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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ça fait bien longtemps que je ne me suis pas pris une aussi grosse claque en lisant un roman. Impossible de lâcher le livre d'Adrian McKinty jusqu'à la dernière page.
Roman noir d'une puissance magistrale, il nous entraîne en 1981, en Irlande du Nord en plein conflit (ou devrais-je dire guerre civile ?) entre les républicains nationalistes majoritairement catholiques qui rêvent de mettre fin à l'autorité britannique et les loyalistes unionistes principalement protestants et surtout pro-Britanniques. L'histoire débute précisément lors des grèves de la faim des prisonniers appartenant à l'IRA et je laisse les curieux se renseigner sur le Net sur le pourquoi du comment de ces grèves et ce, afin de ne pas alourdir ma critique. Il faut juste savoir qu'à chaque décès d'un gréviste (il y en eut une dizaine au total), de violentes émeutes se produisaient à Belfast contre l'autorité britannique.
C'est dans ce climat explosif que le sergent Sean Duffy va devoir enquêter sur deux meurtres sordides d'homosexuels. Première chose à signaler, nous sommes en 1981 dans un État très conservateur, donc si être homosexuel n'est pas illégal, il n'en est pas de même pour les actes homosexuels. Et c'est donc dans une société extrêmement puritaine et où les insultes et les menaces fusent à l'encontre des homosexuels que notre policier doit trouver le ou les assassins. Comme d'habitude, je ne m'attarde pas plus sur le déroulé de l'enquête et vous laisse la joie de la découverte, mais laissez-moi vous dire que c'est du lourd et en plus vous apprendrez plein de trucs passionnants sur cette période irlandaise bien trouble.

Si « Une terre si froide » est l'archétype parfait du roman noir, l'humour noir y est aussi présent et Sean Duffy n'en est pas dénué. Il représente aussi le type même de personnage dont je raffole dans mes lectures : si le mot « paria » est ici trop fort, le fait d'être catholique et surtout flic rend son existence pleine de dangers. Honnête, Sean Duffy n'est pas pour autant sans défauts. de plus, son côté borné et méticuleux va vite l'amener à se confronter à sa hiérarchie, mais aussi aux différentes factions en présence et qui mettent le pays à feu et à sang. Même s'il semble plus respectueux que ses collègues envers les gays, il n'échappe pas forcément à l'intolérance ambiante de l'époque, mais gare à l'effet boomerang.
Et en parlant de boomerang, Sean Duffy va s'en prendre un en pleine figure dans le chapitre 13 intitulé « Il m'embrasse et ça me fait l'effet d'un choc ». Tout un programme me direz-vous et vous avez bien raison ! D'ailleurs, je suis très curieuse de voir si l'auteur va revenir par la suite sur ce bref instant vécu par notre très cher sergent Duffy et qui va laisser des séquelles, même si elles sont bien cachées.

Pour résumer : pourquoi ce roman fut un grand moment de lecture ?
Pour la noirceur de son scénario et son intrigue parfaitement ciselée.
Pour son immersion dans une période bien sombre et sanglante de l'Irlande du Nord.
Pour ses moeurs sociétales qui peuvent nous paraître atrocement moyenâgeuses, mais qui pourtant ne datent que de 1981.
Pour le traitement de l'homosexualité, sujet omniprésent dans le roman, mais qui doit impérativement être vu comme un témoignage de son époque à l'instar du roman de Donald Westlake « Inscrit dans les astres » (voir l'album « Romans LGBT+ : polars et sous-genres littéraires » pour lire ma critique).
Et surtout pour son personnage principal réaliste, intelligent, pugnace, mais surtout terriblement humain et dont au moins une certitude va voler en éclat pour notre plus grand plaisir.

Bref ! Je ne peux que vous souhaiter une bien belle et passionnante rencontre avec un flic comme il y en a peu dans l'univers du polar (du moins à mes yeux) : le sergent Sean Duffy. Bonne lecture.

Seul point négatif à souligner, mais non des moindres : cet horrible logo « Prix SNCF du polar » imprimé sur la couverture. Damned ! Quelle horreur !

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Un excellent thriller d'un auteur qui sait vraiment écrire. Ce livre vous tient en haleine mais surtout qui vous marque profondément. Parmi mes meilleures lectures depuis 10 ans !
Sombre, réaliste mais d'une lecteur facile. A lire de toute urgence.
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J'avais beaucoup apprécié la trilogie sur Michael Forsythe, ce jeune Irlandais obligé de s'expatrier aux USA d'abord, puis emprisonné au Mexique, même si le "héros" était loin d'être un ange !
C'est avec impatience que je me suis donc attelé à découvrir ce nouveau personnage d'Adrian Mc Kinty, Sean Duffy, flic catholique dans une police à très forte coloration protestante, et je n'ai pas été déçu de ma lecture, car les personnages sont très intéressants, l'humour, parfois très noir, est très présent, l'auto-dérision également, l'immersion dans l'Irlande des années sombres très réaliste, l'histoire beaucoup plus complexe qu'on ne pouvait le penser au départ, bref c'est un véritable coup de coeur ce polar que j'ai dévoré sur 2 jours !
Je vais me programmer le deuxième tome rapidement !
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Une terre si froide est le premier roman de l'écrivain Nord-Irlandais Adrian McKinty que je lis et il ne sera pas le dernier. C'est le premier tome d'une série de romans policiers historiques se passant pendant les Troubles en Irlande du Nord. le personnage principal, le sergent Sean Duffy, est catholique – chose rarissime en Ulster pour un flic. Trois pages lues et Sean Duffy m'était déjà extrêmement sympathique. le roman commence par une émeute à Belfast. Nous sommes en 1981 et une semaine plus tôt, Bobby Sands est mort dans la prison de Maze, au soixante-sixième jour de sa grève de la faim. Les quartiers catholiques se sont soulevés, poussés par la rage et la frustration.

Lorsque deux hommes sont retrouvés assassinés, la main gauche coupée, le sergent Duffy se retrouve chargé de l'enquête. « – A quel genre de cinglé avons-nous affaire ici, fiston ? – Un genre que personne n'a jamais rencontré en Ulster. Un tueur en série, soigneux, intelligent, non sectaire. ». Une enquête qui se révèle complexe à mener, sans compter le contexte anxiogène et sanglant de la guerre civile, quand chaque déplacement risque de tourner à l'échauffourée ou qu'il faut vérifier chaque matin que sa voiture n'a pas été piégée…

Adrian McKinty manie l'humour un peu sombre et mordant avec habileté. Une terre si froide est bien écrit, efficace, très immersif et parfaitement dosé entre le côté historique et l'intrigue policière. Je me suis laissée porter par ce roman et ses différents rebondissements avec un grand intérêt. Un plan dans un plan dans un plan, j'aime ça et le tome suivant, La nuit j'entends les sirènes a déjà rejoint mes étagères. A découvrir !

« Pas de problème, mon gars. J'aimerais bien voir les choses de ton point de vue, mais j'arrive pas à me mettre la tête dans le cul. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Dire qu'à cause de sa couverture sûrement, je pensais que la lecture de ce livre serait difficile! Pas du tout. Quelle belle surprise!
J'ai apprécié la description de ce monde en feu qu'était l'Irlande du Nord en 1981, l'humour particulier des Irlandais ( on démarre tôt dans la journée au whiskie), le déroulement de l'enquête et la conclusion que je ne révèlerai pas.
Le tout assez tonique et paradoxalement joyeux malgré la pluie omniprésente.
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Ulster, 1981, la situation est particulièrement tendue à la suite du décès en prison, quelques jours après Bobby Sands, d'un deuxième membre de l'IRA gréviste de la faim.
Le sergent Sean Duffy, flic catholique dans la banlieue de Belfast, et ses collègues, participent aux brigades anti-émeutes en plus de leurs fonctions d'enquêteurs. Pour eux la routine c'est de toujours vérifier qu'aucune bombe n'est accrochée sous leur véhicule, certains ayant payé cher cet oubli, et de ne pas mettre la ceinture, les statistiques plaidant en faveur de ce manquement aux règles de sécurité routière.
En présence d'un cadavre retrouvé dans une voiture le sergent pense à l'exécution d'un informateur par un groupe paramilitaire. Mais l'enquête s'oriente assez vite vers un tueur en série qui s'en prend aux homosexuels comme tendent à le prouver le meurtre d'un professeur connu pour ses penchants et des indices assez évocateurs laissés par le tueur.
Sean Duffy va devoir faire appel à toute ses notions de psychologie, mais également s'aider des heures passées devant un piano et même de réminiscences de lycée en latin et grec pour résoudre cette affaire.
Ne s'arrêtant pas aux apparences un peu trop flagrantes, il a rapidement l'impression de déranger différents groupes, aussi bien catholiques que protestants, et se trouve exposé sans vraiment savoir de quel côté vont venir les coups, l'aide providentielle venant parfois d'où il ne l'attend pas.
Le moins que l'on puisse dire de l'intrigue est qu'elle est complexe et très mouvementée, le contexte du conflit nord-irlandais jouant pour beaucoup dans l'intérêt de l'histoire, avec au passage quelques surprises concernant les relations entre les divers camps.
Le style percutant de l'auteur est teinté d'un humour caustique un brin désabusé comme une manière pour Duffy et ses collègues d‘évacuer le stress afin d'exercer au mieux leur métier au quotidien dans une atmosphère des plus électriques.
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Délaissons les verts pâturages, les charmants murets de vielles pierres délimitant les parcelles d'herbe grasse, les feux de tourbe brûlant dans l'âtre, les flammes jouant de ses reflets sur la mousse de notre pinte...
Bref... Voyons un peu la lutte. Pardon. LA LUTTE. Renvoyer les Anglais colonisateurs chez eux, en plusieurs fois s'il le faut.
Les troubles comme l'on disait.
Le versant noir de la riante contrée.
Quelle époque. Belfast en 1980 ! Une ville où les catholiques du cru et les protestants venus de l'Angleterre honnie se ramassent pour prendre de l'élan et se sauter à la gorge !
Sean Duffy, le héros de ce roman génial qu'est UNE TERRE SI FROIDE, est catholique et travaille pour la police de Belfast. Il est donc tout à la fois un collaborateur pour les catholiques tendance lutte armée et un traître potentiel pour les forces de l'ordre qui prennent leurs directives de Londres.
Personnage ô combien attachant que ce Sean Duffy qui trouve une saine distance pour envisager le bourbier qu'est devenu son pays où les hommes (les femmes sont à la maison à torcher les gosses, repasser et autre saines taches ménagères) de chaque camps s'affrontent à grands coups de visions binaires, d'un manichéisme d'école, à grandes volées de slogans accompagnées de bombes remplies de clous et de vis, d'arrestations arbitraires et une injustice, une ségrégation institutionnalisée.
Sean Duffy qui serpente entre l'IRA, guérilla insurrectionnelle qui n'oublie pas de vaquer à ses petites affaires et fait cracher une protection coûteuse aux commerçants du quartier et les autorités britanniques brutales, partiales, d'une incompétence grotesque, premières recruteuses de l'IRA.
UNE TERRE SI FROIDE est un instantané saisissant d'une ville en état de siège, coupée en deux et irréconciliable.
Et d'un conservatisme. Ouch... Enquêter sur la mort d'homosexuels n'est pas une priorité. Des invertis ! Ils ont bien mérité cette fin abrupte, un châtiment divin voilà. Dans une pays où l'identité catholique est exacerbée pour faire pièce au protestantisme Britton, l'ouverture d'esprit n'est pas la qualité première de certains de ses habitants. Les homos promis à tous les cercles de l'enfer, plusieurs fois ; l'avortement s'apparente à un meurtre de masse, un pays d'aimables arriérés comme le dit l'écrivain irlandais Robert McLiam Wilson.
Adrian McKinty Peint admirablement cette île de douleurs et de contradictions mais n'oublie pas de mener un suspense policier haletant, mêlant de manière magistrale, la grande histoire et la petite investigation.
Se gardant de toutes opinions tranchées, n'épargnant pas les manoeuvres crapoteuse de l'IRA qui sous couvert d'une cause appelant à l'insurrection, à la Révolution, ni l'intransigeance invraisemblable, criminelle et pas si impitoyable finalement de Margaret Tatcher et du gouvernement britannique. Pov' Bobby Sands et ses compadre de la prison de Maze, pions de négociations secrètes...
Excellent livre, qui dépote, addictif. L'on s'attache aux pas de Sean Duffy, boule de discordances, homme juste mais ambitieux qui se réjouit secrètement d'avoir enfin une affaire qui le sorte de son ordinaire. Dans un style direct mais travaillé, avec un humour corrosif, d'un noir très Irlandais pour le coup, Adrian McKinty réussit un coup de maître et nous donne un roman foutrement réussi. Loin, très loin, des images d'Épinal mais d'une sincérité sans faille :

"– L'Irlande du Nord n'a jamais connu de tueur en série, m'oppose-t-il.
– C'est vrai. Quiconque ayant ce genre de dispositions aurait pu rejoindre un camp ou l'autre. Torturer et tuer à loisir tout en défendant la “cause”."

Ah... La Cause !
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C'est un très bon roman policier avec une intrigue intéressante (un tueur en série semble sévir dans les rues de Carrickfergus, une petite ville d'Irlande du Nord, dans un climat plus que tendu), des personnages forts et profonds, et un décor tout à fait de saison (Irlande, froid, poêle à mazout !). Bref, la lecture idéale en ce moment, mais pas pour vous réchauffer, plutôt pour vous glacer le sang un peu plus 😉 !
L'intrigue est vraiment top et m'a tenu en haleine jusqu'à la fin (non mais cette fin O.O !!). On suit donc le sergent Duffy tout au long de cette enquête très spéciale, ses pensées, ses questionnements, ses doutes. Et plus on avance, plus on se dit qu'il va finir par coincer ce taré… Mais non !! L'enquête part de nouveau dans une autre direction, pas toujours prévue, et c'est génial !! Je suis nulle en Histoire, donc je ne me suis pas trop intéressée à cette partie là de l'histoire (même si elle se mêle à l'enquête, avec l'IRA…) mais cela m'a permis d'apprendre des petites choses (je ne suis pas (que) une psychopathe intéressée par le sang qui coule !!).
J'ai beaucoup aimé le caractère de chacun des personnages, ils sont tous très bien construits avec leurs qualités et surtout leurs défauts (c'est ce qui fait toute la différence, je n'aime pas les personnages trop lisses qui manquent de profondeur), au moins ceux qu'Adrian McKinty nous présente sont marquants. J'ai adoré le personnage de Sean bien sûr avec son humour bien noir (en même temps, le récit est à la première personne), mais j'ai beaucoup aimé Crabby (pour son côté « pile Duracell » (p.48) s'il était bronzé) et bien sûr Matty (froussard mais vaillant). Autant vous le dire pour ne pas que vous soyez choqués : le langage peut parfois être très cru ! Perso ça ne m'a pas choquée ni dérangée mais autant être prévenu, ça peut surprendre !! Et puis il fait dire aussi, que la fin est vraiment sympa (quand on nous dévoile le coupable) et c'est là qu'on se dit « Tout ça pour ça ?! », on cherche parfois plus compliquer que ça ne l'est en vérité… Attention aux apparences, elles se révèlent souvent trompeuses 😉 !

En conclusion, c'est un policier vraiment sympa dont j'ai hâte de découvrir la suite (Dans la rue j'entends les sirènes) et en espérant que les deux autres tomes seront aussi traduits. Une intrigue captivante, du suspense, du sang, des personnages drôles mais sérieux (on ne plaisante pas dans la police s'il vous plait !!) et un décor vraiment sombre. Si vous aimez tout cela, foncez lire ce roman, vous ne serez pas déçus !
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Vous ai-je déjà dit que j'aime les auteurs irlandais lorsque ceux-ci parlent des Irlandais ? J'aime leur dérision, leur humour, cinglant parfois, leur ironie et leur fatalisme. J'aime leur côté sombre tout autant que leur humanisme.
Et voilà que je découvre Adrian McKinty avec le premier titre de sa trilogie Sean Duffy. Pour moi, c'est donc du bonbon. On a placé l'intrique d'Une terre si froide en pleine guerre civile irlandaise et on a fait du héros, sergent enquêteur Duffy, un catholique dans un milieu exclusivement protestant: Carrickfergus, Ulster, années 1980.
Notre héros, Duffy, doit enquêter sur le meurtre de 2 homosexuels (oui vraiment). Au même moment, 2 membres de l'IRA décèdent de leur grève de la faim et Margareth Thatcher ne fait pas démentir sa réputation de dame de fer. C'est complexe l'Ulster en cette époque. Les milices paramilitaires, l'IRA, le Sein Fenn, l'UDA et on en passe. Les trafics, les rackets, l'intimidation, l'église catholique ou protestante, les Anglais, l'armée britannique...ouf. Pays de paradoxes, dangereux. On s'y promène en regardant toujours derrière son épaule, on ne sait jamais quand le café dans lequel on est assis sautera...Pour nous parler de tout ça, McKinty le fait de belle façon avec une langue claire et précise. Cela semble facile de nous parler de l'Irlande du nord de cette époque. Voyez ce qu'il en dit à la fin du récit (P.389) "Un monde effondré. Belfast. Une ville perdue. Avec ses usines en ruine, ses pubs incendiés, ses clubs à l'abandon. Ses boutiques barrées de grilles antibombes. Ses postes de contrôle, ses postes de fouille. Ses commissariats de police aux murs blindés. Voitures cabossées. Voitures déssossées montées sur briques. Chiens errants. Graffitis sectaires. Fresques de paras cagoulés. Maisons murées, détruites par les bombes incendiaires. Maison sans yeux. Des enfants qui jouent sur des tas d'ordures et dans les cratères des bombes, qui rêvent d'être n'importe où, mais ailleurs."
Une réalité noire, complexe, lourde racontée dans une langue claire et limpide.
Alors, vivement que je me lance dans le 2e opus de cette trilogie, "Dans la rue, j'entends les sirènes". C'est un rendez-vous avec Duffy à Belfast.
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Ce roman découvert totalement par hasard m'a vraiment bien plu. Ce polar se déroule à Belfast au début des années 80 au moment des grandes grèves de la faim des prisonniers politiques. Thatcher ne veut rien céder et plusieurs grévistes mourront. L'intrigue nous plonge donc dans cette sombre période de l'histoire irlandaise et c'est ce qui rend ce polar vraiment intéressant pour qui aime un peu l'histoire contemporaine. Outre l'enquête, on revit donc ces années Thatcher qui ont fait couler d'encre. A conseiller. J'ai hate de lire les deux autres volet de cette trilogie.
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