AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,43

sur 409 notes
5
81 avis
4
31 avis
3
12 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Étrangement, malgré ma fascination pour la série « Blackwater » de Michael McDowell, je suis passée à côté de la sortie des « Aiguilles d'or », l'automne dernier. Je suis heureuse de me rattraper à l'occasion d'une masse critique privilégiée organisée par Babelio pour découvrir le roman « Katie », merveilleusement édité par Monsieur Toussaint Louverture. Évidemment, le talent de l'auteur a encore frappé et un nouveau coup de coeur est assuré !

Danse macabre entre Katie et Philomena, entre cupidité et désespoir, l'histoire qui se révèle entre les pages de ce roman est sanglante, imprévisible et captivante.

« Lorsqu'en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu'il craint pour sa vie à cause d'une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse. Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d'un don de voyance et d'un bon coup de marteau, est sur le point d'arriver à ses fins… Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d'un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l'inverse ? Car personne n'échappe à Katie la Furie ! »

Débordant de rebondissements, cette lecture effrénée dévoile des personnages uniques, attachants comme détestables ainsi que des scènes surprenantes. C'est un véritable cadeau pour moi qui retrouve l'atmosphère macabre de « Blackwater », quelques similitudes avec l'écriture de Stephen King, mais surtout un roman inoubliable !

Je remercie mille fois Babelio et les éditions Monsieur Toussaint Louverture de m'avoir confié un exemplaire de « cette tuerie » qui me rend impatiente de lire « Les Aiguilles d'or » pour profiter à nouveau de la plume de Michael McDowell, aussi sombre que sublime.
Commenter  J’apprécie          50
Encore une réussite de l'auteur pour moi. J'ai été ravie de le recevoir en masse critique car je comptais l'acheter et le lire dans tout les cas et la je l'ai eut avant même sa sortie ! C'est différent de Black Water et ça me donne envie de découvrir Les aiguilles d'or que j'ai dans ma PAL.

Quel horreur ce début de roman. Je me dit déjà que Katie ne sera pas ma copine elle aime les froufrous et pas les chiens. Rip. Je me suis demandée ou je tombais encore mais au bout de 100 pages WAOUH.
Ca y'est je suis encore happée par l'univers décrit par McDoneil. Il est doué pour nous retranscrire des ambiances sales, glauques et Katie me fout un peu les jetons ! J'ai un peu peur pour Philomena on sent encore cette barrière de fantastique avec la voyance... va t'on la franchir? ^^ Il est décidément très doué pour nous immerger au côté de marâtre acariâtre ! Ces personnages principaux sont des femmes. Et pas n'importe quelles femmes. Elles sont fortes imposantes et même la douce Philomena, très gentille avec Jewell (qui est une vraie pimbeche) on sent qu'elle ne va pas se laisser faire avec la belle famille du papi !

Attention je le trouve plus violent que Blackwater, là ou ce dernier jouait de son côté fantastique pour le justifier, Katie on a affaire a une vraie personne très dérangée et assez limitée !

Je pense qu'une fois de plus c'est un roman d'ambiance et j'ai adoré m'y immergé sans en savoir plus ! Alors je n'en dirais pas plus non plus ! Laissez vous tenter c'est une super lecture ^^
Commenter  J’apprécie          50
Je ne sais pas par où commencer avec ce titre. Ça fait très longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiaste sur un titre ! C'est ma première lecture de Michael McDowell et également d'une parution de la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture. Outre que l'envoi était aux petits soins et que l'objet livre lui-même est juste superbe, j'ai adoré l'histoire donc ce ne sera clairement pas la dernière !

Parfois le pitch de départ est ambitieux et s'avère ne pas être à la hauteur des attentes, mais ici rien de cela. Katie tient toutes ses promesses. Je n'ai mis que 6 heures à lire ces 480 pages, c'est dire si j'ai dévoré les chapitres avec autant d'ardeur et de plaisir que Katie en a eu en assassinant ses pauvres victimes.

Katie c'est l'histoire de Katie Slape bien sûr, mais aussi de Phimomela Drax dont les intérêts sont opposés. L'une veut tuer le grand-père de la seconde pour avoir son héritage et devenir riche avec ses parents, la seconde quitte tout pour tenter de lui sauver la vie avant qu'ils ne parviennent à leur fin. L'obstacle, c'est que Katie voit l'avenir avec précision et peut anticiper les actions de Philo.

Les chapitres ne manquent pas d'inventivité et de détails pour décrire la façon dont les victimes de Katie vont trépasser. Petit spoiler, ce n'est jamais une mort aseptisée. le premier décès m'a un peu chamboulée, je dois l'admettre, mais met clairement dans le ton. le roman est découpé en plusieurs parties, on voyage avec les protagonistes un peu partout à travers les États Unis de l'époque et c'est passionnant. le contexte, l'intrigue, les histoires entre les personnages, il n'y a rien que je n'ai pas aimé !

Grand merci à Babelio et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture de m'avoir envoyé cette pépite ! Je recommande plus qu'à 100% !
Commenter  J’apprécie          50
Je crois que parmi tous les Michael McDowell que j'ai lus (dont les Blackwater et Les Aiguilles d'or), celui-ci est mon préféré. Dès le début j'ai été happée par la façon de raconter de l'auteur, je n'arrivais plus à lâcher le livre !
Si Katie est le titre du roman, le personnage correspondant n'en est pas l'héroïne, mais plutôt l'anti-héroïne. La véritable héroïne de cette histoire s'appelle Philomela (dite Philo). Autant Katie est rusée mais pas intelligente (l'auteur nous le fait bien comprendre), autant Philo est très intelligente, mais assez candide.
Katie est la fille d'une actrice morte sur scène ; sa nourrice, Hannah, a ensuite mis le grappin sur le père de Katie, John Slape, et ce trio forme une bande d'arnaqueurs (et de meurtriers) assez bien rodée. Par exemple, Hannah a su épouser le fils d'un vieil homme riche (le grand-père de Philo), s'en est débarrassé et a ensuite ramené toute cette petite famille d'escrocs sous le toit du vieux monsieur ; ce dernier craint pour sa vie et écrit à sa fille, qu'il n'a pas revue depuis 23 ans, afin qu'on lui vienne en aide pour se sortir de ce mauvais pas. Philo accourt, à la fois pour sauver ce grand-père qu'elle ne connaît pas et aussi parce qu'elle et sa mère vivent dans une grande pauvreté, et que l'héritage risque de s'envoler avec les Slape.
Nous avons donc un personnage totalement réaliste qui, si elle a le coeur sur la main, n'en est pas moins un peu intéressée du fait de sa propre détresse.
La suite, vous pourrez la découvrir par vous même ; c'est un peu un conte de fée, sans fée, mais avec un personnage (Katie) au pouvoir impressionnant : elle a un don pour deviner l'avenir proche de quelqu'un, rien qu'en le/la touchant (et parfois sans). Cette histoire est un véritable parcours de montagnes russes, on tremble pour Philo, on se réjouit pour elle, puis tout s'effondre à nouveau, etc. Cela rend l'histoire ultra dynamique et addictive ! Un régal !

Attention toutefois, ami·es des animaux, il y a 2 scènes, une au tout début et une vers la fin, qui sont assez terribles, voire horribles.
Commenter  J’apprécie          50
Après la saga Blackwater et « Les aiguilles d'or », Michael McDowell nous montre une nouvelle fois son talent incroyable pour nous captiver dans des registres à chaque fois renouvelés. « Katie » nous transporte dans une aventure pleine de rebondissements au coeur de l'Amérique de la seconde moitié du 19ème siècle. L'intrigue est un pastiche totalement assumé des romans victoriens avec une héroïne sans le sou, un beau (et riche) jeune homme et surtout une malchance terrible qui semble s'acharner sur Philomela. le résultat est assez drôle et prenant, un peu improbable par moments. le livre est porté par le personnage très réussi de Katie en voyante/meurtrière pour le moins atypique. Un roman captivant.
Lien : https://mangeursdelivres.fr
Commenter  J’apprécie          51
Sanglant, sombre, macabre, fascinant !

Philo a toujours connu la pauvreté jusqu'au jour où.. elle reçoit une lettre de son grand-père très riche, sous l'emprise d'une famille sans aucun scrupule : les Slape (Katie, son père et sa belle-mère)

Philo, courageuse et déterminée, essaiera de survivre à leurs attaques mais surtout de se venger.

Dans une narration impeccable, les évènements s'enchaînent rapidement et l'auteur a pris un malin plaisir à torturer son héroïne (une succession de malheurs). Tout comme moi, j'ai adoré détester Katie : personnage brutal, amoral et d'une violence extrême avec un don de voyance !

Le contexte des États Unis du XIX ème siècle est fascinant (les petites villes, New York) et l'aspect ésotérique ajoute une touche de mystique.

Après la série Blackwater, les aiguilles d'or, je continuerai d'acheter ces petits bijoux littéraires de Monsieur Toussaint Louverture !
Commenter  J’apprécie          40
« Katie contient certains de mes meurtres les plus effroyables. C'est sans doute mon livre le plus cruel. C'était très amusant à écrire. » 
Michael McDowell

Le ton est donné ! Quel roman jouissif !

Philomena, jeune fille dont la mère est sans le sou, reçoit un courrier de son grand-père. Il craint pour sa vie et l'appelle à l'aide. Philo se précipite à la rencontre de cet homme décharné et prisonnier de la famille Slape. Celle-ci, composée de sa belle-fille, de son nouveau mari et de Katie, est bien décidée à devenir bénéficiaire de la fortune du vieil homme. S'il consent à changer son testament, naturellement.
Il n'en aura pas le temps.
Flairant l'entourloupe, Katie l'assassine sauvagement et la famille s'enfuit avec le pactole. Mais elle n'a pas finit de semer la mort dans son sillage.

Michael McDowell a écrit un texte d'un romanesque absolument fabuleux que l'on rencontre trop peu. Monsieur Toussaint Louverture sait manier la communication, propose des ouvrages à l'esthétique superbe, mais est avant tout une maison d'édition intelligente et au discernement certain quant au choix de ses publications. Elle nous le prouve encore aujourd'hui en portant à notre connaissance ce texte à la croisée des chemins, entre historique et horreur, entre thriller et fantastique. Avec un brin de steampunk pour couronner le tout.

MAGNIFIQUE !

Le texte est jubilatoire, sans limite et envoûtant. L'opposition Katie-Philo, savoureuse, permet au lecteur de passer d'un personnage à l'autre, en résonance, dans des chapitres à la construction impeccable. Il n'y a pas une ligne de trop.
Les descriptions sont au cordeau, y compris celles des meurtres, bien gores mais quel pied ! (esprit de psychopathe, sors de ce corps!)

Bilan :
Vous l'aurez compris, c'est un immense coup de coeur. Foncez rencontrer Philo de New Egypt à New-York, en passant par Saratoga ou Philadelphie. Ce texte est une pépite littéraire !
Commenter  J’apprécie          40
1871, Philomela Drax vit avec sa mère dans la petite bourgade de New Egypt dans le New Jersey. Mary, la mère, est couturière, les deux femmes vivent chichement. Elles ont les plus grandes difficultés à boucler les fins de mois et s'acquitter du crédit de leur maison auprès des Varley, la riche famille des environs. Philo subit sans cesse les moqueries de Jewel Varley et pense que sa vie est sans avenir jusqu'au jour où elle reçoit une lettre.

Son grand-père lui écrit pour lui demander de l'aide. Son fils (l'oncle de Philo) est mort et le vieil homme se retrouve sous la coupe d'une famille cruelle et sans pitié, les Slape, sa belle-famille. Il craint pour sa vie et sa fortune. Philo décide de se rendre à Goshen à Parrock Farm pour secourir ce grand-père qu'elle n'a jamais vu. Arrivera t-elle à temps pour le soustraire au funeste sort que lui réservent les Slape ?

Michael McDowell nous entraîne dans les pas d'une famille d'assassins, les sanglants et déterminés Slape. Katie, la fille, ne sait ni lire ni écrire mais elle a un bon coup de marteau. Sans oublier ses dons de voyante qui lui permettent en quelques secondes d'en savoir long sur la personne qui lui fait face, ça en est presque effrayant. Son père, John, n'est pas très dégourdi mais creuse les trous à merveille et se fait une joie d'amener sa petite famille au théâtre qu'il a pour passion. Sa belle-mère, Hannah, est la plus sensée et la plus futée. N'empêche que ce trio diabolique sait y faire quand il s'agit de gros sous et n'hésite pas à faire de nombreuses victimes pour mettre la main sur un magot. A New York, la cible numéro une est la jeune fille, naïve, arrivant de sa campagne avec plusieurs centaines de dollars en poche et espérant tenir avec cette argent le temps de se faire une situation. L'argent attise les convoitises, il faut se méfier de tout le monde, ne faire confiance à personne, Philo Drax en fait l'amère expérience. A travers son histoire, on suit la vie quotidienne de milliers de jeunes femmes célibataires, sans famille, sans ami à New York dans les années 1870. On y découvre les moyens pour une femme d'agrémenter un salaire un peu trop maigre.

McDowell reprend les codes qui ont fonctionné dans ses précédents romans parus aux éditions Monsieur Toussaint Louverture à savoir des personnages attachants ou détestables dont on suit les aventures à travers l'âge d'or américain. Les chapitres sont courts, l'écriture est rythmée, on passe d'une émotion à une autre en quelques pages seulement, un vrai page turner que l'on ne lâche pas avant la fin. On suit avec plaisir cette traque endiablée de New Egypt, à New York et sa sordide maison de Christopher Street, en passant par Philadelphie, Boston ou Saratoga Springs jusqu'au dénouement épique et jouissif de ce roman. Il n'y a pas à dire les histoires de vengeance ça a du bon !
Commenter  J’apprécie          40
Les éditions Monsieur Toussaint L'Ouverture ont certainement joué leur meilleur coup en publiant les livres de McDowell dans cette superbe collection. Les livres sont vraiment beaux et les textes sont bons ! Après Blackwater et Les Aiguilles d'or, nous continuons notre découverte de McDowell par Katie. Encore une fois, il est mis en scène les rapports et les différences entre riches et pauvres, qui semble être un sujet important pour McDowell. L'histoire est prenante et la tension est bien présente. Les personnages sont encore super bien fait. J'ai aussi trouvé un petit côté Rougon Macquart à l'américaine dans ces personnages. L'argent étant au centre de ce livre, j'ai adoré la morale à la fin du livre.
Encore une fois, j'ai passé un superbe moment avec McDowell. Nous retrouverons le prochain livre dans à peu près 6 mois. J'ai hâte !
Commenter  J’apprécie          40
J'ai eu la chance de pouvoir lire ce nouveau roman du papa de Blackwater avant sa sortie. Enfin nouveau, on s'entend : "Katie" est sorti dans sa version originale en 1980, une vingtaine d'années avant le décès de l'auteur. Heureusement, chez Monsieur Toussaint Louverture, on s'attache à publier pour la première fois en français son oeuvre, et Katie en est la troisième parution (je compte la saga Blackwater en une parution, oui, c'est moi qui décide 😈)

Dans "Katie", figurez-vous qu'on suit principalement Philomena, une jeune fille sans le sou qui cherche à protéger son grand-père de la famille Slape. Katie, son père et sa belle-mère se sont installés chez Papy Drax et dilapident la possible future fortune de Philo. Mais la jeune fille ne l'entend pas de cette oreille. On va donc suivre cette demoiselle pleine de ressources dans ses (més)aventures. Et, de temps à autres, notre narrateur s'intéresse au point de vue de Katie et de sa famille de frappadingues... La jeune femme a un don de voyance ET un sacré coup de marteau 🔨 mais sa famille n'est pas en reste, et c'est un trio complètement barré qui va faire de la vie de Philo un enfer.

J'ai tout simplement adoré ce roman. C'est simple, j'ai dévoré ma lecture et n'ai pas vu passer les 460 pages. J'y ai retrouvé le style de McDowell qui m'a tant plu dans Blackwater : des personnages loufoques et caricaturaux, des situations rocambolesques, un soupçon de fantastique inexpliqué, des morts horribles racontées de façon tout à fait banale, et une Amérique qui se développe à vive allure car ici, l'intrigue se déroule en 1871.

D'ailleurs, en guise de remerciements, McDowell a seulement dit de ce titre : "Katie contient certains de mes meurtres les plus effroyables. C'est sans doute mon livre le plus cruel. C'était très amusant à écrire."

Pour moi, la lecture de ces meurtres était jubilatoire, et suivre Katie, une vraie psychopathe du 19ème siècle, a été délicieusement morbide... C'était une excellente lecture, divertissante et légèrement horrifique (enfin, plutôt légèrement gore) comme je les aime 😁

Encore merci à MTL et Babelio pour l'envoi en Masse Critique de cette nouvelle parution !
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1394) Voir plus



Quiz Voir plus

Blackwater

La principale thématique de la saga est ...

le climat
le capitalisme
la ville de Blackwater
la famille

10 questions
40 lecteurs ont répondu
Thème : Blackwater - Intégrale de Michael McDowellCréer un quiz sur ce livre

{* *}