Le Jour J du jugement

Le cartographe américain Dan McCook est en repèrage en Normandie pour la préparation d'un livre sur le d'Day, il est intrigué par un char américain abandonné que l'on dit hanté, sa curiosité va le mener aux portes de l'Enfer !

Relecture d'un roman de son bon vieux Masterton que j'avais acheté à sa parution chez Néo.

Donc, oui, c'est un peu convenu, surtout quand on a compris les rouages de ce genre de récit.
Et certes, il y a beaucoup de clichés sur la France et plus encore sur les normands, cela dit, ce roman date des années 70, et pour avoir connue la Normandie rurale de cette époque dans mon enfance, je peux dire que ces clichés correspondent en fait à une certaine réalité !

Depuis le temps où je lisais surtout ce genre de livres et aujourd'hui, il s'est passé quelques décennies et, mes goûts ont évolué.
Mes lectures sont maintenant plus "sérieuses" (avec ou sans guillemets), mais relire de temps à autre un de ces romans de genre reste un vrai plaisir, alors pourquoi faire la fine bouche ?

Un char d'assaut possédé ! Non, vraiment, il fallait y penser.

Masterton, le « bloody scottish », utilise cette idée originale dans « the Devils of D Day » : j'utilise le titre en VO à dessein, parce que, franchement, le titre français donne juste envie de passer son chemin…ce qui serait dommage.

Publié en 1978, ce roman fait partie des premiers écrits par l'auteur. On y voit déjà tout le talent qu'il possède pour, très vite, instillé une ambiance qui plante le décors. Ici, l'action prend place dans la Normandie hivernale de la fin des années 70 (Masterton adore ce genre de régions, brumeuses, campagnardes, comme l'Angleterre ou les Flandres...).

Dan McCook, cartographe américain, alors qu'il fait des relevés pour un livre sur la seconde guerre mondiale, entend parler d'un char américain à l'abandon depuis 1944. Les gens du coin le croient hanté ; très vite Dan découvre une histoire étrange, celle d'une division de chars américains, disons particulière, qui fit des ravages lors de la campagne de Normandie...

Très vite, en effet, car le roman fait moins de 200 pages ! C'est dommage car avec plus de développement on aurait pu avoir affaire à du grand Masterton. Mais force est de reconnaitre que le mélange seconde guerre mondiale, légendes médiévales et mythologie catholique fait mouche. On peut éventuellement regretter un peu un aspect manichéen trop marqué et la naïveté de Dan, face à la menace à laquelle il fait face (mais bon, c'est assez classique chez l'auteur). La fin prête un peu à sourire, mais amenée plus subtilement (en développant mieux le personnage de Madeleine) elle aurait été super.

Mais au final, on passe quand même un bon moment, c'est un divertissement sympathique. le gore y est sous contrôle et pas de trace de sexe (Masterton aime bien mélanger les deux). Je me dis qu'un réalisateur comme Robert Rodriguez, dans une adaptation plutôt libre, pourrait en tirer un film bien fun !

Qu'il est bon parfois de revenir vers cet auteur qui, pour l'instant, ne m'a jamais réellement déçu. Je lis très rarement les quatrième de couverture, mais il m'arrive parfois de lire des résumés sur Internet, ce fut le cas pour celui-ci et ce qui fut une erreur de ma part. le jour j du Jugement fut parut la même année que l'agréable Maison de chair en 1978 sous le titre original The Devils of D-Day. Lorsque l'on traduit le titre original, on a un petit avant goût de l'histoire.

L'histoire se déroule en France, cocorico, et par la suite en Angleterre. Un homme du nom Dan McCook, un américain, cartographe, vient étudier la Normandie, plus exactement à Pont d'Ouilly dans le Calvados (et nom dans l'Orne comme écrit dans le livre). Un tank est laissé à l'abandon depuis ce triste jour du 13 septembre 1945. Cela fait trente année, qu'il gît dans un fossé. Ce char terrorise toute la région. En effet, chaque nuit, d'étranges voix se font entendre à proximité de plus, une malédiction semble sévir la région. Quel est donc ce treizième char d'un étrange convoi qui libéra la la région ?

J'ai eu deux déceptions en lisant ce livre. En premier, je m'attendais à vivre l'histoire durant la seconde guerre mondiale et non dans les années 70. J'étais frustré durant tout le récit, gâchant mon envie de lire. La deuxième déception vient du fait que le roman fut écrit à la première personne. J'ai horreur de ce style trop personnel qui gâche l'action et les détails. Mais, le talent du Maître Graham Masterton est là pour rendre secondaire ces petits désagréments. Comme l'auteur est écossais, il s'est amusé à lancé quelques piques amusantes sur les anglais, j'ai vraiment apprécié cet humour. Il a également fait un travail remarquable de recherche sur la région et sur la théologie. Parce que le Maître excelle dans les divinités surtout maléfique. Ici, on à le droit au christianisme. Ce qui est bien avec cet auteur, c'est que son imagination n'a jamais de limite. Il va au delà de toute perception logique pour notre plus grand bonheur. Il a également distillé quelques passages gore, mais moins prononcé que dans s es autres oeuvres. Un très bon livre.

Je vous fais un petit retour sur ma dernière lecture "Le jour J du jugement" de Graham Masterton.

Un petit livre de 190 pages que j'ai bien aimé découvrir tout simplement. J'ai vraiment beaucoup aimé l'originalité de cette intrigue, l'atmosphère pluvieuse de la Normandie fin des années 70, et le côté occulte en plus comme souvent avec cet auteur.

le côté gore y est distillé avec soin mais ça reste très léger en horreur pour moi. J'aurais juste voulu qu'il soit plus long pour peut-être plus approfondir les personnages et avoir plus de scènes sanglantes. La fin était sympathique. Ce roman était un des premiers de l'auteur à ce que j'ai vu mais il annonçait déjà les prémices de cet écrivain de talent.

Mais en somme ça reste un petit roman démoniaque qui fait le taff, un bon moment de lecture avec mon auteur doudou !

Puisque j'en suis à répertorier ma collection de "Pocket terreur", autant me fendre de mes petites critiques pour les lecteurs qui cherchent désespérément des bons livres de terreur et ne veulent pas lire ce qui se publie de nos jours (2012).

Je leur conseille donc une visite dans les bouquineries dans le but de mettre la main sur les pépites que compte cette collection. Ce livre en est une de plus, de pépite...

Autant dire que on se trouve face à du grand Masterton, même s'il n'est pas le seul, heureusement. le rythme est très soutenu sur les 189 pages que compte le livre (même les plus fainéants en lecture peuvent le lire) et certaines scènes sont des bijoux d'anthologie (avec des vrais morceaux d'Exorciste dedans,tout frais, tout chaud).

En plus, ici, ça se passe en France donc, vous ne serez pas dépaysé !

L'auteur s'est bien documenté sur la période de la seconde guerre mondiale et sur l'occultisme, même si je n'ai pas tout vérifié, trop de travail...

Si on retrouve facilement des récits mettant en cause les activités occultes de l'Allemagne nazie (oui, Indiana Jones et l'arche sacrée, ce n'était pas une invention des scénaristes en manque d'imagination), on découvre ici des idées qui s'intègrent facilement dans l'histoire de Delta Green (Delta Green est une agence gouvernementale semi-officielle américaine constituée après la seconde guerre mondiale afin de lutter contre les manifestations du Mythe dans notre monde.

Elle fut officiellement dissoute dans les années 70 et opère dans l'illégalité et la clandestinité depuis à l'insu des instances officielles).

Tout en soulignant le fait que, même pour les "libérateurs", la fin justifie les moyen, Masterton nous gratifie d'une foule de détails sur les rituels, les formules, les croyances, et, d'une façon générale, l'occultisme judéo-chrétien.

Croyez-moi, un bon livre, pas très gros, mais diablement bien torché !


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Roman d'épouvante très court, mais intense.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les alliés auraient utilisé des démons en guise d'armes secrètes pour mettre plus rapidement en déroute l'armée allemande. Mais voilà, l'un des chars a été abandonné sur le bord de la route. Un cartographe américain, Dan McCook, qui arpente les routes de campagne dans le but d'illustrer un ouvrage sur le débarquement de Normandie, entend parler de ce Sherman par deux autochtones, lesquels lui font part de la sinistre réputation de l'engin. Friand d'émailler son ouvrage d'anecdotes croustillantes, notre cartographe s'empresse d'aller voir sur place.
C'est ainsi qu'il rencontre Madeleine, fille d'un paysan voisin, et malgré l'aura maléfique ressentie à l'approche du char, nos intrépides héros vont vouloir étudier la chose de plus près.
L'un des premiers romans de Graham Masterton, dans lequel on sentait déjà fortement poindre le génie qui s'est plus amplement révélé par la suite.
Tout fan doit bien évidemment l'avoir lu.

Normandie, dans les années 70. Dan Mccook, un jeune américain, s'y trouve pour une quelconque raison lorsqu'il entend parler d'un mystérieux char, abandonné depuis le jour du Débarquement, qui est hanté, à ce qu'il parait. Un char avec des voix horribles et faisant le malheur du village autour. Il décide alors d'avoir le coeur net... Mauvaise idée : un démon habite le char ! Et en plus, il le tient en otage pour un but : libérer ses camarades...
Masterton est connu pour être un grand écrivain de l'épouvante, et je confirme, il est vraiment talentueux pour l'horreur.
Ce qui m'a attiré en premier, c'était qu'une partie de l'histoire se passait en... France. Eh oui, on peut faire cocorico, l'intrigue se passe dans un premier temps dans la Normandie ! Bon, hélas, il y a quelques clichés, à savoir, béret, pain...
Ensuite, c'est le mélange histoire et démon qui est bien exploité. La Seconde Guerre Mondial y revient souvent et se voit mâtiné de... démons. Et quels démons ! En plus d'être laids comme des poux, ils sont redoutables cruels. Mention spécial au démon invoqué dans le char (j'ai oublié son nom) terrifiant et n'hésitant pas à se servir d'objets coupants pour tuer...
Pour des scènes sanglantes et effrayantes, il y en a ! Certaines sont bien gores (ah, on aime tous les asticots et boyaux, non ?), d'autres sont stressante psychologiquement. Je crois que je ferais attention à qui parle dans ma porte...
Les événements s'enchaînent très vite, s'y bien que malheureusement, apparaît le défaut crucial du livre : la psychologie des personnages m'a parut peu développé, où alors, un peu convenu. Pas assez fouillie et construit, dommage... Peut-être aussi à cause de l'écriture, qui est efficace et fluide, mais qui ne s'attarde pas beaucoup sur la personnalité des personnages ?
La dernière partie du livre est tendue, c'est la course contre la montre, avec un final éblouissant et un coup de théâtre majestueux. Je vous dis rien...
Il y a aussi, hélas, un autre défaut qui peut irriter certains : c'est l'insistance de la religion catholique. J'ai rien contre mais c'est un peu gonflant parfois...
Un sujet bien travaillé, démoniaque même. A lire pour ceux qui aiment se frotter aux démons et au fantastique.

Ils étaient 13 chars, noirs & sans inscription, le 13e jour de Septembre. Durant un jour & une nuit, ils ont répandu le feu & la mort. Ils ont tués les Allemands et sauvé le village, mais les habitants en tremblent encore …

Ah … la Normandie : ses vaches, son fromage, ses Normands avec bérets et baguette (oui, gros cliché), son calva et … son débarquement pendant la WW II.

La guerre est finie depuis 30 ans. Dan Mac Cook est cartographe & américain, il « débarque » en Normandie pour son travail.
Très vite, il est intrigué par un char américain, un Sherman, laissé à l'abandon en bord de route depuis la fin de la guerre.
Ce char abandonné terrorise le village ; Il est hanté. Certaines nuits sombres on entendrait des voix venant de l'intérieur.

Brrrrr … Toi & Moi, on en resterait là, non ?!? On est bien d'accord, Un peu de chair de poule et on se casserait très vite.
Pas Dan, qui, très curieux décide d'ouvrir le char, (ben voyons !) avec l'aide du curé local et d'une jeune Normande rencontrée la veille, Madeleine.
Man dieu, mais qu'est-ce qu'il n'a pas fait là … ?
Il n'aurait JAMAIS dû le desceller & ôter le crucifix dessus ….
A l'intérieur, ELMEK – démon des couteaux & des lames acérées (Beatrix Kiddo aurait fait pâle figure avec son Katana !)
Le démon libéré n'a qu'une hâte : retrouver ses 12 copainGs !
Madeleine et Dan, se retrouvent donc otages du démon et vont devoir lui obéir …

Masterton – un GRAND NOM dans le domaine du fantastique et de l'épouvante. (comment ça tu ne connais encore ?!?!?)
En fouillant sur le net, je découvre toujours un livre de lui que je n'ai pas lu (un peu comme Stephen King).
Le jour J du jugement = petit format (- de 200 pages).
Ecrit à la 1ere personne, c'est une « longue nouvelle », les personnages manquent un peu de profondeur, yep, mais ici, place à l'action et à la course contre le démon. Tu te demandes d'ailleurs, comme tu peux lutter contre CA …
Et pour cause, un final … heu … sorti de derrière les fagots & en même temps, il ne pouvait pas en être autrement. (Je ne suis pas trop religion c'est tout)

Je te le dis de suite, ce n'est pas le meilleur MASTERTON (Lis, LE PORTRAIT DU MAL , WALHALLA ou HEL), il est un peu "léger" mais bon, si tu veux du vomi d'asticots, un collier d'entrailles, une petite éventration, du verre qui vole en éclats, des voix perfides dans ta tête, le tout arrosé d'un ptit calva (car visiblement, pour les américains, en Normandie ce n'est pas du jus de pomme que l'on boit au litre ) tu seras servi.

Un Masterton un peu sous acide mais toujours sympa à Lire.

* A TANTOT - BISOUS LES MINOUS *

Une intrigue amenée avec intelligence, un contexte inspiré et sans nul doute bien documenté, une science incroyable des mythes et croyances, des situations tantôt cocasses tantôt prenantes. Une fois de plus Graham Masterton nous livre un excellent récit dont il a le secret. J'ai franchement adoré même si beaucoup pourraient trouver ce livre ridicule, voir risible !!!

Si je le pouvais, je qualifierai le jour J du Jugement de nouvelle, tant il est dense, et tant l'action est rapide. Les décors, que ce soient en Normandie ou en Angleterre, sont réduits au minimum mais bien plantés - bien que la campagne française soit un peu "cliché" à mon goût.
Pour les beaux yeux d'une Normande rencontrée par hasard, et avec l'aide d'un vieux prêtre Dan Mc Cook fait sortir un démon d'un char de la seconde guerre mondiale. A partir de ce moment là, les péripéties vont s'enchaîner. Les états d'âmes des personnages importent peu dans la trame du récit, et dans l'urgence de leur situation, il n'y a plus que l'action : tout va se dérouler à un bon rythme, sans repos pour les protagonistes, sans pitié non plus, jusqu'à la fin un peu "coup de théâtre".
ce roman se lit vite. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable, mais il était sympa.