Une bonne et une mauvaise nouvelle

Bien étrange métier que d'annoncer les mauvaises nouvelles ! C'est pourtant celui de Clothide qui l'assume avec brio grâce à la carapace qu'elle s'est forgée depuis l'enfance. Placée en foyer suite à l'abandon de sa mère dont elle ne sait rien, jamais adoptée ,elle assume une histoire dont les blessures sont loin d'être guéries malgré les apparences. Quand Ben,son grand amour de jeunesse la quitte c'est un deuxième abandon qui va consolider son armure. Affirmée et indépendante elle contrôle sa vie ,cette fois elle est en est actrice et, à part son amie Sarah,soeur de Ben, aucune place n'est laissée à qui que ce soit qui pourrait lui faire perdre une once de maîtrise ! Quand dans cet univers on lui annonce une bonne et une mauvaise nouvelle : sa mère vient de mourir mais elle a un frère de 8 ans qu'on lui demande d'accueillir,c'est la Bérézina ! Et quand en plus ,elle découvre le retour de Ben qui plus est, s'avère être l'instituteur de son frère c'est la panique. La maîtrise a ses limites et le tsunami des émotions menace de l'anéantir.
Cette histoire est plaisante car les personnages sont attachants mais aucune surprise,tout est attendu. Dès le début on sait comment les évènements vont s'enchaîner et la happy-end est assurée. Sûrement une lecture que J'oublierai vite.

Le second roman de Marion McGuinness est dans la même veine que le premier : l'histoire d'une reconstruction après une perte – mort d'un mari dans ‘'Egarer la tristesse'', perte d'un amour dans ce 2e roman -. A la perte de cet amour s'ajoute, pour Clothilde, une enfance saccagée par des années en foyer d'accueil, ce qui va compliquer le travail de reconstruction. Mais un évènement totalement imprévisible va bouleverser sa vie et contribuer à cette reconstruction.

J'avoue avoir été un peu agacée par les étalages trop répétitifs des états d'âme de Clothilde, son ‘'vide émotionnel'' (‘'c'était risqué d'espérer, dangereux même'', ‘'elle ne ressemblait à personne, puisqu'elle n'était la fille de personne'', ‘'elle préférait laisser ses émotions dormir'', ‘'je suis celle qu'on quitte'',…). A contrario, les détails du travail d'écrivain de Clothilde m'ont intéressée car j'ai eu l'impression que Marion McGuinness y dévoilait sa propre expérience d'autrice. De toute évidence, pour Clothilde écrire des romans est une forme de psychothérapie.

En résumé, un livre qui se lit facilement mais qui me laissera peu de souvenirs.

Ce roman aura été mon dernier livre lu en 2020.
Malheureusement, je l'ai refermé sans trop savoir quoi en penser.

Je n'ai pas trop aimé l'écriture (assez peu fluide, et trop de gros mots à mon goûts), et j'ai eu beaucoup beaucoup de difficulté avec le personnage de Ben. Un peu de difficulté avec Clothilde. Par contre, j'ai été touchée par Adam.

Ben m'a vraiment agacé par son comportement et son attitude. Rompre avec Clothilde et revenir 12 ans plus tard en espérant que Clothilde lui sautera dans les bras ? Sans chercher même à comprendre comment elle s'est sentie après leur rupture ? Et ne pas comprendre pourquoi elle réagit si mal ?

Clothilde m'a agacée sur la fin.

Le rapport des personnages à l'alcool est aussi problématique à mon sens... Est-ce que tous les adultes se réfugient dans l'alcool au moindre problème ?

Et le comportement d'autres personnages secondaires m'ont aussi déplu.

Ce ne sera donc pas un coup de coeur pour terminer 2020.

Je n'ai plus qu'à trouver avec quoi débuter 2021 :)

L'idée de départ est bonne, une jeune femme dont le métier est d'annoncer les mauvaises nouvelles doit s'occuper d'un petit frère tombé du ciel alors que leur mère commune l'a abandonnée à la naissance et qu'elle a passé toute son enfance et adolescence en foyer, ce qui a créé chez elle une peur de l'abandon et de l'engagement.

Le fil conducteur aurait pu être cette nouvelle mission familiale, avec ses hauts et ses bas. Agrémenté de situations plus légères liées aux activités de Clothilde.
Malheureusement, à mon sens du moins, le thème principal est et demeure cet abandon maternel, suivi beaucoup plus tard d'un abandon amoureux.
A chaque situation, à chaque décision, à chaque obstacle, l'argument de l'abandon subi à sa naissance est remis sur le tapis, encore et encore.
Il aurait été plus judicieux de laisser le lecteur réfléchir par lui-même, on y aurait gagné en émotion.

J'ai trouvé le style trop "plat". Que ce soit pour les bonnes nouvelles ou pour les mauvaises, pour les moments de tristesse ou de gaieté, le ton de l'autrice reste identique.
Jamais je n'ai pu me dire "oh non, c'est trop triste" ou "ah chouette alors".

Beaucoup de situations sont survolées, dans une sorte de précipitation ou de manque d'intérêt, alors qu'on aurait pu avoir envie de s'y attarder.

Au final, j'ai surtout eu l'impression d'être psychothérapeute et de recueillir les doutes, les craintes et les lamentations d'une "patiente".

La fin est abrupte. Attendue bien sûr mais trop rapide.

Ce livre raconte l'histoire de Clothilde, née sous X, ayant grandi en foyer. Ce début de vie difficile l'a poussée à construire des barrières autour d'elle. Seules personnes autorisées à l'approcher, sa meilleure amie Sarah et Marc le notaire avec lequel elle travaille en annonçant les mauvaises nouvelles. Une petite vie bien renfermée qui lui convient tout à fait. Puis un jour, elle apprend la mort de cette mère qu'elle n'a jamais connue et l'existence d'un petit frère dont elle est la seule famille et qui risque bien d'aller en foyer... Mais voilà, Clothilde qui n'a jamais connu l'amour d'une famille est-elle capable de s'occuper de ce petit être écorché lui aussi par la vie ?
Très belle histoire, j'ai passé un très agréable moment, l'écriture est très fluide, j'ai été très touchée par les liens qui unissent ces 2 êtres. J'ai beaucoup pensé à certains de mes élèves qui sont en foyer et forcément à certains moments j'étais d'autant plus émue. Seul bémol : l'histoire d'amour aurait pu être mise un peu plus au second plan pour vraiment laisser toute sa place au duo frère/soeur.

Clothilde est un personnage marqué par l'abandon : de sa mère, de son grand amour. Elle s'est donc forgé une carapace et c'est ce qui rend ce personnage intéressant. le petit Adam est très touchant, c'est lui le premier qui va parvenir à fissurer cette carapace. Ils vont s'apporter l'un à l'autre… J'ai aimé la relation qui naît entre eux. J'ai aussi aimé voir l'amour refaire surface dans sa vie, commencer à réparer cette femme brisée. J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman tout doux et sans prétention, qui fait du bien en cette saison.⠀

Cette romance prend le temps de planter le « décor » et de s'intéresser au background des personnages avant de passer à l'histoire d'amour en elle-même, c'est un vrai point fort. L'autrice s'appesantit sur la relation de Clothilde avec son jeune frère et ses sentiments face à l'évolution de son quotidien, nous permettant ainsi de vraiment nous intéresser à cette jeune femme.
L'histoire d'amour quant à elle, est assez convenue, mais le cheminement est fluide et dans l'ensemble assez plaisant, j'ai eu tout de même du mal avec certaines réflexions et actions de Ben lors de ses tentatives de reconquêtes.
Mais le gros bémol selon moi ce sont les derniers chapitres de ce roman que j'ai trouvé expéditifs. Les choix finaux de la protagoniste n'ont pas aidé à me faire apprécier cette fin loin de là. Pour vivre en couple, il faut faire des concessions, je suis d'accord, mais là c'est beaucoup trop unilatéral et cela ne semble pas vraiment correspondre à la protagoniste.

Je dois avouer que j'ai été déçue par ce roman dont la couverture et le résumé m'avaient pourtant mis l'eau à la bouche. Je m'attendais de par le métier fantaisiste de Clothilde à quelque chose de plus originale, limite fantastique et au final on tombe dans une romance assez bateau dont on devine le dénouement trop rapidement.
J'ai eu du mal a rentrer en empathie avec le personnages principaux que j'ai trouver assez agaçant voir arrogant (Ben)...
L'auteure revient sans arrêt sur la peur de l'abandon dont souffre Clothilde qui a grandit en orphelinat, ça en devient assez lourd. Ce que j'ai préféré c'est la relation qu'elle noue avec son petit frère qui est pour moi le personnage le sympathique du livre.
Je n'ai pas été séduite par la plume de l'auteur qui manque pour moi de finesse et d'humour.

Une histoire que j'ai bien aimé. Je trouve que l'auteure nous fait toucher du doigt comme ce doit être difficile de se construire une vie heureuse quand dès la naissance, ta propre mère n'a pas voulu de toi, que t'as pas d'explication, que tu penses que c'est ta faute. Ok elle avait 15 ans mais pourquoi n'a-t-elle pas cherché à la revoir après, quand elle a été adulte? On comprend pourquoi quand le petit frère dévoile un peu ce qu'a été sa vie jusque là, et finalement on se dit que c'est pas plus mal qu'elle ne l'ai pas trouvé.
Je ne crois pas que le métier qu'elle exerce existe vraiment, du moins jamais entendu parlé. Ceci dit le concept n'est pas idiot je trouve, faut juste trouver quelqu'un avec un manque total d'empathie....si, si y'en a lol