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3,83

sur 268 notes
Ce premier tome pose assez bien les bases de l'histoire. J'en aime les couleurs, le dessin et certains passages sont intéressants.
Cela m'a donné envie de lire le tome 2 et c'est là que j'ai arrêté la série. Les personnages principaux n'ont jamais réussi à m'intéresser. En tant qu'admirateur de Marini, cela a été une grande déception.
Mais ce n'est pas mauvais pour autant. Donnez-lui sa chance et peut-être serez-vous séduits.
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Après plusieurs séries ("Les dossiers d'Olivier Varèse", "Gipsy", "L'étoile du désert", "Rapaces", "Le scorpion") en tant que dessinateur, le talentueux Enrico Marini attaque ici sa première saga en solo.

Le fil rouge de ce péplum, basé sur l'histoire de deux frères ennemis, n'est pas vraiment original et a déjà été développé maintes fois. Si le contexte se veut historique et assez réaliste, les dialogues sont par contre assez navrants et les scènes de cul un peu trop gratuites (même si cela colle probablement bien aux moeurs de l'époque et à la décadence de la grande Rome). A ce niveau là, on est donc encore très loin de la finesse et de l'efficacité de l'excellentissime "Murena". D'un autre côté, l'intrigue de Marini, si elle ne parvient pas à surprendre, a au moins le mérite de divertir. le rythme est soutenu et le lecteur se laisse facilement emballer par une aventure très plaisante.

Au niveau du graphisme, Marini démontre une nouvelle fois son immense talent : les planches sont splendides, les décors époustouflants et l'architecture romaine extrêmement réaliste. le découpage est exemplaire et la lisibilité à toute épreuve.

Bref, une mise en place graphiquement splendide et au scénario certes divertissant, mais pas vraiment original.
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Avis portant sur la série:

Nous vivons une époque bien puritaine. Je ne trouve pas choquant qu'il y ait une bd plus B.N. et les sept petits adultes qui nous montre les moeurs d'une autre époque. Si je pouvais vivre à l'époque romaine, je ne dirai pas non. Mais bon, les combats de gladiateurs avec toute cette sauvagerie, cela donne quand même à réfléchir! Que les dialogues soient triviaux, cela fait partie de toute façon du langage militaire toute époque confondue. le latin devait 'il être de rigueur?

Je classe Marini parmi mes meilleurs dessinateurs sinon le meilleur. le fait qu'il réalise intégralement une bd ne me déplaît pas, au contraire! Je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal comme scénariste car c'est parfaitement soigné et documenté même si cela n'égale pas le niveau atteint par Murena. On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.

C'est vrai que la thématique des frères ennemis dont les rapports deviennent amicaux à mesure que les épreuves se multiplient n'est pas nouvelle. Mais c'est si savamment orchestré ! On s'attache véritablement aux personnages dès le premier livre. Par ailleurs, pourquoi bouder le plaisir des yeux devant toutes ces très jolies courbes féminines. C'est de toute façon pour un public averti. :8

Le livre II ne fait confirmer que mon impression première. Il y a là tout ce que j'aime dans la bd et on ne peut renier sa nature par snobisme ou par suivisme. La qualité est au rendez-vous et on est véritablement immergé dans l'Histoire de Rome.

Le livre III se passe entièrement en Germanie et il nous fait découvrir une perspective assez intéressante des différentes tribus soumis à l'envahisseur romain. C'est également le tome où les deux frères vont emprunter des chemins différents et se combattre à nouveau pour notre plus grand plaisir.

Le livre IV confirme la trahison d'Arminius qui se révèle être un grand stratège. le pauvre Marcus sera malmené. Pourtant, on arrive à comprendre les faits et geste de son rival. Ce tome sera particulièrement violent. le sexe a pratiquement disparu. L'heure du combat a sonné. Marini maîtrise à merveille le cheminement au coeur de la bataille ainsi que la palette graphique. Bref, c'est encore un sans faute ! C'est incontestablement sa meilleure série !

Le livre V nous réserve encore une fois le meilleur au terme d'une grande bataille dans les forêts et les marécages de Germanie. Les légions romaines vont avoir fort à faire face aux tribus barbares. Il y a également un grand tournant dans le récit. Au début de la saga, il y avait deux héros bien distinct. Désormais, il n'y en a plus qu'un qui démarque nettement dans l'héroïsme et ce n'est pas forcément sur lui qu'on aurait misé au départ. Je profite également de ce cinquième tome pour faire passer cette série dans la catégorie culte. Il est clair que j'ai tout de suite aimé le récit. D'un point de vue subjectif, c'est le genre de bd que j'adore et qui me fait réconcilier avec cet art. C'est culte pour moi mais cela ne le sera pas forcément pour les autres lecteurs. Jusqu'à présent, je ne décernais cette note qu'avec également l'assentiment de la majorité comme on peut dire qu'Astérix est une série culte. J'ai envie de différencier cette série car je n'ai absolument rien à lui reprocher et elle me procure un plaisir de lecture maximale comme rarement atteint.

En résumé, une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique.

Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
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1er tome de cette série, l'époque traitée m'a plu, le graphisme est soigné, quelques anachronismes au niveau des dialogues. Les bases sont posés dans ce premier volume, l'histoire devrait prendre son envol dans les suivants.
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C'est en relisant la série Scorpion, et devant le constat que le scénario de Desberg n'était pas à la hauteur du dessin de Marini, qu'un babéliote m'indiquait que Marini avait décidé depuis de poursuivre son oeuvre en faisant le dessin ET le scénario, exercice plutôt casse-gueule que j'ai rarement vu bien réussi, à l'exception notable de types comme Tardi ou Gibrat.
J'étais donc curieux de voir ça et je me suis précipité sur le premier du genre, à savoir Les Aigles de Rome qui revisitent la célèbre histoire d'Arminius sur laquelle était sorti un docu-fiction très correct il y a déjà un moment de cela.
Malgré des ellipses parfois un peu brutales mais peut-être nécessaires pour faire avancer l'histoire, je dois dire qu'effectivement, c'est une réussite. Les dessins sont toujours aussi somptueux pour l'Antiquité qu'ils ne l'étaient pour le Grand Siècle, et la relation d'amour vache qui se lie entre les deux protagonistes est très intéressante et ne manque pas de sel, surtout sous le joug du "dominus" qui essaie de les élever à la dure.
Alors au niveau de la luxure, ça ne fait pas dans la dentelle, mais après tout c'étaient sans doute les moeurs de l'époque.
Test réussi donc, et c'est avec plaisir que je lirai la suite.
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GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.

ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…

Critique :

Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.

Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
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Depuis le temps qu'elle me faisait de l'oeil, je me suis enfin décidé à lire cette série historique qu'est "Les aigles de Rome". Enrico Marini nous y conte la vie d'Arminius au Ier siècle (un Vercingétorix germain mais qui lui aura réussi sa révolte), et à sa manière ; c'est à dire, avec beaucoup de violence et de sexe. Cette BD est donc à réserver pour un public adulte.

Ce premier tome est une présentation des deux personnages principaux : Marcus, le fils métis romain et germain, et Arminius, le jeune prince chérusque otage chez les Romains. On suit l'évolution de leurs relations (de la franche haine jusqu'à l'amitié totale) au cours de leur rude apprentissage et de leur découverte du monde des citoyens romains.
La dernière planche apprendra aux lecteurs qui ne connaissent pas L Histoire que le futur va inévitablement et malheureusement séparer les deux amis...

Très bonne entame de série qui devrait ravir autant visuellement que scénaristiquement les amateurs de BD et de la Rome antique.
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Belle plongée dans la Rome antique.
On aime la confrontation des origines des protagonistes et les prémices d'une trame qui s'annonce déchirante.
Dommage ou attention toutefois car la BD est réservée à un public "adulte", peut-être un peu trop d'ailleurs.
Le dessin est vraiment agréable, Roma victor !
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J'aime bien l'Histoire dans son ensemble, avec une préférence pour l'antiquité. Aussi, cette BD se passant dans la Rome antique ne pouvait qu'attirer on attention.

Nous nous situons sous le règne de l'empereur Auguste, à l'époque des guerres contre les Germains. Vainqueurs des Cherusques, les Romains, pour s'assurer leur loyauté future, ramènent avec eux les fils des chefs Germains. Quelques années plus tard, Ermanamer, fils du chef Cherusque est envoyé à Rome à son tour. C'est un otage, mais il recevra la même éducation que tout fils de bonne famille romaine. C'est ainsi qu'il se retrouve sous la garde de Titus Valerius Falco, grand général des armées romaines, beau-frère de l'empereur. Affublé d'un nouveau nom romain et ayant reçu la citoyenneté romaine, il doit maintenant devenir un vrai romain, aux cotés de Marcus Valérius Falco, le fils de son tuteur.

Ce premier tome met l'intrigue en place, nous faisons connaissance avec les personnages, le contexte, mais ce n'est vraiment qu'à la dernière page que nous comprenons la tournure que cette histoire pourrait prendre. Et ça promet. En tout cas, c'est intéressant pour l'instant.

Niveau dessins, j'aime beaucoup ce style. C'est soigné, les personnages et les décors sont bien travaillés, on les distingue les uns des autres, on les reconnait facilement.

Pour l'instant, j'aime bien. A voir ce que donne la suite.
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Pour sa première série solo (dont le premier tome remonte à dix ans maintenant!), le grand Enrico Marini, toujours féru d'histoire, à mis la barre haut, voir très haut. Si l'on connaît son talent graphique depuis longtemps, l'aventure scénaristique était risquée: nombre de dessinateurs s'y sont cassé les dents, le travail de documentation historique est considérable tant visuellement que scénaristiquement ; enfin et surtout, la série a vu le jour alors que la grande série sur l'antiquité romaine, Murena avait déjà achevé son premier cycle et jouissait d'une renommée très grande notamment pour son sérieux historique. J'avais commencé la série et abandonné dès le premier tome, peu accroché par ce qui me semblait une intrigue cliché entre deux vrais-faux frères, dans un contexte historique déjà vu. Mal m'en a pris, Les Aigles de Rome tient très fièrement la comparaison avec Murena en assumant son identité propre.

Sur le plan matériel nous avons une pagination classique mais une intrigue très dense pourrait faire croire à des albums de 80 pages... Un court résumé des précédents tomes est inséré en début d'album et un glossaire des termes latins à la fin. L'intérieur de couverture comporte une très belle et très utile carte de l'Empire indiquant notamment les noms et localisations des nombreux peuples germains qui sont au coeur de l'intrigue. Tout bon donc côté fabrication éditoriale, si ce n'étaient les couvertures qui sont comme souvent chez Marini très peu inspirées et peu alléchantes. Vraiment dommage lorsque l'on compare à la qualité des dessins intérieurs qui sont d'un niveau rarement atteint par l'illustrateur italien.

Alors que la République touche à sa fin, un général romain se retrouve chargé d'élever son fils et le fils d'un chef germain emmené en "otage" comme signe de soumission à Rome. Alors que les deux fiers adolescents grandissent dans la culture romaine, ils vont se retrouver confrontés à leurs ambitions respectives mais surtout à leur identité de romains mais aussi des peuples conquis. Au travers de cette querelle de deux frères ce sont les prémices de la bataille de Teutobourg qui nous sont relatés, qui vit la plus grande défaite des légions romaines et l'arrêt quasi définitif de l'expansion de l'Empire en Europe.

Marini - Les Aigles de Rome - Tomes 1 à 3Les Aigles de Rome a été une vraie surprise pour moi. J'aime l'Histoire, je lis Marini depuis le premier Gipsy (et j'ai d'ailleurs fait une rétro sur la série), j'ai adoré la série TV Rome qui a permis ce genre de traitement réaliste dans les fictions... et pourtant quelque chose ne collait pas. Je me suis donc trompé et je considère désormais cette série comme l'une des meilleures productions du dessinateur, d'une maturité qu'aucune de ses autres séries (à part peut-être L'étoile du désert) ne possède!

D'abord le sérieux de la reconstruction donc, et sur ce point la comparaison est tout à fait pertinente avec Murena: dans les deux cas, un personnage historique (Arminius chez Marini, Néron chez Dufaux/Delaby) et son alter-ego fictif se croisent en amitié/concurrence. Murena prend la grande Histoire, Les aigles de Rome a l'intelligence de recentrer sur un événement précis et une série courte, ce qui évite de diluer l'intrigue sur de très nombreux volumes (Murena en est à 10 et ça commence à faire beaucoup...). Choix pertinent tant la quantité d'informations (termes latins, détails de la hiérarchie romaine ou des coutumes sociales, etc) est important, de même que les personnages dont nombreux sont dotés d'un vrai travail de caractérisation.

Ces personnages que je craignais très archétypaux lors de ma première tentative s'avèrent assez complexes et dotés de motivations cohérentes ; hormis Varus aucun n'est un gros méchant né pour être méchant, à l'inverse, le héros Marcus nous change du héros parfait à la Scorpion: ténébreux, impulsif mais aimant, il accumule les boulettes tout en étant d'un courage et d'une force exemplaires. Un héros faillible, contrairement à son frère Arminius, que rien ne semble pouvoir faire échouer alors qu'il se transforme progressivement en vrai antagoniste de Marcus. Tout au long de l'histoire on ne sait qui est réellement le héros de Marini, celui de la petite histoire familiale ou celui qui marquera l'Histoire de son nom...

Sur le plan graphique, si l'on a l'habitude de l'excellence, on atteint ici des sommets de reconstitution, que ce soit sur les costumes ou de multiples détails de décors militaires ou des intérieurs. Sachant tout dessiner, Marini est en outre un coloriste hors paire créant des atmosphères variées et évocatrice. Des visages des personnages aux paysage, tout est fin, subtile, précis et beau. Grande maîtrise des cadrages avec des plans dynamiques alors qu'il n'utilise pourtant aucune ligne de mouvement. Les séquences de bataille sont elles aussi impressionnantes de lisibilité et de style. Il est vraiment très fort! Alors il y a bien sur quelques tics graphiques comme les méchants qui sont souvent chauves, pâles et édentés ou la Germanie toujours couverte de brume et constellée d'arbres morts... Mais cela permet aussi une proximité avec le lecteur, une lisibilité qui n'est pas grossière non plus. Sur le plan documentaire comme sur le plan graphique, Les aigles de Rome peut assumer son statut de grande BD d'aventure historique, que personnellement je préfère donc à Murena.


Les BD de Marini se bonifient avec l'âge et le bonhomme prends des risques en changeant d'univers: après le volume 2 de son Batman il enchaîne avec un nouvel épisode du Scorpion (la série s'approche de la fin) et travaille actuellement sur un one-shot en mode roman noir. de quoi saliver...

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