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3,89

sur 191 notes
📔 Résumé
Nous sommes à Bombay en 1921, Perveen Mistry est la toute première femme avocate en Inde. Elle travaille dans le cabinet de son père mais elle n'a pas le droit de plaider au tribunal, privilège encore réservé aux hommes.
Pourtant lorsque qu'un meurtre est commis dans une maison où la tradition impose la séparation des hommes et des femmes, elle seule va pouvoir enquêter …


💝 Alors ce fut clairement un flop quasi dés le début. le roman étant ponctué de mots hindi (ou d'autres langues) cela m'a rendu la lecture laborieuse et hachée. Difficile de se mettre dans l'ambiance dans ces conditions. J'ai aussi été rebuté par le fait qu'il ne se passe pas grand chose dans une très grosse moitié du livre. Et pour être honnête je n'ai trouvé que peu d'intérêt à l'histoire en général…
Et un soucis d'impression et de numérotation de pages n'a rien arrangé!
Bon ce n'est pas grave cela arrive !🤷‍♀️
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Nous sommes en 1921 et Perveen Mistry est devenue la première femme avocate en Inde en rejoignant le cabinet de son père. Sa place est très mal vue et les hommes estiment que ce n'est pas un métier pour une femme mais elle s'est battue pour avoir sa place et ne l'a pas volée ! Un jour elle est appelée à enquêter sur une affaire de meurtre à Malabar Hill où un homme du nom de Faisal Mukri a été retrouvé poignardé. Les seuls témoins de ce crime sont trois femmes, veuves depuis le décès de leur mari quelques semaines plus tôt. Elles vivent recluses dans une partie de la maison interdite au hommes et Perveen est donc la seule à pouvoir leur parler et tenter de comprendre ce qui s'est passé et qui a tué cet homme.



Ce roman de six cents et quelques pages dresse un portrait saisissant de l'Inde du début du XXème siècle avec ses différentes coutumes et traditions. On parle aussi de la condition de la femme à l'époque, tout sauf évidente, au travers de différents destins. Certaines sont indépendantes comme Perveen, d'autres pas du tout comme les veuves, mais à aucun moment l'autrice n'émet de jugement. Au contraire, sa plume est une ode à la femme, quels que soient leurs choix dans sa manière de vivre dans l'Inde de l'époque. J'ai beaucoup appris sur leur vie de manière générale mais aussi sur le droit et notamment les droits de succession et régimes matrimoniaux.



J'ai pourtant eu du mal à rentrer dans le récit au début, ressentant pas mal de longueurs du fait d'un vocabulaire qui m'était étranger entre les mots en hindi pas forcément tous expliqués et les termes juridiques. J'ai aussi trouvé qu'on s'intéressait beaucoup aux petits secrets de Perveen dans son passé au travers de flashbacks plutôt qu'à l'enquête. En soit ce n'était pas dérangeant (c'était même plutôt passionnant), mais je m'attendais à ce que l'enquête soit au premier plan. C'était heureusement le cas dans la seconde moitié du roman et j'ai tout de même hâte de retrouver Perveen dans le tome deux que j'ai déjà dans ma PAL !
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Premier bon point: un roman qui se déroule en Inde. Deuxième bon point: début du 20ème siècle. Mixer le tout avec une protagoniste qui est une femme ayant fait des études de droits et se battant pour des causes juste et cela en fait un merveilleux roman.
J'ai tout adoré, des personnages, aux descriptions de l'Inde, de l'époque, à cette femme forte.
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Quand j'ai commencé ce livre, j'étais en pleine panne de lecture comme j'en ai beaucoup ces derniers mois et j'avais peur de ne pas réussir à entrer dans l'histoire. Mais j'ai immédiat adhéré au personnage de Perveen.

La jeune femme est la première avocate en Inde, grâce grâce un père aux idées résolument modernes, mais elle na pas le droit de plaider dans un tribunal, qui reste l'apanage des hommes. Cela reste quand même une sacré évolution pour la société indienne.

Sa position d'avocate va vite être utile quand le cabinet de son père doit régler la succession d'un riche client musulman dont les épouses pratiquent la purdah. du fait de cette stricte séparation des hommes et des femmes, seule Perveen peut aller s'entretenir avec les épouses. Et quand un meurtre est commis dans la maison, elle est la seule à pouvoir faire le lien entre les veuves et les autorités.

Au travers de l'enquête sur le meurtre et de la vie privée de Perveen, on découvre la condition des femmes dans l'Inde des années 20 (encore sous domination britannique).

Le personnage de Perveen s'inspire de la vraie première avocate d'Inde, Cornélia Sorabji, et montre un début d'émancipation des femmes dans la société tout en montrant les règles archaïques que certaines étaient encore tenue de suivre (comme l'isolement pendant les règles).

J'ai vraiment beaucoup apprécié Perveen ainsi que son père, qui, même s'il reste un homme dans une société strictement patriarcale, semble vouloir un véritable avenir pour sa fille. Une vie bien remplie et indépendante er pas seulement un rôle d'épouse effacée et soumise.

Il y a beaucoup de personnages plus ou moins secondaires et j'en ai apprécié la plupart.

Il y a beaucoup de termes dans des dialectes locaux ce qui peut être un peu perturbant au début mais j'ai trouvé qu'on s'y faisait vite. Les mots sont expliqués en notes de fin de chapitres et un glossaire est présent à la fin du livre, mais j'ai trouvé qu'on s'y retrouve assez bien grâce au contexte au cours de la lecture (on comprend qu'on parle de nourriture, de vêtement, ou d'expressions) même sans avoir la traduction exacte des mots.

Je n'ai pas vraiment cherché à résoudre l'enquête et je me suis laissée porter, mais j'ai quand même été assez surprise par sa résolution.

Il y a un tome 2 qui vient de sortir, qui va à priori encore confronter Perveen à un cas de meurtre avec la pratique de la purdah. Je suis aussi très curieuse de savoir comment évolue la vie privée de Perveen.

Je ne vais sans doute pas lire ce tome 2 trop vite, le résumé me semble un peu trop semblable à celui du tome 1 et je veux donc laisser passer un peu de temps, mais il est certain que je finirai par le lire.
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Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey aux éditions @lillycharleston.

Nous sommes en 1916 en Inde. La jeune Perveen Mistry rentre à l'école de droit. Cela est difficile de devenir avocat, mais encore plus lorsqu'on est une femme.
Quelques années plus tard, en 1921, Perveen travaille dans le cabinet de son père à Bombay. Elle va tenter de découvrir qui a pu tuer un riche musulman à Malabar Hill. Ses trois veuves pratiquant la purdah (séparation des hommes et des femmes), seule une femme peut mener l'enquête.

J'ai aimé découvrir la vie de Perveen à Calcutta mais aussi à Bombay. On y voit l'absence de libertés des femmes qui doivent avoir recours aux hommes pour bien des domaines, qui ne peuvent pas exercer certains métiers ou encore qu'on isole pendant leurs menstruations.

La famille de la jeune femme est avant-gardiste et très ouverte d'esprit notamment son père, personnage qui m'a beaucoup plu.

Perveen m'a également touchée. Courageuse, ayant vécu des moments difficiles, elle n'en reste pas moins attentionnée et pleine de caractère.

J'ai été totalement plongée dans ce mélange de cultures et de religions qui nous en apprend plus sur des coutumes que je ne connaissais pas.

J'ai ressenti des difficultés à rentrer dans l'histoire au début. Beaucoup de vocabulaire indien que je ne connaissais pas est utilisé et bien qu'il existe un glossaire à la fin, j'ai mis du temps à enregistrer certains termes.

Une série policière qui nous permet d'en apprendre davantage sur la place des femmes et nous permet une totale immersion en Inde au début du XX ème siècle.

La Malédiction de Satapur, la suite de cette série, sortira en juin. Je l'ai lu en tant que #lectricescharleston2021 et j'ai beaucoup aimé cette ambiance entre nature et vie royale.

Quel livre se déroulant dans un pays lointain avez-vous le plus aimé ?
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Une belle surprise! Un roman plein de suspens et qui est différent des enquêtes criminelles dont j'ai l'habitude. En effet, j'ai eu un grand plaisir à découvrir l'Inde des années 1920, un cadre extrêmement dépaysant pour moi, qui connais très peu ce pays. L'Inde est composée de multiples cultures et religions, dont on a un aperçu. Au début, comprendre les différences entre les populations parsies et musulmanes par exemple, peut être compliqué mais est toujours extrêmement instructif. le personnage de Perveen nous donne l'opportunité de connaître davantage la culture des parsis, mais pas seulement. Son personnage est basé sur une histoire vraie, celle de la première femme avocate en Inde, Cornelia Sorabji, dans les années 1920, qui a dû se battre pour obtenir ce statut. En 1892, elle est devenue la première femme à réussir l'examen du diplôme universitaire du droit civil, mais l'université a refusé de lui donner le diplôme officiel pendant très longtemps. le personnage de Perveen s'inspire donc en partie de cette femme.

Afin de rendre le personnage de Perveen encore plus remarquable, l'auteure a su développer sa personnalité tout au long du roman grâce à des flashbacks qui introduisent des moments de la vie de Perveen au milieu des chapitres ayant trait à l'enquête. Ces moments plus personnels apportent une meilleure connaissance du personnage de Perveen, ainsi que de l'environnement dans lequel elle a vécu quelques années.
On a notamment un aperçu du calvaire qu'elle a dû subir à l'université à cause d'élèves et de professeurs qui n'acceptaient pas qu'une femme puisse étudier le droit. Même si ce récit est une fiction, il en dit beaucoup sur ce qu'a dû endurer Cornelia Sorabji. On découvre aussi comment Perveen s'est mariée. Même si ces moments liés au mariage m'ont légèrement moins enthousiasmée (peur-être un peu trop fleur bleue), ces passages ont eu le mérite de dévoiler comment le mariage était considéré par les parsis, comment il était organisé et quelle était la place d'une jeune mariée. Bien évidemment, en 1920, les mentalités n'étaient pas très libérales. Les rôles dévoués à la femme, ses droits et libertés étaient sans surprise limités.

L'intrigue principale qui est une enquête, est très bien menée, originale et pleine de suspens. Ce n'est pas la police qui mène l'enquête, mais Perveen, avocate qui profite de son rôle et de son sexe pour construire une relation de confiance avec les différentes femmes de la maison, trois veuves musulmanes qui sont isolées dans leur zenana, une partie de la maison réservée aux femmes de la famille et dans laquelle ces femmes vont vivre seules le deuil de leur mari. Perveen est en effet dans une position unique et délicate car c'est la seule personne à pouvoir interagir avec les veuves. Elle sert donc d'enquêtrice tout en devant gérer les intérêts de ses clientes. Une situation atypique qui pimente encore le récit.
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L'histoire prend un peu de temps au début pour mettre tous les éléments en place. Mais dès que l'action se met en route, il est impossible de lâcher le livre.
Dans ce roman où l'histoire se déroule dans l'Inde des années 20, le personnage principal est une jeune femme célibataire qui s'appelle Perveen Mistry. On fait sa connaissance lorsqu'elle travaille dans le cabinet d'avocat de son père et on a le droit de faire quelques retours en arrière pour connaître vraiment le caractère de cette femme courageuse. C'est son histoire qui nous est contée ainsi que celle de trois veuves qui vivent recluses dans une maison où les conflits d'intérêts sont présents dans leur quotidien. Un meurtre complique beaucoup les choses et c'est Perveen qui se trouve au coeur de l'action. On apprend à travers son parcours, et celui des veuves, les difficultés des femmes des années 20 pour avancer dans la vie.

C'est un roman instructif et en même temps une enquête passionnante. En plus, l'histoire de Perveen Mistry est en partie inspirée par un personnage historique qui a existé, Cornelia Sorabji.

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Les veuves de Malabar Hill 🇮🇳
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Bombay, 1921, Perveen travaille dans le cabinet de son père et devient la toute première femme avocate en Inde. Un statut qui fait débat, sauf quand un meurtre est commis et qu'elle est la seule à pouvoir mener l'enquête. 🔎
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Faisal a été retrouvé poignardé chez son ancien employeur lui-même décédé. Les potentiels témoins du crime : ses trois veuves qui vivent recluses dans une partie de la maison, interdite aux hommes. ☠️
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J'ai commencé par lire le deuxième tome quand j'étais lectrice charleston, puis je reprends le train en cours de route en lisant ce premier tome 😍
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Bien évidemment, je pense qu'il est mieux de lire ce premier tome d'abord, car j'ai compris beaucoup plus de choses. En reprenant depuis le début, j'ai appris à mieux connaître l'héroïne, son histoire, personnelle ou professionnelle. 🥹
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Dans un pays où les femmes ne sont pas très bien vues, n'ont pas beaucoup de droit, je me suis parfois sentie terriblement mal par rapport à ce que j'ai pu lire. 🤯
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Un roman riche tant par son vocabulaire, que par la culture d'un pays qui m'est inconnu nous est présenté. 🧳
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Entre les couleurs, les saveurs, les us et coutumes. J'ai appris beaucoup de choses dans ce tome. ☀️🌺
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Et toi, tu as lu cette saga ? 🕵🏼‍♀️
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Cela faisait longtemps que ce livre dans ma PAL débordante me faisait de l'oeil. Voilà qui est fait. D'autant qu'il y a un tome 2 et que le tome 3 va paraitre au mois d'aout.
Nous voici en Inde, dans les années 20. La condition de la femme est à ras les pâquerettes. Elles vivent cloitrer dans des harem, même si ce n'est pas le terme employé. Leur vie se déroule à travers des grilles, des portes, des couloirs dont personne ne franchit les seuils. Aucun homme ne peut franchir les portes de cet endroit. Tout comme aucune femme et enfant ne peut en sortir. Derrière ces grilles se joue la vie, la haine des épouses. Aussi, lorsque l'Homme de la maison décède, seule une femme peut aller glaner quelques renseignements. Perveen, première femme avocate indienne, s'y colle. Parce ce que même si ces femme n'ont pas le droit de croiser un autre regard masculin, elles n'en restent pas moins femme avec leurs rêves, leurs envies.
Ce fut une véritable découverte pour moi que ce monde caché. Car, il ne faut pas se mentir, l'enquête n'est que le fil conducteur du récit. L'auteure nous entraine avec brio dans les rues de Bombay des années 20, dans ces palais à double face, vers ces femmes cloitrées mais qui exprime leur envie de vivre malgré tout. Car là est vraiment l'intérêt de cette histoire ; le côté historique, la dominance anglaise, l'évolution de la femme au sein d'un monde d'hommes. Rien ne nous est épargné : la vie des cloitrées, les jardins majestueux avec leurs couleurs flamboyantes, les senteurs épicées, les religions, le pays écrasé et momifié par ses us et coutumes.
Bref, une lecture enrichissante sur le côté culturel et historique d'un pays connu mais tellement méconnu.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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une plongée dans l'Inde avec toutes ces subtilités, sa richesse ethnique et religieuse. On suit Perveen seule avocate de l'Inde qui mène une enquête auprès de 3 veuves musulmanes mais aussi des retours en arrière sur le mariage catastrophique de Perveen. on se rapproche du cosy mystery. il y a une suite et je la lirai c'est sûr.
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