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3,64

sur 500 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman qui m'a déçue. Tres bavard il n'accouche finalement pas de grand chose. La quatrième de couverture ne reflète pas du tout le contenu de ce roman qui privilégie la forme littéraire sur le fond. Bref un livre qui ne raconte pas vraiment une histoire et qui n'a pas de véritable impact analytique ou philosophique.
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De l'auteur j'avais bcp aimé "L'intérêt de l'enfant", "Dans une coque de noix", "Expiation", un peu moins "Opération sweet tooth".
J'ai emprunté ce "Samedi" en catastrophe avant le début du confinement pas-de-calaisien par crainte (justifiée) de la fermeture des bibliothèques. le fait d'être rejoints par le reste des Hauts-de-France, par l'Ile-de-France et quelques autres départements volontaires (merci ! ) a permis de voir mes bibliothèques bien aimées réouvrir ! On prend ses petits plaisirs comme ils viennent... Donc merci aux 18 autres départements de s'être associés à ce confinement qui a permis au département initial où j'habite d'être un peu moins confiné....
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Donc par crainte d'être à court de livres j'ai encore fait un stock et j'ai choisi cet auteur anglais que j'apprécie. Oui mais voilà, ça ne marche pas à tous les coups. J'ai vraiment eu bcp de mal à accrocher à ce roman. Par principe j'essaie de lire 100 pages avant d'abandonner. Là je peux vous dire que j'ai vu la page 50, 70, 90.... et je trouvais ça long ! Mais j'ai fini le livre. Je voulais savoir où l'auteur voulait nous emmener.
Et je serais bien en peine de vous l'expliquer !
*
Ce livre est centré sur un Anglais lambda. Tout à fait lambda cet Anglais, le commun des mortels : un neurochirurgien réputé, marié et heureux en ménage, avec une avocate douée et sexy malgré ses passés 40 ans, deux enfants artistes précoces (déjà publiée pour la poétesse, déjà enregistré pour le fils musicien), une maison en plein centre de Londres... Un personnage lambda quoi !
Vous aurez compris que j'ai eu du mal à simplement m'intéresser à la vie de ce personnage, vie bouleversée par un accrochage automobile.
Franchement bcp de choses m'ont échappé dans ce livre. la toute fin remonte un peu l'intérêt de celui-ci mais après 300 pages d'ennui (description d'une partie de squash, d'une opération à cerveau ouvert.....)
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J'aurais pu m'en passer.
Heureusement les bibliothèques ont réouvert....
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Un roman qui s'éparpille sans doute trop, qui s'attarde sur des détails insignifiants (match de squash interminable, opérations chirurgicales variées). Certes, c'était là le pari : dresser en parallèle la vie d'un homme ordinaire et la vie de la nation anglaise. Mais l'ordinaire devient extraordinaire, manque de vraisemblance, se perd, alors que la vie de l'Angleterre passe au second plan. Peut-être ai-je manqué quelque chose mais je suis passée à côté (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/05/13/samedi-ian-mcewan/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Un samedi presque ordinaire dans la vie du neurochirurgien Henry Perowne : il fait l'amour à sa femme, joue au squash avec son collègue, passe à la poissonnerie, rend visite en maison de retraite à sa mère atteinte de maladie d'Alzheimer, assiste à une répétition de son blues man de fils et doit rentrer préparer une matelote de poisson en prévision du diner de famille à l'occasion du retour de sa fille, installée à Paris depuis 6 mois. Une journée bien remplie, certes, mais plutôt ordinaire pour un père de famille cinquantenaire...
Mais à un certain moment, juste un petit grain de sable malencontreux. Il faut dire que nous sommes à la veille du déclenchement de la guerre en Irak. La crainte des attentats habite les esprits. Une grande manifestation pacifiste est prévue ce samedi à Londres. Les rues sont bouclées...

McEwan fait monter le suspens. On sent bien qu'il va se passer quelque chose. Mais il prend tellement de temps et nous entraine dans les méandres des réflexions intimes de Henry Perowne : sa passion pour son métier (les descriptions d'opérations sont particulièrement travaillées), son amour profond et immuable pour sa femme, son besoin de gagner et d'être le plus fort au squash, son étonnement devant ces adultes que sont devenus ses enfants, sa détresse devant sa mère et les souvenirs de la femme qu'elle a été, son agacement devant son beau-père poète qui le tient en piètre estime... Les préoccupations d'un homme occidental tandis que la fureur du monde frappe à sa porte : le monde à l'autre bout du monde et le monde de la rue d'à côté qui à tout moment peuvent investir sa vie et sa maison.
Et il continue à opérer les malades qui ont besoin de lui !

Le point de vue est intéressant mais j'ai parfois eu un peu de mal à me passionner pour les pensées intimes de Henry Perowne.
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Ce roman effleure beaucoup de sujets aux rythmes des pensées et de la vie de Henry Perowne durant ce samedi. Certes, c'est très bien écrit mais j'ai bien du mal, au final, à savoir où l'auteur veut en venir.
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24 heures dans le vie d'un neurochirurgien londonien avec en toile de fonds la guerre en Irak de 2003. Ce qu'on ne peut assurément pas retirer à Ian McEwan , c'est l'élégance et la fluidité de son écriture , surement ce qui permet d'aller au bout de ce portait complaisant , de cette ode énamourée à la bourgeoisie (vaguement) de gauche ou l'on est censé s'émouvoir des états d'âme d'un parvenu au demeurant sympathique. Passons sur les quelques poncifs géopolitiques annonés par le brillant carabin et sur cette galerie de clichés lorsque la sainte famille apparaît. Sauvons néanmoins une visite du bon docteur à la maison de retraite ou réside sa mère et l'occasion d'une émouvante évocation du seul personnage un tant soit peu incarné. Un bon point également pour le travail de documentation qui trouve son illustration dans un passionnant récit d'opération dans un bloc chirurgical.
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Une longue journée pour un neurochirurgien et sa famille. Nous pénétrons dans leur intimité comme au coeur des opérations du cerveau. Au début des manifestations contre la guerre en Irak. L'écart entre les classes sociales est bien rendu.
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Fort d'un talent indéniable, Ian McEwan s'est parfois essayé à ce qui s'apparente davantage à l'exercice de style qu'au roman proprement dit.

Raconter 24 heures de la vie d'un neurochirurgien, et y placer toutes les péripéties qui font un bon roman, c'est alors davantage un exercice de style.

S'il avait raconté une semaine, un mois, de la vie du neurochirurgien, j'aurais sans doute pu me couler dans les enchaînements du récit. Mais là, condensé en 24 heures, le roman m'a laissé à quai.

Les thèmes chers à Ian McEwan y sont toujours aussi présents, amour, sens de la vie... mais les coïncidences et raccourcis viennent polluer (à mon sens) le discours.

Tout à fait dispensable dans l'ensemble de la bibliographie de l'auteur.
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Ce qui s'annonçait comme un samedi normal dans la vie du neurochirurgien Henry Perowne, se transforme en une série de petits drames successifs menant à l'anarchie la plus complète.

Henry se lève en plein milieu de la nuit et voit un avion en feu descendre en catastrophe vers Heathrow. Puis une manifestation anti-guerre lui fait faire un accrochage avec un homme agressif souffrant d'une dégenerescence cérébrale. Il arrive en retard au squash, se défend comme un beau diable, va voir sa mère qui ne le reconnait pas, prépare à manger pour sa fille et son beau-père qui ne vont pas tarder et ... les emmerdes de la journée finissent par le rattraper.

J'avoue, ce roman ne m'a pas emballée. Les descriptions sans fin que ce soit celle du match de squash ou celle de l'opération neuro m'ont ennuyée. La journée sous le signe de la poisse de notre chirurgien n'a pas su me convaincre.

Cependant, il y a des réflexions intéressantes dans ce roman: sur la guerre, nos motivations profondes, le sens de la vie, ... et à quel point elle peut partir en cacahuète en une fraction de seconde.
La scène où toute la famille se retrouve coincé chez eux avec les truands m'a beaucoup plu. Quand on est menacé ou que nos proches le sont, nos réactions et comportements nous dévoilent ce que nous sommes vraiment et ce qui nous passe par la tête est parfois complètement fou.

Bilan plus que mitigé, vous l'aurez compris car malgré des idées intéressantes, la sauce n'a pas pris. Dommage...

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Ce devait être un samedi parfait dans la vie idéale d'Henry Perowne. Celui-ci a tout pour être heureux: brillant neuro-chirurgien, aimé et amoureux depuis plus de 20 ans de sa femme brillante avocate, avec deux brillants enfants futurs grands artistes. Et en cette belle journée où Londres voit défiler des manifestants contre la guerre en Irak, le programme d'Henry est réglé comme du papier à musique: squash avec un collègue, emplettes pour le dîner de famille du soir, visite à sa mère dans sa maison de retraite,...et puis, inévitablement, le grain de sable dans ce bel engrenage: un léger accident de voiture au coin de la rue, et c'est la violence qui s'invite dans cette existence si bien protégée.
Violence à retardement, cependant, puisque, comme pour tout le roman, le rythme est lent (350 pages pour raconter une seule journée). La tension monte par paliers, entre introspections du héros et phases d'action, ou plutôt d'interactions avec d'autres personnages.
Mais ne vous attendez pas à un thriller haletant, ceci n'est pas un page-turner à lire jusqu'au bout de la nuit. Pour un suspense autrement plus dramatique, voire tragique (même si ce n'est pas non plus un polar), voyez plutôt Amsterdam (le meilleur que j'aie lu de cet auteur, au-dessus également d'Expiation et Sur la plage de Chesil).
Il s'agit ici du décorticage du ressenti du héros (ou plutôt anti-héros?) et de ce qui se passe dans la tête des personnages (normal, me direz-vous, on a affaire à un neuro-chirurgien ).
Ce roman n'est ni lumineux, ni totalement sombre puisqu'il se termine sur une note positive (les mauvaises langues diraient "sur un happy end" ).
Selon moi, un roman moyen, un peu ennuyeux, un peu agaçant même de par les descriptions quasi maniaques des états d'âme du personnage principal.

Lien : https://voyagesaufildespages..
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