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Simon Mawer rend un hommage aux femmes qui entre 1941 – 1944 ont été parachutées en France pour les services Anglais.
En 1941 Mariam Sutro vit à Genèvre, elle a l'avantage d'être bilingue, pour les services secret anglais c'est vraiment une très bonne recrue pour eux. La voilà partie accompagné par Benoit un résistant français au charme fou. Son entrainement est très dur entre le combat corps à corps, apprendre à tirer, apprendre à tuer et surtout apprendre le saut de parachute. Elle sera parachutée en France pour convaincre son amour d'adolescente Pelletier Clément un physicien dont les travaux sont très important pour la suite de leur mission. Entre amour, jalousie, tristesse, tradition, la fille qui tombe du ciel raconte la vie de femmes ordinaire confrontée à des dangers dans l'occupation allemande. J'ai vraiment apprécier ce livre.
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J'ai l'habitude de faire du tri dans mes lectures en fonction des notes sur Livraddict ou babelio. Si elle est mauvaise, j'ai bon espoir d'abandonner et de faire le tri dans ma PAL. Enfin c'est ce que je pensais, mais ce livre m'a prouvé que ce n'est pas toujours la meilleure stratégie. Au début, je pensais l'abandonner après 50 pages, mais l'histoire m'a captivée. L'auteur, Simon Mawer, aborde la Seconde Guerre mondiale du point de vue féminin, mettant en scène une espionne. L'intrigue m'a conquise, explorant des thèmes féministes intéressants. Malgré mes préjugés initiaux, l'héroïne, Madeleine, s'est révélée complexe et authentique. L'histoire suit son recrutement comme espionne en France occupée. C'est un récit palpitant, mais Madeleine manque parfois de spontanéité émotionnelle. Malgré cela, c'est une excellente lecture, riche en histoire et en rebondissements. Ne vous fiez pas toujours aux notes, parfois les meilleures surprises se cachent derrière les mauvaises évaluations.
Ma chronique détaillé
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Un livre pêché au hasard dans ma boîte surprise et encore une belle découverte.
Très bien écrit et super bien documenté, ce roman nous plonge dans la nuit de l'espionnage pendant la seconde guerre mondiale.
Un rythme soutenu et haletant, une tension qui monte au fil des pages, et un personnage principal qui incarne ces quelques femmes qui se sont dévouées jusqu'à la mort pour que la France redevienne libre.
De l'engagement surprise, en passant par l'entraînement parfois surréaliste, au travail sur le terrain, l'émotion évolue de l'insouciance à l'amusement du jeu et se termine par la peur tenace qui tient au ventre tout en gardant bien clair à l'esprit la mission à accomplir.
Un roman qui parle du courage des femmes de l'ombre, des femmes jeunes et même très jeunes qui ont pris un chemin difficile et dangereux pour faire un travail nécessaire à la cohésion des réseaux de résistance. Un roman émouvant qui voit une jeune fille un peu naïve devenir femme par la force des choses. Un roman qui interpelle sur l'honneur, la trahison et surtout, notre propre réaction face à ce genre de situation.
Un auteur à suivre et en ce qui concerne le sujet, la SOE, je viens de voir que « Les derniers jours de nos pères » de Joël Dicker est sorti en poche :-)
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Attention, page-turner en vue… Lu à l'occasion de l'anniversaire du Débarquement en Normandie, il m'est tombé dans les mains et je ne l'ai plus lâché.

On est bien loin du 6 juin 1944 encore, les Français qui accueillent Alice (le nom de guerre de Marian) demandent avec insistance quand aura lieu le Débarquement et se moquent un peu des tas de précautions théoriques qui sont enseignées aux agents anglais lors de leur formation. le roman raconte donc comment Marian est recrutée puis formée (avec Yvette, qui devient son amie), entraînée à tous les aspects d'une mission, militaire, physique, psychologique, apprendre à se servir d'une arme, à se taire, à manipuler une radio, à sauter en parachute, à créer des boîtes aux lettres et des coupe-circuit, à résister aux interrogatoires… Lorsqu'elle est envoyée en France, Alice est vraiment opérationnelle. de plus, elle a reçu une mission supplémentaire des services secrets britanniques : approcher Clément Pelletier, un scientifique français qui travaille avec Frédéric Jolliot et Irène Curie au Collège de France. On sait que Clément est l'amour de jeunesse de Marian-Alice : elle sera plus efficace pour le convaincre d'aller travailler en Angleterre avec d'autres scientifiques.

Ce qui était passionnant dans ce récit, c'est bien sûr tout cet aspect de formation, d'entraînement des Résistants, les risques permanents auxquels ils doivent faire face (s'ils ne sont pas sans cesse sur leurs gardes, ils peuvent devenir leur meilleur propre ennemi), tout le travail sur le terrain, le danger, les filatures, les messages radio… et je ne vous en dis pas trop pour garder le suspense. Après avoir travaillé dans le Sud-Ouest de la France, Alice découvre la misère dans laquelle vivent les Parisiens, oh pas seulement la misère de ne pas manger à sa faim et de se faire contrôler régulièrement, non, une misère morale aussi, la masse grise de ceux qui ne sont pas franchement collabos mais vendraient leur âme pour se débarrasser des emm… que sont les Juifs et les Anglais. On sent à travers ces péripéties la méfiance instinctive que les Anglais ressentaient vis-à-vis des Français pendant la guerre, et Alice, qui connaît très bien la France, ressent cela, elle est « prise entre le marteau et l'enclume » comme elle l'était dans les jeux de son frère Ned et de Clément avant la guerre. Mais on sent bien aussi le courage de tous ceux et celles qui agissent pour la liberté, sans réfléchir, parce qu'il faut le faire.

Le récit est vif, rythmé, on suit avec angoisse les tribulations d'Alice dans les trains, dans les gares, dans les rues de Paris et le suspense est présent jusqu'à la dernière ligne (que d'émotion m'a procurée cette fin). On suit aussi une jeune femme qui évolue, se transforme, à la fois sur le plan du courage et sur le plan de la féminité.

Ce n'est pas le roman du siècle, on devine certaines « ficelles » (qui sera le traître ?) et Marian-Alice est sans doute l'archétype de ces femmes parachutées en France par le Special Operations Executive, un service créé par Churchill pour soutenir la résistance européenne, il n'en reste pas moins que La Fille qui tombe du ciel m'a fait passer un très bon moment de lecture !
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Cette lecture me laisse assez mitigée...

Le thème est hyper intéressant : l'entraînement et le travail de terrain d'une espionne franco-anglaise dans la France occupée des années 40.

Le style de l'auteur est assez enlevé et on s'attend pas à la chute de l'intrigue.

Ce qui m'a dérangée,c'est un manque d'équilibre dans la construction du bouquin. La fin est précipitée et tombe un peu à plat alors que l'auteur cherche à être original... Dommage!

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J'ai dévoré ce livre. le rythme est soutenu et l'écriture fluide.

Il relate les exploits d'une jeune anglaise de la Raf infiltrée en France durant la 2ème guerre mondiale.

C'est un hommage aux nombreuses femmes qui ont contribué à l'effort de guerre. Beaucoup d'entre elles y ont souffert et laissé la vie.

Je vous recommande ce livre.

Bonne lect
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Un style d'écriture fluide, on entre facilement dans une histoire plaisante et agréable avec pour thème principal la Résistance.


Marian, le personnage principal, est intéressante : déterminée, courageuse, combative et curieuse (même si elle me donnait l'impression d'être insensible aux autres dans le premier tiers de l'histoire, ce qui s'avère être une fausse supposition lors de la suite de ma lecture)
On suit tout d'abord son entraînement pour devenir une agente de la résistance. Elle se prépare à parer toutes sortes de situations de danger, à travers l'art du combat rapproché, manipulation d'armes à feu, décryptage du morse, dissimulation et mensonge... Toute une série de compétences qu'elle apprendra peu à peu à affiner pour mener à bien une mission à Paris.
En effet, elle doit convaincre Clément, son amour de jeunesse, à venir en aide à la Résistance, en Angleterre.
Un récit rythmé par un petit triangle amoureux, entre elle, Clément, et Benoît, résistant et son coéquipier.

J'avoue m'être beaucoup ennuyée en lisant la première partie du livre, mais la suite a compensé car je l'ai trouvée bien plus captivante, notamment parce qu'il y a plus d'action.

Je suis un peu déçue par la relation entre Marian et Clément, car nous n'en suivons pas entièrement l'évolution. Difficile alors, en tant que lecteur, d'apprécier cette histoire d'amour, la comprendre et l'apprécier. Des flashbacks nous content leur passé romantique. Mais ils sont plus racontés que montrés de mon point de vue, ce qui fait que je n'ai pas été engagée émotionnellement dans cette relation. Je ne comprends pas trop ce que Marian trouve de si intéressant dans la personnalité de Clément d'ailleurs.
Cela suit tout de même la logique de la trame : 4 ans que Marian n'a pas vu Clément, il apparaît donc presque comme un étranger pour elle lors de leurs retrouvailles. L'auteur a-t-il voulu transmettre cette même impression au lecteur ?

Il me reste une question sans réponse

Personnellement je trouve Benoît et Clément sans saveur. Ils n'ont pas de défauts en soit... Gentils, attentionnés, serviables, chaleureux, souriants... Et voilà.

Les évènements, rebondissements, Marian et les personnages secondaires sont pour moi les éléments les plus intéressants de l'histoire, ceux qui attisent la curiosité et font naître l'envie d'en lire davantage.
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Simon Mawer me plaît : ses livres sont romanesque dans le bon sens du terme, des livres qui vous emportent même et surtout qu'ils sont basés sur des évènements réels, concrets comme "Le palais de verre" et l'histoire de la splendide villa Tugendhat édifiée par Mies van der Rohe et de ses habitants, "la fille qui tombe du ciel" et les "espionnes" envoyées par Londres, parachutées en France pour aider la Résistance et combattre l'ennemi, l'Allemagne Nazie.
C'est le destin de l'une d'entre elles, jeune femme née en suisse, bilingue anglais/français, qui arrive en France, chargée de la délicate mission de convaincre un savant "atomiste", à un moment où la bombe n'est encore qu'une ébauche, pour arrêter la guerre.
Un roman passionnant, bien documenté sur la réalité de l'action de ces femmes exceptionnelles. Et pour compléter son information au sujet de la création de la bombe atomique, une bonne série sur le sujet "Manhattan", consacré au projet en question.
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J'attendais ce titre avec grande impatience, j'avais adoré le précédent, le Palais de verre. Mais j'ai plutôt été déçue par cette nouveauté.

Seconde guerre mondiale, 1941. Marian est engagée par les services secrets anglais pour mener à bien des missions en France. Parfaitement bilingue car élevée à Genève, elle est la parfaite recrue. Et puis ce serait peut-être pour elle l'occasion de retrouver Clément, son amour d'adolescence, qui vit à Paris. Mais lors de l'entraînement, sa rencontre avec Benoît ne la laissera pas indifférente…

Le sujet de ses femmes (qui furent une trentaine) anglaises parachutées en France pour aider la Résistance est passionnant. On voit comment elles sont recrutées, l'entraînement drastique auquel elles sont soumises (au même titre que les hommes) : comment utiliser une arme à feu, coder les messages, etc. Et puis enfin le parachutage, et la découverte d'un monde dangereux qui n'est pas un terrain de jeu.

J'aurais aimé que l'auteur insiste plus sur ce côté-là qu'on connaît peu, plutôt que sur les incertitudes de coeur de Marian. On n'est bien évidemment pas dans de la romance, mais j'ai trouvé que le côté filature, danger, restrictions dues à la guerre, était vraiment mis de côté. En revanche, le personnage de Marian/Alice/Anne-Marie/Laurence selon son identité du moment est très bien dessiné.

Pour résumé, une lecture en demi-teinte au vu des attentes que j'en avais mais un personnage marquant auquel on s'attache.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Après avoir dévoré "Le Palais de verre", j'ai retrouvé avec plaisir cet auteur. Et, je le remercie d'avoir si justement romancé l'incroyable épopée d'une jeune agent du SOE de 20 ans parachutée dans le Sud-Ouest de la France en 1944 car sans lui je serais passée à côté d'une femme extraordinaire. Ce n'est qu'après avoir fini le roman, au détour d'une critique, que j'ai découvert que l'auteur s'était très largement inspiré du témoignage authentique écrit par Anne-Marie Walters quelques mois après son retour en Angleterre en 1945. J'ai immédiatement eu envie de prolonger ma lecture avec ce récit. Et au final, j'ai été bouleversée par l'histoire d'Anne-Marie, bien-sûr, mais aussi de toutes ces autres femmes si courageuses, si engagées et si souvent oubliées. Il me semble que la lecture du roman puis du récit autobiographique est un ordre de lecture à privilégier.
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