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EAN : 9782258037830
Presses de la Cité (01/04/1993)
4.25/5   2 notes
Résumé :


- Le Corps-franc des rigles
- Les Chasseurs de chevelures
- Les Robinsons de terre ferme
- Le Chef blanc
- Océola, le roi des Séminoles
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Chaque fois que je les passais en revue ils me demandaient quand arriverait le moment de livrer bataille ; le vieux Hickman était le plus empressé. Son âge et son expérience lui avaient valu le grade de sergent et nous causions fréquemment ensemble ; il m'était dévoué et, ce jour -là même, me voyant soucieux, il me donna la preuve de son attachement à ma famille en me parlant ainsi :

_Lieutenant, j'aimerais mieux qu'un Indien prît mon scalp que de voir votre soeur épouser Arens ! Tout le monde les dit fiancés.

_Comment "tout le monde" peut-il savoir cela ?

_Dame, c'est le bruit qui court dans le district, mais si je m'appelais Georges Randolph, je ne souffrirais pas que ma soeur devînt la femme de cette homme, malgré tous ses dollars. Je vous dis, Randolph, qu'il la rendra malheureuse toute sa vie.

_ Je vous remercie de l'intérêt qui vous fait parler, Hickman, mais je crois que l'évènement que vous redoutez n'est pas probable

_J'ai entendu pourtant dire que c'était une chose arrêtée, et si je n'avais pas été un bon ami de votre père, et le vôtre, je n'aurais pas pris cette liberté. Nous pouvons détester les Indiens, mais pas un seul parmi eux n'est aussi voleur que le père et le fils Kinggold. Le père doit avoir de rudes comptes à rendre pour tous les tours qu'il a joués ici-bàs ; quand ce ne serait que pour les injustices qu'il a faites aux pauvres sang-mêlé de l'autre côté de la rivière.

Page 1025
(Océola le Roi des Séminoles)
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Mais nous n'étions pas à bout de surprises, mon compagnon et moi. Devant la maison, et autour du petit porche sous lequel était assise la femme, se montraient des animaux dont l'aspect n'était rien moins que rassurant. C'étaient d'abord deux grands ours noirs, parfaitement libres qui jouaient l'un avec l'autre ! Puis d'autres bêtes plus petites, que nous avions prises d'abord pour des chiens, mais que nous reconnumes, à leur queue touffue, à leur museau pointu, à leurs oreilles droites, pour appartenir au moins autant à la famille des loups qu'à celle des chiens. Ils étaient de cette espèce qu'on rencontre souvent parmi les Indiens, et qui serait plus convenablement désignée sous le nom de loups-chiens que sous celui de chiens-loups. Il y en avait au moins une demi-douzaine, flairant ça et là. Mais les plus effrayants à voir étaient deux animaux d'un rouge fauve, accroupis sous le porche, presque aux pieds de la femme. Leurs têtes arrondies et leurs oreilles semblables à celles des chats, leurs museaux courts et noirs, leur cou blanc et leur poitrail d'une teinte rougeâtre et pâle, les faisaient reconnaître au premier coup d'œil.

- Des panthères ! s'écria mon compagnon, aspirant longuement et me regardant d'un air stupéfait.

Page 538
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Telle était la résolution de Carlos, mais il fallait échanger de nouveaux serments, fixer le jour d'un nouveau rendez-vous, qui serait peut-être le dernier avant leur fuite à travers les grandes plaines. Plusieurs fois le cibolero mit le pied sur le pont, mais il revenait sans cesse pour obtenir une douce parole, un baiser d'adieu. Enfin les amants se séparèrent. Catalina se dirigea vers la maison, et Carlos allait traverser le pont, lorsque Cibolo fit entendre un grognement sourd, suivi bientôt d'aboiements prolongés.
Son maître était menacé d'un danger. La première idée de Carlos fut de courir auprès de son cheval. Il aurait eu le temps de fuir, mais il voulut d'abord avertir Catalina, et il vint la rejoindre au milieu de la pelouse, ou elle s'était arrêtée en entendant les aboiements du chien. Presque aussitôt des pas de chevaux retentirent en dehors des murs du jardin et sur les solives du grand pont qui menait à la prairie. Cibolo aboya avec fureur, et des cavaliers se montrèrent à travers les arbres de l'autre côté de la rivière. Le jardin était cerné.

Page 851 (Le Chef Blanc)
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