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Asclé tome 3 sur 7
EAN : 9782895953173
Boomerang (01/08/2008)
4/5   8 notes
Résumé :
Asclé, Marianne et Etienne vont travailler à Rome. Le premier jour de leur arrivée, ils découvrent que Léa, la fille qu'ils avaient rencontré en compagnie avec des membres d'une gang de rue, est dans l'appartement... Ça ne leur dérange pas, car c'est un peu leur amie...

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Asclé, Marianne et Etienne vont travailler à Rome. le premier jour de leur arrivée, ils découvrent que Léa, la fille qu'ils avaient rencontré en compagnie avec des membres d'une gang de rue, est dans l'appartement... Ça ne leur dérange pas, car c'est un peu leur amie...

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Autre roman jeunesse intéressant de la série Asclé. Cette fois, l'auteure nous fait découvrir la Rome antique avec ses retours dans le temps à l'époque des gladiateurs. Pour les mordus d'histoire et d'aventures.
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C'est un livre formidable
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd’hui, l’amphithéâtre Flavien, plus connu sous le nom de Colisée de Rome, se remplissait de gens à une vitesse fulgurante. Le public se bousculait, entrant par les nombreuses portes. En moins de quinze minutes seulement, tous les sièges étaient occupés. Les combats de gladiateurs étaient toujours très courus. Le peuple avait faim et soif, alors l’empereur Domitien le nourrissait de pain et l’abreuvait de sang. Les plus riches pariaient de grosses sommes d’argent sur les meilleurs combattants.

L’empereur Domitien, sentant que les gens se fatiguaient du déroulement ordinaire des jeux du cirque, ajouta à sa programmation une nouveauté. Ce soir, à la lueur des flambeaux, aurait lieu le premier combat féminin dans l’arène de l’amphithéâtre Flavien. Dans sa loge, Arrecinus Clemens s’adressa à son ami l’empereur Domitien.

— C’est un pur succès ! Les gens ont répondu en grand nombre à votre appel. Vous brillez par votre originalité, maître.

— En effet, je vois que du sang neuf fera du bien, mâcha Domitien.

— La foule frise le délire ! Le peuple vous aime.

— Je sais… Je suis fatigué. La pompa devrait être commencée depuis longtemps, reprocha l’empereur.

— Je cours m’en informer, seigneur, et je vous rejoins.

Dans les sous-sols du Colisée, Asclé, assise par terre dans un cachot et les mains liées par des chaînes, attendait patiemment. Le défilé des gladiateurs allait bientôt commencer. La foule rugissait dans les gradins. L’odeur du sang emplissait l’arène, ainsi que les sous-sols du Colisée. Asclé ne savait pas contre quoi ou contre qui elle se battrait. Son corps tout entier n’était que cicatrices et meurtrissures. Depuis que des soldats l’avaient faite esclave, voilà bientôt un an, elle n’avait connu que peine et violence. Aujourd’hui, Asclé tenait plus de la bête que de l’humain et à entendre les cris sauvages des gens assis dans l’amphithéâtre, elle n’était pas la seule. Elle perçut soudain un s’adressa à son ami l’empereur Domitien.

— C’est un pur succès ! Les gens ont répondu en grand nombre à votre appel. Vous brillez par votre originalité, maître.

— En effet, je vois que du sang neuf fera du bien, mâcha Domitien.

— La foule frise le délire ! Le peuple vous aime.

— Je sais… Je suis fatigué. La pompa[1] devrait être commencée depuis longtemps, reprocha l’empereur.

— Je cours m’en informer, seigneur, et je vous rejoins.

Dans les sous-sols du Colisée, Asclé, assise par terre dans un cachot et les mains liées par des chaînes, attendait patiemment. Le défilé des gladiateurs allait bientôt commencer. La foule rugissait dans les gradins. L’odeur du sang emplissait l’arène, ainsi que les sous-sols du Colisée. Asclé ne savait pas contre quoi ou contre qui elle se battrait. Son corps tout entier n’était que cicatrices et meurtrissures. Depuis que des soldats l’avaient faite esclave, voilà bientôt un an, elle n’avait connu que peine[2] et violence. Aujourd’hui, Asclé tenait plus de la bête que de l’humain et à entendre les cris sauvages des gens assis dans l’amphithéâtre, elle n’était pas la seule. Elle perçut soudain un bruit de pas venant vers elle. Elle tourna la tête.
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Asclé était étendue sur le tapis du salon. Le combiné du téléphone, resté dans sa main, se mit à sonner. Asclé déposa l’appareil par terre. Combien de temps était-elle demeurée évanouie ? De toute évidence, assez longtemps pour que Marianne raccroche. La sonnette de l’appartement retentit. Asclé se leva péniblement et alla ouvrir.

Marianne, inquiète, avait attrapé son sac et s’était mise à courir jusqu’au logement qu’Asclé habitait avec sa mère. Elle s’était imaginé le pire. Asclé, encore étourdie, lui sourit.

— Que s’est-il passé ? cria Marianne, dont le stress retomba.

Elle s’arrêta en voyant que le pendentif d’Asclé avait changé de couleur.

— Je comprends maintenant. Où es-tu retournée, cette fois-ci ?

Marianne posa la question tout en se doutant bien de la réponse, qu’elle enchaîna elle-même.

— À Rome, bien sûr !

— Rentre ! Je ne vais quand même pas te raconter ça sur le pas de la porte. Allons dans ma chambre ! l’entraîna Asclé.

— Ta mère ?

— Partie faire des commissions, répondit Asclé.

— Alors, raconte-moi ! s’enquit Marianne en déposant son sac.

— Tu n’aimeras pas ça ! déclara Asclé.

— Je m’en doute. Parle toujours !

— Je suis retournée à Rome.

— Et quoi encore ?

— Je ne suis pas certaine de vouloir en parler. À vrai dire, je ne veux pas y retourner, se plaignit Asclé en passant les mains dans ses cheveux.

— Asclé ! Qu’est-ce que tu as au poignet ? demanda Marianne.

Asclé ne s’était même pas aperçue qu’elle portait toujours ses fers aux poignets.

— Oh non ! Ma mère va devenir complètement folle quand elle va voir ça !

— Mais non, elle l’est déjà ! la taquina Marianne. Maintenant, tu n’as plus le choix, tu dois me dire ce qui nous attend.

— On a juste à décider de ne pas aller en Italie, poursuivit Asclé.

— De toute façon, tu sais comme moi que peu importe la destination qu’on choisira, il faudra faire face à une situation sac.

— Tu n’aimeras pas ça ! déclara Asclé.

— Je m’en doute. Parle toujours !

— Je suis retournée à Rome.

— Et quoi encore ?

— Je ne suis pas certaine de vouloir en parler. À vrai dire, je ne veux pas y retourner, se plaignit Asclé en passant les mains dans ses cheveux.

— Asclé ! Qu’est-ce que tu as au poignet ? demanda Marianne.

Asclé ne s’était même pas aperçue qu’elle portait toujours ses fers aux poignets.

— Oh non ! Ma mère va devenir complètement folle quand elle va voir ça !

— Mais non, elle l’est déjà ! la taquina Marianne. Maintenant, tu n’as plus le choix, tu dois me dire ce qui nous attend.

— On a juste à décider de ne pas aller en Italie, poursuivit Asclé.

— De toute façon, tu sais comme moi que peu importe la destination qu’on choisira, il faudra faire face à une situation difficile. Autant affronter celle-là ! argumenta Marianne.
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TRAVAIL D’ÉTÉ EN ITALIE

Les peuples vont au combat,
les Chattes, eux, à la guerre.

Asclé attrapa une revue de voyage sur l’Europe. Elle venait de terminer une formidable partie de soccer et elle était exténuée. Elle se lança sur son canapé-lit sans prendre le temps d’enlever ses jambières. Elle tira ensuite le rideau de douche qui lui servait de porte de chambre et lui donnait une légère intimité psychologique.

Asclé et ses deux meilleurs amis, Étienne et Marianne, avaient décidé de se trouver un travail d’été dans un autre pays. Elle cherchait donc, dans une de ses nombreuses revues de voyage, un pays intéressant où séjourner. À peine eut-elle le temps d’ouvrir son magazine que la sonnerie du téléphone retentit à l’autre bout de l’appartement. Asclé se releva et se rendit au salon. Elle décrocha l’appareil

— Oui, allo !

— Salut, Asclé ! C’est Marianne.

— Salut ! Comment vas-tu ?

— Très bien ! Et toi ?

— Crevée, je viens de terminer une partie.

Tout en parlant, Asclé se dirigea vers sa chambre.

— Combien de points as-tu marqués ? demanda Marianne.

— Devine...

— Deux ?

— Rien de moins que trois !

— Cool !

— As-tu eu des nouvelles au sujet de notre emploi d’été ? questionna Asclé.

— Ouiiiii ! Et je suis désolée de t’apprendre…

— Bah ! ce n’est rien, on se trouvera autre chose, l’interrompit Asclé.

— Laisse-moi finir ma phrase ! Je suis désolée de t’apprendre qu’on part… pour l’Italie !

— Tu rigoles ? fit Asclé.

— Absolument pas ! Le gérant de l’épicerie où je travaille a des contacts et de la famille là-bas, prêts à nous héberger. J’ai les billets électroniques en main, enchaîna Marianne en sautillant à l’autre bout de la ligne.— C’est génial ! L’as-tu dit à Étienne ?

— Non, il travaille. Je l’appellerai vers huit heures trente.

— Au fait, qu’allons-nous faire là-bas ? demanda Asclé.

— Je ne sais trop. Serveuses dans un bar ? Mais ce qui est fantastique, c’est que nous allons travailler de soir. Le jour, nous pourrons donc visiter Rome, s’exclama Marianne.

— Allons-nous vraiment habiter à Rome ? s’informa Asclé.

— Oui ! Tu sais, le Colisée ?
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La porte du cachot s’ouvrit brusquement. Asclé aperçut bientôt plusieurs soldats se diriger vers elle. Elle les fixa du regard. Elle était une guerrière et ne connaissait pas la peur. Les soldats s’arrêtèrent devant elle. Le centurion[3] ordonna qu’on la libère de ses chaînes. Quelques soldats émirent des commentaires déplacés.

— On pourrait se servir, centurion ! De toute manière, elle va mourir, dit un jeune soldat.

— C’est du gaspillage ! confirma un autre soldat.

Asclé leur cracha au visage. L’un d’eux l’empoigna fermement par la chemise. Le centurion s’interposa.

— Lâche-la et taisez-vous !

Le centurion fit cesser les moqueries et on la conduisit vers les ascenseurs où se trouvaient d’autres gladiateurs, uniquement des hommes. Asclé releva la tête fièrement. Aucun homme ne la faisait trembler. Le défilé des gladiateurs allait commencer. Les trompettes se mirent à claironner et la porte s’ouvrit sur l’arène. Les gens applaudirent les premiers gladiateurs foulant le sable. Or, lorsque Asclé apparut au milieu du Colisée, le peuple se leva en scandant le mot femme : « Mulier ! Mulier ! Mulier ! » Asclé regarda les spectateurs en se demandant quel plaisir ils trouvaient à voir des gens s’entretuer. Les gladiateurs firent le tour de l’arène et s’agenouillèrent devant l’empereur.
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Asclé attrapa une revue de voyage sur l’Europe. Elle venait de terminer une formidable partie de soccer et elle était exténuée. Elle se lança sur son canapé-lit sans prendre le temps d’enlever ses jambières. Elle tira ensuite le rideau de douche qui lui servait de porte de chambre et lui donnait une légère intimité psychologique.

Asclé et ses deux meilleurs amis, Étienne et Marianne, avaient décidé de se trouver un travail d’été dans un autre pays. Elle cherchait donc, dans une de ses nombreuses revues de voyage, un pays intéressant où séjourner. À peine eut-elle le temps d’ouvrir son magazine que la sonnerie du téléphone retentit à l’autre bout de l’appartement. Asclé se releva et se rendit au salon. Elle décrocha l’appareil
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