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4,25

sur 2778 notes
Porter le nom d'un joli mois et écrire des romans aussi noirs ! Quel grand écart ! Mais quelle réussite aussi !
On voyage entre souvenirs d'enfance et enquête policière en alternant les chapitres. L'auteur accentue la notion d'intimité en écrivant les souvenirs à la 1ere personne tandis que l'on prend du recul sur l'enquête avec une narration à la 3e personne.
Les personnages sont tellement réels et vivants qu'on a l'impression d'avoir toujours vécu parmi eux. On les connait, on les a fréquentés nous aussi. On s'attache ou on les déteste, c'est humain. Et l'ambiance ilienne est si particulière...
Bref, un polar sombre très bien réussi, servi par une belle écriture qui donne toute sa magnificence dans la description du littoral écossais. Je découvre cet auteur et je ne peux qu'encourager les amateurs de polars à en faire de même.

Pioche de février 2022 choisie par Herchalex
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Roman dramatique sous tendu accessoirement par une enquête policière. le côté roman policier n'est qu'un catalyseur pour suivre la vie d'un homme, de son enfance jusqu'à son âge actel d'une trentaine d'années. Les alternances entre présent et passé nous apporte quelques pièces de l'énigme que l'on comprendra que vers la fin. Cela permet un suspense incessant sans savoir ce que l'on attend, un grand mystère qui ne sera dévoilé qu'à la toute dernière ligne, et le lecteur aura du mal à ne pas avoir quelques larmes.

Cet auteur est une grande découverte pour son style bien particulier et une histoire hors du commun qui se déroule en partie sur l'île Sula Sgeir au nord des Hébrides extérieures. le scénario de l'enquête est puissant et machiavéliques. Un des meilleurs roman que j'ai lu.
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[Coup de coeur] Surement une de mes meilleures lectures depuis quelques temps. J'ai été véritablement happé par ce roman policier prétexte à un grand roman noir dans lequel de nombreux thèmes s'entrechoquent pour donner un texte puissant et prenant. le sombre se conjugue aussi avec les paysages de tourbes et la rudesse du climat du nord de l'Ecosse. Les personnages, enfin, aux caractères tourmentés, ambiguës et parfois « sauvages » renforcent la noirceur du récit. Mais il y a aussi les éclaircies, celles qui témoignent d'une terre riche et sans concessions, d'hommes et de femmes capables du pire mais aussi du meilleur. Si les deux autres tomes de la trilogie de Peter May sont de la même veine, cela augure de très bons moments de lecture.

L'inspecteur Fin Macleod est en arrêt maladie, il vient de perdre son fils, et son couple n'a pas l'air d'y survivre. Forcé de rentrer au travail malgré son faible état psychologique, il est envoyé sur l'île de Lewis car un meurtre vient d'y être commis sur le même mode opératoire qu'une enquête en cours Edimbourg. Mais cette île a une autre résonnance, plus personnelle pour Fin, c'est l'île de son enfance. Une île sur laquelle il a vécu des drames et ceux-ci vont resurgir au fur et à mesure de l'enquête et des rencontres avec ses anciens camarades, dix-huit ans auparavant. Petit à petit, des secrets vont se lever, l'engloutissant lui-aussi dans cette tragédie « grecque » dans laquelle les personnages sont poussés par la force des traditions.

En fait, il me tarde dès à présent de lire les deux autres tomes, pour retrouver cette ambiance qui donne envie de découvrir l'Ecosse. Une ambiance sombre et tourmentée comme les paysages décrits par Peter May. Et puis, il décrit ces traditions accrochées depuis des siècles aux gens qui vivent en bordure des zones surpeuplées et surconnectées. Les îliens, en général, attachés aux rituels initiatiques, aux pouvoirs de divinités aujourd'hui oubliées. Merci à l'auteur pour ce très beau voyage.

❓Connaissez-vous d'autres ouvrages de cet auteur ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Souvenirs, Nostalgie et Regrets aussi ...
Car nous sommes plus que de chair et de sang.


Je remercie l'ami qui m'a offert cette trilogie dont il a apprécié l'écriture. Un livre ? Bien mieux, c'est un rare miroir de l'âme qu'il m'a tendu là ! L'universel j'ai cru l'entrapercevoir à travers le décor de l'Ecosse et ses îles sauvages, ombrageuses terres de légendes balayées par les vents mauvais, masquées par les bancs de brouillard, giflées par les pluies traversières, ou parfois engourdies sous le froid et la neige. Malgré l'âcreté des fumées aux senteurs de tourbes et les stridents cris des oiseaux, tout en passant sous silence les meurtres, je vous confie donc une vérité intemporelle que je caresse sans vouloir abuser.


M'est apparu fugitivement ce jeune enfant qui habitait une maison au milieu de la rue de la station, légèrement en pente, d'un village alors petit et agricole. de temps à autre, le jeune garçon allait chercher son grand-père maternel à la gare et l'accompagnait jusqu'à sa maison. Ce grand-père avait été mineur de fond et pendant la seconde guerre mondiale membre de la garde civile : il montait au beffroi pour signaler la chute possible de V1 sur la ville. Tout ouvrier qu'il était, sans longue scolarité, ce grand-père ingénieux réparait les montres et les postes de radio des habitants de son quartier. Seul il avait appris la galvanoplastie.


En bas de la rue il avait un ami Jean_Pierre avec lequel il jouait quasi tous les midis au football sur la place. le papa de Jean_Pierre était le chef de gare, il torréfiait lui-même son café dans sa cour et cette odeur imprégnait toute la place, mais un beau jour il fut muté et Jean_Pierre disparu à jamais. En haut de la rue habitait Claudy, ses parents étaient ouvriers, son papa avait tracé un petit terrain de jeu de balle sur la rue. Tous trois allaient à l'école du village et le petit garçon avait plaidé avec succès la cause de Claudy pour que ses parents lui permettent d'aller tous les dimanches après-midi au même mouvement de jeunesse.


A l'époque dans ce petit village, tous les jeunes finissaient par se retrouver que ce soit à l'école, au club de sport, au mouvement de jeunesse, à la fanfare, à l'une ou l'autre de ces activités, à plusieurs ou à toutes. Donc tout le monde se côtoyait très régulièrement, les amitiés plus fortes, les échanges plus profonds, les inimitiés plus violentes, les rancunes plus tenaces... : plus que dans les villes, moins que dans les îles. Les informations circulent, tout se sait dans ces petites entités. Enfin chacun s'imagine bien connaître tout le monde, alors les secrets sont simplement plus lourds à porter. Donc il faudrait que je vous parle de Dominique pleurant à chaudes larmes meurtri par des paroles stupides prononcées sans intention particulière, oui mais ... Cependant le jeune garçon ne l'avait appris que 6 mois plus tard, avait voulu trouver une occasion appropriée et plus le temps passait et moins il eût de courage pour présenter des excuses. Alors quand je lis que la victime du second meurtre n'est regrettée par personne, je la trouve plutôt admirable d'un certain côté. Les secrets des coeurs, qui les connaît ?


Pareil au policier qui mène l'enquête, je me suis retrouvé sur la piste de celui que j'ai été, ne suis plus à jamais ou ne suis pas encore redevenu. A la recherche des yeux qui brillent quand ils jouaient aux billes, aux traces de qui je suis en tentant de le redevenir par les détours d'un long voyage. Je ne peux m'empêcher le rapprochement avec ma précédente chronique sur Chien 51, tel Ulysse nous quittons tous Ithaque pour un tortueux et incertain voyage de retour... C'est la raison pourquoi je lis. Et peut-être est-ce au fond pour cela que nous vivons ?


Bien sûr je continuerai les autres tomes mais avant je réécouterai ces petites musiques :
https://www.youtube.com/watch?v=hSwIMB_uUgM
https://www.youtube.com/watch?v=Oz6bk7Lg53k
https://www.youtube.com/watch?v=VF-dcVuK_mI
https://www.youtube.com/watch?v=4YC5duBQALM
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J' ai enfin lu ce fameux livre qui restait dans ma bibliothèque depuis des années .Et je ne le regrette pas
Polar atypique. Bien sûr il y a un crime, un enquêteur qui revient sur les lieux de son enfance, une scène d'autopsie assez difficile à digérer au début du roman
Mais laissez vous aller car l'important n'est pas là
Petit à petit, le livre vous immerge dans l'ambiance et les paysages de l' île de Lewis, tout au Nord de l' Écosse. Un lieu beau et mystérieux.
Les coutumes y sont étranges et plutôt barbares
Peter May décrit cette ambiance magique et déroutante.
L' immersion est totale . le suspense va crescendo
Les personnages sont typés, rudes certes , troubles ou attachants
Un bien beau livre qui change des standards habituels du roman policier
À découvrir pour son originalité
Je lirai volontiers la suite de cette trilogie écossaise
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Sur l'île de Lewis, le mode opératoire d'un meurtrier présente de troublantes coïncidences avec celui sur lequel l'inspecteur FinMacleod a enquêté à Édimbourg. Il est donc envoyé sur l'île pour vérifier s'il pourrait s'agir du même assassin.
Sur l'île de Lewis. Où il n'avait pas mis les pieds depuis dix-sept ans.
Il retrouve ses amis d'enfance, Marsaili et Artair, constate que certaines choses n'ont pas changé que la vie est toujours rude et les traditions encore bien ancrées, même si elles ne plaisent pas à tout le monde.
L'atmosphère de l'île Lewis et de ses traditions est oppressante, l'intrigue est riche et les rebondissements nombreux. La narration non linéaire rend parfois la lecture difficile.
Un bon divertissement.

Lien : https://dequoilire.com/la-tr..
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Il s'agit du premier tome de la trilogie Écossaise de Peter May. Après la série chinoise que j'avais bien aimé, j'ai décidé d'enchaîner avec cette trilogie qui a fait l'objet de nombreuses éloges.

On a ici, à faire à un policier d'Edimbourg, Fin Macleod, qui va revenir sur l'île de Lewis au large de l'Écosse, son île natale. Il va être confronté au cadavre d'un homme avec qui il a passé une partie de son enfance, et qui était la terreur des autres gamins à l'école. On se retrouve plongé dans les souvenirs d'enfance de Fin Macleod dont certains sont et doivent restés enfouis à tout jamais.

L'auteur nous livre un récit tout en noirceur dans l'atmosphère venteuse et pluvieuse de cette petite île au Nord de l'Écosse. Il va nous décrire le paysage et l'atmosphère de manière très détaillés afin de s'en imprégner. Je pense que ça peut, ne pas plaire à tout le monde, mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé. J'ai toujours aimé les histoires qui prennent leur temps, qui installe bien les protagoniste. L'atmosphère et le récit sont très prenants et addictifs et on a du mal à lâcher le roman. On peut, malgré tout, regretter que le récit soit un peu trop linéaire et manque de rebondissement.
L'auteur, pour nous replonger dans l'enfance de Fin Macleod utilise la double temporalité. Pour les chapitres qui racontent l'enfance du héros, il utilise la 1ère personne alors que le reste du récit et à la 3ème personne. C'est plutôt réussi : on n'est jamais perdu, et on rentre d'autant plus dans l'intimité du personnage principal.
Les personnages sont très attachants, l'auteur leur donne beaucoup de densité. C'est un récit très noir avec une fin réussie que je n'ai pas vu venir.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman très noir et je vais m'empresser de lire la suite.
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Meurtres à Pékin ne m'avait pas convaincue du tout, et j'avais lâché Peter May sans remord… Je me dis maintenant que je suis sans doute passé à côté de quelque chose d'intéressant ; lu au mauvais moment sans doute. C'est la chronique de Crossroad sur L'Île des chasseurs d'oiseaux qui m'a donné l'envie de réessayer un roman de cet auteur. Merci à lui !
***
Finlay Macleod (en anglais, Fionnlagh Macleoid en gaélique) policier à Edimbourg, est envoyé par sa hiérarchie sur l'île de Lewis pour enquêter sur un meurtre qui présente d'évidentes ressemblances avec un de ceux dont il s'est chargé récemment. Il se trouve que Fin est originaire de cette île, qu'il y a vécu jusqu'à son départ à l'université, et qu'il connaissait la brute qui a été retrouvée pendue par les pieds… Il n'est revenu sur l'île qu'une fois, pour l'enterrement de sa tante, la femme qui l'a élevé après le brutal décès de ses parents dans un accident de voiture alors qu'il avait 13 ans. Nous apprendrons petit à petit les raisons de cette absence de 18 ans.
***
Deux voix narratives se partagent le récit. Un narrateur intervient à la troisième personne pour tous les chapitres qui concernent le présent, au début des années 2000, et Fin lui lui-même raconte à la première personne, dans 8 des 20 chapitres, tout ce qui concerne le passé : l'enfance, l'adolescence, les années d'études, les premières amours, les potes, et aussi, et surtout l'expédition à Sula Sgeir. En partant de l'île de Lewis, il faut faire une centaine de kilomètres en bateau, sur une mer qui n'est jamais calme dans ce passage, avant d'atteindre le rocher pelé et inhabité si ce n'est par une très importante colonie de fous de Bassan. Depuis le XVIe siècle, les habitants de Lewis partent en expédition et vivent une quinzaine de jours sur cette île minuscule et inhospitalière pour capturer les poussins des fous de Bassan. Ils vivent dans des conditions précaires (le froid, le vent, la pluie…) et dangereuses (les falaises abruptes, jusqu'à 70 mètres de hauteur, les coups de becs des oiseaux, la roche mouillée et glissante…) pour préparer le « guga », c'est-à-dire plumer et saler les poussins avant de les rapporter à Lewis pour les déguster, un met d'abord nécessaire à la survie, puis très prisé. Cette tradition perdure encore et on trouve sur Internet des images qui montrent précisément ce que décrit magnifiquement Peter May.
***
J'ai beaucoup aimé ce roman policier somme toute classique par son intrigue, mais original dans sa construction et grâce à son décor très dépaysant. Le récit de Fin colore le présent d'une atmosphère particulière qui éclaire la psychologie des personnages en dévoilant un passé chargé et dramatique. C'est finalement là que se trouvent les clés de l'enquête, comme on le devine en même temps que Fin, un peu avant la fin. L'intérêt se déplace alors sur un autre mystère : Fin connaît la vérité, mais il est bien le seul ! Le deuxième tome de cette trilogie a été emprunté par un abonné de la bibliothèque. Je vais devoir attendre…

Chalenge multi-défis 2019, # 31, 1 de 3
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Bottes et ciré impératifs.
Voici un polar qui n'en a que l'allure, dans son édition de Babel noir. En dépit du meurtre d'un homme cordialement détesté par sa communauté, retrouvé pendu et éventré dans un hangar de pêche, ne vous attendez pas à une enquête policière débridée!
Bien au contraire. Le flic morose et dépressif, appelé en renfort de Glasgow, est un enfant du pays et son retour à contre-coeur sur ses terres d'enfance fait plutôt remonter souvenirs sépia et réminiscences douces-amères.
Tout cela m'a fort bien convenu. J'aime les livres rugueux.

En revenant dans une région restée immobile, Fin va devoir affronter quelques vieux fantômes, retrouver aussi des copains devenus des hommes aigris, vaincus par l'abandon de leurs ambitions d'adolescents, coincés dans une vie étriquée où l'alcool est souvent la seule fuite.
Au fil d'une enquête de terrain plutôt molle, c'est une chronique des jeunes années qui se décline au fil des pages, nous immergeant dans une peinture sociale et culturelle des iles des Hebrides, leurs coutumes initiatiques et leurs croyances religieuses rudes et intransigeantes.

L'Ecosse "du bout du bout" est le personnage principal de ce roman d'apprentissage. Elle est magnifiquement décrite, telle cette ile de Lewis, faite de landes et de tourbières, où le vent, la pluie, les nuages affolés, les arcs-en ciel, les mouettes forment le décor quotidien des habitants, contraints de subir ce climat déprimant qui brise les énergies. La chasse aux gugas, poussins des fous de Bassan, sur un ilot inhospitalier, y est minutieusement décrite comme tradition séculaire.

Quel livre! Peter May maitrise ce thriller psychologique jusqu'aux ultimes révélations. J'avoue n'avoir rien vu venir...Ce fut un voyage tempêtueux que j'ai beaucoup apprécié.
Le personnage de Fin va poursuivre sa quête dans la trilogie écossaise de Peter May, en bonne place dans le haut de ma PAL.
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Quelle découverte!
Pour moi qui navigue dans les eaux policières depuis maintenant quelques années, il est difficile de découvrir de nouvelles pépites. Il aura fallu un challenge (Mauvais genre 2020, pour ne pas le nommer) et l'auteur du mois désigné par Zazaboum pour découvrir Peter May.
C'est par hasard que j'ai choisi de commencer par L'île des chasseurs d'oiseaux, la trilogie étant complète et disponible à ma bibliothèque. Et il s'agit - du moins pour ce premier tome -, d'une très belle surprise.
Découverte d'une région, tout d'abord: celui de l'Ecosse des Hespérides, îles arides et rudes, où la mer prélève son lot de marins, les moutons et la tourbe parfument l'atmosphère et les adolescents rêvent de s'échapper. Des îles où la nature impose sa grandeur, mais où les hommes se sentent prisonniers.
Découverte d'une culture: celle de devenir un homme en participant à l'initiatique tradition de la chasse aux Gugas, des poussins de fous de bassan dégustés depuis des décennies par un peuple souffrant autrefois de faim. Et du gaélique, langue indigène remplacée peu à peu par l'anglais.
Découverte, enfin, d'un enquêteur: Fin. Personnage fascinant, obligé de replonger dans une enfance et une adolescence émaillées de douleurs. L'île de Lewis est le théâtre d'un meurtre qui l'oblige, un peu malgré lui, à revenir sur son île natale.
L'île des chasseurs d'oiseaux n'est pas à proprement parler un roman policier. Certes, il y a un meurtre, et cela commence comme une énième histoire de serial killer. Mais très vite, l'intrigue bifurque vers le passé de Fin. Peu à peu, chaque rencontre, chaque endroit l'amène bribe par bribe à reconsidérer son histoire, pour, au final, dénouer une réalité douloureuse aux confins d'un rocher aride théâtre d'une tuerie d'oiseaux depuis des décennies.
J'ai vraiment beaucoup aimé: je n'ai pas, comme habituellement, cherché à découvrir l'assassin. Ma curiosité n'était pas là. L'intérêt, c'était d'accompagner Fin dans son cheminement avec ses anciens complices; Artair son meilleur ami d'enfance, Marsaili son amoureuse de jeunesse, avec toute l'amertume de ces retrouvailles. Pour ne rien gâcher, le plaisir final d'être surprise, sans l'être vraiment, par le dénouement en blanc et noir.
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