"
L'homme de Lewis" est le deuxième tome de la trilogie écossaise de
Peter May.
Fin
Macleod revient sur l'île Lewis après avoir mis de l'ordre dans sa vie antérieure : démission de la police, divorce et vente de l'appartement.
Dés son retour il apprend qu'un cadavre a été découvert dans une tourbière. Il s'agit d'un jeune homme. Au cours de l'autopsie le médecin peut dater le décès fin des années 1950. Son ADN le relie à un habitant de l'île, Tormod Macdonald, père de Marsaili.
Marsaili, premier amour de Fin, est la veuve d'Artair et la mère de Fionnlagh. L'enquête s'avère difficile Tornod est atteint de la maladie d'Alzheimer. chassé de chez lui par son épouse, il sera placé par sa fille dans un centre spécialisé.
L'inspecteur George Gun commence l'enquête avant l'arrivée d'un policier extérieur à l'île qui, précise-t-il à Fin, "mènera cette enquête avec bien moins de délicatesse que je ne le ferais."
La construction du roman est identique à celle du premier tome : les chapitres alternent entre le présent et le passé.
Le présent c'est l'enquête de Gun et les recherches de Fin pour essayer de trouver le lien entre le cadavre et Tornod. C'est également l'histoire d'un certain nombre de protagonistes déjà rencontrés dans le précédent volume.
le passé concerne les souvenirs qui hantent l'esprit malade de Tornod. le cadavre, Peter, est son frère. Orphelins assez jeunes ils furent confiés à des orphelinats protestant puis catholique. Ils firent des rencontres heureuses comme Catherine, ou malheureuses les frères Kelly.
Dans cet ouvrage l'auteur nous décrit assez longuement la triste réalité des établissements que la société écossaise réservait aux orphelins. L'église catholique les envoyait ensuite comme employés chez des habitants des îles Hébrides.
Le ton général de cet ouvrage est, comme celui de "
l'île des chasseurs d'oiseaux", sombre et tourmenté. Malgré ce caractère c'est un livre que j'ai énormément apprécié.