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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L' Homme de Lewis est la suite presque directe de L' Ile des chasseurs d'oiseaux, c'est avec beaucoup de plaisir que j' ai repris le chemin des îles écossaises même si il m' a paru un peu moins réussi.
Peu de temps ce sont écoulé depuis le dernier opus, Fin Macleod est retourné depuis peu sur son île. Il a quitté la police et reprend ses marques lorsque la découverte d' un homme embaumé dans une tourbière le pousse à enquêter.
L' intrigue est simple, facile à suivre et l' on devine assez vite la suite des événements, l' histoire cependant va plus loin nous replongeant dans le passé et dans l' Histoire de ses îles et des enfants catholiques placés comme main d'oeuvre dans les Hébrides, les « Homers ».
J' ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur donne la parole au vieux Tormod qui souffre de la maladie d' Alzheimer, le procédé littéraire est bien trouvé.
Une bonne lecture de détente.
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Deuxième volume des aventures de Fin MacLeod et l'intérêt ne faiblit pas. L'écriture reste efficace, les personnages attachants, les descriptions parlantes et le fond historico-sociologique passionnant avec la terrible histoire de ces "homers" que l'église a si mal traités dans les rudes années 50.
Par ailleurs, le fait d'avoir fait parler l'un des protagonistes de l'histoire à la première personne, lors des chapitres le concernant, ajoute une belle humanité au récit.
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Second volet de la trilogie écossaise de Peter May, j'ai retrouvé avec plaisir son héros anti-héros. Comme pour le précédent, le décor et les gens du cru sont plus importants que l'intrigue elle-même et il ne me convient pas vraiment de le classer dans la catégorie des romans policiers.
C'est cependant le premier opus que j'ai préféré, peut-être le plaisir de la découverte s'est-il un peu émoussé? Je vous le recommande quand même, l'écriture est toujours aussi belle, les descriptions ne lassent pas, et ont une grande puissance évocatrice. Et puis, j'aime les failles chez l'être humain, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en a chez notre héros.
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Je me promettais de retourner très vite dans les pas de Peter May sur cet archipel des Hébrides dont il parle si bien. Après mon coup de coeur pour le premier volet de sa trilogie écossaise, "L'ile des chasseurs d'oiseaux", l'histoire de son jeune ex-flic Fin McLeod se poursuit dans ce second volet, toujours aussi venteux et pluvieux.

Un corps de jeune homme conservé intact pendant des décennies dans les tourbières, un vieil homme sénile dont la mémoire s'échappe inexorablement, une quête de vérité pour les descendants dans la reconstitution de l'histoire familiale...

C'est donc en se retournant vers un passé pas si lointain que Peter May nous immerge dans la société des îliens écossais, dans leurs traditions religieuses et leurs effrayantes actions caritatives d'un autre âge dans le traitement des orphelins au 20ème siècle.

Alternant le présent par l'enquête personnelle de Fin, et le passé dans des chapitres à la première personne pour les bribes de souvenirs du vieillard, c'est un roman qui donne la part belle à la psychologie, sensible et subtil, permettant au lecteur de s'attacher à des personnages bien construits. le contexte social laisse parfois le thriller de côté mais l'auteur maitrise parfaitement le déroulé de son histoire dans un climat dramatique impeccable, et la fin du roman est à la hauteur des attentes du lecteur.

C'est encore un excellente lecture, pétrie d'humanité, dépaysante par la beauté rude et désolée des montagnes, ports, falaises et landes de tourbières.
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Ce deuxième tome de la trilogie de Lewis garde la même construction que l'île des chasseurs d'oiseaux.

Fin Macleod n'est plus l'enquêteur en titre, mais un ex-policier de retour sur son île pour panser les plaies de sa vie personnelle à la dérive. C'est donc de façon non officielle qu'il va s'intéresser à un assassinat ancien, le corps de la victime sortant quasi intact de sa gangue de tourbe.

Encore une fois, Fin va devoir dénouer les fils d'une sombre intrigue, bien peu aidé par Tormod Macdonald, principal suspect du crime et père de Marsaili, son amour d'enfance, qui ne parviendra à ressortir le passé que par bribes, victime d'Alzheimer.

Peter May insiste de nouveau sur la vie quotidienne de ces communautés îliennes, où l'existence a toujours été difficile et où le poids des traditions a bouleversé des vies, comme celles de ces jeunes enfants abandonnés par leurs familles sous la pression de l'Église.

Comme dans son livre précédent, May navigue avec sensibilité entre roman et polar.
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Peter May est un maître incontesté.
Il a réuni tous les ingrédients nécessaires pour faire un très bon polar, mais il a su ajouter une touche très personnelle et unique, véritable cerise sur le gâteau, pour faire sortir son oeuvre du lot. Une atmosphère pesante transmise par les paysages austères des îles hébrides que l'auteur, écossais d'origine, décrits avec talent. Des personnages torturés, hantés par leurs passé. Et un retour sur l'histoire de l'Ecosse des années 1950-1960 et sur le destin tragique des orphelins catholiques malmenés par le destin... Tout ces éléments prennent vie sous une plume maîtrisée qui transporte le lecteur à travers toute une palette d'émotions.

L'homme de Lewis, second opus de la trilogie qui se déroule dans le cadre magnifique de ces îles chargées d'histoire, est donc un livre d'une très haute qualité. L'auteur, que j'ai eu la chance de rencontrer, a avoué faire des mois de recherches avant de commencer à écrire. Et cela se ressent dans la lecture, l'histoire est riche, les personnages travaillés et attachants... Peter May réussit à nous faire voyager, dans l'espace, au coeur de l'Ecosse insulaire, comme dans le temps.

Un vrai roman noir dont on a du mal à émerger, plongé dans ce décor saisissant et rude de l'île de Lewis. Une seule envie apparaît alors que l'histoire se termine : se replonger dans les autres tomes, où aller se perdre pour de bon dans la lande brûlée et les embruns glacés.
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Après « L'Île des chasseurs d'oiseaux », j'ai retrouvé avec bonheur l'Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage où Peter May nous entraîne pour une nouvelle enquête, doublée d'une formidable plongée dans sa culture.
Le corps d'un homme portant un tatouage d'Elvis Presley est découvert dans une tourbière et le principal suspect est un vieil homme perdu dans le labyrinthe de la maladie d'Alzheimer.
Ce dernier n'est autre que le père du premier amour de l'inspecteur Fin McCleod, c'est pourquoi, revenu pour une durée indéterminée sur l'île de Lewis, il tient à découvrir la vérité.
Ce roman dont l'intrigue est presque un prétexte est envoûtant. Au travers des souvenirs de Tormod Macdonald, qui est déconnecté de la réalité, mais qui se trouve happé par son passé c'est toute une vie qui se déroule.

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En bref: Un second tome sympathique. L'intrigue y est un peu moins prenante, mais elle tire à nouveau sa force des personnages et leur histoire, faisant remonter d'étouffants secrets. A nouveau la mémoire est au centre de tout, celle d'un personnage qui la perd et celle un peu honteuse d'une île. Mais même si l'histoire évoque des thèmes douloureux, l'atmosphère gagne en optimisme, avec des protagonistes qui s'affranchissent du passé et tentent de construire leur avenir. Quant à l'Ecosse, elle fournit un écrin majestueux à ces destins qui se jouent. J'y reviendrai.
Lien : http://livrementvotre.blogsp..
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Quel plongeon dans les eaux de l'ile de LEWIS au nord ouest de l'ECOSSE avec ce roman policier de Peter MAY ! Une Écosse majestueuse, inapprivoisable dans toutes ces facettes avec des habitants insulaires qui, de tous temps, essaieront de s'adapter pour vivre sur cette île.
 Tout d'abord, pour quiconque est allé au nord de l'Ecosse remonteront des souvenirs de cet endroit tant la description de l'écrivain est réelle, si proche de ce qu'on peut voir et ressentir dans ce paysage sauvage : il reverra ces parcelles de tourbe qu'il avait oubliées, les couleurs du ciel changeant à une vitesse étonnante, la course effrénée des nuages, la luminosité blafarde du bord de mer alors qu'il devrait faire nuit, etc... Il prendra alors conscience de ce que peut représenter la vie quotidienne de  ces gens, laquelle n'a rien d'idyllique, bien au contraire.
Ce sera dans ce décor et cette atmosphère si particulière que Peter MAY va camper son histoire oh combien émouvante….
 Un corps est retrouvé dans la tourbe. Celle-ci a une faculté de conservation égale à une momification. L'officier de police se dit que ce corps doit être tellement ancien que la prescription le dispensera d'une enquête. Or, il s'avère que ce n'est pas le cas, ce meurtre -puisqu'apparemment il ne s'agit pas d'une mort accidentelle- n'est pas suffisamment ancien pour être prescrit. Une enquête devra donc avoir lieu et Gun, enquêteur local, en commencera les premières investigations en attendant qu'un inspecteur de police lui soit envoyé.
 Peter MAY va axer son roman à travers deux personnages principaux, Fin Macleod et Tormond Macdonald :
 - le premier, ancien inspecteur de police puisque venant de démissionner, et tout juste divorcé (son couple n'ayant pas surmonté le drame de la perte de leur fils lors d'un accident de circulation commis par un chauffard en fuite), revient sur son ile de LEWIS.
- le second habite l'ile depuis toujours, est le père de l'amour de jeunesse de Fin en la personne de Marsaili ; il est atteint de la maladie d'Alzheimer et sa femme ne supportera cet état et le fera placer.
 L'auteur nous narra une partie de l'histoire à travers les souvenirs de ce grand-père se rappelant avec tant de précision sa vie passée et occultant complètement celle présente. Il s'avèrera qu'il risque d'être inquiété dans l'enquête de ce meurtre, car les résultats d'analyse de l'ADN du corps retrouvé, précieusement conservé dans la tourbe, révèleront un lien avec celui du vieillard, très antérieurement relevé, résultats malheureusement non détruits. Ce passé fera ressurgir la vie difficile, douloureuse, voire dramatique des enfants. Nous apprendrons qu'il existait des "homers" : des enfants orphelins ou rejetés par leurs parents, abandonnés par l'Eglise catholiques, étaient envoyés sur les iles Hébrides pour être placés dans des familles qui changeaient leur identité, et ce jusque dans les années 1960. Non seulement, ils n'avaient plus personne, plus rien, de plus leur identité leur était enlevée.... 
L'autre partie sera menée par Fin qui proposera son aide à Gun, lequel acceptera bien volontiers, une aide extérieure pour dénouer cette enquête. Fin essaiera de démêler les non dits, de traduire les soit disant incohérences de Tormond. 

Peter May réussit par cette histoire un superbe roman,  à l'écriture précise, magnifique, au style maîtrisé,  campant des personnages torturés, poignants, attachants. 
Je conclurai pour ma part par un "à lire absolument pendant l'été".
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Deuxième tome de la "trilogie écossaise", suite de "L'île des chasseurs d'oiseaux".

On a trouvé un corps plutôt bien conservé, celui d'un jeune homme mort assassiné, qui était dans la tourbe depuis une cinquantaine d'années ; grâce aux analyses ADN, on découvre que ce mort a un rapport avec un dénommé Tormod Macdonald. Tormod Macdonald, c'est le père de Marsaili, l'amour de jeunesse et sans doute le seul de la vie de l'ancien flic, Fin Macleod ; celui-ci a maintenant quitté la police d'Edimbourg et est revenu sur son île des Hébrides, réparer la maison de ses parents et essayer de se refaire une existence ; il s'est installé à Lewis, l'île la plus au nord de l'archipel, une terre de vents, de pluies et de tempêtes où pas un arbre n'a résisté.
Dans une alternance de chapitres racontant l'enquête et la vie des protagonistes d'aujourd'hui, et de chapitres contenant les souvenirs très anciens et émouvants du vieux Tormod ( qui en fait ne s'appelle pas Tormod ...), l'auteur tout en décrivant des paysages terribles et grandioses et en montrant la dureté de la vie dans cette région, dénonce cette pratique qui consistait à envoyer dans des fermes où ils étaient souvent maltraités et esclavagisés, de petits orphelins catholiques, les homers".
Elle est toujours très belle et évocatrice l'écriture de P. May, qui sait nous accrocher et ne plus nous lâcher : son histoire policière, l'atmosphère de ces îles du nord de l'Ecosse et l'intensité des sentiments ressentis font de ce livre bien autre chose qu'un simple roman policier ; c'est un très beau livre.
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