La littérature ne fut jamais autant liée que durant les années de guerre, à l’ombre, au danger, à la mort. L’écriture, la vraie, celle qui échappa aux règles de l’occupant, charria alors des éclats de nuit, devint elle-même nuit, combat, résistances multiples au hululement taciturne des trains étroitement surveillés partant vers les camps. De ces ténèbres jaillirent les textes salvateurs d’Aragon, de Char, d’Éluard, de Desnos, l’aube transfigurée de la poésie modern... >Voir plus