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3,88

sur 433 notes
Dès les premiers mots de Cormac McCarthy, j'ai été happé, captivé. Et ce fut avec beaucoup de difficulté que je devais déposer le livre. C'est que « de si jolis chevaux » est une immersion dans un univers enchanteur qui m'est complètement inconnu. Oui, on retrouve dans le livre des passages autant sublimes, ordinaires que terribles, mais la narration les rend si beaux et uniques. le Texas (le Far West ?) des années 1950, le Mexique. Quelle beauté ! le désert, les sierras, les ranchs cachés derrière les collines et les broussailles… Et les chevaux, toujours omniprésents. Tellement que, par moment, j'étais pris par l'envie de m'exiler sur ces terres et de vivre des rêves de liberté et de grands espaces qui parfois me hantent.

L'auteur nous présente un univers d'hommes, de gauchillos et de vaqueros. Un monde dur, où tous travaillent fort, honnêtement, et où on ne rechigne pas devant la besogne. Ces hommes parlent peu. Mais les rares mots sont suffisants, sinon il reste les gestes, ceux qu'on faits et ceux qu'on ne faits pas. Je sais que ce n'est pas vraiment pareil, mais je ne pouvais m'empêcher de penser aux personnages silencieux de la pampa argentine, tel que décrits par Eduardo Mallea. Disons que ce n'est pas le livre de cow-boys auxquels certains pourraient s'attendre et en sortir déçu après une dizaine de pages. Surtout que l'action est lente à décoller. Remarquez que, moi, ça me convient.

La narration est assez réaliste, pas de longues descriptions, juste assez pour intriguer le lecteur. Chaque petit élément que l'auteur a pris la peine d'écrire, il est révélateur. La démarche de l'un, sa façon regarder le voisin (ou de ne pas le regarder !), de boire son café chaud ou de manger. Chaque moment est précieux, à apprécier, à délecter. Puisque l'intrigue se déroule au Mexique, plusieurs séquences dialogales sont en espagnol, et pas toujours traduites. Cela déplaira à certains. Moi, au contraire, cela ne m'a pas dérangé. J'y ai peut-être perdu quelques informations (quoique, avec le contexte, on arrive bien souvent à en deviner le sens) mais je considère y avoir gagné au change car ça m'a aidé à m'immerser dans cet univers. Dans tous les cas, ça ajoute au réalisme de l'oeuvre.

L'histoire se décline en quatre parties. D'abord, la vie difficile dans le ranch, John Grady Cole et son ami Lacey Rawlins, à peine 16 ou 17 ans, quittent le Texas pour chercher du travail au sud de la frontière. C'est le long voyage, un poériple initiatique en quelque sorte. Les contrées arides et désertiques, les nuits au clair de lunes, les rencontres inopportunes. Ensuite, le travail qu'ils trouvent dans un ranch mexicain. John Grady est travailleur, tellement qu'il se voit confier des grandes rensponsabilités. Mais il s'attire aussi l'attention d'Alejandra, la fille de son employeur… Puis, John Grady et Lacey se retrouvent en prison. À vous de découvrir pourquoi ! Il suffit de dire que je ne souhaiterais pas me retrouver à leur place. Enfin, John Grady essaie de regagner le coeur d'Alejandra. Mais, dans une société où l'honneur est particulièrement important, l'amour ne peut que devenir impossible.

Donc, quatre parties, quatre tableaux. Ce qui avait commencé comme un récit initiatique (ou, du moins, c'est sous cet angle que j'avais amorcé ma lecture), se transforme en un enfer et se termine par une grande désillusion. Mais c'est sans doute assez proche de la vérité, ce monde de violence, d'honneur. Jusqu'à la moitié du roman, même si j'appréciais beaucoup ce voyage, je me demandais où l'auteur voulait m'amener, quel était son but, que voulait-il me faire découvrir. À partir de la moitié, tout devenait clair. Je ne suis pas certain que l'intrigue soit particulièrement originale mais je suis resté fasciné par l'univers de Cormac McCarthy. Un livre que je recommande vivement à tous et toutes !
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Deux jeunes texans John Grady Cole et Lacey Rawlins, encore adolescents mais cavaliers émérites, se rendent au Mexique avec l'espoir d'y trouver du travail et d'y faire fortune. Dormant à la belle étoile, traversant déserts et forêts, ils sont bientôt rejoint par Jimmy Blevins, lui aussi bon cavalier, qui semble en fuite. John et Lacey, sitôt arrivés au Mexique, trouvent un emploi à la Purisina, une grande hacienda, où John se fait vite remarquer pour ses talents de dresseur de chevaux, et qui éveille également l'intérêt de la jeune Alejandra, la fille du propriétaire.
Ouf, je termine péniblement les 337 pages de ce roman, dont j'ai survolé les dernières pages. Un roman qui partait bien avec deux jeunes cavaliers perdus dans des paysages magnifiques, dont on ignore l'objectif. le problème c'est la répétition des situations, entre allers et venues dans le désert, des digressions, des remarques elliptiques, des dialogues sans ponctuations, des phrases entières en espagnol sans traduction, des phrases à rallonge.
Les personnages sont bien depeints mais, l'histoire assez floue et la répétition des mêmes situations m'ont lassée, sans compter une écriture quelquefois poétique mais souvent alambiquée...bref une déception et un roman assez pénible à lire...
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Aventures d'un jeune Texan qui a un grand talent pour s'occuper des chevaux.

Après que sa mère lui ait annoncé qu'elle vend le ranch familial, il part pour le Mexique avec un ami. Après quelques difficultés de parcours, il trouvera du travail auprès d'un riche propriétaire. Il ira capturer des chevaux sauvages et réussira à convaincre les bêtes de se laisser monter. Il gagnera ainsi l'estime de son patron, même s'il n'a pas encore vingt ans.

Mais, même si c'est elle qui fait les premiers pas, coucher avec la fille du patron n'est pas vraiment une bonne idée…

Un roman qui sent le cuir et le crottin, les grands espaces et les feux de camp. Un héros sympathique et de nombreux rebondissements, un plaisir de lecture et de dépaysement.
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Ce premier volume, de la Trilogie des confins fut publié en 1992.
L'action se déroule dans l'Amérique d'après guerre, au Texas, deux adolescents, John Grady Cole, 16 ans, et son ami Lacey Rawlins, quittent leur terre natale et se dirigent à cheval vers le Mexique où, ils rêvent d'une vie meilleure… Commence alors une longue errance de part et d'autre de la frontière.
Un roman puissant où nature, hommes et chevaux vivent en osmose.
Un roman où la violence est omniprésente et où notre héros, « caballero » sensible, taiseux et solitaire vit en forte harmonie avec la nature et les chevaux.
Un récit où la mort plane sur les têtes de nos cow-boys liés à vie par l'amitié.

La nature sauvage et aride sert de décor à ce fabuleux roman, l'écriture de McCarthy est poétique, profonde, chaude, mais sans fioriture comme le paysage ; elle est détaillée et très ciselée. La succession volontaire des « et » nous restitue avec lenteur les actes et les scènes, comme un film, avec des « travelling » fabuleux sur ces paysages sauvages.
le récit est sonore, l'ambiance rythmée par les chevauchées, la pluie, les saisons, les orages et le vent : « Quand le vent était au nord on pouvait les entendre, les chevaux et l'haleine des chevaux et les sabots des chevaux chaussés de cuir brut et le cliquetis des lances et le frottement continuel des barres des travois dans le sable comme le passage d'un énorme serpent et sur les chevaux sauvages les jeunes garçons tout nus folâtres comme des écuyers de cirque et poussant devant eux des chevaux sauvages et les chiens trottinant la langue pendante et la piétaille des esclaves suivant demi-nue derrière eux et cruellement chargée et la sourde mélopée sur tout cela de leurs chants de route que les cavaliers psalmodiaient en chemin, nation et fantôme de nation passant au son d'un vague cantique à travers ce désert minéral pour disparaître dans l'obscurité… »
Ce voyage ressemble fort à un voyage initiatique où Cormac McCarthy nous livre des réflexions sur les thèmes : mort, amitié, férocité des hommes, notre devenir dans ce monde et, celui bien sûr de la nature qui lui est si cher.
On balance sans ménagement des ténèbres à la lumière et de l'horreur à la beauté ; c'est un très beau récit.
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Originaires du Texas, John Grady Cole et Lacey Rawlins chaussent leurs bottes de cow-boys et partent à l'aventure, direction le Mexique. Après une longue chevauchée et la rencontre du jeune Blevins, un garçon de quatorze ans qui semble avoir le don de s'attirer les soucis, ils arrivent dans une hacienda. Alors que tout est paisible dehors et que les deux jeunes hommes prennent plaisir à débourrer des chevaux, les ennuis ne font que commencer...

Ce n'est pas le genre de livre que j'aurais ouvert sans mon Book Club. J'aurais pu arrêter de le lire maintes et maintes fois et pourtant, il y a eu comme une force invisible qui m'a fait terminer ma lecture, à ma grande surprise. Je tournais les pages et continuais de lire, sans vraiment savoir pourquoi, car je n'ai ni apprécié ni détesté cette histoire. J'en ressors un peu brouillonne et perdue, sans savoir quoi en retirer.
Il ne se passe rien tout en se passant plein de choses. Pourtant à l'aide de phrases extra-longues, McCarthy en dit peu mais sous-entend beaucoup. L'on est gêné, les 50 premières pages, par son écriture surprenante : ses phrases longues et à rallonge, sans ponctuation et rythmées par une succession de "et" à n'en plus finir, son économie de ponctuation, ses dialogues sans tirets. Durant ces 50 premières pages, on ne comprend tout simplement rien car c'est le temps d'adaptation nécessaire pour apprécier le texte. Mais après on s'y fait, et on finit le livre.
J'ai par contre été embêtée par l'utilisation de l'espagnol non traduit. J'ai étudié l'anglais, l'allemand, l'italien, l'arabe et je débute sévère en japonais, mais je n'ai jamais touché à l'espagnol, et visiblement honte à moi selon McCarthy ! Grâce à mes capacités en linguistique j'ai pu comprendre environ 50% des dialogues en espagnol, mais le reste...??!
Au final, j'en ressors sans rien, je vais oublier John Grady et Rawlins et Blevins et les chevaux et je ne me mettrai pas non plus à l'espagnol mais je reconnais que ça se lit et voilà.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Premier tome de la « Trilogie des confins », de si jolis chevaux étreint le lecteur dans une voix qui est un souffle, puissant et poétique, incantatoire et saisissant. A la lecture de certaines phrases de McCarthy, mon coeur s'accélère (va falloir que j'arrête, arrivée à un certain âge, ça peut être dangereux, en même temps ça ferait un bel article dans le Journal de St Palais « mort mystérieuse d'une bibliothécaire, retrouvée inanimée, sa main serrant un livre de McCarthy ») (j'espère que j'aurai eu le temps de le finir)(mais peut-être qu'au Purgatoire il y en aura un exemplaire).

On a parlé de Shakespeare en évoquant sa prose (et son univers j'imagine), je trouve ça assez juste, loin d'être une spécialiste en la matière les pièces que j'ai lues m'ont elles aussi littéralement estomaquées, pleines de vitalité, de tension, et dans ce même ton cru et charnel.

Comme son titre l'indique, de si jolis chevaux parle de chevaux (c'est pas très difficile à suivre McCarthy). le héros est jeune et beau (enfin moi je l'ai vu beau), cavalier d'exception, et avec son meilleur ami, ils quittent leur Texas natal quand la vie des ranchs s'arrête pour eux, afin de poursuivre un idéal de vie au plus près de la nature et des chevaux telle qu'elle existe encore au Mexique. C'est une véritable Odyssée qu'ils vont entamer, faite de rencontres, de meurtres, de dressage de chevaux, de problèmes d'honneur, d'amour impossible et de chevauchées interminables dans des paysages de début (ou de fin) du monde. C'est absolument magnifique, haletant, et d'une violence et d'une beauté rares.
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Comme plusieurs ici, j'ai du mal à me positionner sur ce livre, malgré ou à cause d'un certain nombre de western, go west stories et romans initiatiques à mon actif.

Je ne pense pas que cela soit du à la plume si particulière de Cormac McCarthy qui, assez déroutante au début du fait d'un usage minimaliste de la ponctuation, devient rapidement, pour peu qu'on s'y laisse aller, envoutante et prenante quand on tombe sur des phrases comme celle-ci :
"Il n'y avait guère de bétail sur ces terres car c'étaient des terres vraiment désolées et pourtant il rencontra le soir venu un taureau qui se roulait dans la poussière à contre-jour dans le coucher de soleil rouge sang et l'on eut dit un animal dans un supplice rituel." Tout au long du livre, l'ode à la nature est tout simplement époustouflant.

Je crois que cela tient plutôt au fait que derrière cette histoire de chemin initiatique fait de violence et de désillusions que parcourt ce gamin du Texas au Mexique, transparait le désespoir de l'auteur (et ce manière tout aussi forte que dans "la route" bien que le thème du livre ne le soit pas autant), et que ce désespoir est le fruit d'une épaisseur de vie telle que je me suis sentie immature à la lecture des aventures d'un gamin dont j'ai pas loin de trois fois l'âge.
Cette sensation assez dérangeante est une bonne chose, en ce qu'elle marque que cette oeuvre peut continuer à faire son chemin dans mon esprit longtemps après l'avoir refermée.
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Difficile d'écrire sur un livre de Cormac McCarthy sans évoquer « La Route », livre emblématique qui a quelque peu mis en retrait les autres ouvrages de l'auteur. Dans une moindre mesure on peut se souvenir aussi de « No country for old men » et de l'adaptation grandiose au cinéma des frères Cohen. Moins connus sont ses écrits plus anciens. Ainsi cette « Trilogie des Confins » dont « de si jolis chevaux », paru en 1992, constitue le premier opus (Voir pour la suite de la trilogie « le Grand Passage » et « Des villes dans la plaine »).
L'histoire de ce road-movie initiatique et désespéré de John Grady Cole, de son acolyte Lacey Rawlins, et d'un troisième personnage qui prend toute son importance au fil des pages, prend à la gorge par sa noirceur servie par le style brut et dépouillé de McCarthy. J'ai beaucoup aimé la description iconoclaste, anachronique, presque surréaliste de cette Amérique d'après-guerre ou deux mondes se croisent sans se comprendre, ni même se voir : le monde moderne avec routes et voitures et les survivants de l'âge du far-west originel, cow-boys en fin de course et chevauchées sauvages sur routes poussiéreuses. le passage au Mexique des protagonistes les fera brusquement passer d'un monde à l'autre.
Très beau roman nostalgique, dur et nihiliste sur le déclin d'une certaine Amérique. A lire pour s'imprégner de l'univers et du style de Cormac McCarthy.
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De Cormac McCarthy, je ne connaissais que La route, la vision cinématographique – le film m'avait impressionnée et émue. En naviguant sur Babelio, j'ai découvert l'ampleur de l'oeuvre de l'auteur et me suis donc littéralement « jetée » sur La trilogie des confins lorsque je l'ai dénichée sur les rayonnages de la bibliothèque du quartier.
Dans un premier temps un peu désemparée par le style de l'auteur, je me suis vite abandonnée à son univers et mis sans réserve mes pas dans ceux du jeune John Grady pour traverser, à cheval, la frontière entre le Texas et le Mexique. Je ne suis pas forcément adepte de ces romans qui évoquent des histoires d'hommes, de chevaux, de bétail, de vastes plaines et de vie à la rude. Ici, pourtant, on suit le périple de John Grady et de son copain Rawlins, bientôt rejoints par le très jeune Blevins dont on ne sait pas bien d'où il sort, avec un intérêt grandissant au fil des pages. L'auteur ne nous dit rien de leurs projets mais ils sont déterminés à vivre leurs rêves, à quitter un pays qui ne leur permet pas de les réaliser. Hors du temps - seul le passage fugace de camions et d'avions semble indiquer que nous sommes bien dans la seconde partie du XXème siècle - les deux amis chevauchent leur animal, se nourrissent de gibiers cuits au feu de bois et se lavent dans des rivières aux eaux limpides. La nature est généreuse et accueillante, ce n'est pas le cas de tous les humains qu'ils croisent. Leurs compétences en matière de chevaux leur permettent de trouver leur place dans une hacienda où ils vont vivre là une vraie vie de vaqueros, ce pour quoi ils ont parcouru tant de kilomètres. le Mexique leur offre la possibilité de concrétiser un idéal de vie, de donner un sens à leur existence.
Pour autant, rien n'est simple et ce « simple » bonheur, ce quotidien rythmé par les saisons et les animaux ne se laisse pas apprivoiser dans sa totalité et les deux jeunes hommes vont avoir fort à faire pour rester libres, pour vivre selon leur coeur et vont payer le prix fort de leurs choix : « Il pensait que dans la beauté du monde il y avait un secret qui était caché. Il pensait que pour que batte le coeur du monde il y avait un prix terrible à payer et que la souffrance du monde et sa beauté évoluaient l'une par rapport à l'autre selon des principes de justice divergents et que dans cet abyssal déficit le sang des multiples pourrait être le prix finalement exigé pour la vision d'une seule fleur. »
J'ai vraiment beaucoup aimé de si jolis chevaux, dévoré même, je me suis attachée au héros qui parle peu mais bien, courageux et parfois téméraire, capable d'aller au bout de ses choix et idées et de défendre des valeurs. Confronté à d'autres règles, d'autres normes, il s'adapte ou fait face sans jamais rien lâcher. Que cela concerne son honneur ou celui de son ami, la femme qu'il aime, les chevaux qui lui appartiennent, tout entier John Grady défend ce qui lui est cher – avec des états d'âme, des interrogations sur la légitimité de ses actes. le style poétique de l'auteur magnifie l'ensemble, j'ai lu et relu certains passages pour être sûre de ne rien laisser échapper.
Une belle découverte donc, merci aux lecteurs de Babelio qui m'y ont invitée :).


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C'est à une longue errance que nous convie Cormac McCarthy avec "De si jolis chevaux". John Grady et son ami Lacey Rawlins quittent le Texas pour le Mexique. Ils font des rencontres, pas toujours amicales, et chevauchent beaucoup.

Cette quête d'on ne sait quoi, ponctuée d'éclats de violence, a quelque chose d'intemporel. le texte est envoûtant, ces trajets incessants, ces répétitions, cette économie de ponctuation a un effet hypnotique. Comme si le lecteur était à son tour saoulé de poussière et de soleil, fatigué de tous ces trajets. La dernière case d'un "Lucky Luke" étirée à l'extrême, l'humour en moins.

Formellement, il faut reconnaître que parvenir à nous faire ressentir ainsi l'errance de ses personnages et leur impuissance à prendre en main leur destin est très fort. Les descriptions de paysages sont magnifiques.
Mais je me suis lassée de ces détours et j'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout de ce roman.
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