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4,06

sur 4801 notes
💧Chronique💧

Je trouve toujours compliqué de chroniquer les tomes d'une saga, mais parce que j'ai le tempérament impétueux d'une femme, et que je me dois d'être digne de parler de celles que j'ai adopté dans mon monde, et peut-être elles, au leur, aussi, je vais essayer de me plonger dans les eaux troubles de Blackwater, pour vous submerger, encore une fois…Cette histoire me passionne, m'engloutit, me réjouit au plus haut point. Il y a ce phénomène de l'attente, qui crée l'addiction, le manque, l'intérêt. Et ce tome-ci, ne dépareille pas, puisque, il ne fait que confirmer les attentes et les impressions pressenties dans le tome de la Crue…Je dirai bien que mon coeur est dans le même état que celui de cette couverture, mais ce serait peut-être trop vous dévoiler des émotions qui vont vous assaillir...Oui, mais voilà, en même temps, vous êtes prévenus…

Alors, il est toujours question d'eaux, de femmes, et de mystères. Il est toujours question de place à prendre, d'ambiance étrange, et de la Digue. Tout ceci est sur leurs bouches: la construction, la peur, le rendement, mais ils ne saisissent pas qu'il y a des forces obscures à l'oeuvre…Elles s'immiscent dans les interstices. Mais les habitants de Perdido, continuent dans leur folie acheteuse, fiévreuse, ignorante…Et ce qui fait le malheur des uns fait l'enrichissement des autres, c'est ainsi…C'est toujours ainsi, d'ailleurs, et d'un oeil extérieur, nous lecteurs, nous pouvons constater les dominos tomber, à l'instar des valeurs des hommes avides de pouvoirs, de possessions, de notoriétés…Pierre après pierre, ils préparent, tous, leurs chutes…Et moi, ça me régale! J'attends secrètement et très impatiemment, la fureur du vortex, qui ne manquera pas de rugir, j'en suis persuadée…

Toujours aussi accro, aux petites et grandes manigances des matriarches, à l'ambiance gothique et mystérieuse, aux courants tumultueux de ses deux rivières, à l'intrigue palpitante. Je ne peux que vous conseiller, encore, de vous laisser prendre à ses feux du Coeur, des mots, de l'acier et de la fumée, qui vous saisissent à cette lecture, ce n'est que du délice…Je m'empresse de me procurer le tome 3, car je sens qu'il y a quelque chose à aller dénicher dans La Maison…On se retrouve sur quelle rive? Ah oui, et, on en parle de cette couverture sublime? Bref, je suis fana de cette saga, et vous?

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Monsieur Toussaint Louverture de leur confiance et l'envoi de ce livre.
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Ayant un peu délaissé la petite ville de Perdido et la famille Caskey, je me suis empressée d'acheter le tome 2 (et le 3), afin de poursuivre ma découverte de cette saga familiale.

Tout comme pour le premier tome, j'ai eu du mal à lâcher celui-ci, tant j'étais impatiente de savoir si la digue allait se faire et s'il y allait avoir des morts.

Mais avant de jouer au maçon et au terrassier, j'ai suivi la passe d'arme entre Elinor et sa belle-mère, Mary-Love Caskey, castratrice de ses enfants.

Cette mère aime ses enfants, elle les étouffe, ne les laisse pas vivre leur vie, ne souhaitant même pas qu'ils se mariassent, ou alors, à ses conditions et en continuant de vivre avec elle.

La preuve, son fils, Oscar, qui gère la scierie familiale, ne touche qu'un salaire dérisoire, sa mère refusant qu'il puisse prendre son indépendance. S'il a besoin d'argent, il faut qu'il lui en demande, pareil pour les courses du ménage… Il serait temps que les enfants foutent leur mère dans la rivière.

Si Elinor est un peu en retrait dans ce deuxième tome, Sister, la soeur d'Oscar, sera mise en avant, lui donnant même la possibilité de tenir tête à sa mère, la fille ayant tiré des leçons des emmerdes que son frère a eues avant de se marier.

Le côté fantastique est toujours présent, mais tapis dans un recoin sombre. La scène la plus crue arrivera sur la fin du récit, dans toute sa violence, dans toute son ignominie.

Elinor n'est pas un ange, mais à ce petit jeu, Mary-Love Caskey a de quoi voir venir, elle qui ne s'embarrasse pas des personnes, réglant leur vie tel un dictateur, plaçant ses pions là où elle veut qu'ils aillent. Certes, elle n'a pas de sang sur les mains…

Comme pour le premier tome, celui-ci est addictif, sans pour autant qu'il y ait de l'action, des péripéties ou un suspense à couper au couteau.

Non, ce qui est important, dans la saga, ce sont les atmosphères, lourdes de mystères, ces petites allusions que l'auteur fait en fin de son roman et qui sentent bon le Stephen King, les monstres tapis sous les lits.

Ce qui fait tenir ce récit, ce sont les personnages, véritable glaise qui fait tenir les briques ensemble, comme l'argile qui compose cette digue… Sans eux et les mystères, le récit s'effondrerait.

Un roman fantastique qui colle aux mains et qu'il est difficile de poser ! Si la saga continue dans cette qualité de récit, je sens que je vais bien m'amuser.

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Un épisode 2 un peu mou du genou. le fils s'est marié au grand dam de sa mère qui ne supporte pas sa bru. Les scènes acrimonieuses s'accumulent et, comme ça commence à patiner, arrive un grand dadais dont s'entiche cette fois-ci la fille, ce qui irrite encore plus la matriarche. Comme ça patine à nouveau, c'est une belle-soeur qui débarque à son tour. Les moins de 50 ans vont avoir du mal à comprendre mais j'ai eu le sentiment pas totalement désagréable de retrouver une bonne vieille rengaine qui beuglait à pleins poumons Dal-laaaasss-ton-u-ni-vers-im-pi-toy-ââââ-bleu. Avec ses invariants, ses grandes scènes équitablement distribuées entre les principaux personnages, ses retournements de situation sans autre justification que la nécessité de quadriller tout le champ des possibles narratifs... Un coup Elinor ne veut pas entendre parler d'une digue, un coup elle fait tout (mais vraiment tout) pour l'ériger, un coup Sister complote à tout va pour quitter Perdido, un coup elle n'a pas la moindre intention d'en partir. C'est le degré 0 de la psychologie, ce qui n'est pas déplaisant: les personnages ne sont que des forces motrices au service de l'histoire. Heureusement, d'ailleurs, car au confluent des eaux rouges de la Perdido et des eaux noires de la Blackwater, ce sont les enfants qui trinquent.
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Dans ce deuxième tome de la série « Blackwater », nous retrouvons Elinor et Oscar Caskey installés dans leur vaste nouvelle demeure après avoir abandonné leur fille Miriam aux bons soins de Mary-Love et Sister Caskey. Ce compromis ne dérange aucunement les parents et Elinor est bientôt de nouveau enceinte. Dans le même temps, le projet de construction d'une digue qui protégerait la ville des crues de la Blackwater et de la Perdido devient concret. Un ingénieur arrive en ville, Early Haskew, afin de réaliser ce chantier qui va radicalement transformer le paysage et soulever une nouvelle fois des tensions au sein de la famille Caskey.

C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé les personnages de cette saga familiale aux accents fantastiques. Ce deuxième volume tourne donc essentiellement autour de la construction de la digue qui va non seulement bouleverser le paysage mais aussi entraîner l'afflux d'un certain nombre de nouveaux personnages, annonçant quelques nouveautés dans la ville de Perdido. Cette suite a un rythme plus lent que le premier volume mais permet d'asseoir les personnages qui prennent de la profondeur. Bien sûr, l'intrigue se joue encore plus autour du combat sans merci que se livrent Mary-Love et Elinor : les manigance, les alliances et revirements demeurent le mode de fonctionnement entre ces deux femmes qui ne veulent rien céder. La présence des deux rivières et le rapport qu'entretient avec elles Elinor ajoutent enfin une ambiance horrifique, rappelant au lecteur qu'au-delà des machinations et rancoeurs familiales se déroule un scénario bien plus sombre qu'il n'y paraît...
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Bonjour mes bookaholics j'espère que vous allez bien 💓

Retour aujourd'hui sur le tome 2 de cette saga pour laquelle j'ai complétement craqué.

🛶 J'avais d'abord emprunté le tome 1 pour me faire une idée, mais je me suis vite procuré la collection, tant bien que mal (Merci ma Lisounette de m'y avoir aidé 💓)

🛶 Vous savez peut être que l'un de mes genres de prédilection est le fantastique et je ne pouvais qu'aimer cette série, qui mêle surnaturel, ambiance début du XXeme siècle et secrets de famille !

🛶 En 1919 une crue submerge Perdido, une petite ville du sud de l'Alabama.
Alors que les Caskey, une riche famille de propriétaires, tentent de se remettre de la catastrophe ; apparaît Elinor, une jeune femme séduisante qui ne tarde pas à séduire le fils de la famille.

🛶 Dans ce tome 2, l'intrigue est cette fois centrée sur l'édification d'une digue censée protéger la ville de Perdido des crues destructrices… Elinor, quoique contre cette digue au départ, la laisse finalement se construire. Elle participe même aux travaux … à sa manière !
🛶 de nouveaux personnages entrent en scène dans ce deuxième tome, et la famille s'élargit.
Les intrigues se multiplient et je suis toujours aussi fan des affrontements entre Mary-Love et Elinor.
🛶 Les personnages sont loin d'être manichéens et on peut difficilement s'identifier à l'un ou l'une d'entre eux mais ça n'empêche pas de s'attacher à cette famille fantastique, et de tourner les pages sans pouvoir s'arrêter ! J'ai lu le tome 3 et j'attaque tout bientôt le 4.

🛶 Mention spéciale à la description des peurs de Frances, qui rappelle vraiment la magnifique plume de son très bon ami Stephen King qui est évidemment mon idole… on sent vraiment une influence croisée entre leurs oeuvres .



Et toi? As-tu craqué pour la saga ?
PS : ces couvertures ❤️
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J'avais bien aimé le premier tome de cette saga, immédiatement prise dans cette atmosphère légèrement inquiétante, si bien que j'ai décidé de poursuivre ma lecture. Même si je pense que cette série est sans doute un peu surcôtée, je suis curieuse de découvrir la suite !

Après les évènements du premier volume, nous retrouvons la famille Caskey, en proie aux exigences de Marie-Love qui a décidé de faire sortir de ses gonds sa toute nouvelle belle-fille, l'étrange Elinor, arrivée comme par enchantement juste après la crue. Cette dernière s'oppose à la création d'une digue qui préviendrait la ville de Perdido des crues...

Encore une fois, il était difficile de lâcher ce roman, tant l'intrigue est captivante. S'il semblait clair, à la lecture du premier tome, que quelque chose clochait chez Elinor, le second ne fait que renforcer davantage ce sentiment. Des évènements mystérieux se produisent et les lecteur•rices se doutent qu'un drame va arriver...

Pourtant, lorsque ledit drame se produit, je suis restée scotchée sur ma chaise - ou plutôt mon canapé - tant je ne m'attendais pas à un tel événement. Pourtant, même si je sais qu'Elinor a de mauvaises intentions, je ne peux m'empêcher de me ranger de son côté par moments, tant Marie-Love est antipathique.

Ce second tome m'a, comme le précédent, captivée. C'est un plaisir de lire ce feuilleton et de suivre le clan Caskey face à des évènements mystérieux. L'apparition de nouveaux personnages comme Queenie m'a beaucoup plu et j'ai hâte d'en savoir plus sur l'étrange - et terrible - Elinor...
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Deuxième tome avalé encore plus vite que le premier !
Il faut que je me freine un peu même si j'ai les suivants à ma disposition. Mais, je me connais, ma patience a peu de limites !
Ceci étant, faire durer le plaisir n'en sera que meilleur.
Parce qu'autant vous le dire tout de suite, les quelques réticences que j'avais à la lecture du 1er tome se sont envolées comme par magie à la lecture du second.
Je ne m'embête plus à chercher les défauts de ce roman -et il y en a, ça c 'est sûr - mais je me laisse complètement aller au plaisir de la lecture.

J'exulte de voir Mary Love avaler des couleuvres.
Je me réjouis de voir Sister prendre enfin sa vie en main, même si, cela reste timide !
Je compatis du malheur de Queenie, même si je ne la supporte pas, elle et ses horribles gamins !
Je suis bien heureuse pour Oscar qui, sous l'impulsion d'Elinor, commence à mener sa barque, seul.
J'ai hâte de voir Frances grandir et ce que l'avenir et surtout la maison lui réserve.
Et puis, surtout, je tremble à chaque page, de ce qu'Elinor, elle, nous réserve ! Je n'arrive toujours pas à savoir si je dois lui faire confiance... Ai-je peur d'être désappointée comme je l'ai été par la folie d'une certaine Mère des dragons ??

Combien de jours vais-je tenir avant de me replonger dans cette série très addictive ? Mystère...mystère...
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Un deuxième tome toujours aussi addictif.

La matriarche Mary-Love, qui en dépit de son prénom n'est pas vraiment qu'amour, semble plus que jamais prête à tout pour étendre son pouvoir et son emprise tentaculaire sur les membres de sa famille. Elle occupe incontestablement la première partie de ce tome, laissant Elinor un peu en retrait, observant silencieuse l'érection inévitable de la Digue.

Nombre d'ouvriers arrivent en ville. La ronde des camions est incessante, déversant inlassablement des tonnes de terre, de gravats et surtout de cette boue, rouge et argileuse, arrachée des entrailles de la Perdido. Inexorablement La Digue s'érige.

Quand Elinor revient au coeur de l'action, la scène est mémorable. Sur la fin le mystère s'épaissit, Blackwater est bien loin encore de nous avoir livré tous ses secrets…

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Pour ce second volet de Blackwater, la série littéraire en vogue cette année, nous retrouvons les Caskey en 1922 à Perdido. Mary-Love, toujours aussi hostile à Elinor, s'occupe jalousement de sa petite-fille Myriam, et invite l'ingénieur responsable des études de la future digue, Early, à emménager chez elle le temps des travaux. Tout le monde sait qu'Elinor rejette la digue — sans en comprendre la raison — et les deux femmes se livrent à une sourde lutte, sans affrontement spectaculaire mais pas sans coup d'éclat.

Elinor, créature de la rivière, est à nouveau enceinte, et continue à s'installer dans la vie de cette petite ville dépendante des aciéries de trois grandes familles. L'auteur nous évoque encore une fois ce temps révolu où les classes sociales étaient figées, les domestiques noirs étaient considérés comme des objets et les riches femmes blanches intriguaient en coulisse.

Sa plume soignée est digne des grandes sagas familiales, avec cette touche de fantastique effrayant qui sort du lot : Elinor représente l'eau sauvage, celle qui tue, tandis que l'ingénieur Early personnifie la terre qui protège. Au milieu d'une galerie de personnages marquants, les événements se succèdent, tantôt anodins, tantôt dramatiques. Mention spéciale au sacrifice final, glaçant, où Elinor démontre au lecteur sa cruauté et son égoïsme. Mais l'auteur suggère que sa victime n'a pas dit son dernier mot, alors, vive la suite !

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J'attendais avec impatience le second tome de cette prometteuse saga familiale, ayant été conquise par le premier volume qui s'achevait sur une belle ouverture.

Tout d'abord, je persiste et signe : le livre est magnifique à regarder et l'illustration est un clin d'oeil sur le contenu, du très beau travail !

Après « la crue » où l'auteur avait posé le cadre et présenté les personnages, « la digue », comme son nom l'indique, poursuit les aventures des riches familles Caskey, Turk ou DeBordenave et des modestes familles Sugarwhite ou Sapp autour d'un projet de construction d'une digue devant les protéger d'éventuelles crues à venir.

Dans ce tome, de nouveaux personnages entrent en scène et nous retrouvons Elinor et sa belle-mère Mary-Love Caskey, cette dernière étant un personnage fort et clé de ces deux premiers tomes. Elle mène plusieurs combats envers et contre tous, ne les gagne pas toujours mais ne perd pas le nord pour rebondir, c'est assez cocasse ! Je regrette la non mise en valeur de Bray Sugarwhite dans ce tome car il me plaisait énormément avec ses répliques justes et sarcastiques.

Cette digue vera-t-elle le jour ? Je vous laisse le soin de le découvrir !

S'il y avait quelques légères touches de surnaturel dans le premier tome, dans le second, il y en a beaucoup moins, ce qui n'est pas pour me déplaire n'étant pas spécialement fan du genre.

Ce deuxième tome confirme mon intérêt pour la saga, j'attends donc avec impatience de lire le troisième tome !
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