AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 147 notes
5
7 avis
4
32 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque qu'on commence le quatrième tome d'une série, on sait exactement à quoi s'attendre et c'est très reposant...
Un peu trop d'ailleurs !
Il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode, l'enquête n'est pas folichonne et passé la découverte de l'univers de l'auteur, (Oxford, la ville universitaire dans les années 60), la série s' essouffle un peu...
Au cour d'une chasse aux oeufs de Pacques, organisée dans le domaine de Briar's Hall, pour les enfants du village, un garçonnet est retrouvé mort dans un puits. Considéré comme un accident, cela ne satisfait pas le coroner Ryder, et cela tombe bien, puisque le propriétaire du manoir, demande un approfondissement d'enquête pour satisfaire le père qui travaille pour lui.
Clement Ryder se débat toujours avec les débuts de la maladie de Parkinson, la jeune policière Loveday se débat toujours contre les réticences de ses parents qui ne voient pas d'un très bon oeil le choix professionnel de leur fille...) . La famille achète leur tout premier poste de télévision et c'est un événement...
Mis à part cet achat, rien de nouveau sous le soleil (rare à Oxford !) de cette série, que du réchauffé ! Il va falloir que Faith Martin sorte un peu de son ronron, pour ne pas lasser ses lecteurs... Seule une rapide allusion au sort des homosexuels dans les années 60, rompt un peu la routine et revêt un aspect sociétal. Ce n'est pas si lointain et pourtant cela parait le moyen âge...
Mais l'auteur ne s'appesantit pas sur ce personnage, elle préfère suggérer , rester légère.
Dans ce quatrième épisode,le lecteur est en terrain connu, facile, agréable , le revers de la médaille, c'est que ce n'est pas une lecture qui reste dans les mémoires...
Commenter  J’apprécie          484
Ce quatrième volume des aventures de la jeune policière Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder peut tout à fait se lire seul.
L'intrigue se déroule à Oxford en 1961, et les femmes qui veulent travailler dans la police sont encore peu nombreuses et pas très bien acceptées.
C'est pourquoi la jeune Trudy Loveday se retrouve plus souvent à préparer le thé ou à trier des dossiers aux archives qu'à mener des investigations, mais comme son chef n'aime pas beaucoup l'avoir sous les yeux, il arrive qu'elle puisse participer à des enquêtes, en compagnie du coroner, un vieux grincheux, qui lui non plus n'est pas dans les petits papiers du commissaire.
C'est comme ça qu'ils vont se retrouver tous les deux à enquêter sur la disparition d'un enfant pendant une chasse aux oeufs pour Pâques.
L'enquête est surtout un prétexte pour nous parler de la condition des femmes à l'époque, que ce soit dans la police ou ailleurs, ce qu'on attendait d'elle à cette période c'était surtout de se trouver un gentil mari et de faire des enfants.
J'ai bien aimé voir l'évolution sociale en Angleterre, que ce soit l'arrivée d'un poste de télévision au sein des foyers modestes ou le sort réservé aux homosexuels.
Une série policière distrayante qui met en lumière la place et le désir d'indépendance des femmes dans la société en 1961.
Commenter  J’apprécie          270
Que ça fait du bien de retrouver mes Sherlock Holmes & John Watson en version Dr Clement Ryder & Trudy Loveday.

Attention, Holmes reste en tête du classement des meilleurs détectives et dira même, ironiquement, que Ryder n'a pas observé !

Quant à Poirot, il lui rétorquerait que s'il avait utilisé ses petites cellules grises, il aurait trouvé la solution de ce meurtre crapuleux…

Balancer un gamin de 11 ans dans un puits après lui avoir brisé la nuque, c'est crapuleux. Mais, est-ce bien un crime ou tout simplement un accident dû à de la négligence ??

Une fois de plus, Faith Martin va disséquer la société oxfordienne de 1961, celle où les femmes avaient juste le droit de se taire, de faire des gosses, de cuisiner et de s'occuper de leurs maris (dans l'ordre que vous voulez).

Ce cosy-mystery n'est pas fait pour les lecteurs qui souhaitent du trépidant, car il ne se passe pas grand-chose durant cette enquête, si ce n'est des secrets de famille qui ne sentent pas bon en 1961… C'était il y a 60 ans et pourtant, quels progrès avons-nous fait depuis ?! Beaucoup et peu, en même temps.

Une fois de plus, j'ai pris plaisir à suivre ce duo d'enquêteurs atypiques dont on sent l'amitié naissante, le respect l'un pour l'autre, malgré les petits secrets que l'un cache à l'autre, et vice-versa. Il est difficile pour un homme d'âge mûr d'avouer sa maladie et il est difficile pour une jeune fille de parler de sa dispute avec ses parents.

Entrant par la grande porte dans une famille anglaise traditionnelle, nos deux amis auront bien du mal à ne pas se faire refouler par le dragon qui garde la porte et aurait préféré qu'ils passent par la porte de service, comme du temps de la reine Victoria. Dragon qui veille sur la famille et sur ses petits secrets.

L'enquête policière n'est pas trépidante, mais je ne me suis pas ennuyée à la suivre, dévorant ce 4ème épisode avec le même appétit que d'habitude tant j'apprécie découvrir la vie des années 60 en Angleterre (même si nous étions sans droit, nous les femmes), qu'elle soit du côté des prolétaires que des nantis.

Pour une fois, Loveday & Ryder n'ont pas été plus perspicaces que moi et ça me soulage, parce que moi non plus je n'avais rien vu venir !

Sans révolutionner le monde du polar, sans révolutionner les romans sociétaux, sans approfondir un sujet de société important (dont j'aurais aimé en apprendre plus), ce polar reste dans la lignée des premiers : un duo qui marche, qui évolue, des enquêtes lentes sans être ennuyantes, une immersion dans la société d'Oxford, des petits mystères ajoutés au récit.

Le genre de policier à lire sans prise de tête, l'esprit délivré de toute contrainte, les doigts de pieds en éventail et un mojito à côté de vous (ou tout autre boisson). C'est une lecture détente, sans pour autant qu'elle soit simpliste ou neuneu. Moi, j'adore !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          220
On retrouve dans ce roman nos deux enquêteurs atypiques, Trudy jeune stagiaire de police et Ryder coroner local qui vont chercher à savoir si le jeune Eddie, retrouvé mort dans un puits, y est tombé accidentellement ou si on l'a poussé. Comme le jeune garçon est mort dans la propriété d'un comte qui fait vivre pas mal de gens aux alentours, Trudy et Ryder vont devoir user de patience et de tact pour que les langues se délient. Eddy jouait beaucoup avec la fille du comte et tous deux, d'après le jardinier en chef, furetaient partout, se prenant parfois pour des espions. Auraient-ils malgré eux découvert un secret, Eddie aurait-il fait chanter quelqu'un qui l'aurait éliminé ?

Cette enquête est plus prenante que la précédente et nous amène à découvrir qu'être homosexuel en 1961 était encore passible d'emprisonnement et qu'il était préférable de se cacher quitte à se marier pour déjouer les soupçons. La seule chose que je regrette c'est la résolution de la mort d'Eddie qui nous est servie avec des ficelles un peu trop grosses à mon goût.
Commenter  J’apprécie          190
C'est peut être à mon goût l'enquête la plus achevée de notre duo atypique, même si le dénouement est plus dû au hasard qu'au raisonnement; mais l'auteur e souligne lui même. Nous voilà donc près d'Oxford pour une chasse aux oeufs qui finit en drame. C'st l'occasion de nous plonger dans les codes de la société britannique des années 60 et d'évoquer l'affaire des cinq de Cambridge qui à l'époque avait défrayé la chronique. Ce roman est d'ailleurs en parte inspiré de cette dernière affaire. Un bon moment d electure.
Commenter  J’apprécie          120
Ce n'est peut-être pas mon enquête préférée du duo Loveday/Rider, néanmoins j'ai pris grand plaisir à la lire. le dénouement du tome précédent laissait présager un bouleversement dans le rapport entre la jeune femme et le coroner, mais l'auteure choisit pour l'instant de ne pas modifier la dynamique du tandem et de laisser s'interroger Loveday un peu plus longuement sur la nature exacte des troubles de Rider. Pour ce qui est de l'enquête, je l'ai trouvée bien menée même si j'ai été très surprise par son dénouement. Celui-ci m'a semblé précipité et totalement improvisé, comme si l'auteure n'avait pas su comment conclure son intrigue. J'ai eu l'impression que notre duo d'enquêteurs résolvait l'affaire totalement par hasard, grâce à un coup de chance. Je suis malgré tout très impatiente de découvrir la suite des aventures de Loveday et Rider, de voir évoluer leur relation professionnelle, en tant que "coéquipiers", autant que personnelle, en tant qu'amis.
Commenter  J’apprécie          100
J'avais bien aimé le tome 1 des enquêtes de Loveday & Ryder, qui présentait les personnages dans une première investigation, il m'avait juste manqué quelques descriptions d'Oxford et peut-être un peu plus de piment dans la recette.

Dans le tome 2, que j'avais beaucoup plus apprécié, il n'y avait pas plus de descriptif, mais l'intrigue était plus intéressante. (seul bémol : la misogynie ambiante au commissariat sous l'égide du capitaine Jennings, mais on est en 1961...)

Le tome 3, je l'avais beaucoup aimé avec l'infiltration de Trudy parmi les candidates d'un concours de miss et j'étais déjà une fidèle lectrice de cette saga policière.

Quant à ce tome 4, il rempli toutes les cases. Les descriptions de la campagne oxonienne, et d'Oxford sont très agréables à lire, l'intrigue plus palpitante que les trois précédentes et plus mystérieuse encore car on ne voit pas venir du tout le sujet principal ni le motif du meurtre de cet enfant. L'enquête prend des dimensions beaucoup plus complexes que les précédentes, et surtout : les rebondissements de la fin sont absolument génialissimes.

On n'est pas loin du coup de coeur là...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          100
Ce qui me plaît vraiment dans cette série de Cosy Mystery, c'est le duo que forme Loveday et Ryder. Leur relation s'étoffe de tome en tome et nous sommes maintenant sur une vraie relation amicale.
Concernant l'enquête sur le meurtre du petit Eddie, elle est un peu plan-plan et c'est plutôt une série de témoignages qui permet la résolution de l'affaire.
Pas de grande frayeur, ni un suspens à couper au couteau mais grâce à ce duo cela fonctionne bien et j'aime beaucoup me retrouver dans cette ambiance de campagne anglaise.
Loveday prend de l'assurance et Ryder est finalement un personnage bourré d'humour.
Commenter  J’apprécie          70
J'aime bien cette série que je lis au compte-goutte pour ne pas me lasser, j'ai lu le tome 5 avant le tome 4, au grès des disponibilités de la médiathèque ...
Le roman est assez rapide et agréable à lire, comme les personnages sont connus, il n'y a pas de grande surprise, après on fait une petite balade chez les riches !
Commenter  J’apprécie          70
Cette nouvelle enquête est très réussie et le temps de ma lecture, j'ai eu l'impression de séjourner à Oxford en 1960 ! L'intrigue policière est classique mais efficace, l'autrice prend son temps pour jeter les bases de son récit, nous présenter les divers personnages. Rien de révolutionnaire mais une ambiance feutrée tellement agréable qu'on se croirait dans une enquête signée Agatha Christie.

Même si Faith Martin ne dame pas le pion à la reine du crime, elle sait fort bien tricoter ses enquêtes, j'ai soupçonné tout le monde et douté jusqu'à la fin, ne découvrant à aucun moment le mobile du crime ni l'auteur de l'assassinat du petit Eddie, un très bon point pour Mrs Martin.

Au-delà de l'enquête, toujours aussi bien ficelée, j'aime surtout les deux protagonistes principaux que je trouve éminemment sympathiques et attachants, l'ambiance bucolique d'Oxford et de ses environs, les secrets inavouables qui parsèment le récit, et la difficulté qu'ont Trudy et Clement pour comprendre la vérité.

L'histoire est prenante de bout en bout et le dénouement m'a vraiment surprise une fois de plus !

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (325) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1048 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}