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Ce magnifique roman n'est pas réellement la suite de du Domaine des murmures. Il en est la continuité historique et géographique, mais sans plus de lien (sauf défaillance bien possible de ma mémoire) qu'une courte allusion.
C'est une très belle histoire, ou du moins la qualité de la narration à deux voix me l'a fait ressentir ainsi. Les faits sont relatés par une toute jeune fille, Blanche, qui raconte sa vie, décrit ses sentiments, souvent d'une grande pureté (bien qu'elle remarque bien combien le monde autour d'elle est rempli d'arbitraire, de souffrances et de mensonges). Les faits et les pensées sont aussi commentés par une autre personne -je vous laisse découvrir ce qui les unit- avec plus de recul, plus d'amertume aussi. On comprend vite que Blanche, à douze ans, va quitter son cocon familial pour la terre qui penche, être mariée ? On craint assez vite aussi que cette histoire ne se termine mal, tant ce monde est dur et durcit les hommes.
Ce moyen âge est décrit par l'exemple, il ressemble à celui je croyais connaître un peu (mais pas à celui de mes livres d'histoire de l'école primaire), et je pense que Carole Martinez est bien renseignée ; sûrement elle m'a appris des choses vérifiables et m'a incité à repenser ce temps et ses rapports de classes. La peste ! Les mauvaises récoltes ! Les jacqueries ! Et la fin de la guerre de cent ans qui a permis à des troupes ne sachant que se battre, tuer et voler d'accroître la misère des campagnes.
La géographie de cette Franche-Comté est aussi un sujet toujours présent, La Terre qui penche permet seulement de cultiver la vigne et les plaines sont rares. Surtout, la Loue, rivière paradisiaque mais aux crues meurtrières est finalement aussi un personnage, féerique, dont le rôle est capital.
Dans ce décor se déroulent des vies, des morts, des amours, des trahisons, avec beaucoup de personnages dont la première apparence n'est souvent pas la vraie. Tout cela est très riche et encore magnifié par l'innocence de la première narratrice, le long pessimisme de la deuxième et la magique Loue.
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Avec toi, ma Blanche, j'ai plongé dans la Loue ...
Permets-moi, « mon Oiselot, mon Chardon, ma Minute », de leur conter ton histoire ...ou plutôt, devrais-je dire, votre histoire ...

....Car une autre voix s'élève, celle de la Vieille Âme :
« À tes côtés, je m'émerveille.
Blottie dans mon ombre, tu partages ma couche.
Tu dors, ô mon enfance.
Et, pour l'éternité, dans la tombe je veille. »

Nous sommes en 1360, sur les berges de la Loue, cette rivière tantôt douce et calme, tantôt cruelle et déchaînée ... une humeur changeante et imprévisible. Bien plus qu'une rivière, elle est là en toile de fond .. la Nature et l'Homme en parfaite communion.

A l'image de la Loue, toi jeune Blanche, douce et rebelle, tu nous narre ton enfance, la veille âme se délecte de ton récit :
« Si je me souviens de ma vie charnelle, c'est grâce à toi mon enfance. Ton sommeil nous protège de l'oubli.
Je me souviens, car tu as gardé ta vie intacte dans ta mémoire de petite fille et que tu la parcours, à voix haute, tandis que tu dors. Alors, tout contre toi, moi, « la vieillarde » j'écoute mon enfance causer. Je t écoute conjuguer jadis au présent et je m'émerveille. »
Oh oui ! Elle s'émerveille de retrouver les détails de cette enfance dont elle a perdu certains détails ; elle, Vieille Âme, qui erre dans un futur où le décor a tant changé ...

L'histoire d'une enfance, marquée par le manque d'une mère et un père ô combien distant et brusque. Un père qui t'emmène, soudainement et sans explications, aucunes, dans un autre domaine ... Une séparation brutale qui changera, à jamais, ta destinée ...

Une destinée à découvrir, à savourer. Une plume enchanteresse dont la poésie m'a tant touchée ...

Avec toi, ma Blanche, j'ai aimé plonger dans la Loue ...
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Ce troisième roman de Carole Martinez s'avère être encore un coup de coeur, j'aime toujours autant son écriture et l'imagination dont elle fait preuve.
Un conte dont l'héroïne, Blanche est morte en 1361 à l'âge de douze ans et pourtant Carole Martinez raconte la vie de Blanche comme si celle-ci avait continué à vivre. Ce sont, tour à tour, les voix de la vieille âme et de la petite fille qui relatent une vie où la magie côtoie la violence des hommes et des éléments comme cette rivière, la Loue, qui parfois noie les hommes et les enfants.
Et il y a ce petit clin d'oeil de Carole Martinez à son précédent roman, elle a donné pour cadre à cette histoire le domaine des Murmures où deux siècles plus tôt Esclarmonde s'était faite emmuré.
Pour clore en beauté, lorsque le conte a pris fin, des chansons médiévales dont une extraite du livre de Jean Renart, le Roman de la Rose.
À lire !
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Tristes temps d'après l'épidémie de peste qui a ôté la vie à la moitié du pays au 14e s. Tristes temps où les bras manquent pour cultiver la vigne et les champs de cette terre qui penche. Tristes temps où les petites filles sont mariées contre leur gré.

Blanche, 11 ans, veut apprendre à écrire pour broder son nom sur sa chemise. La badine de son père lui apprend chaque matin que le diable entre dans les âmes des filles qui savent lire. Il la fait jeûner aussi et se couvrir à peine pour qu'elle résiste à la faim et au froid. La colère gronde dans ce petit corps transi jusqu'au jour où elle se retrouve au domaine des Murmures où elle doit épouser Aymon, à peine plus âgé qu'elle, simplet qui vit dans l'érable de la cour ou dans les flots de la Loue.

Blanche va apprendre ses lettres et bien d'autres secrets sur ses parents par Guillemette, la cuisinière-guérisseuse, et par la Dame Verte, la femme-rivière. Elle se liera d'amitié avec Aymon, Aiglantine et Colin, avec son fidèle cheval Bouc et tombera en amour du bel Eloi, le charpentier généreux à la fin tragique.

Le merveilleux est à nouveau présent dans le livre de Carole Martinez. L'envoûtement et les sortilèges du monde second côtoient les dures réalités de la rivière qui n'est pas toujours bonne fille, surtout avec les hommes qu'elle noie par chapelets.

C'est surtout un conte initiatique sur le passage de l'enfance à l'adolescence, sur le deuil de l'innocence et l'entrée dans le monde des adultes avec leurs cachotteries, leur violence, leur justice expéditive, leurs lézardes personnelles.

L'écriture est toujours magique, comme l'alternance du récit entre la petite fille et sa vieille âme qui contemple la vie sans plus y participer. Et pourtant, je n'y ai plus trouvé l'imaginaire aussi fécond du Domaine des Murmures et l'histoire s'effiloche dans les eaux vertes de la Loue. Je m'y serais même laissée dériver par moments tant la musique des mots peut être ensorcelante.

Les nombreuses chansons qui émaillent le texte sont des lais ou des rondeaux et j'ai même cru entendre Guy Béart chanter...Aux quatre coins du lit, un bouquet de pervenches, lon la, un bouquet de pervenches. Dans le mitan du lit, la rivière est profonde lon la, la rivière est profonde...
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Les fans de Carole Martinez ne seront pas déçus : on retrouve l'univers médiéval et poétique de l'auteur dont les talents de conteuse sont incontestables.
Le style est très identifiable, le lexique qui emprunte aux termes médiévaux, et la syntaxe musicale ne laissent pas de surprise : on retrouve l'ambiance du Domaine des Murmures;

L'histoire se situe au quatorzième siècle sur les rives d'une rivière enchantée, maléfique ou bienveillante selon qu'elle éprouve haine ou tendresse pour ceux qui s'en approchent. Au domaine des Murmures, deux siècles après la disparition d'Esclarmonde, l'héroïne murée, la population a été décimée par le mal noir, la pestilence qui a frappé au hasard et dépeuplé la campagne. La jeune Blanche a survécu, orpheline de mère, et son père l'accompagne à douze ans chez son futur époux pour la préparer à ses noces avec Aymon, un enfant aux yeux clairs et au regard vide, beau comme un ange, prisonnier d'un esprit bancal.

Le discours de la toute jeune fiancée alterne avec celui d'une morte, son enfance, disparue à l'âge de douze ans :

« Demain, j'aurai treize ans. mon enfance est finie, mais ma vie continue »

Outre l'apprentissage de la lecture er de l'écriture, Blanche croise des êtres lumineux ou obscurs, doux ou cruels, morts ou vivants , réels ou imaginaires, qui l'amènent peu à peu vers la maitrise de son destin. Les amis se perdent dans la maladie ou les combats. Son ami le plus fidèle, un cheval subira la justice des hommes pour voir protégé sa maitresse.
Au hasard des rencontres, la trame de l'histoire se dévoile, l'écheveau des non-dits se démêle, et l'enfant se construit, forte et droite.

La figure masculine est mise à mal : violence, pulsions mortifères, cruauté ou déficience, peu d'hommes échappent à la vindicte de l'auteur. Seul Eloi le charpentier séduit par sa bonté et sa noblesse Blanche et Aymon, tout en jouant une partition étrange au sein d'un trio amoureux voué au malheur.

Dans un univers animiste où les âmes errantes évoluent parmi les vivants, où les animaux et les arbres participent à cette folle farandole, le fantastique illumine un récit magique, à la fois féroce et enchanteur. En d'autres temps Carole Martinez aurait pu finir sur le bûcher pour utilisation de la sorcellerie qui envoute son lectorat, captif d'un charme irrésistible.

Enfin, un peu comme un bonus de générique, je lance un débat : Blanche est-elle morte à l'âge de douze ans? Ma réponse se trouve quelques lignes plus haut.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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"La Terre qui penche" est un roman à deux voix :celle de la vieille âme, morte la veille de la terrible crue de la rivière mystérieuse "la Loue" en 1361 et de la petite fille qui est le même fantôme qui raconte sa vie d'enfant.
La vieille âme et la petite fille forment donc une seule et même personne.
La vieille âme a des souvenirs plus troubles tandis que la narration de la petite fille se fait au présent.
Cette enfant a un caractère bien trempé : elle parle sans cesse du diable , veut apprendre à lire et observe son père. Celui-ci la bat pour éloigner les vilaines pensées qu'elle exprime en parlant tout haut pendant son sommeil .
Un jour, elle est emmenée au domaine des murmures et tout un mystère entoure sa personne.
La cohérence du récit est moins importante que l'ambiance, le style d'écriture, les images, les expressions qui sont parfois surprenantes.
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J'ai retrouvé la plume de Carole Martinez avec grand plaisir dans ce roman qui nous emmène au moyen-âge à la rencontre de Blanche, 11 ans. Cette-dernière partage le même tombeau qu'une vielle âme, et avec son aide va retracer son histoire. Blanche est destiné à être l'épouse d'un jeune "idiot". Laissée par son père, elle découvre un nouveau foyer et découvre le passé de ses parents.
Très beau conte, à la limite du fantastique puisque ici la rivière du domaine des murmures est un personnage à part entière.
Si vous avez aimé "le domaine des murmures" je vous le conseille, si vous voulez découvrir l'auteure, commencez avec "le coeur cousu".
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Bienvenue à la Terre qui penche.
Terre de paradis où l'enfant joue du pipeau, où le jardin s'épanouit sous le soleil et les oiseaux virevoltent nombreux.
Terre de guerre où sévissent les plus forts et les plus sanguins des hommes.
Terre de légendes imprimant les jours de leur force mystérieuse.
Terre de douleurs qui souffre sous la pestilence, la dureté de l'hiver et l'absence de lumière.
Terre d'espérance qui voit éclore des amours rayonnants et féconds.
Terre de Blanche, la petite fille, enfin de retour chez elle.
Terre de Bouc, le cheval à la loyauté sans faille et à la sensibilité d'homme.
Terre de la Loue, déesse tantôt joueuse, tantôt meurtrière, rivière paisible ou déchaînée qui laisse libre cours à ses émois.

Terre qui m'a invitée, apprivoisée, adoptée.
Terre que j'ai fait mienne le temps de cette lecture et pour de nombreux jours encore.
Terre qui m'a transmis des émotions indescriptibles, de légèreté et de beauté, de passion et de dévotion, de dureté et d'âpreté, de joie et de liesse, de peur et de détresse.
Terre dont l'approche est irrésistible.
Terre dont l'appel est suppliant.
Terre que l'on ne quitte plus sans peine.
Terre qui penche qui est devenue mienne.

J'ai retrouvé avec une joie immense l'écriture de Carole Martinez qui m'avait déjà troublée et conquise avec du Domaine des Murmures. Elle seule est capable de me projeter ainsi sur ces terres moyenâgeuses en deux phrases. Elle seule est capable de me faire ressentir les émotions d'une femme de ce temps, de m'émouvoir à l'approche d'une noce ou de pleurer à la mort d'un cheval. Elle seule est capable de me donner accès à cette époque obscure qui me fait peur autant qu'elle me fascine.

Le choix de deux narratrices que tout rapproche et que tout sépare est judicieux. La petite fille, pétillante de vie, de soif d'apprendre, de questionnements sur le monde nous emmène avec elle dans ses réflexions sur l'amour, le rôle des femmes, le lien à la nature, la liberté et la passion. La vieille âme apporte sa sagesse, sa fatigue de l'attente et de la vie, sa connaissance d'un monde fait de siècles, de rencontres et de folies des hommes.
Toutes deux s'interpellent et se répondent pour nous emmener plus loin encore dans cette terre du Domaine de Haute-Pierre.

Ce voyage dans le temps, au fil de la Loue, des légendes jurassiennes, des faits historiques moyenâgeux m'a séduite et conquise profondément. Je peine à reprendre pied dans mes Alpes valaisannes sous le soleil étincelant de ce 21 mai 2020.
Une fois de plus, la magie de l'écriture et de la lecture a opéré son charme : La Terre qui penche a bouleversé mon coeur et séduit mon âme.
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Ô quel beau voyage ! Je tourne la dernière page à regret, comme lorsque l'on peine à sortir d'un doux rêve et que l'on retarde le moment où l'on ouvrira les yeux. Carole Martinez m'a totalement fait remonter le temps et emportée sur les bords de “La terre qui penche".

Cette terre qui penche, c'est celle dont les pentes dégringolent vers La Loue, cette rivière qui prend sa source dans le grand plateau jurassien et qui traverse les départements du Doubs et du Jura. En haut de la falaise qui surplombe la rivière se dresse le château de Haute-Pierre. En cet an 1361, c'est ici que Martin de Chaux mène sa fille de 11 ans, Blanche. Celle-ci ne sait pas quel sort lui réserve Martin qui a toujours agi en maître plutôt qu'en père. Blanche attend son destin. Après tout, elle quitte un foyer qui n'en était pas un, une soeur jumelle et des bâtardes qui lui étaient étrangères, une vie presque aussi miséreuse que celle d'une simple servante. Surtout, elle quitte un père qu'elle répugne : un homme sans amour, si ce n'est celui de la guerre et de la chair. Mais là, à l'issue d'un long voyage à cheval, s'étale d'un coup un paysage qui la bouleverse. C'est que La Loue sait séduire ceux qui la contemple….

Mais chut… Ecoutons la vieille âme qui nous livre les secrets de Blanche, son enfance. Car Blanche, paraît-il est morte à l'âge de 12 ans. Couchée près de sa jeune dépouille, la vieille âme qui hante depuis six siècles la forêt, se souvient. Car la petite, toute à sa vie d'enfant, raconte toujours l'instant présent. Oui, la voilà arrivée au domaine des Murmures où l'attend le fils du seigneur, Aymon, son promis. La petite déterre les souvenirs et son âme écoute, commente et poursuit l'histoire, inlassablement. C'est la féérie de l'enfance que la vieille âme ne veut pas quitter.

Au fil de cette écriture à la fois sensuelle, poétique et cruelle, rythmée par des chansons populaires issues de la tradition orale, nous suivons l'histoire de Blanche autour du lit de la Loue, cadre et personnage principal de cette histoire aux accents féériques. Irascible parfois, apaisée à d'autres moments, la Dame Verte terrorise et séduit. Elle seule connaît tous les secrets qui entourent la naissance de Blanche.

La terre qui penche” est un conte, ancré dans une époque pleine de magie où la violence des hommes côtoie les désirs de la chair, où les boucs se font ogres et les chevaux se font hommes, où les simples d'esprit deviennent de petits princes au coeur pur, où la princesse rêve de lire et écrire, où les rivières se font fées… A mi-chemin de la réalité et de la magie, la petite Blanche transforme le monde qui l'entoure et ses douleurs, portée par les croyances populaires et le rêve d'une vie meilleure.

La plume de Carole Martinez emportera qui voudra se laisser conter cette histoire d'enfance bouleversante. Si le fantastique flirte avec le réel, c'est tout à l'avantage d'un récit solide qui fait remonter le temps au lecteur et le fait plonger dans un monde qui a bien existé : peste, tournois, guerre, serfs et seigneurs, chevaliers et belles dames, amants passionnés et mariages arrangés, ... on plonge à corps perdu dans l'époque médiévale.

On ferme le livre et on quitte les berges de la Loue à regret. Mais on garde longtemps en soi les paysages et les personnages de “La Terre qui penche”.

Un roman magnifique qui offre à la littérature française ses plus beaux mots. J'ai adoré. Gros coup de coeur.
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Magie de la littérature qui peut nous faire vibrer pour une « vieille âme » et une petite fille du 14e siècle.

Le roman est deux voix, celle de l'enfant qui raconte ce qu'elle vit au jour le jour : sa mère morte, son père qui refuse qu'elle apprenne à lire pour qu'elle ne soit pas corrompue, le mariage arrangé, etc.

La seconde voix est celle de la « vieille âme » qui est apparue après la mort de la fillette et qui se rappelle aussi, mais avec du recul, en commentant les événements et en ajoutant des réflexions sur le monde.

C'est un tour de force réussi que de nous faire croire à cette enfance du moyen-âge, de nous embarquer dans cette aventure improbable avec des fantômes de temps lointains. C'est un regard sur la vie de celles qu'on « donnait » au château voisin pour forger des alliances et sur le temps qui passe et transforme en ruines les places fortes d'un autre temps.

Un roman qui nous amène sur la terre qui penche, sur les bords de la Loue, une rivière insolente qui parfois avalait les imprudents, un roman audacieux qui nous sort de notre zone de confort littéraire.
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