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4,25

sur 2750 notes
Ce premier tome de "La trilogie écossaise" va bien au-delà d'un simple roman policier, l'enquête n'étant finalement que moyen de pénétrer dans le passé de plusieurs personnes, liées par leur enfance et leur adolescence et même par les mystères de leurs parents.

Il se dégage une formidable puissance de ce texte où les éléments sauvages de la nature des Hébrides, lande, tourbe, vent, nuages, pluie, océan et tempêtes intérieures imprègnent toute l'oeuvre de leur beauté en même temps que de leur désolation.

Le suspense est également maintenu quasiment jusqu'à la fin, même si on entrevoit le dénouement au fil des pages.

L'alternance de la narration entre le présent et l'enquête policière avec le passé, les joies et malheurs de l'enfance, les hormones dévastatrices de l'adolescence ajoutent de la force au récit qui, malgré sa longueur, ne lasse pas.

Les personnages sont particulièrement attachants, surtout le héros, Finley, homme dévasté mais lui-même dévastateur à certains moments de son passé. Marsaili est également une figure de premier plan, une décideuse qui sait où elle va, acceptant le pire comme une douleur incomprise et petit à petit assumée. Les autres protagonistes tiennent tous un rôle considérable et leurs personnalités sont décortiquées par l'auteur dans une lumière éblouissante ou une obscurité profonde.

Grand roman de l'Ecosse et de ses traditions ancestrales, grande oeuvre de nature par ses descriptions magistrales, roman d'amour passionné où les sentiments les plus nobles peuvent côtoyer l'abjection totale, ce texte marque son lecteur pour longtemps, voire toujours.
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"L'Ile des chasseurs d'oiseaux" est assurément un bon livre policier. Je n'y ai toutefois trouvé qu'un plaisir de lecture relatif.

Les romans policiers ne sont peut-être plus ma lecture favorite du moment, même en vacances, ou en ai-je trop lu que la construction et le déroulement de l'histoire me paraissent convenues.

Il s'agit du premier livre d'une trilogie, dite trilogie écossaise.

Un inspecteur qui s'occupe d'une affaire d'homicide à Edimbourg est envoyé sur l'île perdue au nord de l'Ecosse où cet inspecteur a vécu son enfance et son adolescence, où un assassinat similaire a été commis.

Notre protagoniste va traquer ses propres fantômes tout au long du livre.

C'est bien écrit. Il y a parfois des descriptions un peu longues, mais le lecteur se situe bien dans l'endroit et l'atmosphère de cette île perdue au milieu de nulle part.

Pour les amateurs du genre, un très bon livre.


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L'île des chasseurs d'oiseaux s'ouvre sur la découverte d'un meurtre. C'est un roman policier, un très bon roman policier qu'à première apparence on imagine de facture classique.

Mais cet ouvrage de Peter May, écrivain né en Ecosse et naturalisé français, est bien plus que cela.

En mettant un instant entre parenthèses le meurtre et ses caractéristiques glauques, ce qui captive l'attention, c'est le territoire insolite sur lequel il a été commis et sa population de personnages singuliers. C'est un régal de les découvrir et de les observer tout au long du roman.

L'île de Lewis présente un panorama de bout du monde. Au large de l'Ecosse, dans l'Atlantique Nord, elle est effectivement au bout du monde. Au bout d'un monde.

Une nature austère, un climat ingrat. Un vent froid et humide balayant sans trêve des paysages maussades de landes et de tourbières détrempées. Pas d'arbre. Des plages de sable doré, désertes, bordées de falaises rocheuses sombres. Plus loin, des lignes d'écume blanche agitent une mer couleur d'étain. En face, les silhouettes vertes et bleues de montagnes ondoient dans la brume. le long de routes étroites et sinueuses, des ruines d'anciennes maisons de pierres sèches, noircies par le chauffage au feu de tourbe, offrent à l'oeil des perspectives pittoresques. La beauté étrange des paysages est soulignée par des rubans de nuages gris et mauves s'effilochant dans un ciel en mouvement, où perce par instant un soleil pâle, éphémère. Pas un jour sans pluie.

Les personnages principaux sont des natifs de l'île. La plupart n'en ont jamais bougé. A l'image de leur terre, il sont hors du temps. de bons vivants, attachés à leur histoire, à leurs traditions, à leur langue gaélique, à leurs secrets. Une fois par an, ils se régalent de la chair du guga… le guga !? C'est ainsi, en gaélique, que l'on nomme le poussin du Fou de Bassan. Ce grand oiseau de mer rejoint tous les ans ses congénères pour la ponte, sur le rocher d'An Sgeir, en surplomb de l'océan, très loin dans l'Atlantique au nord de Lewis. Un endroit escarpé et glissant où l'on chasse à main nue… Une expédition dangereuse, d'où certains jeunes initiés risquent de ne pas revenir indemnes. Que peut-il bien s'y passer, parfois ?... le silence des hommes est aussi assourdissant que le cri des oiseaux. On entend à peine les militants écolos protester contre une pratique qu'ils jugent barbare.

Revenons au crime… à supposer qu'on s'en fût éloigné ! Sa mise en scène vaguement rituelle évoque un crime similaire survenu quelques semaines plus tôt à Edimbourg. Peut-être donc le geste d'un serial killer. On envoie sur place l'inspecteur Fin McLeod, habituellement en poste à Edimbourg. Il est particulièrement bien placé pour enquêter, car il est né sur l'île et y a passé sa jeunesse.

Ils sont tous là, ceux de l'époque, amis et moins amis. Même le mort est l'un d'eux. Après dix-huit ans d'absence, Fin est plongé dans un environnement dont il s'était échappé à la suite d'événements troubles et tragiques qui l'avaient mis mal à l'aise, sans pour autant qu'il en eût alors saisi toute la gravité, ni les implications psychologiques qui allaient cheminer dans l'esprit des uns et des autres.

Sous nos yeux de lecteur, Fin va revivre son enfance, morceaux choisis de bonheur et de malheur. Il va aussi redécouvrir ses émois d'adolescent, se mettre au clair avec les fantômes de son passé, prendre conscience des sentiments de certain(e)s à son égard et découvrir sa part de culpabilité... le temps perdu peut-il se rattraper ?

Le roman alterne les chapitres consacrés à l'enquête, en narration classique, et ceux dans lesquels c'est Fin lui-même qui raconte son passé, laissant sourdre une émotion qu'il nous fait partager.

J'ai souvent dit qu'un bon livre est un livre qu'on a pas envie de terminer. Dans L'île des chasseurs d'oiseau, on n'est pas pressé de connaître l'assassin, on parcourt agréablement l'île de bout en bout, on écoute – si je puis dire ! – les uns et les autres ; sur le chemin qui mène à la vérité, on prend le temps qu'il faut pour découvrir pièce par pièce les secrets de jeunesse de Fin, Artair et Marsaili.

Finalement, où que l'on soit sur notre terre, ce sont les mêmes choses qui font le malheur ou le bonheur des enfants et les façonnent pour le reste de leur vie.

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L'inspecteur Fin Macleod vient de perdre son fils. Son supérieur hiérarchique l'envoie sur l'île Lewis (Hybrides) dont il est originaire, où il n'est pour ainsi dire plus revenu après avoir obtenu son bac, pour aider à résoudre un meurtre qui ressemble beaucoup à celui dont il s'occupe à Edimburg. Il devra affronter le meurtrier, mais surtout ses propres souvenirs, faire face à son passé et peut-être tourner la page. Tout cela dans le décor splendide et rude de l'île de son enfance.

C'est indéniablement habilement construit, entre le dévoilement progressif du passé et l'action dans le présent. le livre me semble faire appel à toutes les recettes du genre pour tenir son lecteur en haleine. Peut-être trop habilement à mon goût, les recettes prenant peut-être trop la place d'une véritablement inspiration et originalité. Cette dernière étant censée être présente dans le livre grâce au décor de l'île de Lewis. Mais c'est un peu maigre à mon goût, d'autant plus que la plume de Peter May est quand même très minimaliste en ce qui concerne le style, et donc les descriptions des somptueux paysages sont quand même un peu pauvres.

L'énigme policière est, qui plus est, au second plan. Nous avons bien une scène d'autopsie, et là encore cela devient un passage obligé d'un roman policier actuel, sans que l'auteur y apporte quoi que ce soit de neuf, ni qui fasse vraiment avancer les choses. Fin Macleod donne surtout la sensation de se balader à droite et à gauche, rencontrer des gens, se rappeler son enfance et son adolescence. Nous sommes donc plus sur un aspect psychologique, que je n'ai pas trouvé réellement convaincant. L'auteur nous dépeint « un personnage cabossé par la vie », ce qui est devenu un vrai poncif des romans policiers actuels. Et il charge la barque, dès le départ, avec la mort de son jeune fils, ce qui pourrait suffire, main non, morts, violences de toutes sortes, vont s'accumuler au fur et à mesure que la mémoire ressurgit. J'ai trouvé tout cela très très long, au point d'avoir envie d'abandonner, d'autant plus que la résolution du meurtre semblait complètement oubliée. le livre accélère vers la toute fin, proposant un suspens plutôt pas mal ficelé, même si relativement prévisible. Et une fin tellement téléphonée que j'ai ricané méchamment.

Mais c'est peut-être moi qui ne suis plus capable de m'abandonner aux plaisirs de la lecture d'un polar, et il vaut sans doute mieux que j'évite à l'avenir ce genre de livres.
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Fin Macleod est envoyé sur son île natale, Lewis, pour enquêter sur un meurtre.
Il n'y est pas revenu depuis dix-huit ans.
Outre l'enquête qu'il a à mener, Fin est assailli par les souvenirs.
Ainsi les chapitres sur l'enquête, écrits à la troisième personne alternent avec ceux sur ses souvenirs, écrits à la première personne.
Une description minutieuse des paysages nous mène directement sur cette île rude d'Ecosse.
L'intrigue policière est annexe comparée aux tourments des souvenirs.
Presque comme un prétexte.
J'ai trouvé l'écriture sans relief.
Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.
J'ai parfois trouvé le temps long.
Pourtant, on peut dire que c'est un bon roman, avec pas mal d'intrigues.
Alors je ne comprends pas cette retenue, cette réticence tout au long de ma lecture.
A tel point que je possède le deuxième tome, mais n'ai aucune envie de le lire pour l'instant.
Peur de retomber dans le même inconfort.
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Voilà un polar que je trouve assez original. À l'enquête s'entrelacent des évènements qui ont eu lieu quelques décennies plus tôt. le procédé en soit n'est pas nouveau. Ce qui l'est c'est la densité de ses retours en arrière qui auraient suffi pour faire un roman tout à fait prenant.

Fin a passé son enfance sur une île des Hébrides où on parle encore gaélique, où on se chauffe toujours avec de la tourbe, et où une douzaine d'hommes vont chaque année sur une île fréquentée uniquement par des oiseaux pour en tuer un certain nombre, comme si la survie de la population en dépendait encore.
Cette enfance, i l'a passée entre son copain Artair et la fillette dont tous deux sont amoureux Marsaili. Mais dès qu'il a pu il s'est échappé de l'île tandis que les autres y restaient faire leur vie. Entré dans ma police, il vient d'enquêter sur la mort d'un homme à Édimbourg et on l'envoie sur l'île pour un meurtre qui y ressemble beaucoup. Ça veut dire renouer avec des souvenirs enfouis dans sa mémoire et qui ne refont surface que peu à peu.

Ce livre est sombre, il y est question de la mort précoce des parents, d'une tante qui fait son devoir mais sans amour, d'un garçon souffre-douleur qui devient paralysé, et d'autres atrocités dont je peux parler sans déflorer le sujet.
Les personnages sont complexes, ainsi le mort que tout le monde considère comme un sale type que personne ne regrettera et qui est pourtant pleuré par quelqu'un dont personne à part lui ne se souciait.

Un très bon roman policier qui par chance est suivi de deux autres titres.
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Être forcé de revenir à son passé, un passé que l'on veut effacer, oublier, ne plus revivre...ça fait mal ! Fin McLeod, policier à Édimbourg, natif de l'île de Lewis dans les Hébrides, revient chez lui après 18 ans. Lewis au nord de l'Écosse, île au climat ingrat, aux rituels et aux rivalités ancestraux, l'île de vies de remords et de regrets. Rituels, Rivalités, Remords, Regrets, c'est presque du gaélique...C'est peut-être ce qui donne ce caractère singulier aux gens de l'île, des personnages puissants, forts, résilients mais aussi amers, démunis, privés, dépouillés tout comme le paysage. Une île sans arbre, une île de tourbe, de landes, de blackhouse, d'histoire, de pêcheurs et de chasseurs. L'île des chasseurs d'oiseaux, An Sgeir, (en réalité, en vrai l'île s'appelle Sula Sgeir) est une plus petite île encore plus inhospitalière, plus isolée où vivent des colonies de fous de Bassan et où, une fois l'an, une douzaine de chasseurs choisis auront le privilège d'y chasser le poussin du fou de Bassan, le guga, mets recherché s'il en est un. Notre policier, Fin, fera cette chasse, à la fin de l'été juste avant de partir pour l'université à Édimbourg. Ce roman, premier d'une trilogie écossaire de Peter May, est la quête de Fin McLeod. En fait, deux quêtes: sa quête professionnelle où il revient sur son île afin de traquer un meurtrier qui a , en quelque sorte, copié le modus opérandi d'un crime commis à Edimbourg sur lequel Fin enquêtait. Mais, c'est aussi sa quête personnelle: Fin vient de perdre un fils, il est fragile et peine à faire son deuil. Sur l'île, il retrouve ses amis et ennemis d'enfance, ses premières amours, les chasseurs de sa première fois sur l'An Sgeir à traquer le guga...D'ailleurs, que s'est-il réellement passé lors de cette chasse sur cette petite île ? Que découvrira Fin ? Quel (s) secret (s) sera (ont) révélé (s) ? Une chose est certaine, Peter May connait la recette pour nous présenter des personnages plus grands que nature, impressionnants , attachants et désagréables, glaçants et doux. En tout cas, rien qui ne laisse indifférent. Un procédé narratif efficace: les retours en arrière nous sont racontés par Fin lui-même, au " je". L'enquête sur le meurtre de façon conventionnelle avec un narrateur extérieur. de magnifiques descriptions de paysages, la mer, le vent omiprésents, l'hostilité du climat et de ses habitants c'est hallucinant, invitant et rébarbitif tout à la fois. Une lecture appréciée tellement que je me lance dans le tome 2 avec "L'homme de Lewis" .
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J'avais gardé un très bon souvenir de ce premier tome de la trilogie écossaise de Peter May mais n'avais pas eu l'occasion de lire la suite. Je l'ai donc relu avant de me plonger dans le deuxième tome. Quel plaisir de lecture ! Bien plus qu'un excellent roman policier, c'est un roman magnifique, très immersif !

Peter May a placé son intrigue sur l'île de Lewis et Harris, dans les Hébrides extérieures. Après le décès tragique de son fils de 8 ans, Fin Macleod, policier à Edimbourg, quitte sa femme et retourne sur l'île de Lewis où il a vécu jusqu'à ses 18 ans, pour enquêter sur un meurtre. Sur l'île, il retrouve son premier amour, son ami d'enfance ainsi que des souvenirs douloureux qu'il croyait avoir oubliés. le personnage de Fin est traité tout en nuances : un homme à la fois honnête et faillible, qui a trahi plusieurs fois celle qui l'aimait, qui regrette de ne pouvoir revenir en arrière et ne peut qu'aller de l'avant, sans s'appesantir sur ses échecs ou les dégâts qu'il a causés.

Si l'intrigue est passionnante et bien construite avec de nombreux secrets et non-dits révélés au compte-gouttes lors des flashbacks dans l'enfance et l'adolescence du héros, l'île est la véritable héroïne de ce roman. Particulièrement inspiré pour décrire la beauté de ses paysages sauvages, Peter May imprègne les pages de son récit des embruns et des senteurs des landes tourbières, les éclaire des lumières métalliques de la mer sous les ciels d'orage. Il nous embarque pour un voyage envoûtant dans cette Ecosse figée dans le temps où perdurent des pratiques ancestrales comme le ramassage de la tourbe pour se chauffer, le respect du sabbat le dimanche ou le rituel annuel de la chasse aux poussins des fous de Bassan, point d'orgue tragique du récit.

Un très grand roman policier comme on aimerait en lire plus souvent !

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Quelle bonne surprise ! Merci à ma nouvelle petite libraire qui a bien cerné ce que je recherchais : un roman policier bien écrit et dépaysant pour me distraire intelligemment !

Nous allons suivre le craquant et torturé inspecteur Finn Macleod jusqu'au fin fond de l'Écosse, sur son île natale de Lewis. Il l'a fuie 18 ans auparavant et ne comptait pas y reposer le bout d'un seul orteil, jusqu'à ce que sa hiérarchie en décide autrement : un meurtre y a été commis selon un mode opératoire qui rappelle un précédent homicide perpétré du côté d'Édimbourg, sur lequel Finn enquêtait déjà. Quoi de plus logique qu'il se rende à Crobost en personne pour interroger quelques vieilles connaissances ?

Venez visiter les Hébrides Intérieures, marcher sur les landes désertiques et ventées, vous balader le long des plages sauvages, profiter d'une fine bruine bien froide et faire connaissance avec ses traditions séculaires ! La langue gaélique va chanter à vos oreilles et vous sentirez les embruns vous déboucher les narines, à moins que l'odeur dégagée par les montagnes de fientes des fous de Bassan ne vienne vous empêcher de respirer à plein poumons ?
Bien plus que dans une enquête policière, vous allez être plongés dans la vie d'une petite ville perdue, et vous vous noierez encore plus profondément dans l'intimité de Finn, à des degrés dont il n'avait même pas conscience en arrivant sur l'île. Son retour va faire remonter à la surface les souvenirs refoulés, les rancoeurs inavouées, les amours perdues… La vie ne l'a pas épargné et ce voyage introspectif constitue le véritable coeur du roman. La résolution du meurtre est secondaire tant le lecteur est submergé par les souvenirs d'enfance et d'adolescence de Finn, son histoire dramatique d'hier et d'aujourd'hui.

Le procédé original et inattendu de transformer un banal policier en roman intimiste constitue une surprise très réussie. L'ambiance parfaitement rendue et l'écriture agréable complètent le tableau. Je vous recommande chaudement la lecture de ce premier opus et je ne manquerai pas de me procurer les deux autres tomes de la trilogie lors de ma prochaine expédition à la librairie !
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Un excellent policier !
Fin Mcleod revient sur son île natale ,une des îles Hébrides en Ecosse pour enquêter sur le meurtre d'une de ses anciennes connaissances . Grâce aux flashback on en apprend beaucoup sur le mode de vie des habitants de cette île et surtout sur les raisons qui poussent Fin à vouloir la quitter.
C'est un roman assez intimiste ,très prenant ,plein de rebondissements ,particulièrement à la fin . le personnage de Fin est assez original parce qu' il n'est pas tout blanc ,il fait des erreurs mais il est honnête . Je l'ai beaucoup apprécié et j'ai donc très envie de lire la suite de ses aventures !
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