Ce matin, en plein achat de livres pour Noël, je tombe sur ce tout petit ouvrage auto-édité, le nom ne m'est pas étranger (euh...c'est à cause des laboratoires d'analyses médicales !!!) et la préface est signée de
Jean-Pierre Siméon, poète du territoire (bon, d'accord, plus Puy de Dôme qu'Allier pour sa part !).
Du coup, j'achète (le livre est à 11.40€, c'est clairement un peu cher au vu de sa taille, de son nombre de pages... mais c'est pour la bonne cause : les bénéfices sont reversés à RESF Allier)
Je n'ai pas mis longtemps à le lire. A ce que je vois sur
Nicole Maymat, elle a écrit pour la jeunesse, a fondé les éditions Ipomée, vaste parcours.
Ce livre est un témoignage. Il n'est pas littéraire, il ne nous emporte pas, il est là pour dire et pour faire une place au silence des regards, il est là pour désenchanter l'information qu'on nous balance sur les écrans et faire vivre une voix, une seule, celle de Nasser, à travers un parcours dont on aura quelques bribes et beaucoup de blancs.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce livre parce que ce n'est pas vraiment le cas. Il lui manque à mon sens une dimension autre que celle du témoignage. Il lui manque ce qui transcende, ce qui transforme, ce qui transfigure.
Il m'a rappelé "Le prince à la petite tasse" d'Emilie de Turkheim dans sa thématique et dans son vécu, dans ce partage et cette ouverture aux autres. Contente d'avoir pu découvrir cela !