AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 23 notes
5
4 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La rose et la tour n'est pas sans rappeler la saga Outlander. En effet, Jane Granger, pour sauver son fiancé qui est dans le coma, se retrouve projetée deux siècles en arrière en Écosse. La petite différence, c'est qu'elle se retrouve dans la corps d'une jeune femme mariée à l'ancêtre de son fiancé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, il se passe peu de choses au départ et l'intrigue est longue à se mettre en place. Par contre, une fois le voyage dans le temps effectué, je me suis laissée bercer par l'intrigue et le suspense. La fin est surprenante mais m'a beaucoup plu

C'est un roman léger, sans prise de tête et malgré ces 600 pages, il se lit facilement. On voyage en Écosse et surtout on découvre la vie du XVIIIè siècle qui est loin d'être facile. Je n'avais encore jamais lu l'auteure mais j'ai pris plaisir a découvrir ce roman.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          210
Fiona McIntosh est une autrice bien connue pour "le dernier souffle", dans l'univers de fantasy, et j'ai pu découvrir qu'elle s'intéressait aussi au domaine historique avec ce roman.
Ne connaissant que bien peu de l'histoire anglaise, elle m'a fourni à travers sa plume une ébauche de la rébellion jacobite qui eu lieu en 1715 menée par les partisans catholiques du Roi Jacques II exilé en France. Sa place fut alors prise par le Roi Georges 1er, de la maison des Hanovre, et donc protestant. Voilà le contexte historique où se déroule notre roman.
Nous avons deux histoires parallèles qui vont se croiser et s'entremêler, d'une part Winifred, l'épouse du comte de Nithsdale, capturé par les anglais lors de la rébellion, et enfermé avec d'autres compagnons célèbres et réels dans la fameuse Tour de Londres, et d'autre part nous avons Jane Granger, vivant deux siècles plus tard dans une Londres moderne et actuelle. celle-ci se fiance avec Will, un descendant des Nithsdale. Un événement imprévu plonge son fiancé dans le coma, alors Jane entreprends un pèlerinage fou en Australie, et par magie se retrouve plongée dans le corps de Winifred. Sa mission sauver le comte pour sauver Will son descendant. Bien sûr quand on s'entremet dans le passé, certaines choses vont se modifier, et là je retrouve la fertilité imaginaire de notre autrice, qui sait manipuler avec soin le côté historique et la romance avec art.
Je ne me suis pas ennuyée, ce fut un plaisir de lire cet épais roman, et je le recommande pour passer un moment de lecture agréable .
Commenter  J’apprécie          140
Une romance historique saupoudrée de magie et de spirituel.

Fan absolue de sa trilogie Valisar, je ne pouvais pas passer à côté du dernier né de Fiona McIntosh. D'autant plus qu'il s'agit d'une romance historique, et qu'en ce moment je ne lis pratiquement que ça. C'est donc avec une hâte et une joie non contenues que je me suis plongée dans cette histoire, surprenante à bien des égards.

Ce récit est celui de deux destins différents, qui vont s'entrecroiser par la force des choses. Nous remontons le temps jusqu'en 1715, en Écosse, sur les traces de la belle comtesse Winifred, épouse du comte William Nithsdale. A cette période, l'Écosse et l'Angleterre, respectivement catholique et protestante, s'entredéchirent et sont plongés dans des conflits politico-religieux. Pour faire court, les Écossais, tentent désespérément de faire revenir le souverain Jacques II sur le trône. Mais l'Angleterre, sous les ordres du roi George Ier ne l'entend pas de cette oreille et souhaite écraser la rébellion jacobite. William est un jacobite, opposé à l'oppression anglaise, il va rallier les troupes des highlanders et affronter son ennemi. Hélas la fin du conflit est défavorable puisqu'il finit emprisonné.
En parallèle de cette période de troubles qu'est le XVIIIème, les moments du « présent », sont eux ancrés à Londres, en 1978. Nous suivons alors une jeune galloise, Jane, étudiante, issue d'un milieu aisé, fiancée à Will Maxwell, qui n'est autre qu'un lointain descendant du comte de Nithsdale. Nous les découvrons lors d'une journée qu'ils partagent en amoureux. Jane est particulièrement indécise sur les sentiments qui la lient au jeune homme et s'interroge sur son union future et son engagement réciproque. Malheureusement pour eux, la journée s'achève dramatiquement, car une rixe contre des Hooligans plonge Will dans le coma. Complètement désemparée face aux choix choix décisifs qu'elle doit prendre, et poussée par sa peine et sa culpabilité, Jane va entreprendre un voyage périlleux. Arrivée en Australie sur un lieu chargé en énergies et vibrations telluriques, un accident la catapulte soudainement deux siècles en arrière, en pleine rébellion jacobite en Ecosse ! C'est ainsi que l'esprit de Jane s'incarne dans le corps de la comtesse de Nithsdale, Winifred. Les deux esprits vont cohabiter et Winifred va ainsi permettre à Jane de se repérer et d'évoluer plus facilement dans cet environnement étranger. Cela m'a indubitablement fait penser au roman de Stephenie Meyer Les âmes vagabondes, dans lequel deux esprits cohabitent dans un même corps. Ici, nous sommes très loin de la science fiction et la relation qui se développe entre les deux entités est beaucoup moins hostile. En effet, Jane et Winifred vont devoir s'entraider coûte que coûte pour sauver le comte de Nithsdale, car de son sort dépend entièrement le destin de Will dans le présent.

Fiona McIntosh n'hésite pas à s'éloigner de son répertoire habituel, pour nous offrir une romance historique et fantastique, où se côtoient la magie et spirituel
Même si ce n'est pas le coup de coeur que j'espérais, je ne suis pas pour autant déçue. Comme à l'accoutumée, l'auteure livre un récit creusé, abouti, où chaque détail a son importance, et où rien n'est laissé au hasard. L'intrigue est bien menée, légèrement prévisible, elle arrive malgré-tout à nous surprendre et à nous tenir en haleine. le dénouement est un peu convenu, mais reste agréable et fait sourire. Les chapitres que j'ai préférés sont de loin ceux consacrés au sort du comte de Nithsdale qui sont vraiment palpitants et haletants. Je conçois que Jane n'est pas une héroïne particulièrement attachante, qu'elle se conduit en irresponsable capricieuse quelques fois, mais son caractère colle plutôt bien avec son personnage. J'ai une légère préférence pour Winifred, et je regrette que ce ne soit pas elle la véritable héroïne de l'histoire. (même si elle occupe une place de choix) Finalement, elle et son époux sont sans conteste, à la source des émotions les plus fortes qui se dégagent du récit. Personnellement le sort de Will plongé dans le coma et les états d'âme de Jane ne m'ont pas émue outre mesure.
Je regrette seulement que les moments avec Winifred et William en Écosse soient si courts. Au même titre que les plaines verdoyantes balayées par le vent, les vallons et les collines, les paysages brumeux, qui sont eux aussi regrettablement absents du récit. Il faut dire que je plaçais la barre extrêmement haut et que je m'attendais peut-être à une histoire comme je les aime, plus contemplative, poétique, avec moins de dialogues et de rebondissements. (Il faut dire qu'après avoir lu Un bûcher sous la neige, j'ai pris goût au nature writing...). Quoi qu'il en soit, je ne boude pas mon plaisir, et je reste admirative du talent de Fiona McIntosh.

A travers le thème du voyage dans le passé -sujet qui me fascine toujours autant-, elle nous fait traverser les siècles à la rencontre de personnages plus vrais que nature. Elle aborde de manière subtile et même vraisemblable, des questions d'ordre spirituel et ésotérique. Je dois avouer que ses interprétations au sujet de la réincarnation et de la trame de la descendance sont remarquablement crédibles et convaincantes. On imagine très bien le comte William de Nithsdale sous les traits d'un jeune scientifique de la fin des années 1970.

Fiona McIntosh, cela s'en ressent dans ses lignes, s'est soigneusement documentée sur son sujet. Elle connaît les évènements qui ont marqué son pays, l'Angleterre et semble avoir une vaste connaissance des lieux qu'elle évoque. Comme elle le précise dans ses remerciements, elle s'est elle-même rendue sur place, notamment à la Tour de Londres, et comme son héroïne, Jane, a assisté à la cérémonie des clés. Pour les dates et circonstances historiques, elle s'est entourée de connaisseurs du sujet et s'appuie sur des études sérieuses et reconnues. Les petits piqûres de rappel sur le passé historique de la Couronne protestante m'apparaissent comme très judicieuses et bien menées. C'est ainsi que deux personnalités que j'admire, Anne Boleyn et l'humaniste Thomas More auteur de la fameuse « Utopie » ne sont pas oubliés. En effet, ils furent tous deux emprisonnés dans la tour de Londres, qui a une importance capitale, puisqu'elle a scellé la destinée tragique de ces deux proches d'Henry VIII. Emblématique symbole historique avec la rose, on comprend aisément le choix du titre français, que je trouve pour ma part bien représentatif du roman.
L'histoire d'Angleterre s'ouvre un peu plus au lecteur au fil des pages, ce qui concorde parfaitement ne l'oublions pas avec les études menées par l'héroïne elle-même, qui passe un doctorat en histoire. Encore une fois, Fiona McIntosh tisse une trame logique et cohérente et fait évoluer ses personnages dans un monde tangible.

Bien que les descriptions de la nature soient peu étayées, elle arrive tout de même un peu à nous faire Voyager. L'auteure vivant en Australie, on suppose facilement qu'elle a elle-même foulé la terre du fameux Ayers Rock (Uluru), et qu'elle n'est pas étrangère aux croyances autochtones concernant cet immense édifice rocheux considéré comme sacré.
Cette évocation de lieux existant réellement, confère au récit un aspect vraiment manifeste, qui contraste assez bien avec la tonalité un peu mystique et spirituelle qui se dégage du roman.
L'aller-retour perpétuel entre la vision de Londres au XVIIIème, et la vision qu'en a Jane au XXème nous permet de faire le lien en notant tous les changements positifs -ou négatifs- et de nous imaginer parcourir la fameuse capitale.

Si beaucoup de personnes trouvent que cette histoire et même son scénario, ressemble au Chardon et au Tartan, je ne partage absolument pas ce point de vue. Les circonstances même du voyage de Jane dans le passé ne sont pas dûes au hasard, mais bel et bien aux choix qu'elle a pris. de même que les personnages, leurs relations et les histoires d'amour n'ont rien à voir avec la saga de Diana Gabaldon. C'est très différent, et même si on peut rapprocher les deux récits en raison du thème du voyage dans le passé, les circonstances et la vie de l'héroïne n'ont rien à voir avec ceux de Claire Randall et Jamie Fraser. Oubliez donc vos préjugés et laissez vous entrainer dans une histoire complètement différente et originale.

Finalement, Fiona McIntosh m'a encore une fois convaincue. Nous sommes très loin de l'héroïc fantasy et de son exaltante trilogie Valisar, mais je salue sa volonté de s'essayer à un autre registre. C'est un roman réussi, qui n'est pas parfait et comporte quelques petits défauts. J'aurais notamment préféré qu'elle s'attarde un peu plus sur la vie des Nithsdale en Écosse et sur les paysages enchanteurs de cette contrée. Ce n'est malheureusement pas le propos du roman, et l'accent est plutôt mis sur la fin des années 70 et sur l'histoire entre Jane et Will. Pourtant, j'ai dévoré cette histoire à une vitesse incroyable, preuve en est que mon auteur chouchou a encore réussi à me captiver et à m'émerveiller avec sa plume.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai passé un très bon moment à lire ce roman qui nous plonge dans une intrigue bien construite et qui nous tient en haleine tout du long. Pour sauver son Will de 1978, Jane doit sauver le Will de 1715. Par un tour de passe-passe que je ne dévoilerai pas ici, elle se retrouve dans la peau de la femme du comte de Nithsdale. Voilà Jane obligée de cohabiter dans le même corps que Winifred, chacune étant consciente de l'autre, et de trouver avec elle un moyen de faire sortir son mari de la Tour de Londres. On les suit dans leur voyage mouvementé de l'Ecosse vers Londres, affronter un temps épouvantable, des routes difficiles et dangereuses, des bandits de grand chemin et être sauvées de justesse par un certain Julius Sackville qui va troubler profondément Jane et l'amener à se demander si elle est vraiment amoureuse de son Will (celui de 1978). Les femmes ont la part belle dans ce roman : que ce soit Jane ou Winifred, elles sont courageuses, déterminées, loyales. Elles savent mentir et manipuler quand il le faut mais toujours pour la bonne cause. A l'inverse les personnages masculins nous déçoivent, non pas qu'ils se comportent mal mais parce qu'on ne les voit pas beaucoup. Je pense particulièrement à Julius Sackville qui promettait beaucoup mais qui survole, hélas, les pages. Laissez-vous cependant tenter par ce roman intrigant à plus d'un titre.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (80) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz livre Fiona Mcintosh

Quel est le nom de l'héroïne dans la trilogie Percheron?

Anna
Ana
Hanna
Hana

11 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Fiona McIntoshCréer un quiz sur ce livre

{* *}