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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
XXe siècle. Début des années '50.

Frontière entre la Suisse et la France.

Une magnifique Bentley qui se dirige vers la France est arrêtée au poste frontière. Un douanier s'assure que tout est en ordre.
A un mètre d'elle, un vieux tacot cale.
Malencontreusement, le douanier qui examine la Bentley laisse tomber sa torche électrique qui heurte le parechoc… de l'or ! le parechoc est en or ! le douanier s'apprête à lancer l'alerte lorsqu'un coup de matraque asséné par le chauffeur le met KO. Au même moment, le chauffeur du vieux tacot met discrètement le feu à un paquet d'étoupe imbibé d'essence disposé sous le tableau de bord pour détourner l'attention. La Bentley en profite pour filer en trombe ! Sur la route, elle manque de peu d'emboutir la voiture de Guy Lefranc qui se rend en vacances en Suisse. Arrivé à la douane, le véhicule de Lefranc est réquisitionné par un douanier. Notre journaliste se lance à la poursuite de la Bentley et des trafiquants qui l'occupent…


Critique :

Voilà plus de quarante ans que je n'avais pas relu cette magnifique BD de Jacques Martin. L'opportunité m'en a été offerte grâce aux éditions Hachette et CASTERMAN qui rééditent toutes les aventures de Lefranc dans une très belle collection avec dos toilé et vernis sélectif. En fin de livre, huit belles pages précisent le contexte de la création du personnage de Lefranc.
Pour cette première aventure de Lefranc, Jacques Martin situe essentiellement l'aventure dans son Alsace natale, et plus précisément du côté du château du Haut-Koenigsbourg. Il utilise les vestiges de la Ligne Maginot pour y ancrer une base souterraine occupée par une armée privée qui fait chanter le gouvernement français en menaçant de détruire Paris si une colossale rançon n'est pas versée.

C'est dans cette aventure que Lefranc rencontre un jeune louveteau, Jeanjean, qui sera son compagnon, comme Enak le fut pour Alix. D'ailleurs, les ressemblances physiques entre Lefranc et Alix sont frappantes et semblent avoir été voulues par les Editions du Lombard qui éditaient le journal Tintin.

Où est passée la femme ? Cette histoire nous rappelle combien la société du début des années cinquante était machiste. Point de femmes pour accompagner Lefranc dans ses prouesses ! Les rares dames dessinées sont ménagères, clientes de restaurant, touristes ou prennent le train… La castagne est une affaire d'hommes !

Martin était ingénieur et cela se sent dans son trait lorsqu'il dessine avions, trains, voitures… La « ligne claire » fut vraiment une invention prodigieuse qui marqua un tournant dans la BD et Jacques Martin y contribua largement.
Mon autre plaisir en lisant cette histoire, c'est de retrouver les couleurs qui enchantèrent mon enfance et qui brillent de mille feux dans cette nouvelle édition sur papier glacé. Comme la plupart des BD de l'époque, celle-ci est très « bavarde » : le texte y prend beaucoup de place. Les habitués y retrouveront les expressions « Ah, mes gaillards ! », « Crétin ! Empoté ! », « Blanc bec ! », « A nous deux, misérable ! », …

Si je n'ai mis « que » 4 étoiles, c'est parce qu'à peu près à la même époque, j'ai lu « le Secret de l'Espadon », de Black et Mortimer qui m'avait profondément marqué et qui me semblait tellement plus « fort » avec une troisième guerre mondiale à la clé. Les aventures de Lefranc, un journaliste qui venait après Tintin, et avant Ric Hochet, sont caractéristiques d'une époque qui a connu quelques vrais grands reporters tels qu'Albert Londres ou Joseph Kessel. Il n'en reste pas moins étonnant de voir Guy Lefranc savoir tout faire : piloter un avion, guider une fusée, être l'égal d'un général ou d'un inspecteur de police…

J'ai été ravi de redécouvrir la technologie de l'époque : voitures, avions, téléphones, trains…

Avis aux nostalgiques : précipitez-vous sur cette nouvelle édition (Hachette – Casterman).
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L'intrigue est bien ficelée, le dessin précis, documenté, on sent l'influence de EP Jacobs, il y a un peu de James Bond aussi, avec ce méchant qui veut devenir le maître du monde. le scénario est dense, il y a beaucoup de texte, parfois trop même, l'action est privilégiée au dépend du travail sur les personnages dont les caractères sont juste effleurés. Tout comme Enak dans la série Alix, JeanJean est un personnage qui ne semble être là uniquement comme prétexte pour qu'un public collégien puisse s'identifier, en gros, on retrouve les défaut habituel des oeuvres de Jacques Martin, ce qui n'est pas rédhibitoire. le scénario est suffisamment costaud et haletant pour rendre cette lecture très plaisante.
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Je n𠆚vais jamais lu de Lefranc , je commence donc par le premier: scénario et dessin de Jacques Martin !
On est dans un univers entre tintin et Blake et Mortimer . le dessin est de la même école , très réussi .
L’histoire est pleine de rebondissements, de rythme , j�ore le petit coté désuet « années 50 ».
Lefranc est moins intéressant qu’un tintin ou que le couple Blake et Mortimer , mais le reporter tient, tout de même , la route , je pense avoir envie d𠆞n lire d𠆚utres.
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Premier volet, datant de 1952, des aventures de Lefranc, un journaliste qui va tout faire pour sauver le pays de la grande menace. On sent l'ambiance de la Guerre Froide. Tout nous rappelle les albums de Tintin : les graphismes, les textes, l'intrigue à multiples rebondissements, le méchant mégalo. Il manque la touche humoristique qu'on retrouve dans les albums d'Hergé.
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Il y a dans cet album une influence jacobsienne indéniable à la fois au travers du personnage de Borg, des inventions d'armes inspirées de l'espadon, du graphisme ligne claire et de la tendance à mettre pas mal de texte dans les planches dans une graphie même qui rappelle beaucoup celle du maître. le tout, sans atteindre la niveau de Jacobs se tient bien. le scénario est fourni et le graphisme loin d'être mauvais. Pour les amoureux de l'Alsace, je tiens à la dire : le haut koenigsbourg est loin d'être lugubre.
La principale différence est dans le épique.
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Le premier épisode de Lefranc est très...jacobsien, surtout par le graphisme.
L' épisode est palpitant, et la menace est bien ressentie par le lecteur.
Les souterrains de la Ligne Maginot sont impressionnants.
... Et le méchant de l'histoire à une "classe" certaine.
C'est la perspective de la bibliothèque de Borg, qui impressionna Hergé et l'amena à demander à Jacques Martin d'intégrer ses studios.
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J'ai lu cette aventure suite à l'achat du coffret des 70 ans contenant les intégrales des aventures écrites par Jacques Martin (13 albums au total). Étonnamment je n'avais jamais lu ce récit dans lequel on découvre Lefranc avec un visage plus rond et moins jeune que dans les suites. Les débuts du reporter sont déjà passionnants et on y découvre un ennemi qui va être récurrent : Axel Borg ! Seul défaut il y a tellement de texte que c'est peu lisible tellement c'est écrit petit pour tout caser dans…les cases. 
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Un héros dans le style de Tintin et d'Alix, aventurier, droit, fort et généreux qui combat énergiquement les méchants, personnalisés par le machiavélique Axel Borg.
Très beaux dessins minutieux et textes denses, à la façon de Blake et Mortimer (abondants et très documentés).
Le début d'une très bonne série par l'auteur d'Alix et collaborateur d'Hergé.
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Ce premier album introduit les principaux personnages : le commissaire Renard, Jeanjean, le journaliste Guy Lefranc et Axel Borg. Ce dernier menace de rayer Paris de la carte si les autorités françaises ne répondent pas favorablement à son ultimatum. Lefranc va tenter de déjouer les plans de son adversaire avec l'aide du commissaire Renard et devra affronter de nombreuses situations dangereuses. Cet album est très riche mais bien trop en textes. le lecteur est un peu trop guidé par Jacques Martin
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Lefranc, en tant que journaliste baroudeur, redresseur de torts, est dans lignée de Tintin. Mais Jacques Martin va plus loin qu'Hergé. La Grande Menace est le premier épisode des aventures de Lefranc, il se caractérise par une certaine noirceur. L'action se déroule dans un contexte de menace terroriste pesant sur la France, les autorités utilisent les grands moyens pour déloger Borg (déploiement de l'armée, utilisation du napalm).

Dès cet épisode Lefranc se voit adjoindre Jeanjean, le scout. Lefranc est un personnage dynamique, qui n'hésite pas à prendre des risques mais je trouve que Jeanjean fait office de boulet.

En voyant la couverture je m'attendais à ce qu'il y ait un petit peu de science-fiction, mais non cette fusée n'est qu'une arme élaborée par des anciens ingénieurs nazis pour Borg. Ce n'est que plus tard dans la série que l'on retrouvera des éléments de science-fiction plus flagrants.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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