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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Graham Masterton, écossais né en 46, trace, entre autres et surtout, son chemin littéraire reconnu sur le fil du rasoir d'un Fantastique de Terreur.

Mon avis est mitigé. du pour du contre. En égales proportions. La faute à pas de chance, sans aucun doute. Je ne suis pas tombé, semble t'il, pour une presque première approche de l'auteur, sur le roman de Masterton qui marque, qui impose l'auteur. D'autres avis, ailleurs, confirment, peu ou prou, l'impression. Il me faudra donner à l'auteur une autre chance. "Le portrait du mal" m'attire, il semble faire l'unanimité.

Je m'explique et argumente mon ressenti mi-figue mi-raisin.

A Washington, de nos jours, Gene Keiller (qui devient Keller en 4 de couverture Presses Pocket), un jeune politicien aux dents longues, jette son dévolu amoureux (fou et obstiné) sur Lorie Semple, une belle égyptienne aux yeux verts.
Masterton lui offre le look beauté fatale. On entrevoit, en décalage complet du récit réaliste en cours, la rousse et plantureuse vamp de "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?". Elle fréquente les cocktails diplomatiques de sa silhouette hautaine et distante, se prétend à mots couverts très lointaine descendante d'une énigmatique tribu jadis pourchassée par les Pharaons, celle des Ubastis, adorateurs de Bast, le dieu-lion. Ce furent et ce sont toujours "Ces gens là", dont il faut taire le nom et ne pas parler.
L'étrange relation de Gene et Lorie, qui n'a rien de charnel, débouche néanmoins rapidement sur le mariage (même si la belle lui arrache presque la langue au premier baiser fougueux) ... et les ennuis commencent pour notre amoureux transi, coureur frénétique de jupons pris à son propre piège. Les évènements irrationnels macabres se bousculent. Ils tendent tous à prouver que Lorie n'est pas ce qu'elle montre.

La suite appartient au roman et il y a du chemin à faire au cours du bref récit présenté.

Une vieille demeure victorienne gardée par des molosses (ou autre chose d'encore plus carnassier), un vigile muet et peu avenant, accessoirement garde du corps; une maman cougar ayant pour le moins le sens de la famille; un mari disparu dans de bien étranges circonstances. les ingrédients s'ajoutent aux ingrédients, il formeront au final un tout bien homogène.

On (qui se reconnaîtra, merci à toi, Jim) m'avait prévenu: "C'est un de ses romans dont on ne parle jamais, sans doute pas assez marquant (en bien comme en mal...)". Toujours est t'il qu'armé du recul d'un seul ouvrage de Masterton ("Magie Vaudou" de la série des Jim Rook dont je ne garde qu'un vague souvenir), et ayant voulu pousser plus avant dans l'oeuvre de Masterton, qui semble aimanter son lectorat, je suis dans une impasse avec "Le Sphinx". Il ne se suffit pas pour porter appréciation. Je ne le sens pas représentatif. A suivre.

J'ai été attiré:
_par la faible épaisseur du roman (passer beaucoup d'heures de lecture au coeur de la prose charnue d'un classique de la littérature générale prédispose à poursuivre avec quelque chose de moins touffu);
_par cette illustration de couverture qui montre un sphinx aux yeux incandescents vers lesquels, à maintes reprises, en cours de lecture je n'ai cessé de revenir, hypnotisé.
_par cette propension intéressante que semble avoir l'auteur de naviguer, d'un roman l'autre, de mythologies en mythologies, ayant existées ou qu'il invente. Ici l'égyptienne pharaonique où mes lectures sont rares, m'a tentée. Histoire de retrouver les atmosphères du Bilal BD de "La trilogie Nikopol" et "Les voies d'Anubis" de Tim Powers.

"Le Sphinx" m'a semblé avancer, comme annoncé, sans cesse en équilibre instable, entre un intérêt certain mais toujours en suspens, en attente de la phrase suivante, d'événements qu'on voit venir de loin et une présentation de la gente féminine pour le moins misogyne. Mais bon, rien de rédhibitoire, on y trouve les qualités du dépaysement et de la distraction, la maitrise des codes littéraires du fantastique à suspense.

L'ouvrage est plus thriller (le héros va t'il s'en sortir ?), voire même roman policier de déduction au décours d'une énigme de situation que l'auteur propose au lecteur de résoudre. le tout est plaisant et rapide à lire, distrayant, voir didactique quand le psychologue consulté débriefe la personnalité de l'héroïne, mais on est quand même loin de la Terreur annoncée, j'y ai davantage vu le roman d'aventure bien mené, rythmé en diable.

Le style d'écriture est agréable, efficace, d'un métier certain.

Rendez-vous avec "Le portrait du mal". Faut t'il lire Oscar Wilde et "Dorian Gray" au préalable ?
Lien : https://laconvergenceparalle..
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En quelques mots, ce roman est court (Trop court), prévisible, et par moments extrêmement minimaliste, en outre, il ne suscite aucune appréhension ou angoisse chez le lecteur, dommage pour un Masterton... Bref, grosse déception pour ce roman qui tranche singulièrement avec l'oeuvre générale de l'auteur !
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Graham Masterton est un auteur qui aime baser ses romans sur les légendes anciennes, les contes, la mythologie… et ici il s'est servi de la mythologie égyptienne.
Il part de croyances surprenantes pour nous créer un livre intéressant qui se base surtout sur nos peurs les plus profondes, sur nos croyances ancrées en nous et qui quand elles resurgissent peuvent surprendre.
Le sphinx est un livre qui m'a assez plu, il est très bien écrit et l'histoire est originale, sur fond de romance, ce qui change par rapport aux autres romans du genre.
Ce qui me gène un peu c'est que ce livre soit considéré comme Terreur car je trouve que ça ne le qualifie pas !
C'est un roman prenant, l'histoire est bien ficelée mais je ne pense pas que le mettre avec les livres de terreur soit très approprié.
Certes ça fait un peu peur, mais il n'y a pas de scènes sanglantes ou de moment qui me terrifient réellement.
Ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur même si c'est un roman fantastique agréable à découvrir.
Trois étoiles seulement, car ce n'est pas mon préféré.
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Mis a part une quarantaine de pages à la fin où le rythme s accélère, c'est long... très long ! On tourne beaucoup autour du pot alors que le titre et les quelques allusions ne laissent pas beaucoup de place au mystère.
C'était mon premier Masterton donc je ne sais pas si ce livre est trés révélateur du travail de l'auteur. En tout cas, sans m'avoir déplu, ce livre ne m'aura pas plus emballé que ça.
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