AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1071 notes
"Les oiseaux se cachent pour mourir" est un roman qui sent quelque peu la poussière et pas seulement parce que je l'ai lu dans une vieille édition 'J'ai lu'.

Déjà, il a ce parfum des téléfilms des années 80 qui ont scotché à leur petit écran plusieurs générations. C'est un peu un patrimoine que l'on se transmet, à mon avis davantage de mères en filles que de pères en fils.

La poussière, elle est absolument partout tout au long de cette grande saga familiale qui débute en 1915 pour s'achever en 1969. Les hautes terres désertiques d'Australie en sont couvertes, les intérieurs aussi, ce qui fait le drame de toutes les ménagères. Parmi ces dernières, Fee Cleary, première des trois grandes figures féminines qui peuplent le roman. Sa fille, Meggie, puis sa petite-fille, Justine, constituant les autres. Des figures mâles traversent aussi le récit : Padraic Cleary et ses huit fils, l'orgueilleux prêtre Ralph de Bricassart, Luke, l'époux violent, Dane, le fils inespéré... Une galerie de personnages touchants et très humains dont les destins portent la marque d'un passé bien révolu.

La narration - et/ou sa traduction - sent malheureusement aussi la poussière. La première partie du roman m'a vraiment intéressée, j'ai été pleinement immergée en Nouvelle-Zélande puis en Australie ; mais la seconde partie, plus centrée sur la vieille Europe, m'a ennuyée au possible. Au fil des pages, l'action dynamique s'enlise et le verbe devient verbeux, la description superflue, le rythme cassé et ralenti. Enfin, je n'ai pas réussi à épouser les passions des protagonistes.

C'est donc quasiment à bout d'intérêt et d'attention que je suis arrivée au bout de ces huit cent pages et... des poussières.


Challenge PLUMES FÉMININES 2020
Challenge XXème siècle 2020
Challenge BBC
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge PAVES 2020
Challenge des 50 objets
Commenter  J’apprécie          388
Un classique certes mais que j'ai découvert avec plaisir : n'ayant jamais vu le film avec Robert Redford, l'histoire m'était totalement inconnue.
La vie rude des éleveurs au fin fonds de la Nouvelle Zélande puis de l'Australie m'a profondément marquée : la lutte constante contre les éléments et cette capacité de résilience sont impressionnantes.
Et évidemment cette histoire d'amour qui dure pendant près de 50 ans !
Magnifiquement écrit et très émouvant!
Commenter  J’apprécie          60
Un roman que j'avais entendu parler grâce à l'adaptation télévisuelle avec Richard Chamberlain donc je m'y suis attelée en connaissant l'histoire, l'attachement entre le Père Ralph de Bricassart et la jeune Meggie Cleary qui au fil des ans se transforme en un véritable amour qui ne peuvent vivre en raison du choix de vie de Ralph.
J'ai découvert une belle fresque familiale et historique très riche agréable à lire qui s'étale du début des années 1915 à la fin des années 1960 avec une jolie brochette de personnages bien dépeints avec leurs défauts et leurs qualités qui m'ont touché et en prime une description de la vie à cette époque.
Ce roman est romanesque mais pas que ! Il relate aussi les relations et les familiaux avec trois générations de Cleary, la difficulté à cette époque d'être une femme, le choix cornélien de Ralph entre le devoir envers sa religion et l'amour qu'il porte à Meggie et la vie à cette époque avec entre autres celle difficile des éleveurs de moutons en Australie entre la période des moussons et celle des chaleurs intenses. Bref un beau roman dense et émouvant, triste également mais qui je trouve reste intemporelle.
Commenter  J’apprécie          40
Les relations entre les personnages étaient vraiment décrites avec force, rendant ce roman d'autant plus émouvant. Et je ne parle pas seulement de la relation entre Meggie et Ralph. C'est aussi les relations familiales ; autant les relations tendus entre père et fils, autant les sentiments étranges d'un fils pour sa mère, l'amour passionnel et irrationnel d'une vieille femme, les liens entre frères et soeurs, entre un homme et une femme. Ainsi que les relations entre les personnages et Dieu. Car oui, Dieu fait parti intégrante de récit ! Mais ne soyez pas effrayés ; c'est fait avec intelligence et subtilité.
Au-delà des relations ce sont aussi les sentiments des personnages que l'auteure nous décrit avec, presque, violence ; j'ai réellement ressenti ce qu'ils ressentaient. Comme la résignation d'une femme, la détermination d'une autre, la volonté insensé d'avidité d'un, le conflit intérieur d'un autre, la profonde tristesse d'autres …
[...]
Lien : https://aeternalisaziliz.wor..
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce roman pour la première fois dans les années 80, éditer par France-Loisir, un gros bouquin de plus de 500 pages que j'avais dévoré.
Cherchant dans ma bibliothèque un livre pouvant s'inscrire dans le CHALLENGE PYRAMIDE IV je l'ai ressorti de la naphtaline.
Cette Histoire n'est pas la première oeuvre de Colleen McCullough mais c'est la plus connue.
C'est aussi une fresque magistrale sur l'Australie et les colons qui l'ont peuplé doublé d'une histoire d'amour interdit.
A l'époque ou se déroule l'histoire, la condition des femmes n'était pas affriolante.
A l'époque j'avais été intrigué par le titre, les Oiseaux se cachent pour mourir, qui est basé sur une légende Australienne d'un oiseau qui se suicide en s'empalant volontairement sur un arbre aux rameaux épineux, et qui libère son plus beau chant alors a l'instant de mourir.
La jeune Meggie Cleary est un personnage qui me donne envie de lui mettre des claques quand elle se soumettait au diktat de la gent masculine.
La piété du père Ralph de Bricassart n'est qu'une façade, c'est l'ambition de rejoindre les hautes sphères du pouvoir catholique qui le motive.
La richissime veuve Mary Carson dont le machiavélisme dirige le destin de beaucoup de personnages, a l'instar de son frère Paddy et de sa famille, qu'elle fait venir pour gérer l'immense domaine de Drogheda.
Bref, un très bon moment de lecture que j'ai relu avec plaisir tellement ma première lecture était loin dans mon souvenir.
Commenter  J’apprécie          201
Je découvre Mme Mc Cullough avec "les oiseaux se cachent pour mourir" et son incontournable saga connue de tout le monde ou presque...pour ma part, j'en ai toujours entendu parler car le feuilleton a bercé mes tendres années mais je n'avais pas mis les yeux dessus car tellement encensé que j'ai pris mon temps pour le découvrir en lecture.
Ma foi, mon roman est partagé en 2 tomes et je dois dire qu' arrivée à la fin du 1er on se trouve à la moitié du roman c'est pour cette raison que je le trouve banal à ce stade.
Une histoire d'amour impossible, car la religion est plus forte que tout mais à part cela, rien de transcendant...j'ai connu d'autres sagas au pays des moutons d'Australie ou de Nouvelle Zélande bien plus riches en rebondissements...
Je reviendrai pour le tome 2 pour étayer ma critique, pourvu qu'on aie un peu plus de dynamisme par la suite...
Commenter  J’apprécie          321
J'avais lu celivre il y a 40 ans et j en gardai un bon souvenir.
Comme je participe à plusieurs challenge j'en ai parlé avec des personnes fréquentant ce même challenge et nous avons évoqué ce livre.
L'occasion pour moi de le relire je dirai de le lire je ne rappelai pasl'histoire.
Un bon roman qui m'a fait passé un bon moment.
On y parle de l'Australie faune et flore , de l'élevage des moutons , des pionniers bien téméraires;de la religion.
C'est aussi une grande histoire d'Amour contrarié de temps en temps c'est sympa et reposant.
Ne soyez pas effrayé par ce pavé dont on ne devine pas la fin jusqu'à la dernière page.
Commenter  J’apprécie          70
Est-il encore nécessaire de présenter Les oiseaux se cachent pour mourir, succès planétaire de l'Australienne Colleen McCullough? Que ce soit par le roman ou la saga téléfilm avec Richard Chamberlain et Rachel Ward, les amours de Meggie Cleary et du Père Ralph de Bricassart font partie désormais d'un imaginaire commun.

J'ai lu ce roman à l'adolescence, après avoir vu la série, une fois n'est pas coutume. La dimension familiale occupe une place plus importante dans le livre. Les Cleary et leur sept enfants débarquent d'Irlande pour s'installer en Australie, terre rude, sèche et sauvage en comparaison de la verte Irlande. Colleen McCullough montre l'opiniâtreté nécessaire aux nouveaux arrivants pour s'adapter à cette nouvelle contrée aux dimensions qui semblent infinies (m'ont marquée les montées et descentes de voiture pour passer chaque portail de l'immense domaine de Drogheda).

Et il y a le lien très particulier qui réunit d'emblée le père Ralph à la petite Meghan, alors une fillette à son arrivée, seule fille de la fratrie et dont Fiona, la mère, se montre sévère et comme distante. le lien évoluera avec la croissance de la jeune fille puis de la jeune femme. Relation impossible et interdite puisque Ralph est prêtre catholique. Adolescente, je me sentais naturellement plus proche de Meggie et jugeais le prêtre égoïste. C'était sans compter sur le poids moral et social de l'église à cette époque. Quel tourment ce devait être pour lui!

Les oiseaux se cachent pour mourir est un roman qui marqua mon adolescence (comme une foule de lectrices, je pense). Je ne le relirai jamais, de crainte que le charme d'alors soit rompu et ne me montre plus que des décors de carton-pâte. Autant préserver les ressentis de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          526
C'est une lecture que j'ai faite durant mon adolescence (il y a quelques années...) et dont je garde un excellent souvenir : une belle histoire d'amour impossible sous le soleil de l'Australie.
Commenter  J’apprécie          11
Une saga familiale entre la Nouvelle-Zélande, l'Australie et la vieille Europe, avec au centre la vie de la seule fille de la fratrie et son amour impossible pour un séduisant et ambitieux prêtre.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Lien : http://le-blog-d-elisabeth-g..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2880) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Péché de chair" de Colleen McCullough.

Quand a lieu la réception à Busquash Manor où est invité Delia ?

le 8 août
le 9 août
le 10 août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Péché de chair de Colleen McCulloughCréer un quiz sur ce livre

{* *}