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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous retrouvons ici le deuxième tome de la trilogie écossaise de Peter May : l'Homme de Lewis.
Après avoir démissionné de la Police, Fin revient sur l'île de Lewis pour se vider la tête en retapant la maison de ses parents. Il y retrouve son fils et ses anciens amis d'enfance. le corps d'un jeune homme est retrouvé momifié dans la tourbe. Les analyses d'ADN identifient le corps comme étant un parent du père de Marsailli. Fin se met donc à la recherche de l'identité de ce corps et à la résolution de l'enquête.
Un deuxième tome à la hauteur de l'île aux chasseurs d'oiseaux : Un grand polar avec une intrigue riche !
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Deuxième tome de la trilogie écossaise.
Peter May nous emmène à nouveau sur son île et je me suis délecté des images qu'il veut transmettre. Ses mots, ses phrases ont la force nécessaire pour nous transporter.
L'enquête est menée tranquillement et le roman est enrichi par les deux temps et deux voix qui se superposent tout au long de l'histoire.
Il profite de cet opus pour dénoncer le sort réservé aux orphelins dans les années 50 dans son pays.
Enfin, on s'attache vite aux personnages et à leurs cheminements.
J'ai hâte de les retrouver dans le dernier tome.
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Second opus de la trilogie écossaise de cet auteur

Un voyage extraordinaire dans les îles des Hébrides extérieures. Péter May a le don au travers de ce roman de sublimer les paysages et d'emporter le lecteur dans la devouverte des us et coutumes de ces îles. Un vrai coup de coeur !!!
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Fin MacLeod n'a pas réussi à s'arracher de Lewis. Ou plutôt, il y est retourné après avoir quitté la police (cf. L'île des chasseurs d'oiseaux) et il doit, à partir de la découverte d'un cadavre conservé dans une tourbière, tenter de rapprocher des faits remontant à plusieurs années de personnages bien vivants. Un rapprochement que facilitent les méthodes modernes d'identification. Mais comment avancer quand le principal suspect est enfermé dans la démence sénile ?
Comme dans les autres volumes de la trilogie, ce n'est pas tant ce que raconte Peter May qui nous passionne que la façon dont il le raconte. L‘homme de Lewis alterne le récit de Fin avec des monologues à la première personne d'un vieil homme de plus en plus égaré, témoignages poignants inspirés à May par le déclin de son propre père. L'Ecossais devient donc un auteur de plus en plus difficile à classer : l'intrigue policière s'efface devant les témoignages, les croyances populaires se mêlent aux faits historiques et aux questions religieuses qui hantent l'Ecosse, l'histoire personnelle de Fin est toujours présente… Au final L'homme de Lewis est un roman très complexe, difficile et déchirant sur une question essentielle : comment accepter l'inacceptable ?
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Résumé : Fin vient de quitter la police et retourne sur son île natale pour se recréer une nouvelle vie. Il y est accueilli par son ami l'inspecteur Gunn qui lui évoque son enquête en cours : le corps d'un homme a été retrouvé enterré dans la tourbe, les seuls indices étant un tatouage Elvis et son ADN. Cet élément va les mener vers Tormod Macdonald, père de Marsaili, l'amoureuse d'enfance de Fin.
Ce dernier retrouve ses réflexes de policier et va chercher à découvrir les causes de la mort et le lien avec Tormod, perdu dans le gouffre d'Alzheimer. S'ouvrent alors des pages du passé, au milieu des souvenirs confus du vieil homme, qui mèneront les protagonistes jusqu'à une bien triste vérité.

J'avais déjà beaucoup apprécié le Tome 1. J'avoue que j'ai encore plus aimé le 2. L'histoire est vraiment prenante. le rythme parvient à la fois à être haletant, sans pour autant négliger la description des paysages et le développement de la psychologie des personnages. de road trip écossais en évocation de l'Histoire sociale de ces îles, impossible de s'ennuyer un instant.
Le roman est ô combien émouvant. Les héros sont à fleur de peau, chacun ayant vécu sa propre tragédie et se débattant dans ses souvenirs. La plongée dans l'esprit du vieil homme, qui ne comprend plus le présent mais conserve une vision très nette du passé, nous rappelle à quel point Alzheimer est une maladie déroutante, pour le malade et ses proches.

Laissez-vous guider par la plume de Peter May, qui est réellement un auteur plein de talent !
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J'ai adoré ce deuxième opus qui signe le retour de Fin sur sa terre natale.
Il retrouve son amour de jeunesse dont le père, sénile, est lié à une nouvelle affaire de meurtre.
Encore une fois Peter May nous embarque sur ces îles balayées par le vent à travers une intrigue rondement menée.
Un récit qui tient en haleine jusqu'aux dernières pages et qui donne tout simplement envie de se plonger dans la suite !
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J'ai retrouvé avec joie Finley Macleod et son île écossaise. Fin a divorcé de sa femme et a quitté la police d'Edimbourg pour revenir sur Lewis. Son projet ? Se reconstruire et remettre en état la ferme de ses parents.


Un cadavre momifié est retrouvé dans une tourbière sur l'île de Lewis, George Gunn, avec lequel Fin avait travaillé, est chargé de l'enquête. Il n'est pas rare que des corps momifiés soient retrouvés par les ramasseurs de tourbe, aussi pense-t-on immédiatement que le corps mis au jour date de quelques centaines d'années. Or il n'en est rien : il s'avère que la date de la mort remonte à une bonne cinquantaine d'années, autant dire hier, une mort violente puisqu'il a eu la gorge tranchée. George Gunn fait appel à Fin Macleod pour l'aider.

Qui est ce mort ? D'où vient-il ? Personne ne le reconnaît malgré l'extraordinaire conservation du visage donc il n'est pas du coin.

Lors de l'autopsie, un tatouage représentant Elvis Presley et le titre d'une de ses chansons est remarqué ainsi que les traces laissées par un vêtement ou une couverture de laine. L'affaire devient épineuse quand l'analyse de l'ADN du mort présente de grande similitude avec l'ADN du père de Marsaili Macdonald, Tormod. Comment se fait-il que le vieux Tormod ait des liens de sang donc familiaux avec l'inconnu de la tourbière ? Quel secret dissimule-t-il ? Est-il le meurtrier ?



Très vite, le lecteur sait que Tormod est atteint de la maladie d'Alzheimer puisque le roman se partage entre les événements du présent et ceux du passé relatés à la première personne par Tormod. Comme dans « L'île des chasseurs d'oiseaux » il collationne avec patience les bribes d'indices dans le récit pour reconstituer le puzzle et ainsi trouver réponses aux questions posées par l'enquête. Il suit la progression de Fin dans le passé du vieil homme qui ne peut se défendre, perdu dans les béances de sa mémoire qui part en lambeaux. Tel un saumon, Fin – avec à ses côtés le lecteur – remonte la rivière du temps pour découvrir peu à peu un véritable drame social et humain, facette sombre d'un épisode de l'histoire des îles écossaises : le sort réservé à des milliers d'orphelins et d'enfants abandonnés par l'église catholique qui les plaçaient dans des structures plus ou moins accueillantes avant de les envoyer comme main d'oeuvre très bon marché dans les îles Hébrides extérieures… dont fait partie l'île de Lewis et de Harris.

Tormod revit dans la douleur ce passé tapi depuis si longtemps au plus profond de son être et grâce à ses fulgurances, Fin remonte, inlassablement, la piste ténue du destin tragique des « homers ».

Cinquante ans plus tôt, deux frères devenus orphelins sont admis dans un orphelinat : l'aîné, Johnny, a juré sur le lit de mort de sa mère de toujours veiller sur son cadet, Peter, diminué intellectuellement depuis son accident. Ils rencontrent une jeune fille, joyeusement délurée, dont ils font leur amie, elle est aussi catholique. Quelques années passent, au cours d'une fête nocturne sur le toit de l'institution qui les a recueillis, The Dean Residence, un différent se produit entre Peter et un des gars de l'école du village. Pour réparer l'outrage, Johnny se mesure avec lui sur un pont. Il réussit à franchir les obstacles sans encombres, plus rapide que son adversaire. Ce dernier est trop près de la rambarde, Peter veut le retenir… sans succès. le garçon tombe dans le vide et se tue. Or ce dernier appartient à une famille de délinquants notoires.

Suite à cet accident, Johnny, Peter et la jeune fille sont envoyés sur une des Hébrides extérieures, non loin de Lewis, chez des paysans. C'est là que quelques années plus tard, les frères du garçon tombé du pont retrouvent leur piste et exercent leur vengeance. Johnny et Peter disparaissent à jamais… jusqu'à ce que la tourbe de Lewis libère un corps.



Les paysages sont somptueux, leur description extraordinaire, l'auteur envoûte son lecteur et le tient en haleine de bout en bout.

Le tragique, le sombre et le sordide côtoient la lumière et la beauté des âmes et de la nature sauvage et écorchée des Hébrides. En plein été l'Arctique se rappelle au bon souvenir des habitants de ces îles battues par les vents et les vagues d'un océan sans pitié.

Peter May invite son lecteur à pénétrer au coeur des traditions insulaires : la récolte de la tourbe et la confection de lainages huilés et tissés de manière tellement serrée qu'ils en deviennent imperméables. Chaque famille de pêcheurs avait ses motifs et ses couleurs ce qui permettait de connaître l'identité des marins trépassés lors des campagnes de pêche.

Il dévoile également, dans "L'homme de Lewis", une période peu glorieuse de l'histoire écossaise : le destin cruel et poignant des orphelins déportés, les « Homers » dans les îles Hébrides extérieures ou en Australie. Ils furent exploités sans vergogne, soumis aux pires sévices, abandonnés par l'Eglise catholique qui aurait du les protéger. Cette pratique a perduré en Ecosse jusque dans les années 1970. Bien entendu, le but de l'Eglise n'était pas d'en faire des esclaves sauf que l'on sait, hélas, que l'enfer est toujours pavé de bonnes intentions, à savoir ici, la volonté de contribuer au repeuplement de ces îles lointaines et isolées d'obédience catholique et de limiter les effets des mariages consanguins, fréquents dans des sociétés évoluant sur un territoire limité avec peu d'échanges avec l'extérieur.



Peter May orchestre le suspense jusqu'à la fin avec brio pour le plus grand plaisir du lecteur.
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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Deuxième tome de la "Trilogie écossaise". Fin Lacleod a quitté la police et décidé de revenir vivre sur son île natale de Lewis, où il entreprend de rénover la maison de ses parents. Mais on découvre le cadavre d'un jeune homme dans la tourbière, mort une cinquantaine d'années plus tôt. Très vite, on le relie à Tormod MacDonald, le père de Marsaili, l'amour de jeunesse de Fin. Atteint d'Alzheimer, Tormod risque d'être soupçonné de meurtre. Fin va mener une enquête officieuse auprès de Gunn, le policier chargé des recherches.

On retrouve dans ce deuxième tome tout ce qui a fait le charme et la spécificité de L'île des chasseurs d'oiseaux : la beauté sauvage des paysages, la vie rude des habitants, une enquête qui sert de support à l'exploration du passé du protagoniste, des personnages fragiles et touchants. A travers les souvenirs du vieux Tormod, on découvre le drame des enfants orphelins confiés, dans les années 50, à des familles qui les exploitaient, et on comprend un peu mieux comment fonctionne l'esprit d'un malade d'Alzheimer. Une valeur sûre, amoureux de l'Ecosse ou pas.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Après la mort de son fils, et le départ de sa femme qui a suivi, Fin MacLeod revient au pays natal, campant provisoirement près des ruines de la maison de ses parents. Sa solitude et son chagrin vont vite trouver un dérivatif dans une enquête qu'il va mener à la recherche du passé d'un homme atteint de sénilité, que sa femme et sa fille se repassent comme une patate chaude. Et pourtant, dans l'esprit embrumé de ce vieil homme, dont la mémoire lointaine est restée intacte mais qu'il est devenu incapable d'exprimer (sauf heureusement pour le lecteur), va se trouver la solution d'une énigme policière, un meurtre vieux de soixante ans. Un roman policier singulier, où le lecteur entrouvre progressivement, en compagnie des protagonistes, un coin du voile qui recouvre des pratiques aujourd'hui disparues, où les enfants abandonnés servaient de bétail à une agriculture mourante dans ces lointaines contrées du nord de l'Écosse vivant encore quasiment en autarcie dans les années 1950. La couleur est le gris, l'odeur celle de la tourbe, mais le charme opère à cent pour cent. Une réussite totale…
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J'ai vraiment aimé ce livre dont l'écriture originale est captivante. L'enquête se déroule à notre époque mais on l'élucide à travers deux visions celle des "enquêteurs" que nous découvrons au fil de la lecture et des souvenirs d'un des personnages (60 ans en arrière). Les Flash back sont incessants mais pas du tout perturbants et plutôt très bien ficelés.
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