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3,22

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Grosse déception que cette lecture, commencée mi-mars, abandonnée puis reprise plusieurs fois mais avec toujours le même ennui !

3 demi-points positifs : la couverture, le titre et la partie finale : Péroraison !

Le style m'a déplu rapidement avec un parti pris de détails à n'en plus finir, tellement de détails que le moindre “événement” prend un temps infini ! Les personnages et plus principalement les personnages secondaires sont des caricatures grotesques d'hommes de la campagne !

Avant d'en arriver au début de la mini enquête nous avons eu droit au descriptif de la voiture de Duroy, du caractère de Choranche et celui de son cheval, digne d'une fantaisie équestre puis l'histoire du système pileux de Judith et de sa bicyclette !

Quant à “LE roman noir de l'épuration”, pour moi il est tombé à “Relation d'un fait divers qui aurait pu se passer n'importe où sous prétexte d'épuration ! Quant à la Sacrifiée elle n'a vraiment d'importance que dans le titre !

Gros ratage dans mon rendez-vous avec une période sombre qui continue à questionner ! Dommage

#LasacrifiéeduVercors #NetGalleyFrance
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" LE roman noir sur l'épuration ". Ne pas se laisser embobiner par ce genre de phrase accrocheuse et vendeuse.
J'espérais autre chose. Je n'ai pas du tout accroché. Je n'ai pas aimé la narration, les nombreuses digressions m'ont fait perdre le fil sans rien apporter au scénario et pourtant ce roman est très court.
Cette impression n'a été que renforcée par le nombre impressionnant de " bas du front ", à croire que le Vercors en regorge.
Personnages caricaturaux et finalement l'intrigue et l'enquête sont vite réglées, nous laissant un peu soir notre faim, la Résistance et l'épuration si peu traitées.
Cette lecture est donc une déception pour moi.
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La sacrifiée du Vercors de François Médeline
Une sublime photographie en noir et blanc, d'une jeune femme souriante coiffée époque des années 40 illustre la première page de couverture de ce livre La sacrifiée du Vercors de François Médeline.
Ce titre La sacrifiée du Vercors m'a attiré, lorsque la première fois je l'ai vu dans un rayonnage d'une librairie. La quatrième page de couverture, donne le ton : roman noir sur l'épuration. En dessous on lit : «  une robe bleu roi roulée sous des branchages. Plus loin, une jeune femme sauvagement tondue gît sous un arbre. » Dans cette forêt du Vercors, Marie Valette 24 ans, a été violée puis assassinée. Nous sommes le 10 septembre 1944 Georges Duroy, commissaire délégué à l'épuration et Judith Ashton jeune photographe de guerre américaine se retrouvent sur les lieux du crime et tous les deux s'interrogent. Qui a pu s'en prendre à Marie Valette, institutrice à Grenoble, fille d'une famille de résistants. » Au sortir de ces cinq années de guerre, des jeunes héros et sortis de l'ombre s'affrontent en justice expéditive et règlements de compte.
J'aime beaucoup ces livres qui retracent les parcours de maquisards qui tous, comme le démontrent l'auteur ne furent pas des héros, loin s'en faut.
François Médeline en troisième page de ce livre nous informe que celui-ci est une oeuvre de fiction, dans un cadre historique avec des personnages inventés ou purement fictifs et qu'il a pris de la liberté sur les choses, les lieux , le temps et les gens. Ce premier avertissement aurait m'avertir. Mais les chapitres de ce livre est empruntés à des poèmes célèbres de résistants répertoriés page 193 m'a donné l'envie d'en savoir un peu plus. Pourquoi Marie Valette a été tondue, violée et assassinée ? Pour être honnête avec vous, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre après avoir lu les premières 60 à 70 pages de ce roman. Peut-être est-ce le style de l'écriture mais un moment j'ai pensé que je n'allais pas aller plus loin. Mais contrairement à mes habitudes, quand un livre me tombe des mains, je ne le relève pas j'ai poursuivi cette lecture qui venait de changeait non pas de style, mais de rythme, lorsque les FFI partent en chasse sur un coupable tout désigné de nationalité Italienne réfugié avec bon nombre de ses coreligionnaires sur ce plateau.
Un nouveau signal, se met en place dans mon cerveau, dans l'interprétation de la scène de crime et la présentation des gendarmes qui une fois encore sont les benêts de service, merci François et les caricatures d'un officier à cheval, maniant son sabre, sans oublier un commissaire de police lui aussi bien servi si je peux dire par François Médeline. Mais revenons à notre histoire qui je le rappelle est pourquoi et comment Marie Valette a été assassinée. Rappelez-vous le commissaire Duroy, dont la mission principale est celle d'interpeller et de ramener seul, la baronne Erlich est arrivé sur les lieux avec la photographe de Guerre Ashton qui aura un rôle crucial dans ce livre. La traque est lancée,
l'auteur tout désigné est aux mains des maquisards qui le maltraite et veulent le pendre. Mais me direz-vous que fait la police, ou les gendarmes ? Je veux bien que l'auteur nous présente une justice expéditive, ils sont bien les seuls autorités habilités à ? Leur passivité pour le moins fait bondir le lecteur que je suis. Je ne suis pas le seul, car voici que Duroy et Ashton contre toutes ce déchaînement de violence se révoltent. C'est alors qu'intervient le grand chef des FFI dont je vous ai parlé tout à l'heure l'officier au sabre ! Je ne vous dévoilerai pas l'auteur de ces faits, mais vous n'aurez aucun mal à l'identifier si vous êtes un tant soit peu attentionné dans cette histoire qui paraît quand même cousue de fil blanc. Nonobstant tout cela, je suis allé jusqu'au bout de ces 194 pages.
Le constat est sévère, je n'ai pas aimé le style d'écriture, les caricatures des personnages, notamment ceux des gendarmes ou de l'officier au sabre, les expressions imagées de l'auteur, dont je n'ai pas décryptés les subtilités de langage, mais surtout les approximations et les certitudes affichées, combattues par la connaissance historique des faits. Je citerai seulement l'attaque du plateau du Vercors par les troupes Allemandes. Ce qui paraît étonnant d'imprécision, lorsque l'auteur en fin de ce livre donne la chronologie des faits de l'histoire du maquis du Vercors et qu'en page 185 nous aurons des précisions sur authenticité des personnages croisés dans ce récit : Georges Duroy a bien transféré la baronne Erlich, Il a fini sa vie en 1995. Judith Ashton a 103 ans. Roger Bazin dit Bornand a été directeur du SDECE . le lieutenant-colonel FFI a reçu d'importantes distinctions, alors que l'auteur de ce le livre le présente sous un autre jour, peu glorieux.  Je pense que plus de 70 ans plus tard, les archives peuvent être une très bonne source pour évoquer cette période de notre histoire et même le roman noir de l'épuration. D'autres auteurs l'on fait avec beaucoup plus de rigueur sans être historien. Je citerai les livres de Romain Scolombe et l'inspecteur Sadorski . Pour moi, ce livre La sacrifiée du Vercors de François Médeline navigue entre le polar et l'histoire, mais il ne m'a absolument pas convaincu, dans ces deux domaines. Mais ce n'est juste que mon avis. Bien à vous.
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Un titre accrocheur , une 4e de couverture prometteuse et une photo évocatrice… J'étais persuadée de plonger avec joie dans ce court roman. D'autant que la plupart des critiques étaient dithyrambiques.

Pourtant, très vite la déception l'a emporté. Quel ennui ! L'intrigue est plate, les personnages ne sont pas attachants et on se moque même de savoir ce qu'il leur arrivera, le coupable n'est pas difficile à deviner… peu de suspens et un style qui ne m'a pas plu du tout ! Que de longueurs sans le moindre intérêt ! Des phrases courtes (j'apprécie !) mais qui ne produisent pas cette impression de mouvement et d'action qui en découle habituellement. Et même parfois la nécessité de relire un passage deux fois… car je n'étais pas certaine de bien suivre le fil du récit ! Et pourtant, on ne peut pas dire que l'intrigue soit complexe, loin de là !

Bref, au bout d'une petite centaine de pages, j'ai eu envie d'abandonner ma lecture… mais comme j'avais déjà parcouru la moitié du chemin, je suis allée jusqu'au bout, espérant un regain d'intérêt… qui n'est jamais venu ! Quelle déception ! 😴
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Je n'ai pas reconnu la brillante plume des Larmes du Reich.
Si les chapitres courts, toujours bienvenus, restent sa marque de fabrique, l'écriture s'avère lourde, heurtée et n'a pas tardé à me lasser. Les 60 premières pages sont interminables et heureusement que les 2/3 suivants relèvent la prestation d'ensemble. La description de la voiture, par exemple, n'en finit pas. Les dialogues sont scolaires et les personnages un peu trop caricaturaux à mon goût.
On est plus proche du regard d'un cinéaste sur un fait divers que de l'immersion d'un écrivain dans cette période opaque de l'histoire.
Je suis très déçu par ce roman, d'autant plus que l'attente était grande après avoir découvert les larmes du Reich
Un peu trop sans doute.
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L'élucidation d'un crime sordide, sur le plateau du Vercors, juste après la libération, alors que la région est encore contrôlée par les FFI.
Un style râpeux, entrechoqué, violent, fait de phrases courtes, sans mots de liaison, dans une langue triviale, qui rend sans doute bien compte de l'atmosphère particulière de ces journées, mais que j'ai trouvé désagréable. Et beaucoup d'elipses qui rendent la compréhension parfois malaisée.
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