AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1083 notes
Lu quand j'avais 15 ans....et j'avais adoré!!! Mais bon j'avais 15 ans :)
Commenter  J’apprécie          00
J'ai le sentiment que toute une génération a lu et apprécié ce livre immortalisé par la série télé. Une belle histoire d'amour interdite, impossible et tellement belle! 20 ans après l'avoir lu je ne pense pas que mon regard serait identique. Mais c'est le propre de la maturité. Cela reste encore un très bon souvenir livresque.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai lu ce livre (les 2 tomes) adolescente, je crois.
Ce que j'en ai retenu, ce n'est pas l'histoire d'amour, qui m'a parue compliquée et souvent pleine de non dits, mais c'est la brièveté de la vie.
Avant, je nous croyais immortels et indestructibles (ma famille notamment...).
Commenter  J’apprécie          100
J'étais fasciné à l'époque en 1983, quand le téléfilm "Les oiseaux se cachent pour mourir" est sorti sur les petits écrans. Alors j'ai voulu lire le roman. Pour ceux qui ne connaissent pas l'Australie où la saga familiale se passe, l'auteur qui est australienne nous fait vivre dans son pays natal où tout est si bien décrit par elle. Nous retrouvons le domaine de Drogheeda où vit Meggie avec sa famille , sa rencontre et son attrait pour Ralph, le jeune prêtre. Un grand roman d'amour.
Commenter  J’apprécie          151
Avis mitigé en vue ! Il est clair que j'ai aimé l'histoire dans sa généralité cependant il y a quelques éléments qui m'ont dérangé, dérouté, voir frustré. Mais d'un autre côté il m'a plu, il m'a touché, il m'a embarqué !

Tout d'abord, on rencontre la petite Meggie Cleary le jour de ses quatre ans. Elle sera notre principal fil conducteur tout au long du livre. Bien que sa famille soit la clé de l'évolution de son histoire.
Nous sommes donc en 1915 en Nouvelle-Zélande, où la famille Cleary ne mène pas une vie évidente. le père travaille beaucoup et la mère élève ses enfants 7 enfants dont Meggie qui est la seule et unique fille.
Dans les années 1920, Mary Carson, la richissime veuve et soeur de Paddie Cleary (le père). Vivant en Australie et n'ayant aucun héritier direct, décide de faire venir son frère et toute sa famille. Afin de leur passer progressivement la main sur son immense domaine qu'est Drogheda. C'est alors que Meggie rencontrera pour la toute première fois le père Ralph à l'âge de 9 ans…

Cette histoire, je peux vous le garantir, ne vous laissera pas de marbre ! Car elle nous fait passer par tellement d'émotions différentes et contradictoires que l'on en ressort chambouler. Cependant je suis restée sur un sentiment de frustration que j'aurais difficile à vous décrire sans vous dévoiler l'essentiel. On a un trop-plein d'actions mais surtout de drames… Tout ce jeu d'amour interdit est à la fois frustrant et magnifique.

L'écriture de Collen McCullough est très fluide, agréable, touchante et descriptive. Beaucoup trop descriptifs, à certains moments, on se retrouve avec plus d'une dizaine de pages de descriptions (ce qui explique ses 897 pages). Je l'ai trouvé en règle générale mal dosée. Car quand on parle de l'environnement et du cadre de l'histoire, je l'ai trouvé parfaite. En tournant les pages de ce livre, je sentais cette chaleur Australienne envahir la pièce. Tout ça pour dire qu'il y a beaucoup trop de longueur à mon goût. Cependant, je tiens à souligner la modernité de la plume de l'auteur, car il faut savoir que celui-ci a été écrit en 1977.

La suite sur mon blog !
Lien : http://www.s0kellys.com/lubi..
Commenter  J’apprécie          60
Alors, tout d'abord, je tiens à préciser que ce n'est pas du tout mon style de lecture habituel. Je me suis laissé tentée par un nouvel horizon littéraire, m'attendant à une histoire niaiseuse à souhait, pleine d'amour(s) qui me collerait des boutons et autres allergies et parsemée de personnages féminins qui me donneraient envie de me jeter à terre pour faire une crise d'épilepsie. Je m'attendais à un récit historique mais décrédibilisé par une Cendrillon nunuche, éperdument amoureuse d'un prince charmant aussi cruche qu'elle...Enfin bref. Je m'attendais à beaucoup de choses, force est de constater que je m'étais enfoncé le doigt dans l'oeil jusqu'à la rate.
Pour le récit historique, j'avais raison. On découvre tout d'abord la Nouvelle-Zélande des années 1910 et dix ans plus tard, nous débarquons en Australie et ce, jusqu'à la fin du livre. On s'immerge dans le quotidien des paysans/fermiers/ouvriers de l'époque, on en apprend beaucoup sur l'immigration des colonies anglaises et bien entendu, vu que le livre se déroule sur la majeure partie du 20ème siècle, on se tape les deux guerres mondiales mais d'un point de vue que je ne connaissais absolument pas. En gros c'est l'histoire d'une famille, avec ses hauts, ses bas, ses joies, ses peines et ceci, sur trois générations, le tout saupoudré de l'actualité de l'époque, des avancées technologiques/scientifiques/sociales du 20ème siècle et surtout, de moult détails qui place le décor avec une justesse qui frise la névrose.
Parlons-en des détails. Ayant lu le Seigneur des Anneaux (et les adeptes du genre ne me contrediront pas je pense), j'ai subi les détails de Mr Tolkien avec plus ou moins d'enthousiasme. Les oiseaux se cachent pour mourir n'a rien a envié aux hobbits. C'est-à-dire que ce fabuleux pavé de 900 et quelques pages, croule sous les descriptions de personnages, de paysages, de meubles, d'animaux...etc. Tant et si bien que l'histoire en elle-même n'atteindrait pas même la moitié des pages si on enlevait les dites descriptions. C'est le seul point négatif que je reprocherais à l'oeuvre. Les 500 premières pages étaient enivrantes, car ne laissant aucune place à l'imagination, l'auteur parvient à nous immerger totalement dans l'univers qu'il décrit. Tous les détails permettent de visualiser les endroits à la perfection. Ceci étant dit, les 500 dernières pages étaient donc, une douloureuse torture. J'ai lâché le bouquin pendant une semaine, non pas parce que l'histoire m'ennuyait, mais bien à cause de ces descriptions ultra longues, ultra chiantes, et surtout ultra mal situées à chaque page ou presque, ce qui (à mon sens) noyait les dialogues et l'intrigue au milieu d'une masse d'informations, qui, après avoir piqué ma curiosité, a fini par me donner envie de me taper la tête contre les murs. Et tout comme le Seigneur des Anneaux, je ne me souviens pas le moins du monde de tous ces détails.
Bref. Mis à part ça, l'histoire m'a agréablement surprise. Enfin, agréablement, tout est relatif. Je m'attendais à du froufrous, du niais, du chamallow rose et mou. Mais j'ai eu le droit à la détresse, l'angoisse, la dure réalité de la vie de l'époque et tout ça parce que les Cleary, sont malchanceux à souhait. L'histoire d'amour finirait presque par être secondaire, tellement tous les personnages ont leur place et tellement il se passe de trucs moches tout au long du bouquin. Chacune des personnes qui compose la famille Cleary a le droit à sa part du gâteau. Les parents de Meggie tout d'abord. Paddy, le père, est un homme doux, attachant. Il aime sa famille plus que tout et ça se sent. Il a énormément d'affection pour sa seule fille, et dès le début de l'histoire, on aime le personnage. Fee, la mère, c'est plus compliqué. Je ne l'ai ni détestée, ni aimée. Elle est froide et indifférente. Elle ne sourit, ni ne rit jamais mais elle s'occupe du foyer et de ses enfants de façon irréprochable, même si elle préfère un de ses fils, l'aîné, Frank. Et lui, je l'ai adoré. Son personnage est pourtant le moins aimé de l'histoire. Il ne ressemble ni à son père, ni à ses frères et il a un tempérament qui le pousse au conflit presque tout le temps. Mais j'ai aimé sa fougue, sa passion, et sa détresse face à une vie qu'on lui impose mais qu'il n'aime pas. Il est rebelle et j'aime beaucoup les personnages qui marchent hors des sentiers battus. Les autres frères je n'en parlerais pas, pas qu'il n'y ait rien à dire, mais ce serait trop long justement. Alors il nous reste Meggie. Seule fille au milieu de 5 frères elle doit se charger des corvées de la maison parce que, oui, à l'époque, les femmes étaient des bonnes à tout faire toute leur vie. Mais Meggie est un personnage fascinant. On évolue avec elle, on aime et déteste avec elle, sans pour autant savoir si on l'aime ou pas. Personnellement, j'ai du respect pour elle, et contrairement à certaines personnes de mon entourage qui ont fini par la détester à la fin du livre, j'ai continué à éprouver le même attachement et la même sympathie tout au long de l'histoire. Il faut dire qu'elle a vraiment une vie de merde, et je trouve qu'elle s'en sort plutôt bien. Elle est une rebelle dans son genre, mais à l'aspect beaucoup plus lisse que son frère Frank. Elle a beau aimé chevaucher comme les hommes, rêvant qu'on s'adresse à elle comme à ses frères, elle n'en reste pas moins une femme dont le souhait le plus cher est de fonder une famille et un foyer. C'est le plus triste pour moi. Elle qui au début du livre avait un potentiel de "marginale", qui voulait être libre, et qui avait une relation fusionnelle avec Frank, finit par désirer ce que, apparemment, toutes les femmes de l'époque désiraient. Une vie rangée, avec un mari et une portée de gosses pour perpétuer l'espèce. Mais Meggie tombe amoureuse du Père Ralph à dix ans, et elle ne se défera jamais de cet amour. Et Ralph, lui, prêtre de sa condition, éprouve les même sentiments. Lui, par contre, j'ai fini par le détester. Peut-être parce qu'il est l'épitomé de la perfection au début, parce qu'on le voit au travers des yeux d'une fillette de 10 ans. Mais il finit par se casser la gueule de son piédestal et on se rend compte qu'il est le plus humain, le plus imparfait, de tous les personnages du livre. Et je ne l'ai pas détesté pour ce qu'il devient mais plutôt parce qu'il est justement resté le même jusqu'à la fin. Meggie et Ralph sont, pour moi, la plus belle histoire d'amour qu'il m'ait été donné de lire, parce qu'elle est la plus triste, la plus dramatique et à la fois la plus pure et la plus intemporelle. Je suis pourtant fan des Disney et des fins heureuses que ça induit forcément. Mais Les oiseaux se cachent pour mourir c'est la réalité dans sa forme la plus crue, la plus douloureuse mais surtout la plus sincère.
Ce livre est un coup de coeur pour moi. Peut-être parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu. Ou peut-être parce que, à aucun moment de la lecture, je n'ai senti la fiction. Ca aurait très bien pu être un récit historique pur et simple au lieu d'un roman, que ça ne m'aurait pas choquée. Même si il se passe vraiment des trucs horribles et tristes tout le temps, c'est la réalité de l'époque. Les gens qui meurent à cause du travail, des conditions météorologiques ou de la maladie...Bref, des gens qui meurent, c'est la vie. Et ce qui m'a plu, c'est que ce n'est pas décrit de façon dramatique et larmoyante. Les personnages qui affrontent le deuil ont de la fierté, beaucoup de fierté, et ils combattent pour survivre à la perte, survivre à la malchance et surtout, ils combattent pour continuer à aimer. On peut ne pas aimer leur façon d'appréhender les choses qui arrivent dans leurs vies, mais ces personnages sont plus humains, plus réellement humains j'entends, que bon nombre de personnes que j'ai pu croiser dans mon existence. L'auteur a voulu écrire une histoire empreinte d'une juste réalité, d'une juste temporalité et d'une juste émotion, et franchement, c'est réussi.



Je conseille cette lecture à ceux qui, déjà, n'ont pas peur des pavés. 900 pages ce n'est pas le bout du monde, mais avec les descriptions, ça prend un temps fou. Mais surtout, je le conseille à ceux qui voudraient en apprendre un peu plus sur la vie en Australie au 20ème siècle, à ceux qui veulent lire une histoire d'amour qui a du sens, qui paraît concrète. Et même si la légèreté n'existe pas dans Les oiseaux se cachent pour mourir, on passe un excellent moment tout en ressentant un panel d'émotions qui va du plus négatif, au plus positif.
Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          30
Enfant j'ai vu (et peut être tremblé avec ma maman!) l'adaptation télévisée. mais voilà, j'etais enfant.
C'est l'image que je me fais d'un roman Harlequin (quoique long, mais long.....) : une histoire d'amour vouée à l'echec, ponctuée de tragédies sans que j'y trouve le moindre intérêt scénaristique ni littéraire. C'est pourtant dommage il y a un bel effort d'integrer le contexte historique et social en suivant une famille typique.

L'histoire d'amour secondaire des parents de Meggie m'a plus touchée que la principale, peut être à cause du malaise que j'ai ressenti pendant toute l'enfance de Meggie et des relations qu'elle pouvait entretenir avec le prêtre: j'ai vraiment trouvé ça malsain.



Commenter  J’apprécie          154
Un livre que j'ai lu quand j'avais 20 ans et qui m'a marqué par son romantisme exacerbé.Un amour sans limite qui me fait sourire maintenant toute cynique que je suis devenu mais qui a l'époque m'avait chamboulé et j'avais qu'une hâte c'est vivre un amour aussi passionnel que dans ce livre.
L'adaptation de ce livre extraordinaire au cinéma m'a déçu car j'aurai préféré voir Mel Gibson jouer à la place Richard Chamberlain...
Commenter  J’apprécie          636
a relire
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre est en effet un livre-événements ;un livre qui vous marquent .Livre que ma mère m'a passé et qu'elle a adoré .Maintenant je comprends pourquoi .
L'auteur a une plume exceptionnel ;une de ces plumes qui nous fait voyagé dans un autre temps ,un autre lieu .Pendant toute ma lecture j'étais là-bas ,en Australie ,avec ces merveilleux personnages .Personnages profonds ,réels ,authentiques ;qui ont un caractère bien à eux .Il en y a beaucoup ,des personnages ,mais on ne les oubli pas ,on les reconnait sans problème ,mettant un nom sur un caractère .
L'histoire se déroulant sur un demi-siècle ,racontant l'histoire de toute une famille ,est d'un réalisme à vous coupez le souffle .On vit leur joie en même temps qu'eux et on ressent leurs peines .
Ce livre ,profond et réaliste ,est de ceux qui me marquent à jamais ,de ceux que je n'oublie pas ,de ceux ,que ,quand on m'en parle ,je peux citer tel ou tel personnage .Livre dont je n'aurais de cesse de parler .
Livre tout simplement époustouflant .
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (2906) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Péché de chair" de Colleen McCullough.

Quand a lieu la réception à Busquash Manor où est invité Delia ?

le 8 août
le 9 août
le 10 août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Péché de chair de Colleen McCulloughCréer un quiz sur ce livre

{* *}