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Citations sur La maison des damnés (40)

Il y avait un médium ici avec nous, en 1940. Une femme, Grace Lauter. Elle avait la certitude que deux sœurs hantaient la maison.
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Cette peur presque inconsciente de l’alcool était ridicule. Si l’ivrognerie de son père avait été le calvaire de son enfance, ce n’était pas une raison pour condamner l’alcool en soi. Tout ce qu’elle voulait, c’était un petit verre pour se détendre.
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Le dédoublement de personnalité qui résulte d’une altération du moi est la cause première de ce phénomène qu’on appelle la voyance, lui avait-il dit. Je ne sais pas si ce Daniel Belasco a vraiment existé ou non, mais la personnalité avec laquelle miss Tanner prétend être en contact n’est rien de plus qu’un dédoublement de la sienne.
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(...) la personnalité avec laquelle miss Tanner prétend être en contact n’est rien de plus qu’un dédoublement de la sienne.
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Les gens commencèrent à rester ici des mois, puis des années ; La maison devint leur univers. Un univers chaque jour plus dément. Sans contact avec la société normale, la société qui vivait dans cette maison devint la norme. La complaisance envers soi-même, la débauche, la violence et le carnage furent
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— Esprit peut-être aberrant, mais brillant, poursuivit Fischer. Il parlait et lisait une douzaine de langues. Il était capable de posséder à fond toutes les disciplines qu’il avait choisi d’étudier. Il était imbattable en physique et en métaphysique. C’était un spécialiste des religions, de la Cabale, des doctrines rosicruciennes et des anciens mystères. Son esprit était un véritable puits de savoir, une centrale d’énergie.
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— « Il a des dents de carnassier. Lorsqu’un sourire les découvre, on dirait un animal qui montre les crocs. Son visage est livide car il méprise le soleil et évite de sortir. Il a des yeux d’un vert extraordinaire qui semblent habités par une lumière intérieure tout à fait particulière. Un front large, des cheveux et une courte barbe d’un noir de jais.
En dépit de sa beauté, son visage est effrayant : c’est le visage d’un démon qui aurait pris forme humaine. »
— De qui est cette description ? demanda Barrett.
— De sa seconde femme. Elle s’est suicidée en 1927.
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Une explication beaucoup plus intéressante, de loin plus complexe et plus absorbante : le moi subliminal cette vaste composante secrète de la personnalité humaine qui, comme un iceberg, baigne sous ce qu’on appelle le seuil de la conscience. Ce qui est fascinant, miss Tanner, se trouve là. Non dans les royaumes spéculatifs de l’au-delà, mais ici, aujourd’hui, dans un combat avec nous-mêmes. Révéler les mystères du spectre humain, la capacité du corps en infrarouges, celle de l’esprit en ultraviolets. Voilà l’explication que je propose : le dévoilement des prodigieuses facultés du système humain. Les facultés par lesquelles, j’en suis convaincu, les phénomènes psychiques sont tous produits.
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— Je crois, moi, que nous ferions une erreur en considérant que cette maison est un lieu hanté par une force, dit Florence. Il est évident que ce sont des personnes, des esprits toujours vivants, qui sont derrière tous les troubles. Il y en a peut-être plusieurs.
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Ce n’est pas sans raison qu’on a appelé cet endroit la Maison des Damnés. Elle a l’intention de nous tuer l’un après l’autre.
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