AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 1794 notes
5
114 avis
4
95 avis
3
16 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai retrouvé avec beaucoup d'intérêt Fin Macleod qui vient, dans ce volume, de quitter la police et décider de retourner sur l'île de Lewis pour rénover sa maison natale et peut-être chercher à se reconstruire.
Sans doute aussi pour tenter d'aider le fils qu'il s'est découvert, Fin, jeune papa non accepté par son beau-père et renouer avec son amour de jeunesse, Marsaili, dont le père, devenu sénile, se retrouve mêlé à l'histoire d'un cadavre découvert dans la tourbe. Commence alors une enquête sur le passé du vieil homme...

J'ai dévoré cette suite de la trilogie de Lewis, émue par ces personnages blessés, par ces histoires tragiques d'orphelins malmenés, par ce vieil homme qui perd la mémoire et dont les lointains souvenirs cachés ressurgissent de façon imprévisible. J'ai aimé aussi me retrouver en immersion dans les paysages, le climat, l'ambiance de ces îles écossaises, si bien décrites par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          160
Le cadavre d'un jeune homme dans une tourbière sur l'île de Lewis replonge Fin MacLeod dans son passé. Un polar magistral qui nous fait découvrir les îles méconnues des Hébrides et la société écossaise des années 50 et d'aujourd'hui. Une envie furieuse de lire les autres ouvrages de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          160
A la mort de son fils, Fin perd le contact avec sa femme et son métier de flic. Il retourne alors sur l'île de Lewis, île de son enfance et de son premier mariage, là où la tourbe est reine et où des corps en émergent parfois dans un état de préservation étonnante.
Or un de ces corps manifestement assassiné et ne datant que d'une cinquantaine d'années vient d'apparaître ; son meurtrierce pourrait donc être encore en vie. Or l'ADN du corps correspond à celui de Tormod Macdonald, un vieil homme perdu en Alzheimer et père de la première épouse de Fin. La police risque de soupçonner Tormod d'être l'auteur du meurtre (!!) aussi Fin va-t-il enquêter pour éviter une erreur désastreuse pour ce vieil homme plein de bonté. Mais comment procéder quand Tormod vit dans la confusion et que même son nom semble usurpé ?

Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, son passé ressurgit, douloureux, dramatique, révoltant. En effet pendant des décennies, l'église catholique écossaise a envoyé les « homers », ces enfant orphelins, comme Tormod, ou abandonnés, dans les îles Hébrides afin de servir de main d'oeuvre ou d'esclaves à une population extrêmement pauvre
Remarquablement écrit, ce roman, par le biais d'une enquête policière, dénonce un fait de société méconnu et proprement scandaleux
Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          152
Cap au nord-ouest de l'Écosse avec L'homme de Lewis, le deuxième tome de la trilogie écossaise de Peter May (le formidable premier tome, l'île des chasseurs d'oiseaux est chroniqué sur le blog).

« Fin scrutait les volutes grises et sentait l'humidité qui se déposait sur son visage. Enfin, une ombre à peine visible apparut dans le brouillard. Une tache sur l'horizon, inquiétante et éternelle, comme un fantôme de son passé revenu le hanter.
Et, tandis que l'île prenait peu à peu forme dans la brume, il sentit les cheveux sur sa nuque se hérisser. Il rentrait chez lui. »

Fin Macleod a divorcé et quitté la police. Il revient sur son île natale, avec dans l'idée de faire le point sur son existence (après les terribles révélations du tome 1), tout en retapant la maison de ses parents. Dans une tourbière non loin, un cadavre est découvert, peut-être pas si vieux qu'on pourrait le penser de prime abord. le nom du père de Marsaili, l'amour d'enfance de Fin, ne tarde pas à remonter à la surface de l'enquête. Mais le vieil homme, Tormod Macdonald, est atteint d'Alzheimer et ne pourra semble-t-il pas être d'une grande aide. Fin se retrouve alors à aider l'inspecteur Gunn dans ses recherches.

Comme dans le premier tome, cette histoire mêle adroitement la vie et le passé de Fin, des îles et de ceux qui y vivent. L'homme de Lewis tient quasi autant du polar que du livre d'histoire et de l'étude ethnographique. C'est un voyage très immersif dans cette partie du monde et un très beau voyage en humanité aussi, très touchant (je pense entre autres à la manière dont est abordée la maladie d'Alzheimer). On découvre également tout un pan méconnu de l'histoire des Hébrides extérieures : l'existence des homers, ces enfants « sortis des orphelinats et des foyers par les conseils municipaux et l'Église catholique. On les envoyait ici, dans les îles. Ils étaient placés chez de parfaits inconnus. Il n'y avait pas de contrôles à cette époque. Les enfants étaient débarqués du ferry à Lochboisdale et ils restaient debout sur la jetée avec les noms des familles accrochés autour du cou, en attendant qu'on vienne le chercher« . Leur passé effacé.

L'intrigue est menée sur un rythme addictif, entre le présent compliqué de Marsaili et son fils Fionnlagh, Fin qui arpente l'archipel du nord au sud et les souvenirs d'un jeune garçon – mais qui est-il ?

La suite a d'ores et déjà rejoint mes étagères : le braconnier du lac perdu !

« Sur cette île battue par les tempêtes, à trois heures de la côte nord-ouest de l'Écosse, le peu de terre qui y reste accrochée fournit nourriture et chaleur aux habitants. Elle se charge aussi de leurs morts. Plus rarement, comme aujourd'hui, elle les rend. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
Commenter  J’apprécie          150
Autant le premier tome de la trilogie de Lewis était un roman policier assez classique, autant celui-ci entre dans une autre catégorie. On retrouve les personnages de l'île rencontrés dans le premier: le fils caché, le vieil ami et le premier amour de Fin mais l'enquête menée est à peine une enquête policière. En effet, le cadavre momifié retrouvé dans la tourbe emmène l'ancien policier à rechercher quelle est l'identité réelle du grand-père maternel de son fils. Alternant avec les souvenirs de cet homme atteint d'Alzheimer, le récit de cette enquête peu ordinaire nous révèle comment ces îles ont reçu pendant des années des orphelins envoyés par l'Eglise pour travailler comme des esclaves dans les fermes insulaires.
Un très bon roman.
Commenter  J’apprécie          151
Neuf mois après les évènements survenus dans L'île des chasseurs d'oiseaux, Fin Macleod, qui a depuis divorcé de Mona et démissionné de la police, laisse la lugubre Edimbourg pour revenir sur son île. C'est déboussolé et plein d'incertitudes que Fin fait son retour à Lewis. Après la mort d'Altair, va-t-il se remettre avec Marsili, son amour de jeunesse ? Est-il encore capable d'assumer le rôle de père auprès de Fionnlagh, si peu de temps après la mort de Robbie ? Comment va-t-il gagner sa vie après avoir quitté son boulot ? Avec ses quelques économies, il a pour but de retaper la vieille ferme de ses parents, mais à peine est-il revenu que la police locale fait une découverte macabre : le corps d'un homme a été retrouvé dans une tourbière.

Dans un premier temps, cela ressemble plus à une découverte archéologique qu'à une affaire policière. En effet, de nombreux corps encore bien conservés ont été retrouvé ces dernières décennies dans les tourbières du nord de l'Europe. Pourtant, lorsque le légiste identifie un tatouage d'Elvis Presley sur le bras du cadavre, plus de doute possible, il s'agit bien d'une affaire de meurtre qui remonte à une cinquantaine d'années. le plus étonnant est que, d'après des tests ADN, la victime a un lien de parenté avec Tormord Macdonald, qui n'est autre que le père de Marsaili et le grand-père de Fionnlagh. Devenu sénile, le vieil homme ne peut révéler qui est la victime, celui que l'on appelle désormais « l'homme de Lewis ». Fin, en tant qu'ancien flic, sait que lorsqu'un enquêteur va arriver dans les prochains jours, Tormod sera le principal suspect. Il faut donc que notre héros fasse la lumière sur cette enquête le plus rapidement possible.

J'avais adoré L'île des chasseurs d'oiseaux, je dois avouer que j'ai encore plus aimé L'homme de Lewis. Tout d'abord, cette histoire d'homme des tourbières que je ne connaissais pas. Ces corps momifiés conservés dans les tourbières (parfois plus de 2000 ans), qui doivent leur état remarquable de conservation à l'acidité de l'eau, le froid et l'absence d'oxygène. Ces paramètres préservent la peau et les organes, à tel point que dans certains cas, il était possible de relever leurs empreintes digitales. Peter May alterne le récit entre l'enquête et les souvenirs de jeunesse de Tormod Macdonald. J'ai trouvé très habile cette façon de raconter les évènements à travers le prisme de ce vieil homme qui vraisemblablement souffre d'un Alzheimer avancé. Un autre fait que je ne connaissais pas est le destin tragique de ces homers. Des centaines d'enfants sortis d'orphelinats ou de foyers envoyés par l'église catholique dans les Hébrides, chez de parfaits inconnus, pour leur servir d'esclaves la plupart du temps. Je ne suis pas prêt d'oublier Johnny, Peter et Ceit, ces gamins touchants qui ont vu leur vie bouleversée à jamais.

Et que dire de la maîtrise complète du récit, je pensais ce second tome plus posé, moins haletant que le premier avec un dénouement connu à l'avance mais c'était sans compter sur les trente dernières pages qui m'ont laissé le souffle court et le coeur battant. Je n'ai qu'une hâte c'est de me plonger dans le troisième tome, le braconnier du Lac Perdu, avec la crainte d'être déçu par rapport aux deux premiers livres. Mais je vais faire confiance au talentueux Peter May, qui ne m'a jamais déçu !
Commenter  J’apprécie          152
Et voici le deuxième opus de la trilogie écossaise de Peter May ! Fin Macleod a quitté la police et revient vivre sur l'île Lewis où il et né et a vécu les 20 premières années de sa vie. Il est à peine arrivé qu'un cadavre momifié est découvert dans la tourbe. Un tatouage d'Elvis Presley permet de définir qu'il est plus récent que prévu et un test ADN le relie à Tormod Macdonald, le père d'un amour de jeunesse de Fin. Mais Tormod est atteint d'une forme de démence sénile qui lui fait mélanger passé et présent. Il est alors bien difficile de compter sur sa mémoire pour retracer les événements qui ont abouti au meurtre de cet inconnu alors qu'il est le premier et seul suspect.
Comme dans L'île aux chasseurs d'oiseaux, l'enquête est un fil rouge qui passe presque au second plan de la narration en semant peu à peu des mystères. L'essentiel est dans la vie de Tormod, que l'on déchiffre peu à peu à travers son esprit brumeux. et que son entourage découvre en même temps que le lecteur. On est alors effaré par le sort réservé pendant des décennies aux orphelins abandonnés sur une île inconnue et coupés de tout lien avec leur passé.
L'histoire nous replonge également dans l'univers si particulier de cette île aux paysages et à la météo tourmentés qui sont décrits avec une précision et une force surprenants et nous promène dans les îles voisines tout aussi stupéfiantes et attrayantes.
A la fin de se roman, un impératif : attaquer le troisième volet "Le braconnier du lac perdu" afin de s'immerger à nouveau dans ce microcosme fascinant.
Commenter  J’apprécie          140
Je me suis régalée avec ce tome 2 aussi addictif que le roman inaugural "l'île des chasseurs d'oiseaux" ! Une fois de plus, Peter May mêle intelligemment analyse psychologique et suspense, explore avec finesse un passé douloureux sur fond historique, aborde le thème de la vengeance, de la famille, du regret, de l'amour perdu.. dans un récit très habilement construit. Que cet univers est riche et captivant ! Et puis, on retrouve une nouvelle fois ces magnifiques descriptions de la nature écossaise qui constitue un écrin sublime pour cette enquête de Fin, fraîchement débarqué de la police, qui doit faire toute la lumière sur le passé du père de Marsaili après la découverte d'un corps momifié. Sans plus attendre, je me plonge dans le dernier tome de cette fantastique trilogie en espérant que cette dernière investigation soit tout aussi immersive et passionnante que les précédentes.
Commenter  J’apprécie          140
Voici le deuxième volet de la trilogie écossaise de Peter May. C'est toujours aussi bon de le lire.
Dans ce roman, Peter May exprime très bien ce que pourrait penser une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il décrit très bien les pensées d'une personne qui n'a plus toute sa tête mais qui a un vécu palpitant comme tout le monde. J'en suis ressortie en me disant qu'il ne faut jamais oublier que toutes les personnes âgées ont vécu des choses, terribles et aussi belles, émouvantes, elles ont aimé, ressenti, fait des choix, ont agi avec bravoure ou pas, etc.
Je vous ai déjà dit que j'adore tout ce que Peter May écrit ?
Commenter  J’apprécie          143
Après la mort de son jeune fils, Fin Macleod quitte la police et revient sur son île natale de Lewis. Alors qu'il vient d'arriver, un cadavre est retrouvé dans une tourbière qui s'avère être celui de Tomrod Macdonald, le père de l'amour de jeunesse de Fin qui est alors considéré comme le suspect numéro un.
Une nouvelle enquête de l'inspecteur Fin McLeod en Ecosse.
Auteur écossais, installé dans le sud-ouest de la France. Après « L'île des chasseurs d'oiseaux » , on retrouve ici avec bonheur la figure d'un enquêteur indécis, Fin Macleod à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé (après la mort tragique de son jeune fils). L'Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.
2ème roman de la trilogie écossaise Un roman noir d'une intensité qui ne se relâche jamais, glacé et brûlant à la fois, comme le pays extraordinaire qui lui sert de cadre. Un chef-d'oeuvre assurément

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (3771) Voir plus



Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur ce livre

{* *}