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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec sa série écossaise, Peter May semble, pour moi, davantage utiliser le polar comme prétexte pour déterrer de vieux secrets de l'Histoire d'Ecosse, et ça... j'adore !!! J'avais aimé le pourtant dur L'île des chasseurs d'oiseaux pour cette raison, et j'ai aimé tout autant celui-ci.

Même si l'enquête policière n'a pas un suspens haletant, elle est suffisamment bien menée pour ne pas ennuyer le lecteur un instant. le rythme est constant.

Quant aux personnages... paradoxalement, je n'en ai trouvé aucun véritablement attachant, si ce n'est peut-être ce vieux monsieur, car terriblement humains, avec leurs défauts exaspérants, leurs hésitations, leurs bêtises.

Un beau roman plein d'humanité et d'Histoire tragique. Un polar touchant. Ce n'est pas si courant.
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L'Ecosse, les îles Hébrides, le vent, la pluie, la maladie d'Alzheimer, l'enfance, l'abandon, l'amour ... tels sont quelques uns des ingrédients de ce deuxième tome de la trilogie écossaise. Peut être un peu moins fort que le premier, il me donne toutefois envie de retrouver très vite Fin Macleod dans le dernier tome de cette trilogie
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Fin Macleod est de retour chez lui, sur l'île de Lewis. Divorcé, il a quitté les cadres de la police et a décidé de reconstruire la maison de ses parents, comme s'il devait se bâtir un abri après la mort de son fils renversé par un chauffard qui a pris la fuite. Il renoue avec Marsaili, son amour de jeunesse, dont le père Tormod est atteint de la maladie d'Alzheimer. Mais, les habitants de l'île exhument de la tourbe le cadavre d'un jeune homme qui a été assassiné un demi-siècle auparavant et son ADN révèle un lien étroit avec Tormod. Qui est donc Tormod ? Quelle est son histoire ? Est-il possible de renouer les fils du passé quand le principal intéressé sombre dans la démence ?
Peter May réussit à nous passionner pour cette histoire sombre qui révèle le poids de la religion sur la vie d'une population rude, dont l'existence précaire se tissait entre pauvreté et austérité. le passé émerge lentement, dans la voix des enfants soumis à la rigueur implacable d'une société enfermée dans son carcan religieux et inapte à manifester une quelconque compassion pour ceux qui s'écartent du droit chemin.
Les livres de Peter May ont une âpreté qui se double d'une grande humanité pour les personnages malmenés par la vie. L'intrigue est menée de main de maître et le suspense ne se relâche pas tant la vengeance défie le temps qui passe.
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Sur la côte ouest de l'île de Lewis, on retrouve un cadavre momifié dans une tourbière. Le policier Gunn est chargé de l'enquête et comme Fin McLeod (qui vient de quitter la police d'Édimbourg) est de retour sur l'île, il lui demandera son aide. Très vite, on s'aperçoit que le cadavre retrouvé est un meurtre et plus récent que ce que l'on avait cru au départ.
Deuxième volet de la trilogie écossaire , "L'homme de Lewis" poursuit dignement la quête de Fin McLeod qui se retrouve indécis, émouvant, triste du deuil de son jeune fils, heureux de regagner un fils plus vieux, considérant d'être grand-père, bref à la croisée des chemins et en réflexion quant à la suite à donner à sa vie et ranger le passé.
Encore une fois ici, je suis séduite par cette Écosse sauvage, faite de mer, de dunes, de plages, d'herbes, de labeurs. Des îles pleines de secrets où l'on a l'impression que la nature entière serait prête à nous chuchoter toute l'histoire des gens qui y ont vécu.
Pour nous raconter le cheminement de Fin, Peter May nous refait sa recette. Procédé qu'il maîtrise, l'auteur alterne entre passé et présent, avec une écriture poignante mais aussi délicate et respectueuse surtout lorsqu'il aborde les thèmes de la vieillesse, de la sénélité et de la démence qui guette.
Toujours aussi les paysages sont des personnages importants et décrits de façon aussi superbe que grandiose.
Vivement je vogue vers le dernier volet de cette trilogie écossaise: "Le braconnier du lac perdu ". Ainsi, après la lecture de ce dernier volet, je quitterai donc les Hébrides satisfaite, ravie et comblée.
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Comme je me réjouissais de retrouver Fin McLeod et l'archipel des Hébrides extérieures! Peter May excelle véritablement dans sa façon de décrire ces îles écossaises fouettées par les vents, ces bouts de terre où la vie est dure mais les paysages si majestueux. Les personnages, profonds et attachants, sont bouleversants d'humanité et les thèmes difficiles sont abordés avec beaucoup de délicatesse et de respect.

Parallèlement à une enquête sur un cadavre vieux de 50 ans retrouvé dans la tourbe, il est en effet question de la maladie d'Alzheimer ainsi que du destin tragique des "homers". Pendant des décennies, des jeunes orphelins ont ainsi été déportés sans aucun scrupule par l'Eglise sur les Hébrides extérieures où les attendait souvent une vie de privation, de misère et d'exploitation au sein de leur famille d'accueil.

Malgré une intrigue intéressante, des personnages sensibles et attachants et cette ambiance insulaire que j'affectionne tant, le charme n'a malheureusement pas réellement opéré cette fois-ci. La faute à un emploi du temps très chargé (et non pas au roman lui-même)! Ne pouvoir lire que 2-3 pages par-ci par-là ne m'a en effet pas permis de vraiment me projeter dans l'histoire. Je suis forcément un peu déçue de ne pas avoir choisi un moment plus propice pour savourer comme il se doit ce roman. Mais il me reste le troisième tome à lire, heureusement!
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Impossible de ne pas faire le rapprochement entre les îles hebrides de Peter May et l'Islande d'Indridason. le rythme du livre ainsi que le style de May sont également très proches de l'auteur Islandais. En ce qui concerne cette 2ème aventure de Fin McLeod, elle est sur le même modèle que L'île des chasseurs d'oiseaux, à savoir une alternance entre parties contemporaines et souvenirs relatés. Comme pour la 1ère aventure de McLeod, la lecture est très agréable et l'histoire intéressante. Selon moi, un des rares défaut du roman est, en son milieu, une partie contemporaine trop descriptive et trop longue. Heureusement, le rythme s'accélère dans la 2nde partie du roman et les révélations s'enchaînent habilement, avec un final, peut-être un peu rapide, mais réussi.
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Nouveau voyage pour moi dans le nord du Royaume Uni, sur l'archipel des Hébrides, avec le second tome de la trilogie écossaise de Peter May, "L'homme de Lewis". On retrouve notre héros Fin là où nous l'avions laissé à la fin du 1er opus, c'est à dire toujours aussi paumé suite à la mort de son fils. Il décide alors de larguer son boulot de flic et de revenir s'installer sur les îles qui l'ont vu grandir, ne sachant pas trop où tout cela va le mener. Jusqu'à ce qu'un cadavre momifié soit découvert dans la lande, et que le vieux père sénile de son amour de jeunesse soit le principal suspect...
C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouve tous les personnages du 1er livre, ainsi que ce décor absolument fabuleux que sont ces îles perdues battues par les vents. le thème des "homers" ici abordé est poignant : de jeunes orphelins catholiques envoyés loin de chez eux (et des protestants) pour servir d'esclaves dans des fermes paumées, c'était il y a 60 ans et pour de vrai. le roman se lit bien, alternant les souvenirs du vieil homme et l'enquête de Fin. Par contre la fin est irréaliste et torchée en 3 pages : quel dommage ! Tant pis, je lirai quand même le dernier tome !


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"L'homme de Lewis" est le deuxième tome de la trilogie écossaise de Peter May.

Fin Macleod revient sur l'île Lewis après avoir mis de l'ordre dans sa vie antérieure : démission de la police, divorce et vente de l'appartement.
Dés son retour il apprend qu'un cadavre a été découvert dans une tourbière. Il s'agit d'un jeune homme. Au cours de l'autopsie le médecin peut dater le décès fin des années 1950. Son ADN le relie à un habitant de l'île, Tormod Macdonald, père de Marsaili.
Marsaili, premier amour de Fin, est la veuve d'Artair et la mère de Fionnlagh. L'enquête s'avère difficile Tornod est atteint de la maladie d'Alzheimer. chassé de chez lui par son épouse, il sera placé par sa fille dans un centre spécialisé.
L'inspecteur George Gun commence l'enquête avant l'arrivée d'un policier extérieur à l'île qui, précise-t-il à Fin, "mènera cette enquête avec bien moins de délicatesse que je ne le ferais."

La construction du roman est identique à celle du premier tome : les chapitres alternent entre le présent et le passé.
Le présent c'est l'enquête de Gun et les recherches de Fin pour essayer de trouver le lien entre le cadavre et Tornod. C'est également l'histoire d'un certain nombre de protagonistes déjà rencontrés dans le précédent volume.
le passé concerne les souvenirs qui hantent l'esprit malade de Tornod. le cadavre, Peter, est son frère. Orphelins assez jeunes ils furent confiés à des orphelinats protestant puis catholique. Ils firent des rencontres heureuses comme Catherine, ou malheureuses les frères Kelly.

Dans cet ouvrage l'auteur nous décrit assez longuement la triste réalité des établissements que la société écossaise réservait aux orphelins. L'église catholique les envoyait ensuite comme employés chez des habitants des îles Hébrides.
Le ton général de cet ouvrage est, comme celui de "l'île des chasseurs d'oiseaux", sombre et tourmenté. Malgré ce caractère c'est un livre que j'ai énormément apprécié.








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Deuxième volume de la trilogie écossaise sur la fascinante île de Lewis, L'homme de Lewis est un roman intéressant et bien maîtrisé. La structure narrative reste la même et Peter May nous plonge dans un passé sombre où le sort des orphelins catholiques n'étaient guère plaisant.
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Soyons clair dès à présent : je n'avais pas adhéré au 1e tome de cette trilogie écossaise. Le Fin McLeod et ses atermoiements d'homme ombrageux et tourmenté, flic au bord de la crise de nerfs (de neurasthénie plutôt), de retour au bercail (après 20 ans d'exil) sur l'île sauvage de Lewis (dans les Hébrides extérieures, pour résumer le trou du c… de l'Ecosse), il m'avait un brin porté sur le système. Ajoutez à cela une intrigue policière trop ronronnante à mon goût, ça sonne comme un semi-échec. Oui mais pardi, pourquoi lors tant d'enthousiasme sur la blogosphère ? Aurais-je loupé le coche ?

Comme je ne suis pas du genre à me laisser contrer fleurette, j'ai résisté au phénomène McLeod. Mais bon, comme je ne suis pas bégueule non plus, j'ai attaqué franco le tome 2, notre fameux Homme de Lewis. Et là, miracle, j'ai enchaîné le roman en à peine 2 jours. Finalement Fin McLeod et ses allures de marin pêcheur mal léché, hanté par un sombre passé, m'a ferrée. Et bien que l'intrigue ne soit pas sensationnelle, punaise, je me suis laissée emporter par les embruns et le vent écossais au coeur d'une nature sauvage indomptable ! L'Ecosse et ses villages de pêcheurs, l'Ecosse et sa tourbe, l'Ecosse et ses moutons paisibles… Peut-être que mon séjour de l'année dernière a débloqué tout ça.

Et notre intrigue alors ? le père du grand amour de jeunesse de Fin McLeod perd la tête. Devenu un fardeau pour sa femme, c'est sa fille (le fameux grand Amour) qui le gère bon gré mal gré. Mais quand on découvre par le plus grand des hasards le corps momifié à la tourbe d'un jeune homme qui se révèle être très lié à notre ancien, les secrets ressurgissent quelques 50 ans plus tard. Et ça promet du lourd. Et le moins que l'on puisse dire est que la vie en Ecosse dans les années 50 était pas tendre, notamment avec les orphelins. Mais chut, je n'en dis pas plus.

Franchement, cet Homme de Lewis est une bonne surprise, moi qui n'y croyais guère. Et cela tombe bien car le dernier opus me fait déjà de l'oeil. J'en viendrais presque à regretter que Peter May s'en soit arrêté là pour les aventures de Fin, notre Ecossais des îles. Snif.

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