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3,7

sur 644 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un des romans que j'ai préféré de tout ceux que Joyce Maynard a écrit (grande grande de cette auteure).
Les filles de l'Ouragan nous fait suivre la vie de 2 famille habitant à côté mais que tout oppose (mais finalement pas tant que ça, on le découvre au court de l'histoire…) Et plus précisément de 2 jeunes filles.
Une famille paysanne et fermière qui donne une place importante à la religion, sur les terre depuis des décennies et l'autre un peu « marginale » pour l'époque comme on disait, artiste et vagabond.
La nature est très présente, deux modes de vies et deux familles que tout oppose vont être liées (sans vraiment l'être dans les apparences) mais comment et pourquoi ?…
J'ai adoré ! On alterne entre deux points de vu, celui des deux jeunes filles.
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Un livre empreint de mélancolie, portrait de deux femmes de leur enfance à l'âge adulte, portrait d'une Amérique rurale peu connue, où les souvenirs des années 60 - mort de JFK, Woodstock - s'égrènent lentement. On pressent le mystère, qu'il y a un secret enfoui entre ces deux enfants devenues femmes, on le devine, et on tourne les pages en espérant enfin tout comprendre. C'est une belle histoire, n'y cherchez pas un rythme endiablé, on est dans un monde où les saisons passent lentement, inexorablement. J'ai découvert récemment Joyce Maynard, je compte bien après ce second livre (pour moi) continuer à découvrir son monde.
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Joyce Maynard nous guide très gentiment, on croit toujours tout deviner, et puis non. C'est très bien fait, très bien construit. Voilà le type de livre qui se dévore malgré une ambiance pesante car il y a une fascination incroyable pour les personnages et les situations, alors qu'ils sont si éloignés de nous. Preuve de grande qualité.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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L'ouragan s'approche dans le New Hampshire et Edwin Plank, fermier mais aussi pompier est vigilant.Il sait que la nuit va être longue et rêve déjà de se retrouver avec sa femme au lit.
Neuf mois plus tard née une petite Ruth , leur cinquième fille, le même jour que Dana, fille de ce que l'on pourrait aujourd'hui appeler des artistes. Au fil des chapitres , la vie de Ruth et Diana va nous être contée.
Belle rencontre avec cette auteure dont le nom a souvent été susurré à mes oreilles .
Une histoire simple, des vies simples mais que le destin a compliquées .Des personnages "authentiques ", un fermier, une femme au foyer, des enfants qui suivent le tracé choisi pour eux et d'autres qui s'en éloignent.
Et dessous des thèmes sociétal comme l'homosexualité , l'influence de l'Église , l'industrialisation de la société et son impact sur la culture locale , le raz de marée Woodstock.

Ruth et Dana , j'ai aimé suivre vos routes sinueuses ou rectilignes , la foi en vos convictions et votre sens de l'Amour, pourtant si différent entre vous , mais tout aussi respectable.
Les filles de l'Ouragan, c'est l'histoire d'une époque qui se meurt, où tout s'accélère mais aussi les relations entre deux familles si distinctes que le destin a rapprochées.
Enfin , j'ai beaucoup apprécié la construction du roman , laissant sa part de suspense à travers des non dits savamment distillés.

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Conçues une nuit d'ouragan, elles sont nées le même jour, dans le même hôpital : "soeurs d'anniversaire" comme le dit la maman de Ruth.
Il naîtra de cela , une amitié un peu à sens unique, un peu forcée, et toute leur vie, Ruth et Dana seront liées par des liens qui les dépassent. On ne peut pas faire familles plus différentes. Ruth est la dernière de quatre filles, elle vit dans une ferme, sa mère est bizarrement assez froide avec elle, aussi grande et longiligne que ses soeurs sont petites et plutôt trapues. Elle est attirée par tout ce qui est artistique et par Ray le grand-frère de Dana.
Dana , elle, vit dans une famille négligente, sa mère est peintre et son père passe son temps à monter des projets, engloutir le peu d'argent dont ils héritent, et à déménager. Ils ne s'occupent absolument pas de leurs enfants.
Des années 50 à nos jours , de leur naissance à leur cinquantaine, on suivra ces deux femmes si différentes, leur parcours universitaire, leurs amours, le sexe, la maternité, , leurs liens avec leur famille et la disparition d'une génération. Parcours de vie, lutte pour leurs droits, leur épanouissement, leurs différences, leur bonheur.
Du bancal, jaillira l'harmonie.
Au delà de ces deux familles, c'est toute une Amérique , qui se dessine sous nos yeux : le monde rural qui doit s'adapter ou disparaître, le poids de la religion, une sexualité " différente"...
C'est beau , dur, poignant comme la vie.
Joyce Maynard décrit magnifiquement l'amour, le premier amour, le non amour, la différence, l'acte.
Elle parle aussi très bien de la terre, de la nature.
Et elle décrit aussi très bien , les parents "négligents", les enfants livrés à eux-mêmes, ceux qui ne naissent pas dans la "bonne" famille vu leur sensibilité, ceux qui souffrent du manque d'attention, de gestes maternels..
Et au milieu ne coule pas une rivière , mais un secret, que le lecteur comprend très vite ou à peu près, parce que l'auteur le veut bien et nous donne des indices , comme des petits cailloux tout au long de la lecture. Il ne faut pas aborder ce roman en " Miss Marple", mais se laisser bercer, indigner, émouvoir, car du "bancal", jaillira l'harmonie.
Parce que la vie vous donne des cartes, l'important c'est après, comment vous jouez la partie. Il a suffi d'une personne bienveillante, pour que les filles de l'ouragan se construisent...
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La littérature. Là où elle me touche.
Je crois bien m'être épongé.e les yeux dans la manche vers les derniers chapitres. Surtout ceux où poussent de nouvelles fraises … Et comme je suis un peu maso, j'ai vécu de fraises les jours qui ont suivi, histoire de prolonger la douceur acide de ces pages …

New Hampshire. Les filles de l'ouragan sont Dana et Ruth, conçues un jour d'ouragan, nées le même 4 juillet 1950 dans le même hôpital.
Ruth est une artiste romantique et Dana un être un peu bourru qui n'est dans son élément qu'auprès de la terre et des femmes. Aucune ne se sent à sa place dans sa famille. Et chacune se raconte à tour de rôle sur de courts chapitres alternés des années 50 à aujourd'hui.

Dana et Ruth racontent l'amour, platonique ou passionné, saphique, filial, interdit ou conventionné. Elles parlent d'hérédité, de deuil, de passions avortées, d'art, de nature, d'homophobie, de désillusions et d'échecs. Sans pathos, sans mystère, sans intellect, sans fards et sans longueurs.

La plume est simple mais pas simpliste. le sens suggéré plus que révélé. le récit plus profond qu'il n'y paraît et aucunement niais.
Tout est dans l'atmosphère et les personnages, rien dans l'intrigue. Que sentiment, nul suspense ni révélation. le noeud du problème est téléphoné dès le départ et on ne reste que par attachement à ces existences douces-amères. Savoir ce que les héroïnes ignorent m'a fait me sentir comme complice de narration. C'est un peu comme si l'autrice m'avait mis.e dans la confidence et que j'attendais avec elle que Dana et Ruth comprennent enfin ...

C'est beau, champêtre et sans prétention. Et ça met plus de baume au coeur que bien des feel-good-books en tête de rayon ...
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Ruth et Dana, Dana et Ruth, deux bébés, puis deux fillettes, deux jeunes filles puis deux femmes que tout oppose, que tout rassemble. La vie de leurs parents, l'endroit où elles vivent, leur apparence, leur taille, leurs talents, leurs passions, leurs espoirs et leurs amours. Il y a dans ces allers-retours entre elles deux quelque chose d'un lien dont on attend la révélation. Elles sont « soeurs d'anniversaire », nées un même 4 juillet dans une petite ville du New Hampshire.
D'une plume toujours égale, toujours aussi lucidement simple, aiguisée et pétillante, Joyce Maynard raconte leur quotidien, sans concession ni enjolivement. C'est un livre bouleversant. Sous les apparences de la naïveté quotidienne, sous la couverture de la banalité, il y a ce questionnement permanent et métaphysique qui nous tord le ventre quand parfois nous le laissons nous rattraper. Comment les relations mère-fille peuvent-elles être, qu'est-ce qui relie un père à ses filles, comment se confronter à la vieillesse, à la maladie et à la mort de ceux que l'on aime. Les réponses, elles sont, toutes entières comprises dans ce répons entre leurs deux prénoms, à elles, les filles de l'ouragan. Dana et Ruth, Ruth et Dana, l'une l'autre, l'une après l'autre, l'une malgré l'autre, l'une avec l'autre, jusqu'au bout.
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"Les filles de l'ouragan", c'est l'histoire de deux filles nées dans le même hôpital, le même jour, neuf mois jour pour jour après le passage d'un terrible ouragan dans le New Hampshire.

L'une s'appelle Ruth, une "grande percher" née dans une famille d'agriculteurs avec une mère totalement indifférente envers elle. L'autre, se nomme Dana, vivant entre une mère peintre et un père mi-entrepreneur, mi-artiste, mi-bon à rien.

Chapitre après chapitre, on suit l'évolution des deux vies totalement différentes entre ses deux "soeurs d'anniversaire". Deux vies qui pourraient être inversées car au fil des pages et du temps, on devine qu'elles ont en commun bien plus qu'un simple jour d'anniversaire...

Ruth et Dana, deux jumelles antagonistes, liées par leur différence et le mystère de leurs terribles origines emportent le lecteur à travers leur vie mais aussi à travers l'histoire de tout un pays.

Alternativement, Joyce Maynard fait parlers les deux filles d'une même voix, une voix sensible, troublante, dépouillée de fioriture, totalement authentique. A travers le temps, Ruth et Dana, sans jamais se perdre de vue, découvrent l'amour, la maternité, les déceptions, le regard des autres et la mort.

Une nouvelle fois, comme à chaque lecture d'un roman de Joyce Maynard, je suis transporté dans le récit grâce à cette plume simple mais tellement belle et touchante.

"Les filles de l'ouragan" vous transportera dès années 50 à aujourd'hui, dans deux itinéraires de vie jusqu'au moment ou le secret longtemps enfoui bouleversera leurs existences. Un roman qu'on lit d'une traite comme avance l'ouragan dans la nuit noire.
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Livre lu en 2013, critique rédigée pour mon club de lecture :
" Les deux héroïnes de ce roman sont nées le même jour aux Etats-Unis.
Même si Ruth et Dana n'ont rien en commun, leur(s) famille(s) respective(s) : les Plank et les Dickerson essaient d'entretenir une relation sous prétexte qu'elles sont «  soeurs d 'anniversaire ».
 Les Plank sont installés depuis des générations dans une ferme où le père s'occupe de la culture des fraises. Chez les Dickerson, la mère est artiste, et ils vivent plutôt une vie de bohême : le père n'a pas d'emploi stable et il déménage son foyer d'un bout à l'autre des Etats-Unis.
Dana se passionne pour la botanique, homosexuelle elle s'installe dans une ferme avec sa compagne. Quant à Ruth elle peint et elle vit une passion torride avec le frère de Dana dans une cabane au Canada."
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Les filles de l'ouragan vient rejoindre ma liste de livres, pas si nombreux finalement, provoquant des larmes abondantes.
On commence comme une aimable chronique rurale d'une Amérique des années soixante, prospère, chrétienne, besogneuse, une Amérique où la famille constitue un pilier essentiel de la société, avec le travail et l'église. Et c'est cette famille qui va être chahutée, pratiquement du début à la fin dans cette histoire bien racontée, sobrement.
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