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3,81

sur 535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ami lecteur, si tu crois trouver dans ce livre une "saga familiale légère qui parle de ségrégation, d'amour, de secret de familles, etc" parfait pour la plage (comme le quatrième de couverture peut le laisser croire) ...
Passe ton chemin ... Quoique !

Les douze tribus d'Hattie, est à première vue, une sorte de recueil de nouvelles qui traitent de ces sujets (mais pas de la plage ;) !), mais c'est évidemment bien plus que cela !
C'est une histoire qui couvre presque tout le 20ième siècle, l'histoire d'Hattie, celle d'une Femme qui a une ribambelle d'enfants.
Chacun des 10 chapitres reprend un bout de vie de ces enfants, chacun à une époque différente. On traverse donc l'histoire des Etats Unis à travers les yeux d'une famille noire mais aussi très pauvre.
Chaque "nouvelle" aborde une thème. Que ce soit la folie, la guerre, la mort d'un enfant, la ségrégation, ... mais surtout chaque nouvelle nous parle d'Hattie, nous raconte sa vie à travers les yeux de ses enfants, de ses soeurs, de son mari ...

Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus, je vous laisse découvrir la vie de chacun et la vie d'Hattie.

Sachez seulement qu'elle est loin d'être la "mama" comme on aime s'imaginer la mère d'une famille nombreuse, débordante de bonheur, d'amour et de bons sentiments.
Hattie a été mère sans l'avoir décidé, et pas qu'une fois en plus.
Alors oubliez la mère aimante, qui joue avec ses enfants, les dorlote. Elle les aime oui, mais elle a du mal à gérer 10 enfants, un mari qui n'en touche pas une, la pauvreté qui est là tout le temps, partout et qui les accompagne tout au long de leur vie à tous. La pauvreté et bien évidement la ségrégation qui est, elle aussi omniprésente. En fait Hattie, elle a juste le temps de chercher comment continuer à les nourrir, alors pour la tendresse et les câlins, faudra repasser plus tard !
Ses enfants l'aiment ... ou pas, chacun ayant une relation bien à lui avec elle. Et Hattie, avec le temps et les années va apprendre à composer avec.

Un très bon premier roman dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer. Sans doute à cause du style (des nouvelles) ... A chaque chapitre, même si on y retrouve Hattie, il me fallait un peu de temps pour me remettre en selle ! Et peut-être aussi à cause d'Hattie elle-même. On hésite parfois entre amour et haine, un peu comme ses enfants quoi !
Mais quel voyage, quelle vie ... Une traversée du siècle et des états Unis, même si c'est plutôt avec ses mauvais côté !

Jolie découverte ...

Belles lectures !
Lien : http://lesbl.blogspot.com
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Dans la presse, j'avais eu l'occasion de lire d'excellentes critiques de ce récit, Hattie et ses douze enfants, ou plutôt Hattie, ses onze enfants et la petite fille qu'elle élèvera à la place de sa mère, et j'étais donc un peu appréhensive en l'ouvrant: les livres dont on a entendu trop de bien ont parfois du mal à être à la hauteur de leur réputation.
Les douze tribus d'Hattie s'en sort bien, même si je n'ai pas trouvé que c'était le chef d'oeuvre bouleversant que certains ont décrit. C'est l'histoire de la communauté afro-américaine sur cinquante ans que l'auteur raconte ici en petites touches: à travers les descendants d'Hattie nous découvrons la ségrégation, les prédicateurs, l'étrange gradation qui semble se créer au sein de la communauté afro-américaine elle-même en fonction de la teinte de peau, la difficulté enfin de lutter chaque jour pour élever des enfants dans la pauvreté, cette difficulté qui durcit Hattie: elle est si préoccupée de les voir survivre qu'elle n'a plus de temps pour la tendresse.
On a parfois un peu envie de supplier l'auteur d'en épargner au moins un, parfois l'envie de trouver qu'elle en fait trop: mort en bas âge, séquelles diverses, abus de mineurs, problèmes psychiatriques graves, homosexualité refoulée: par pitié, que l'un d'entre eux ait enfin une vie calme!
Cela reste un livre assez poignant et une collection de beaux portraits.
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Sur plus d'un demi siécles nous découvrons les douze tribus d'Hattie. Et à travers elle et ses enfants nous voyageons du sud au nord des USA, et partageons la condition des noirs dans ce pays où le rêve américain a rejeté longtemps beaucoup de ses enfants donc la couleur de peau n'était pas celui de la neige.

Hattie a eu onze enfants et une petite-fille, et si elle a rêvé d'une belle vie et d'un bonheur paisible pour elle et chacun d'eux , la réalité d'un pays déchiré par les lois raciales piétinera ses illusions.
Entre désillusions, mensonges, faux-semblants, Hattie et ses enfants traversent le vingtième siècle et si certains d'entre eux arriveront à se faire une petite place au soleil, la plupart souffriront.

Ayana Mathis raconte son Amérique, pays d'inégalité et de rêves bafoués, contrée où tout est possible pourvu qu'on entre dans les bonnes cases et quand on est noir au pays de Jim Crow ces cases là ressemblent beaucoup à celle de l'oncle Tom.
Certaines places ont été conquises de haute lutte, d'autres ont été abandonnées, et nous nous savons que pour Hattie et sa tribu rien n'a été simple, et chacun a essayé de trouver un peu de joie à sa façon, et si c'était pas la bonne tant pis, c'est toujours ça de pris.

La traversée est triste et douloureuse mais l'histoire est magnifiquement contée, et par ci par là quelques lumières brillent.

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Hattie est une femme qui a quitté la ségrégation raciale du Sud pour commencer une nouvelle vie à Philadelphie, en compagnie de son mari August. Ensemble, ils auront douze enfants.

Ce livre nous présente non pas Hattie mais les enfants de celle-ci. Chaque chapitre nous raconte la vie d'un ou deux enfants d'Hattie et August.

Dans chaque présentation, Hattie est présente, ce qui nous permet à nous, lecteurs, de découvrir de manière indirecte le personnage d'Hattie. Nous la percevons à travers le regard de ses propres enfants, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, on découvre divers aspects de sa personnalité. Par exemple, dans le premier chapitre, elle peut nous sembler être une mère attentionnée et à d'autres moments, devenir une mère distante et froide.

Ce livre se décline sur plusieurs années : de 1925 à 1980. Cela permet de découvrir l'histoire des Etats-Unis et ses grands moments forts : la ségrégation raciale, la guerre, l'importance de la religion, la pauvreté, ...

Chaque personnage est particulier, avec une histoire qui lui est propre. On s'attache facilement à eux et on n'a pas forcément envie de les quitter.

De plus, le style d'écriture d'Ayana Mathis est très plaisant à lire. On ne voit pas le temps passé, ni les pages se tournaient.

Bref, un livre très intéressant qui mérite d'être davantage mis en avant ! Il est sorti en poche donc profitez-en ! ;)

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Voilà un roman qui ne s'embarrasse pas de bons sentiments et rentre crûment dans le vif du sujet : l'histoire d'une famille noire américaine, sur plus d'un quart de siècle, entre sud et nord, ségrégation et espoir ténu d'un monde meilleur. le contexte, l'évolution lente des mentalités américaines, bien qu'indissociable du propos, n'est qu'une toile de fond. Au centre domine la figure d' Hattie, mère à la fois aimée et détestée, sans cesse tiraillée entre son désir de fuir une vie qu'elle imaginait différente et l'attachement viscéral à ses enfants. J'ai rarement lu une expression aussi vraie des sentiments ambigus pourtant omniprésents dans les relations familiales.

Il faut dire que pour Hattie, tout commence mal. En provenance de Géorgie, état du sud toujours aussi dur avec les noirs, Hattie débarque un beau jour à Philadelphie avec sa mère et ses soeurs, avec l'espoir de meilleures conditions de vie dans une ville où, à sa grande surprise, les noirs croisent les blancs sans se sentir obligés de changer de trottoir pour ne pas se trouver sur leur chemin. Mariée très jeune à August, Hattie perd à 17 ans ses deux premiers enfants, des jumeaux, emportés par une pneumonie avant même leur premier anniversaire. Élément déclencheur ? Certainement. le désespoir de la jeune femme est immense, renforcé par le caractère volage et peu concerné d' August. Naîtront pourtant encore neuf enfants ; mais Hattie a perdu ses réserves de tendresse, toute occupée qu'elle est à faire des miracles pour nourrir et vêtir ses enfants tandis qu' August refuse de renoncer à ses plaisirs.

Chacun des douze chapitres porte le nom d'un ou plusieurs enfants d' Hattie, témoins silencieux mais forcément influencés par cette mère qui n'affiche que dureté et colère sauf, lorsqu'elle ignore être observée, aux prises avec son jardin secret. "Combien peut-on aimer d'enfants ?" s'interroge l'un des protagonistes au moment de la naissance d'Ella, "Hattie a -t-elle encore de la réserve ?". Pour Hattie, il n'est pas question d'amour mais de survie. Alors les enfants, ils s'en sortent comme ils peuvent, Floyd le musicien, Franklin le soldat, Six le prédicateur, Alice la femme de médecin... Ils fuient chacun à leur manière. Ainsi Bell qui trouve refuge dans la folie.De temps en temps transparait une once d'espoir, comme avec Billie, décidé à prendre sa vie en mains... Et cet éclair qui surgit à la fin, lorsque Hattie, devenue grand-mère, décide qu'il est peut-être temps d'arrêter cette chaîne du malheur. Comme une promesse d'un peu de douceur pour la génération suivante...

Aucune complaisance, aucun pathos de la part de l'auteur qui parvient, à travers ces chapitres qui sont autant de petites nouvelles à descendre au coeur des relations compliquées d'une famille pas si isolée que ça. A montrer quelles incidences une scène observée par un enfant peut avoir sur sa vie à moyen terme. A poser les questions des choix : Hattie n'a cessé de vouloir partir, elle est restée. Elle n'a cessé de vouloir quitter August, elle a fini par trouver un certain réconfort auprès de lui dans ses vieux jours. Peut-être s'autorisera-t-elle enfin un peu de bonheur ?

Un livre fort, ambitieux et terriblement vrai.
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Un portrait de femme admirable et marquant saisi dans les instantanés de vie de ses enfants.

Six millions d'afro-américains ont émigré du Sud vers le Nord des Etats-Unis au début du XXème siècle, pour échapper au racisme, aux lynchages et tenter de trouver dans les villes industrielles un travail moins éprouvant que celui des champs de coton.

« du fond du ciel, une aube granuleuse se leva dans la brume. Hattie ferma les yeux et se rappela les levers de soleil de son enfance. Ces visions ne cessaient de l'interpeller ; ses souvenirs de la Géorgie se faisaient plus pressants, plus envahissants chaque jour depuis qu'elle vivait à Philadelphie. Quand elle était petite, tous les jours, elle entendait la trompe sonner dans le petit matin bleuissant, à travers champs, dans les maisons et les gommiers noirs. de son lit, Hattie voyait les ouvriers agricoles défiler dans la rue devant la maison, la démarche pesante. Les traînards passaient toujours après le premier coup de trompe : des femmes enceintes, des malades et des estropiés, ceux qui étaient trop vieux pour la cueillette du coton, celles qui portaient des bébés attachés dans le dos. La trompe les faisait se presser comme un coup de fouet. Solennelle, la route, solennels leurs visages ; les champs éreintants attendaient, les cueilleurs se répandaient parmi les fleurs blanches comme des sauterelles. »

Publié en 2012, traduit par François Happe pour les éditions Gallmeister (2014), le premier roman de l'américaine Ayana Mathis brosse en une fresque de 1925 à 1980, à travers les voix et les sentiments de ses enfants et de sa petite-fille, le portrait de l'une de ces exilées intérieures : Hattie. Comme pour l'exil des douze tribus d'Israël auquel le titre du roman d'Ayana Mathis fait évidemment allusion, les douze tribus d'Hattie correspondent aux douze enfants et petits-enfants de cette afro-américaine originaire de l'état de Géorgie, émigrée à Philadelphie en 1923.

« le concert de Floyd commença ponctuellement à 10 heures le lendemain soir, avant que les ivrognes ne deviennent trop bruyants et que toutes les femmes respectables ne soient rentrées chez elles. C'était bien d'avoir des femmes à un concert : plus il y en avait, moins on risquait d'avoir une bagarre. Floyd monta sur scène sa trompette à la main. C'était plein à craquer. le Cleota's, avait-on dit à Floyd, était le seul club de ces trois comtés limitrophes qui acceptait les gens de couleur.
Floyd sentit le poids des attentes du public, de leur fatigue et de leur situation, qu'il ne pourrait jamais connaître, jamais tout à fait. Lorsqu'elle parlait de la Géorgie, Hattie disait « là-bas ». Elle refusait d'appeler cet État par son nom. Floyd ignorait ce qui lui était arrivé là. Hattie et August étaient des réfugiés qui avaient quitté le Sud ; leur terreur, leur nostalgie et leur rage constituaient l'essentiel de ce que Floyd connaissait de ce pays. »

À travers des instantanés de l'histoire des enfants d'Hattie, le destin des jumeaux Philadelphia et Jubilee atteints d'une pneumonie fatale pendant l'hiver 1925, de Floyd, trompettiste de jazz et séducteur d'hommes et de femmes en proie à une grande violence intérieure et extérieure, de Six, prédicateur dès son plus jeune âge plus ou moins malgré lui, à travers les tribulations de Ruthie, le destin d'Ella crève-coeur pour Hattie et celui de tous les autres se dessine le portrait de cette femme éprouvée par ses jeunes années, personnage peu enclin à la tendresse aux épanchements, souvent blême et silencieuse avec sa ribambelle d'enfants, portrait dans laquelle se devine la nostalgie et l'ombre menaçante du Sud, l'enracinement du chagrin originel de sa vie de mère et une volonté redoutable de sauver ses enfants, quoi qu'il en coûte.

Surgissant de ce choeur de tragédies sans pathos, le roman d'Ayana Mathis forge un portrait de femme farouche et quasiment immobile, que le passage du temps ne semble presque pas atteindre, comme si son destin était avant tout de résister.

Retrouvez cette note de lecture et beaucoup d'autres sur le blog Charybde 27 ici :
https://charybde2.wordpress.com/2018/08/02/note-de-lecture-les-douze-tribus-dhattie-ayana-mathis/
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Lorsqu'on plonge dans cette lecture, instantanément on se dit qu'il va se passer des tas de choses en nous. Des émotions totalement contradictoires parfois, de la joie, beaucoup d'empathie, de la peur, de la colère, et ce n'est pas peu de dire que l'auteur Ayana Mathis sait balader nos coeurs à travers une histoire de famille inédite.

Chaque chapitre nous emmène dans la vie d'un enfant de Hattie, on suivra ainsi Bell, Ella, les tribulations de Ruthie, de Cassie, de Billups, etc. Douze enfants. Ces différents points de vue font de ce roman une pépite qui se dévore intensément, comme du chocolat 70% de cacao.

A Philadelphie et aux Etats-Unis en général, des années 20 aux années 80, la vie des Noirs-Américains est atroce mais Hattie, mère-courage, élève sa tribu de gamins à mains nues, sans argent, sans l'aide de son mari, August, flambeur et détrousseur de jupons.

C'est donc le roman d'une mère incroyable qui nous est conté. Bien sûr, cela pourrait être banal, on ne pourrait ressentir aucune sympathie pour aucun des personnages, mais on s'attache vite à tout le monde et l'originalité de ce roman, c'est qu'on suit la vie de Hattie et de ses enfants à travers les années car chaque chapitre correspond à un enfant différent et à une période différente.

Tour de force! Notre coeur palpite pour les vicissitudes de Hattie qui devra abandonner sa fille Ella, ou encore lorsqu'elle apprend à son mari August que Ruthie (Margaret) n'est pas sa fille à lui. On suit un de ses fils au Vietnam, la maladie mentale de Cassie, la trahison de Bell, etc. Mais à chaque moment violent et cruel, Hattie a toujours une bonne parole, elle a quelque chose de fondamentalement humain, de bon en elle. La scène finale dans une église est magnifique. Loin de se résigner, de renoncer à connaître le bonheur, Hattie retombe toujours sur ses pieds malgré la noirceur de son destin et de la vie de ses propres enfants.

C'est un roman qui raconte une lutte, un combat incessant, des tranches de vie inoubliables et émouvantes.

A lire absolument!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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A travers le récit de 1923 à1980 de ses onze enfants et d'une de ses petites filles, on découvre le personnage tout en finesse d'Hattie qui a fuit le Sud des Etats-Unis pour échapper à la ségragation. Une belle découverte !
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Ce titre fort et puissant d'Ayana Mathis retrace la vie d'Hattie à travers ses 12 enfants et petits enfants. Originaire de Géorgie et ayant traversé des épreuves douloureuses, Hattie se forge un caractère dur et parfois fort éloigné des besoins de ses nombreux enfants. Mais Hattie reste avant tout une femme à l'incroyable force, qui se bat pour sa famille mais aussi pour elle même.
Ses enfants, souvent marqués par une jeunesse difficile, parlent de cette maman avec des mélanges de sentiments qui s'entrechoquent. Amour et haine se croisent et sont, au bout du compte, assez proches finalement.
Les moments les plus marquants de la vie de cette femme, de cette matriarche, sont dressés par l'autrice qui narre à merveille les nombreux actes qui ont pu toucher la communauté afro-américaine au XXème siècle. Racisme et ségrégation, violence, folie ou harcèlement … les thèmes sont nombreux et peignent un portrait de l'Amérique loin des droits de l'homme et du pays de la liberté.
Une lecture coup de poing que je vous recommande si vous aimez l'histoire de cette grande nation toute en contrastes que sont les Etats-Unis.
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Le pays de Jim Crow, la ligne Mason-Dixon, termes désignant la coupure entre le Nord et le Sud des États-Unis, encore visible et sensible aujourd'hui. le roman d'Ayana Mathis se divise en courtes nouvelles racontant un pan de la vie de la tribu qu'Hattie a mise au monde. Fuyant un bled de la Georgie, entourage hostile pour une Noire, Hattie s'en va vivre à Philadelphie une vie qu'elle espère meilleure que celle de ses parents mais la venue rapide de bébés, année après année, la clouera sur place à son corps défendant. C'est un roman empreint de tristesse, de douleur et de fatalité, d'une construction originale et d'une écriture sensible et évocatrice.
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