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3,68

sur 311 notes
Alors qu'il rend visite à Roger Raffin, journaliste et petit ami de sa fille, Enzo, ancien médecin légiste, entr'aperçoit, sur la table, le livre "Assassins sans visages", ouvert à la page Adam Killian. Une affaire de meurtre perpétré il y a 20 ans sur l'île de Groix mais toujours irrésolue à ce jour. Sa belle-fille, Jane, veuve peu de temps après la mort de Killian, vit toujours dans la maison familiale et a gardé, tel que le lui avait demandé son beau-père, le bureau intact, sans rien toucher. Ce dernier espérait ainsi que son fils, Peter, ne démasque le meurtrier grâce aux nombreux indices qu'il lui aura laissés. Malheureusement, celui-ci étant décédé une semaine plus tard, personne ne réussit à démasquer le coupable. Un certain Kerjean, personnage détesté, taciturne et déplaisant, un temps soupçonné, fut jugé mais bien vite relâché, faute de preuves. Enzo Mcleod se rend sur l'île afin d'apporter son aide...

Peter May nous emmène cette fois-ci sur l'île de Groix, au large de Lorient. Venant remuer le passé, sa venue n'est pas forcément des plus appréciées. Mais il saura faire preuve de perspicacité et d'astuce pour essayer de faire parler les Groisillons, et de patience pour tenter d'élucider le rébus laissé par Adam Killian, 20 ans plus tôt. L'on découvre peu à peu la vraie nature des gens, leur rancoeurs enfouies et leurs secrets bien gardés. L'auteur dépeint avec force et sensibilité tous ces paysages insulaires et ses habitants. de rebondissements en fausses pistes, cette enquête, au plus près des hommes, se révèle intrigante, passionnante et bien ficelée. de Paris à Agadir en passant par Lorient ou Port-Tudy, le voyage est forcément dépaysant d'autant que la plume de Peter May est descriptive et illumine ces lieux.
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Ischhhhhh On est loin du charme de l'écriture de Peter May de la trilogie écossaise. En tout moi je ne l'ai pas retrouvé. Pourtant, en matière de rudesse, de climat, de proximité et de non intimité , les îles bretonnes et écossaises doivent se ressembler non ? N'est-ce pas un peu décevant de tout comprendre de l'intrigue après une petite vingtaine de pages ? Où est passé le mystère ? Où est passé le lyrisme de May ? Rien de tout ça ici. Même pas les descriptions de paysages qui en Écosse étaient prenantes sont ici d'une platitude...les personnages sont assez caricaturés et communs. Bref, j'aime le Peter May écossais, celui là, un peu moins. C'est somme toute assez banal mais c'est surtout impersonnel. Je n'a pas senti l'auteur investi ici et j'en suis restée sur ma faim.
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Décidemment , je n'arrive plus à retrouver chez Peter May, la magie qui m'avait envoutée , lors de ma lecture de " La trilogie de Lewis" .
Cela doit venir de moi, car ce roman est le quatrième d'une série .
Il faut donc sauter à pieds joints dans la vie du personnage principal , d'habitude j'y arrive très bien , mais là, je n'ai pas apprécié le personnage , son coté tombeur et "vieux-beau" , m'a agacé , et j'ai été indifférente à son histoire avec Charlotte ...
Enzo Macleod, spécialiste de scènes de crimes, est appelé par une jeune veuve sur l'île de Groix. Son boulot : essayer de percer à jour le mystère qui entoure la mort du beau-père (survenue vingt-ans plus tôt ), en analysant tous les indices laissés dans son bureau que personne n'a touché depuis .
Après un début impliquant plusieurs époques et plusieurs personnages et ayant enfin compris où l'auteur voulait en venir , j'ai adhéré à cette histoire de "cold-case".
J' étais par ailleurs, très intéressée par le coté "polar local" , par ce qu'un auteur écossais, de réputation internationale , allait faire de cette petite île bretonne.
Et si je déplore quelques clichés,( ou une vision des îles bretonnes qui est très loin de la mienne...) il souffle sur" L' île au rébus" une petite brise dépaysante et historique , qui n'est pas pour me déplaire...
Un avis en demi-teinte pour un auteur qui nous a habitué à l'excellence ....
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Peter May est un auteur écossais qui a déjà écrit plusieurs séries: la trilogie écossaise et la série "Assassins sans visage" dont l'intrigue se déroule en France. Lui-même habite le Lot et connaît bien notre pays.
Dans son livre "L'île au rébus", il nous entraîne sur l'île de Groix, au large de Lorient.

Enzo Mac Leod, spécialiste en médecine légiste, doit enquêter sur un cas non résolu à l'époque, celui du meurtre d'Adam Killian, qui a eu lieu dans son domicile de l'île de Groix en 1990. Ce meurtre a été suivi par le décès brutal du fils d'Adam Killian. Killian, passionné d'entomologie avait déclaré dans un dernier message à sa belle-fille qu'il laisserait des indices dans son bureau que son fils Peter pourrait interpréter. Mais hélas son fils Peter devait disparaître peu après.

Voici donc Macleod en charge d'une affaire difficile. Dans le bureau de Killian, tout a été laissé en place.
Macleod se sent à l'aise sur l'île de Groix qui lui rappelle les îles occidentales de son Ecosse natale.
L'intrigue est intéressante et l'auteur connaît parfaitement l'île de Groix, moi-même qui la connais bien, j'ai été ravie de retrouver des lieux connus: la Pointe des Chats, le trou de l'enfer, le phare de Pen Men... et bien d'autres lieux.
Un très bon livre, avec des personnages attachants et une belle évocation de la culture celtique.
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J'aime la plume de Peter May alors c'est toujours un plaisir de retrouver un de ses livres. Après cette série n'est pas sa meilleure et certainement pas celle que je conseillerais à quelqu'un qui veut débuter (allez voir du côté de la trilogie écossaise!) mais elle reste agréable à lire.
Le lieu choisi pour la 4ème enquête de notre bel italo-écossais, l'île de Groix, est majestueux dans ses descriptions et permet de rappeler l'ambiance insulaire si chère à Peter May. Pas de doute, pour mon prochain passage en Bretagne, il faut que j'aille visiter cette île.
L'énigme à laquelle s'attelle Enzo McLeaod est refroidie depuis longtemps. La victime ayant appelé sa bru avant son décès pour lui dire de ne surtout rien toucher dans son bureau car les indices qu'il a laissé permettront à son fils de découvrir son assassin. Malheureusement le fils meurt avant son retour sur l'île et personne n'a pu déchiffrer les indices qu'il a laissé. L'île au rébus est un bon titre dans le sens où de nombreux jeux de langage sont la clé de l'énigme: contrepèterie, citations littéraires obscures renvoyant à des faits historiques marquants... bref, un vrai casse-tête mais la science dont se réclame notre professeur en médecine légale est également présente dans la résolution du crime. de nombreuses fausses pistes maintiennent le lecteur en état d'alerte et le dénouement n'est pas tout à fait celui auquel je m'attendait.
Les événements à l'origine du meurtre nous entraînent malgré nous dans les camps de la mort et le pire de la nature humaine.
Comme vous l'avez remarqué, l'enquête m'a plutôt enthousiasmée et le décor m'a séduite. Alors pourquoi seulement 3,5/5? Et bien parce qu'Enzo m'agace de plus en plus. A 50 ans, incapable de prendre une décision correcte dans sa vie amoureuse, n'assumant rien et accusant les autres, manipulable à souhait... Bref, autant je l'ai trouvé sympathique dans la première histoire, autant ce ressenti se dégrade au fil des romans. Charlotte elle-même n'est pas très sympathique dans sa façon de gérer l'événement qui les lie bien que ses raisons se comprennent et tiennent en grande partie à tout ce que je reproche moi-même à Enzo. Même si le pourquoi est compréhensible, elle se révèle dure et impitoyable. Toutefois ça ne me suffit pas pour le prendre en pitié.
#ChallengeMauvaisGenre
#ChallengeDétectivesLittéraires
#ChallengeSéries2019
#ChallengeMultiDéfis2019 Item 34 un roman dont l'action se déroule intégralement au bord de la mer
et une pierre à la #PyramideIV
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Début pas facile à accrocher à cause des personnages, époques et lieux différents. Milieu tourne en rond avec description de vêtements et météo. Dernière partie enfin un feu d'artifice avec l'enquête qui avance. Bel hommage à la Bretagne et en particulier à l'île de Groix où Enzo va enquêter sur un meurtre d'il y a vingt ans. L'originalité est que la belle-fille, sur la demande de la victime, a laissé son bureau sans rien toucher afin que son fils puisse décrypter les indices, mais comme celui-ci est décédé juste après… Polar agréable mais loin de la trilogie écossaise.
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Ah Peter May ! C'est vraiment ce que l'on peut appeler « une valeur sûre » : à travers chacune de ses enquêtes, on est amené à découvrir un territoire, les gens qui y vivent, leur histoire et leurs moeurs. Peter May va toujours sur les lieux où se déroulent ses romans, prend de nombreuses notes et va même jusqu'à filmer certains endroits afin de mieux en restituer l'atmosphère au moment de l'écriture !
L'intrigue est toujours bien ficelée, le suspense nous tient en haleine jusqu'au bout et un ultime rebondissement nous surprend alors que l'on pensait avoir trouvé le meurtrier ! Bref, on n'est jamais déçu !
L'île au rébus est le quatrième volume de la série « Assassins sans visages », chaque volume se lisant de façon complètement indépendante.
Roger Raffin, journaliste, a écrit un livre, un best-seller, intitulé « Assassins sans visages » dans lequel il décrit des affaires non élucidées par la police. Or, après un pari un peu fou avec ledit Raffin, Enzo Macleod, un spécialiste de la scène de crime, ancien médecin légiste de la police écossaise, en a déjà résolu trois. Il s'attaque ici à la quatrième qui va lui donner bien du fil à retordre !
En effet, il y a vingt ans, un certain Adam Killian, citoyen britannique de 68 ans, ancien professeur de génétique médicale tropicale à l'université de Londres et entomologiste à ses heures perdues, est assassiné dans son bureau. Il habite depuis quelques années sur l'île de Groix où il a pris sa retraite. Avant d'être tué, il a juste eu le temps d'appeler sa belle-fille, Jane, pour lui dire de faire rapidement venir son fils dans son bureau car lui seul serait capable de comprendre les indices qui permettraient d'arrêter le meurtrier. Pourquoi ne communique-t-il pas directement le nom de l'assassin à sa belle-fille, me direz-vous ? Eh bien il a ses raisons… que je vous laisse découvrir !
Hélas, le fils ne viendra jamais car il mourra dans un accident de voiture !
Immédiatement, un certain Thibaud Kerjean, un habitant de l'île peu apprécié par son entourage, est accusé du meurtre mais il est rapidement relâché faute de preuves. Cela dit, sur l'île de Groix, tout le monde le pense coupable.
Le bureau du chercheur est donc resté intact pendant vingt ans et le dernier espoir de Jane est l'arrivée de Macleod. Elle a déjà fait intervenir des détectives privés, des journalistes, des voyants même : mais rien à faire, personne n'a réussi à déchiffrer le ou les messages qu'Adam Killian a laissés sur place.
Et notre Enzo Macleod ne fait pas beaucoup mieux : il peine à trouver un sens à tout ce qu'il découvre, il sèche littéralement et ne comprend rien aux indices qu'il repère : de vieux Post-it avec des phrases sibyllines, un agenda ouvert, du répulsif antimoustique, une liste de courses, des milliers de bouquins etc, etc, bref un tas de choses refusant de dire quoi que ce soit...
Et, ce qui l'énerve au plus haut point, c'est que depuis sa descente du ferry, tous les habitants de l'île sont au courant de son arrivée et de son activité : impossible de passer inaperçu dans un coin aussi paumé ! A cela s'ajoutent un climat automnal humide et froid et des reins qui commencent à faiblir…
Bref, cette enquête va se révéler bien difficile d'autant que, sur l'île, on n'aime pas trop les gens qui viennent fouiller le passé et déterrer les vieilles histoires… Cela n'est pas bon pour le tourisme !
Je ne vous en dis pas plus pour ne rien dévoiler de l'intrigue !
Alors, si une petite balade entre Port-Tudy et Port-Mélite, le phare de Pen Men et le Trou de l'Enfer vous fait envie, si une petite pause au café le Triskell ou un bol de pâtes au thon bleu à l'Auberge du Pêcheur vous tentent, n'hésitez pas ! Avant les vacances et pour échapper à cette chaleur caniculaire, allez respirer l'air marin bien vif et bien frais de l'île de Groix et puis, si vous ne savez où aller cet été, en voilà une belle idée…
Dépaysement assuré !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Une atmosphère typiquement bretonne ( hors-saison) , un crime vieux de vingt ans , un assassin toujours pas identifié , de mystérieux messages laissés par la victime permettant de confondre le coupable ...
Enzo McLeod , le spécialiste des affaires non-élucidées , débarque sur l'île de Groix pour résoudre cette affaire...trouver l'assassin d'Adam Killian , un entomologiste réputé .
Je ne me suis pas ennuyé un seul instant à suivre cette enquête ... même si je n'ai pas été tenu en haleine autant qu'avec la série chinoise de Peter May ( et les affaires de coeur de Mc Leod ne me passionnent pas plus que ça ...)
Une bonne histoire , une lecture agréable !
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Auteur toujours passionnant!
Adam Killian a été assassiné sur l'île de Groix. 20 ans plus tard Enzo Macleod débarque pour résoudre le mystère d'un rébus laissé par le défunt dans son bureau. Très bon thriller, l'ambiance de l'île est magnifique "on s'y croirait". le rébus est compliqué juste comme il faut et on ne lâche pas le livre avant la fin!
très bien!
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Enzo Macleod se rend sur l'île de Groix pour démêler un sac de noeuds criminel qui dure depuis plus de vingt ans. Adam Killian et son fils ont été assassinés et c'est chez la veuve de ce dernier que va atterrir Enzo. Comme toute île, Groix possède un petit monde et rien ne se passe sans que la plupart des habitants soit au courant. Adam Killian était spécialisé en entomologie et a laissé, dans son bureau, une énigmes sous forme de post-it, de livres à consulter, d'endroits incongrus à fouiller. Enzo devra démêler le vrai du faux et les apparences sont souvent trompeuses. C'est presque un jeu auquel se livre le spécialiste des scènes de crime dans le bureau d'Adam Killian laissé intact depuis sa mort, selon sa volonté qu'a respecté à la lettre (c'est le cas de le dire), Jane, sa belle-fille
D'abord pourquoi assassiner un vieil homme qui n'en avait plus que pour quelques semaines à vivre avec son cancer en phase terminale ? On comprend mieux, même si elle est inacceptable aussi, l'assassinat du fils d'Adam qui avait découvert le fin mot de l'énigme. Mais qu'avait trouvé Adam avant de mourir ? Les fausses pistes sont nombreuses d'autant que le véritable assassin s'ingénie à tout brouiller. À tout cela s'ajoute la vie personnelle compliquée d'Enzo entre sa petite amie à Paris et Jane Killian, la belle veuve qui fait du gringue.
Peter May campe tout de suite l'atmosphère insulaire avec ses personnages violents, taiseux, bavards aussi où chacun s'occupe de l'autre et donne son point de vue sur le crime. Enzo n'est pas regardé avec bienveillance lors de son arrivée. Seul un gendarme l'aide officieusement. L'ambiance est aussi donnée par les brumes, les pluies diluviennes et les vents marins qui agissent sur le mental des protagonistes.
Une enquête très compliquée donc qui prend racine dans le passé. C'est aussi une réflexion sur la descendance résumée comme cette phrase de la Bible que les fils paieraient pour leurs pères :
« En ces jours-là, on ne dira plus: Les pères ont mangé des raisins verts, Et les dents des enfants en ont été agacées. » Jérémie 31 :29
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