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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai décidé de découvrir ce livre après avoir découvert les très bonnes critiques de quantité d'amis babeliotes et je me suis lancé dans cette lecture avec grande confiance . Force m'est de reconnaitre que je n'ai pas trouvé dans ces pages , l'enthousiasme qui a marqué la plupart des commentaires . C'est un beau livre , une belle description de la société dans laquelle vit l'auteur. C'est très beau mais très statique , sorte de monde clos sans sortie , sans échappatoire, un monde d'utopies , un monde triste . L' histoire s'articule autour de personnages condamnés par leur origine sociale , de personnages intéressants mais cabossés et sans avenir , englués dans un avenir sans espoir.On voit évoluer quatre personnages satellites d'un personnage tutélaire qui , de par son handicap de sourd et muet , fédère tous les commentaires , toutes les souffrances , recueille tous les malheurs des autres . C'est un monde figé qui se donne à voir et la lecture est lente , monotone , sans relief car on sait dès le début que les " dés sont pipés. " Trés franchement , j'ai failli abandonner plusieurs fois , me suis parfois ennuyé , me suis demandé si , enfin , j'allais trouver des raisons d'espérer.
Après , je dois reconnaitre le côté sublime de certains passages , lorsque Mick écoute la musique cachée dans un buisson près de la fenêtre ouverte d'une maison , par exemple . de plus , l'âge de l'auteur inspire le respect car l' écriture est vraiment bien maîtrisée , du grand art.
Au delà , c'est pour moi un texte vieilli , un texte d'une époque révolue, un texte témoignage très intéressant pour sa description d'une époque vécue à travers le destin de plusieurs personnages révélateurs d'une société rejetée.
Je n'ai pas aimé le langage de Portia , pâle imitation caricaturale d'un accent , qui , à lui seul , marginalise son auteur et , techniquement , rend la lecture artificielle et difficile .
Une impression très mitigée donc , pour moi ,une lecture qui demande une attention sans faille où l'esprit ne peut jamais se laisser porter , où l'on ne peut jamais se laisser aller.Je suis désolé de ne pas partager l'enthousiasme majoritairement exprimé quant à cet ouvrage , mais rien ne dit que j'ai raison , c'est mon ressenti et c'est tout .
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Fin des années 30, dans un État du Sud des États-Unis, nous suivons divers personnages en proie à des bleus à l'âme.

La pauvreté est le lot de tous avec les stigmates de la Grande Dépression et chacun traîne sa vie, ses espoirs et ses rêves.

Une toute jeune fille qui se crée un monde de musique.
Un marginal qui veut refaire le monde.
Un médecin noir qui a soif de justice et d'égalité.
Un patron de bar chez qui tous passent y déposer ses errances en même qu'ils y étanchent leur soif ou se substantent de restes.
Et puis, il y a le sourd et muet qui est le réceptacle de toutes les confidences, le miroir de toutes ses âmes perdues qui trouvent en lui compréhension et humanité.
Lui qui n'a jamais l'occasion de divulguer son désarroi et doit se contenter d'être cet ami universel pour les autres.

Cette histoire se rapproche assez fort de l'ambiance de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". A la différence qu'ici je suis restée hermétique à toute émotion et que je n'ai été sous le charme d'aucun des protagonistes.
Le rythme est lent et l'écriture contemplative. Et malgré quelques incidents dramatiques qui viennent de temps à autre donner un sursaut à l'histoire, je me suis ennuyée tout du long.

Ce n'est pas un mauvais livre en soi, mais il n'était pas fait pour moi.
A vous de vous faire votre propre idée bien sûr.
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Lorsque Carson McCullers écrit dans son livre : « Il éprouvait une chaude sympathie pour les malades et les infirmes. S'il arrivait chez lui un client affligé d'un bec-de-lièvre ou atteint de tuberculose, il lui offrait un verre de bière. Si le client était bossu ou très infirme, c'était du whisky. Il y avait un type qui avait perdu la jambe gauche et les parties génitales dans une explosion de chaudière et, toutes les fois qu'il venait au café, une pinte gratis l'attendait », sans doute s'inspire-t-elle de ses propres penchants à l'exploration de l'âme des plus démunis. Qu'il s'agisse des pattes cassées, des pauvres obligés de trimer toute la journée pour survivre à peine convenablement ou des solitaires aux existences recluses –parfois, les trois conditions se mêlent à divers degrés-, l'attrait de l'auteure pour ce genre de personnages semble n'avoir aucune limite.


Tout commence avec deux hommes atypiques : Singer et Antonopoulos, muets de leur état, cohabitent tranquillement à l'écart du reste du monde. Lorsque Antonopoulos tombe malade et finit interné dans un asile, Singer part de chez eux et s'installe dans un foyer où loge, entre autres personnages, un des plus importants du livre : Kelly. Sans doute reconnaîtra-t-on dans cette dernière figure un portrait voilé de Carson McCullers. Lorsqu'elle publie son livre en 1940, l'auteure a 23 ans : son enfance et son adolescence sont encore proches et inspirent peut-être à l'existence rêveuse que mène Kelly, son amour pour la musique, qui l'enjoint à déambuler dans la cour des immeubles pour saisir les échappées sonores d'éventuels postes de TSF, son attrait pour les pays étrangers et son sens de l'observation qui lui permet de saisir les particularités de chaque être humain qu'elle rencontre. A travers son regard, que viennent compléter les observations de l'auteure, on fait la connaissance d'un couple de tenanciers de bar qui survit difficilement entre haine et résignation, d'un docteur noir, d'un communiste et d'une ribambelle d'enfants facétieux.


Tous ces personnages, aimables et atypiques selon que l'on considère leurs défauts ou leurs qualités, évoluent dans un monde qui apparaît comme infernal. Malgré toute la moralité de leurs valeurs individuelles, malgré l'admiration que l'on peut ressentir pour leur endurance à affronter les assauts de l'existence, malgré l'image, finalement respectable, qui se dégage de ces personnages, rien n'y fait : le système est si moribond que l'enthousiasme fléchit et entraîne le lecteur dans le marasme d'un monde qui tue à petit feu ses plus nobles créations. Les caractères des personnages deviennent alors misérables et là où aurait pu naître l'admiration ne subsiste plus qu'une vague pitié parfois attendrie.


Si le livre fait preuve de la grande maturité de l'auteure, certaines manies de l'écriture laissent cependant transparaître sa relative jeunesse. Ainsi en est-il des discours quasi-prophétiques qu'elle fait tenir à l'un de ses personnages –traduction du sentiment d'être l' « élu », fondamentalement différent du reste de l'humanité –en mieux !


« […] quand un homme sait, il voit le monde comme il est et il regarde des milliers d'années en arrière pour comprendre comment il en est arrivé là. […] Il voit comment, quand les gens souffrent trop, ils deviennent mesquins et laids et quelque chose meurt en eux. Mais ce qu'il voit surtout c'est que tout le système du monde est basé sur un mensonge. Et, bien que ce soit aussi clair que le soleil en plein midi…ceux qui ne savent pas ont vécu si longtemps avec ce mensonge qu'ils ne peuvent pas le voir. »


A travers le personnage du communiste, Carson McCullers évoque également ses déceptions quant à un monde au système fondamentalement injuste et, qui plus est, intouchable. Il en résulte de nombreuses diatribes très virulentes –qui n'empêchent toutefois pas à une once de naïveté de se dégager de derrière ces propos :


« […] Ils ont fait du mot liberté un blasphème. […] Ils l'ont fait puer comme un putois, puer pour tous ceux qui savent. »


Le Coeur est un chasseur solitaire semble être la traduction du désenchantement d'une jeune fille après l'amour indéniable qu'elle semblait avoir nourri jusqu'alors pour l'existence. Si le ton est sombre, il semble surtout vouloir conjurer le chagrin avec ses propres armes. Difficile de dire si cette catharsis aura finalement aidé Carson McCullers
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Mike Kelly est une gamine qui ne rêve que de musique et qui grandit subitement. « Cet été fut une expérience sans précédent dans l'existence de Mike. Il ne s'était rien produit qui puisse de décrire par des pensées ou par des mots – mais la sensation de changement n'en était pas moins réelle. » (p. 92) Biff Brannon est un brave propriétaire de bar qui voudrait aider tous les misérables. le Dr Copeland est un noir qui porte un grand projet pour ses frères de couleurs. « Les visages souffrants de ses congénères se dressaient en une masse croissante devant ses yeux. Et [...] il sentait son coeur se soulever d'un amour furieux, inapaisable. » (p. 177) Jake Blount est un communiste qui tente de convaincre les ouvriers du pays du bien-fondé de la théorie marxiste. Et au centre se trouve John Singer, un sourd-muet qui les écoute tous et qui devient le dépositaire de leurs grands projets. Mais lui ne pense et ne se consacre qu'à son ami Spiros Antonapoulos, enfermé en hôpital psychiatrique. « Derrière chaque instant de sa vie éveillée, son ami était présent. Et cette communion souterraine avec Antonapoulos s'était développée et transformée comme s'ils n'étaient pas séparés physiquement. » (p. 286) Au cours d'une année qui pourrait tout aussi bien durer un siècle, les espoirs et les renoncements meurtrissent les coeurs et mettent en lumière les solitudes et les chagrins intimes.

Il y a des drames terribles dans ce roman très pessimiste et résolument triste : des amis séparés, un noir emprisonné, une enfant gravement blessée, un racisme latent et vicieux qui imprègne tout, des dialogues perdus puisque confiés à un muet. Et ces drames se déroulent au son des échos lointains de la sinistre montée du fascisme en Europe. Hélas, bien que j'aie vu toute la beauté et toute la puissance de ce roman, me voilà très triste de ne pas avoir été émue. Je ne sais pas ce qui m'a tenue à l'extérieur de cette oeuvre qui a des airs certains de Steinbeck, notamment dans la tendresse désespérée que l'auteure porte à ses personnages. Ai-je lu ce texte trop tard ? Trop tôt ? Je ne sais le dire. En revanche, je sais que je relirai dans quelques années.
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Je termine enfin le Coeur est un Chasseur solitaire! Quand je dis « enfin », je ne veux pas dire par là que c'était une mauvaise lecture, mais pour être honnête, j'ai trouvé le temps plutôt long.

Le roman se déroule dans le Sud des Etats-Unis à la fin des années 1930 et suit 5 personnages: Mick l'adolescente hantée par la musique, Jake Blount le communiste alcoolique, Copeland le médecin noir et Brannon le propriétaire de restaurant trouvent en Singer le sourd-muet le réceptacle de leurs pensées les plus intimes.

L'autrice aborde un tas de thèmes intéressants, de la condition des Noirs américains à la pauvreté des classes ouvrières, des ravages de l'alcoolisme à ceux de la religion, de la découverte de soi-même d'une jeune fille à la maladie, des aspirations à la réalité du quotidien. Il est aussi et peut-être avant tout question de solitude.

Le plus frappant dans ce livre est que la seule personne à écouter les autres est un sourd-muet. Ceux qui viennent se confier à lui, tout comme les habitants de la ville, projettent sur lui leurs rêves et leurs frustrations, lui attribuant les origines, les pensées ou les qualités les plus à même de les réconforter, mais personne ne se pose réellement la question de savoir qui est Singer, quelles sont ses aspirations ou ses sentiments.

Les thèmes abordés m'ont suffisamment intéressée pour que j'aille au bout, j'ai pu m'identifier à certaines des préoccupations des personnages, mais dans l'ensemble j'ai l'impression d'être passée à côté de cette lecture. Quelques évènements ponctuent le récit, mais sans qu'il semble y avoir une réelle ligne directrice, on est surtout dans l'introspection. Dans l'ensemble, j'ai surtout trouvé le temps long.

Je ne regrette pas d'avoir fait cette lecture et d'avoir découvert la plume de l'autrice, mais je ne pense pas être très marquée par ce livre à long terme. Une petite déception, mais je comprends pourquoi ce livre est considéré comme un classique de la littérature américaine du 20e siècle.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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le roman ( paru aux États-Unis en 1940, première traduction en France 1947) se déroule dans les années 1930 dans une petite ville du sud des États-Unis. Les protagonistes de cette histoire sont blancs et noirs. Leur point commun, ils sont pauvres.

Nous suivons cinq personnages sur une année.

Singer, sourd et muet vient d'être séparé de son compagnon Antonapoulos, également sourd-muet. Il a été interné dans un asile. Singer a loué une chambre chez le père de Mick. Singer devient une sorte de confident. Mick, Jake, Copeland et Biff viennent chez lui se confier. Ils se croisent en montant ou descendant les escaliers qui conduisent à la chambre de Singer.

Mick, quatrième enfant d'une famille de six, en charge de ses deux petits frères. Élève dans un lycée technique qu'elle abandonne pour être vendeuse dans une épicerie afin de subvenir aux besoins de sa famille. Elle est fascinée par la musique qu'elle découvre en écoutant les postes de radio dont les sons lui parviennent dans la rue. Elle rêve d'écrire de la musique. Rêves brisés par la pauvreté. Mick est sans doute le personnage le plus attachant de l'ouvrage.

Jake (Blunt), sorte de vagabond , alcoolique, révolutionnaire rêvant de changer le monde.

Le Docteur Copeland, médecin noir. Admirateur de Karl Marx (il a donné son nom à l'un de ses fils) se bat pour l'égalité des noirs "Nous devons instruire nos enfants. Nous devons nous sacrifier pour qu'ils puissent conquérir la dignité de l'étude et du savoir". Pas de grandes différences avec Jake sauf que l'un est Noir et l'autre Blanc.

Biff (Brannon) propriétaire d'un café-restaurant, ouvert nuit et jour, fréquenté également par les protagonistes. Biff est un personnage assez secret. Parfois généreux.

Ce livre est l'un des meilleurs ouvrages de la littérature américaine du XXe siècle. Ce n'est pas un roman traditionnel. Il n'y a pas d'histoire. Il y a des instants de vie. C'est très sombre. Lecture assez difficile.




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Ce livre pourrait être résumé en un seul mot : solitude. C'est ce thème qui court tout au long des pages, qui anime les personnages et qui est le socle de tout ce récit. Chacune de ces solitudes est différente mais étouffe ces victimes.
John Singer est sourd-muet. Lorsque son ami Antonapoulos est envoyé dans un asile, il se retrouve seul et démuni de tout lien social. Mais par un enchaînement d'évènements assez fortuits, quatre personnages vont se confier à lui régulièrement.
Il y a d'abord Mick Kelly, une jeune adolescente sauvage et garçon manqué qui est férue de musique. Mais, née dans une fratrie nombreuse et pauvre, elle ne peut que rêver de symphonies et de notes dans son coin. A travers ce personnage, nous découvrons la vie d'une famille défavorisée du Sud avec ces tragédies et ces renoncements.
Ensuite vient Jake Blount, travailleur alcoolique et bagarreur qui erre de ville en ville. Il s'installe provisoirement dans le patelin en tant que réparateur de manèges. Il prône la lutte des classes et le renversement du capitalisme, mais ses idées n'auront aucun écho auprès des travailleurs, ce qui le frustrera d'autant plus.
Le Dr Copeland, quant à lui, est un Noir diplômé de médecine. Il rêve de droits civiques et d'une émancipation de la communauté noire par l'éducation. A travers lui, l'auteur dénonce subtilement la ségrégation de cette frange de la population. Personnage susceptible mais dévoué et généreux, son combat est une bataille perdue d'avance.
Biff Brannon est peut-être le personnage le plus discret. Propriétaire d'une brasserie qui ouvre la nuit, il souffre de son mariage raté et ensuite de son veuvage.
Chacun de ses personnages a un rêve, hormis peut-être Biff, mais les circonstances de la vie, la misère et le système social en place les empêchent de le mener à bien. Ils se débattent comme une mouche prise dans les fils d'une araignée mais leur acharnement n'est qu'échec. C'est un livre plein de désillusions, d'amertume qui dénonce les conditions sociales difficiles dans cette partie des États-Unis.
Le style d'écriture est sombre, triste et mélancolique. Il faut une bonne dose d'attention si on veut comprendre le cheminement de l'auteur. Ne vous attendez pas à des rebondissements car il s'agit ici principalement de descriptions de faits et gestes du quotidien.
La fin a laissé un goût amer dans ma bouche, ce qui explique en grande partie cette note moyenne. Je me suis sentie vidée et déprimée après cette lecture, peut-être parce que je m'attendais à autre chose en voyant ce magnifique titre. Est-ce que je suis passée à côté d'un chef-d'oeuvre ?
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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C'est avec une certaine fraîcheur que Carson McCullers nous emmène dans cette ville sans intérêt du Sud des États-Unis et nous fait connaître des personnages banals eux-aussi : Mick Kelly l'adolescente pauvre, amatrice de musique et mal dans sa peau, Biff, tenancier d'un bar restaurant qui lui sert de poste d'observation pour observer les clients et ainsi s'échapper un moment de son quotidien terne, Jake Blount, le rêveur révolutionnaire, incompris et aigri de cela, Copeland le médecin noir idéaliste en butte au racisme quotidien. Tout cela constitue un monde un peu poisseux, sans beaucoup d'espoir.
Mais il y a aussi John Singer, sourd-muet, ami indéfectible d'Antonapoulos, un grec obèse et improbable. John attire autour de lui tous les autres du fait de sa gentilesse et de son amabilité, et leur permet ainsi de se sentir un tant soit peu compris. Mais John reste mystérieux : en fin de compte seule semble compter pour lui son amitié avec le grec. Mais ce personnage de John, un peu plus lumineux, n'est finalement que de passage dans le récit, les protagonistes se trouvant finalement renvoyés à leur grisaille coutumière, même si un certain espoir dans l'homme est apparu possible.
Tout cela est raconté très agréablement, avec peut-être parfois une impression de naïveté, du fait, peut-être, du jeune âge de l'autrice. Mais, pour son âge justement, elle montre bien de l'imagination et du talent. Cela est au final très plaisant, grâce aussi à la traduction agréable de Frédéricque Nathan, sans toutefois atteindre des sommets littéraires.
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L'enfance, l'adolescence, les années 30, le sud des Etats-Unis, la pauvreté, les rapports entre noirs et blancs, le racisme sont la trame de ce roman de Carson Mc Cullers.
Un roman dans lequel les nombreux personnages semblent aller vers un destin forcément destructeur, forcément mortel.
C'est un monde sans guère d'espoir qui ne laisse aucune chance aux pauvres, aux exclus.
L'adolescence, le Sud des Etas-Unis, le racisme, les années 30 sont aussi la toile du roman d'Harper Lee "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", roman que j'aime beaucoup et qui a ma préférence.
Tout en reconnaissant le talent de Carson Mc Cullers, la richesse de son livre, la foisonnance des idées, j'ai parfois décroché. Je ne sais pourquoi. Et cependant je sens que ce livre est un grand livre. Il va rester dans ma bibliothèque


j'aime beaucoup "Ne tirez pas sur l'osieau moqueur" d'Harper Lee. Carson Mc Cullers
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Voilà un roman fascinant par les personnages, par le désenchantement d'une société sudiste pauvre, par les ambiances, par les destins complexes et sombres des protagonistes que nous décrit l'auteur. Mais aussi déstabilisant par son regard pessimiste et sans concession. Peu ou pas de lueur d'espoir comme si chacun était condamné d'avance à une vie étriquée et sans bonheur. J'aurais aimé m'investir plus dans ma lecture. Mais je me suis sentie spectatrice de bout en bout et peu empathique. Seul la figure de Mick m'a réellement touchée.
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