Alix, tome 6 : Les Légions perdues

Les légions perdues auraient pu s'intituler " l'épée de Brennus" car cette arme légendaire est au coeur du complot qui est ourdi contre Jules César.
Alix, entouré de plusieurs compagnons dont son fidèle Enak, n'aura de cesse de gagner la Gaule qui risque d'être le théâtre des machinations contre César. pour cela, il va devoir traverser les alpes, ce qui permettra à Jacques Martin de montrer l'étendu de son talent avec des paysages vraiment très bien dessinés.
L'histoire est assez classique : découverte une fois de plus d'un complot, ce qui semble être un thème assez récurrent dans les aventures d'Alix.
Les dessins s'affinent et les personnages n'ont pas toujours la même tête contrairement aux albums précédents ( Quoique, sur la couverture....)
Grâce à cette lecture, j'ai pu rafraichir ma mémoire et me rappeler à nouveau quelle est l'origine de l'expression " malheur aux vaincus !"

Sixième aventure de la série Alix. Alix se trouve impliqué dans un complot ourdi par Pompée et ses complices contre Jules César : en confiant la mythique épée de Brennus à une coalition de Gaulois et de Germains, Pompée espère le soulèvement de la Gaule et l'anéantissement des légions de Jules César stationnées en Gaule. Pour empêcher cela Alix et des amis rencontrés au cours des précédents épisodes vont essayer de le prévenir.
Comme pour les précédents albums, c'est une BD âgée de plus de 50 ans donc le gentil (Alix) gagne toujours à la fin, est intelligent, bon (il sauve un loup qui lui en sera reconnaissant pendant tout l'album), sait tout faire (il combat dans l'arène et bat le meilleur des gladiateurs)...
Du point de vue scénaristique, quelques rebondissements (présence de traîtres dans le groupe, le chef gaulois est le cousin d'Alix...) mais sans plus. Enak est encore une fois le personnage-boulet : pour une fois il n'est pas capturé mais il ralentit la progression du groupe.
A noter l'étrange similitude d'Alix et d'Enak sur la couverture : ils ont le même visage !
BD que j'ai trouvé moins passionnante que la précédente La Griffe Noire.

Sixième album de la série Alix, cet opus de 1965, met en scène un complot contre César visant à le mettre en difficulté dans sa conquête de la Gaule, voire à détruire ses légions romaines en les prenant en tenaille entre Gaulois et Germains, réunis autour de l'épée de Brennus, ce chef gaulois du IV éme siècle avant JC, qui conquit Rome et lui extorqua une énorme rançon.

Les lieutenants de Pompée sont évidemment à l'origine de ce complot, découvert par Alix grâce aux informations d'un serviteur gaulois, Agerix.

Depuis Alix l'intrépide, le dessin et l'art du découpage de Jacques Martin ont grandement progressé, le rythme s'en ressent et l'action s’accélère. Le dessins de villes romaines (comme Taurinorum) et ceux des peuples gaulois et de leur habitat sont remarquables.

L'histoire en elle-même reste cependant de second ordre. Le récit fait la part belle à d'improbables alliances et à des scènes tirées par les cheveux, comme l'apparition miraculeuse d'une meute de loups protégeant Alix et ses compagnons depuis que le loup chef de meute a été sauvé par ce dernier.

EXTRAIT "Grand classique des intrigues d'Alix, la rivalité entre César et Pompée est en fait la trame de cette intrigue. Maintenant que je sais que les deux hommes s'appréciaient malgré tout, voir qu'ils avaient des liens familiaux, la vision de Jacques Martin me semble un peu simpliste. Mais si l'on ne s'attache pas trop à la justesse historique, ce sixième tome des aventures d'Alix reste une lecture agréable."
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Ce n'est pas ma meilleure d'Alix les dessins sont beaux notamment les paysages du col du Petit St Bernard, de la Tarentaise et les décors de Bourg Saint Maurice. J'avoue, j'ai un peu divergé pendant ma lecture pour m'apercevoir qu'il n'y a aucune femme dans cette BD : mais comment faisaient les Romains, les Gaulois ou les Germains pour se reproduire?
J'avais déjà remarqué qu'il y avait beaucoup d'éphèbes autour d'Alix mais là c'est le pompon!
En fait les femmes étaient interdites dans les Bd belges. Il ne fallait pas inciter la jeunesse à la débauche!