre que j'avais lu il y a plusieurs années déjà. Sans vraiment prendre conscience de la sagesse du texte. Aujourd'hui, je le lis avec une autre approche. Celle de trouver un sens à la ma vie dans cette société qui m'est de plus en plus détestable. Je pense avoir trouvé là mon ouvrage de référence.
Je l'inscrit aussitôt dans les livres que j'emporterai sur une île déserte. Ces pensées sont celles que tout être humain désireux de s'améliorer devrait pouvoir lire. Écrit au IIe siècle de notre ère, sa sagesse reste applicable de nos jours. le stoïcisme dépasse les époques. Mais attention, ce n'est pas facile. L'application des préceptes de Marc-Aurèle requiert de la ténacité, de l'abnégation. La droiture prônée par cet auteur doit se cultiver. On n'est pas si loin des préceptes chrétiens ou bouddhistes. Avec ou sans Dieu. Ne jamais oublier ce que nous sommes et en être digne. Tout est une question de savoir se contrôler, semble nous dire le philosophe. Contrôler ses désirs, ses passions, ses émotions, ses pensées, son comportement… On n'est pas très loin non plus des thérapies cognitives et comportementales finalement. Mais en plus, l'auteur nous assigne une place dans l'univers, éphémère certes, mais qui nous engage, vis à vis de la nature et de la société. Une rigueur s'impose, qui va s'acquérir au bout d'un lent et long cheminement et d'une remise en question dont on ne pourra faire l'impasse. Car la base reste tout de même le « connais-toi toi-même » de Socrate. Être digne de vivre cette vie.
Épictète ne dit pas autre chose. Peut-être avec des tournures de phrases plus directes et accessibles. C'est un peu un complément aux écrits de Marc-Aurèle.
Un livre à conserver, pour devenir meilleur.
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Le stoïcisme est une philosophie de la résignation.
Résignation sur ce qu'on ne peut changer : le temps qui passe, l'impermanence de toutes choses, la maladie, la mort. En ce sens, c'est une philosophie réaliste, une philosophie de la vie comme elle est, mais c'est aussi une sagesse irréaliste, l'illusion que la raison et la volonté peuvent amener à la paix intérieur. La loi naturelle n'est pas la loi de la raison. L'homme n'est pas et ne sera jamais un être de pur raison, il ne peut pas se défaire des passions et des sentiments, ils lui sont consubstantiels. Les stoïciens eux même n'en sont pas dupes : Sénèque disait que le sage est aussi rare que le phénix.

Le stoïcisme est en tout cas le dur chemin qu'à suivi Marc Aurèle. Ses pensées sont celles d'une âme sensible, d'une âme supérieure, qui a une conscience aiguë de la vanité de toutes choses face au temps qui fuit et engloutit tout. C'est ce qui touche dans ces pensées, en tout cas ce qui moi me touche, ce qui fait qu'elles sont atemporelles et nous parlent presque 2000 ans plus tard. Le côté « remède » de ces pensées peut apparaître assez vain mais l'homme qu'elles peignent est digne d'admiration.
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C'est une lecture que j'ai trouvée difficile, essentiellement à cause du style mais surtout à cause des tournures de phrase d'un autre âge à la complexité redondante.
Dommage car les idées que j'ai pu appréhender m'ont parues belles et inspirées, simplement elles ne m'ont pas parlé comme je l'espérais pour les raisons évoquées plus haut.
Cela dit il me reste le plaisir d'avoir découvert un philosophe que je ne connaissais pas, il faut toujours voir le verre à moitié plein ;)
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Malgré le titre (ici traduit assez fidèlement), ces Pensées de Marc-Aurèle n'ont rien de strictement intime et de refermé sur la seule personne de l'auteur. Il est philosophe en ce qu'il atteint, à travers sa personne, l'universel humain, et les leçons, avertissements, et mises au point qu'il (se) fait, qu'il (s') inflige, valent pour nous. Le plus surprenant est de se trouver un sentiment de solidarité, de fraternité même, à travers ces exercices spirituels (qui n'ont rien d'un journal intime, ni d'une écriture de soi narcissique), avec un Romain qui écrit en grec au II°s de notre ère, un empereur, un homme politique, comme si la nature humaine était une et immuable. Ce que j'ai garde de croire. Mais le livre fonctionne quand même. On l'a souvent rapproché d'Epictète, autre philosophe stoïcien originaire de la plus basse classe, puisqu'il avait été esclave. Comme si l'empire d'un côté et la magistrature suprême, l'esclavage de l'autre et l'extrême abaissement de n'être plus qu'une chose, avaient finalement peu d'importance au regard de l'esprit et de la philosophie, qui n'est pas une discipline universitaire mais l'exercice de la communion de l'Homme avec l'universel. Je ne sais qu'en penser.
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Pensées pour moi-même est une compilation de courtes réflexions de l'empereur Marc Aurèle, philosophe stoïcien.

Ses idées s'organisent en plusieurs thèmes principaux : nous faisons tous partie d'un Tout ; tout ce qui arrive est utile et nécessaire, et il ne faut donc pas se réjouir ou s'inquiéter de ce qui nous arrive ;
nos actes ne doivent viser que le bien de la communauté, il nous faut éviter tous ceux qui ne satisfont pas ce but ; tout se transforme dans la vie, la mort n'est qu'une de ces transformations parmi d'autre, il ne faut pas lui donner une importance particulière.

Marc Aurèle a écrit pour lui-même, comme l'indique le titre, et pas pour être lu et compris par d'autre, ce qui se ressent très fort : nombreuses répétitions, raisonnements alambiqués, phrases obscures faute de connaître le contexte ou l'état d'esprit dans lesquelles elles ont été écrites, … Tout ça rend la lecture assez aride, et pas forcément agréable. Alors j'ai bien picoré par ci par là quelques phrases qui m'ont parlé, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé l'ouvrage ennuyeux.
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