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Spawn - Origins tome 18 sur 2

Angel Medina (Illustrateur)
EAN : 9781607066880
160 pages
Image Comics (28/05/2013)
2/5   1 notes
Résumé :
In 1992, legendary writer and artist Todd McFarlane unleashed his iconic antihero, Spawn, on the world. In so doing, he launched the most successful independent comic book in history — and the world would never be the same.
Spawn: Origins Volume 18 features the stories and artwork that helped cement the Spawn legacy. Relive the excitement of this groundbreaking series, collected in this accessibly priced format with exclusive bonus content, including cover ga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Spawn origins collection - Volume 17 (épisodes 99 à 104). Il contient les épisodes 105 à 110, initialement parus en 2001. le scénario est de Todd McFarlane et Steve Niles pour les épisodes 105 & 106, et de McFarlane et Brian Holguin pour les épisodes 107 à 110. Angel Medina a dessiné tous les épisodes, encrés par Danny Miki (avec l'aide de Victor Olazaba et Allen Martinez).

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Épisodes 105 & 106 - Tout commence par un crash d'avion spectaculaire à New York. Spawn intervient furtivement pour aider à sortir les blessés et les cadavres de la carlingue, avant l'arrivée des secours. Mais quelqu'un a réussi à le filmer avec un caméscope. Toutefois son problème le plus immédiat est que Jason Wynn a réussi à réactiver Overt-Kill, et à le convaincre (moyennant rétribution) d'exécuter Spawn.

C'est l'heure pour McFarlane de solder quelques intrigues secondaires, devenues superfétatoires avec les événements de l'épisode 100. Ça commence de manière spectaculaire avec un avion qui s'écrase (dans un quartier étrangement peu urbanisé de New York), ça continue avec un individu à l'identité masquée qui réanime un vieil ennemi de Spawn, et c'est parti pour 2 confrontations brutales et spectaculaires. C'est aussi linéaire que possible, l'intrigue secondaire (le caméscope) n'apporte rien. Les combats sont dépourvus de véritable enjeu car Spawn semble tout puissant et invulnérable. du coup, ses interventions pour déchaîner ses pouvoirs manquent de suspense. le lecteur attend juste qu'il augmente la force de ses coups et qu'il mette un terme rapide aux confrontations physiques. Comme les autres personnages manquent de saveur et d'épaisseur, il n'y a qu'à tourner rapidement les pages.

D'un point de vue graphique, Angel Medina commence à prendre ses marques et accentuer ses tics. Les perspectives se gauchissent de plus en plus, et les visages commencent à s'étirer au-delà de la simple licence artistique (en particulier celui du témoin au caméscope, et celui de Wynn). Medina commence également à s'économiser sur les décors, masquant l'absence d'arrières plans par les artifices habituels : personnages occupant 80% de la surface de la case, effets de fumées tourbillonnantes ou d'énergie bouillonnante en guise de décor, cape envahissante de Spawn, etc. Il y a même de ci de là quelques cases qui exigent du lecteur de s'y reprendre à 2 fois pour comprendre ce qui est représenté. En fait, Angel Medina est dans une logique de reprendre à sa sauce les exagérations propres à la série. La conséquence est que certaines représentations exagérées en deviennent totalement déconnectées de la réalité, une forme de surenchère référentielle au style de McFarlane, et à celui de Capullo. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra apprécier ces variations expérimentales sur le style des prédécesseurs, ou trouver que le résultat est ridicule parce que trop dérivatif, dépourvu de sens à force de distanciation d'avec les bases du figuratif (par exemple Spawn tenant 12 fusils avec une seule main et réussissant à appuyer sur les 12 gâchettes grâce à ses chaînes).

Cette première partie constitue une histoire de vengeance simpliste, à grand spectacle, avec une qualité de dessins dépendant fortement de ce que le lecteur est venu chercher. Entre 2 et 4 étoiles en fonction de l'attente du lecteur.

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Épisodes 107 à 110 - Max Williams junior a fugué, déstabilisé par le divorce de ses parents (son père est Twitch Williams, le partenaire professionnel de Sam Burke, comme dans Sam and Twitch). Il passe sont temps à établir des scores records dans une arcade de jeu quand il est abordé par une jeune donzelle émancipée se faisant appeler Dawn. Au bout d'une semaine, l'ex-femme de Twitch lui demande de retrouver leur fils. Il décide de faire appel de manière officieuse à Spawn, d'autant que Sam et lui doivent enquêter sur une affaire de meurtres multiples dans le milieu de la pègre, peut-être un règlement de compte entre dealers. Pendant ce temps là, Simon Pure est arrivé en ville et il décide de s'en prendre à Wolfram, un vampire. Spawn décide de confier l'enquête de terrain à Abbadon et Zab, et il se retrouve bientôt confronté à Simon Pure.

L'histoire commence par une lutte contre le crime organisé, avec une confrontation très traditionnelle entre malfrats et superhéros. Puis la fugue de Max Williams junior s'impose comme l'intrigue principale, reléguant la première scène dans l'oubli. À partir de là, McFarlane et Holguin alternent des scènes consacrées à Max, à Sam & Twitch et à Spawn. le fond de l'histoire retient l'attention avec la séduction de l'innocent qu'est Max, les agissements d'un culte étrange et de Simon Pure, et la méthode d'enquête de Spawn. Ils en rajoutent même une couche avec une poignée de cadavres suspendus devant l'entrée du commissariat (crime semblant totalement gratuit au bout de quelques pages car sans explication aucune). Ils établissent un parallèle sardonique assez savoureux entre la formation du clan des vampires et le partage du pain et du vin avec les pèlerins d'Emmaüs. Ils introduisent quelques pointes d'humour tel Max ne comprenant pas le mot "émancipé" (un peu trop compliqué), où Sam Burke testant un Spawn-signal (en référence au Bat-signal de James Gordon).

Et pourtant cette lecture a du mal à décoller. Il subsiste une poignée de cases difficilement déchiffrables, un style à nouveau dérivatif au point de transmettre des signaux brouillant la narration. Pour le premier épisode, Medina semble avoir disposé de plus de temps pour peaufiner ses dessins, y insérant plus de détails descriptifs (le caleçon de Max), avec un encreur minutieux. Par la suite, les arrières plans recommencent à être le parent pauvre des dessins. Alors que la tonalité de l'histoire est assez sombre, Medina continue à user d'exagérations de diverses natures. En affligeant ses personnages de morphologie proche de la caricature, Medina insère un aspect comique peu cohérent avec l'horreur des vampires. La silhouette de Twitch est toujours allongée, sa tête est aussi fine que sa cuisse et son menton a totalement disparu. Plusieurs silhouettes sont ainsi de plus en plus conceptuelles, produisant une impression de grotesque plus comique qu'horrifique. Dawn grimace tant et plus avec des mimiques enfantines désamorçant la détresse de Max. Alors que le récit s'appuie sur une approche travaillée et élaborée des vampires, l'interprétation premier degré de Medina tire plutôt du côté de la farce (en particulier la tête de Wolfram parlant avec force mimiques). Enfin Medina reproduit la forme exubérante des dessins de McFarlane, sans en comprendre le fonctionnement. Dans les décharges d'énergie de Spawn, il ne voit que des effets pyrotechniques destinés à faire joli, sans rime ni raison ou logique d'utilisation (en particulier dans la dernière séquence contre la tour de Babel).

Le lecteur ressort de ce tome avec une impression étrange, proche de la schizophrénie. Finalement l'histoire n'était pas si mal que ça, et plusieurs scènes disposent d'une ambiance vénéneuse et même malsaine, générant une horreur réelle. D'un autre côté les 2 premiers épisodes ont trop l'apparence d'un épilogue pas très palpitant, et les suivants d'un prologue manquant un peu de consistance (à part cet habillage mythologique de cette congrégation de vampires). Les dessins transcrivent une personnalité affirmée de l'artiste, en même temps qu'une volonté appliquée pour établir une forme de continuité graphique avec les conventions visuelles établies par les dessinateurs précédents. Il s'en suit des apparences involontairement comiques, en déphasage avec le ton du récit, induisant une forme d'incohérence entre les images et le récit. Spawn et Simon Pure continuent d'en découdre dans Spawn origins collection - Volume 19 (épisodes 111 à 116).
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