Saga africaine sur une quinzaine de générations.
En l'an 2125, une femme fouille à la recherche de l'histoire de sa famille. Puis, les autres chapitres donnent la parole à ses ancêtres qui tour à tour apportent le témoignage de leur époque.
Ainsi se racontent les aventures du premier Karanda qui a quitté son village pour éviter d'être tué lors d'une cérémonie de sacrifices aux Dieux. Réfugié chez un autre peuple, il devient prospère, mais son testament ordonne à ses fils de se disperser et d'aller s'établir ailleurs, en refusant toujours de devenir les esclaves d'un grand chef.
Le livre ne précise pas le pays ou l'époque réelle, mais on sait qu'on se situe dans la région des Grands Lacs en Afrique. Sans que ce soit mentionné, on pense aux terribles tueries du Rwanda à la fin du vingtième siècle.
Un récit qui décrit des luttes pour mettre fin au système de castes et pour obliger un jour les seigneurs de guerre à faire la paix. Un roman porteur d'espoir pour des générations futures.
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Il y a même des professeurs qui affirment en public que l’accès aux étudiantes est l’un des menus bénéfices d’une profession mal rémunérée. Ils le disent en riant, sans se rendre compte que ce n’est pas du tout drôle.
(Éd. Prise de parole, p. 312)
… je peux dire que j’ai surmonté mon amertume et que je reconnais la supériorité de l’ancêtre. Les épaules peuvent pousser, elles ne dépasseront jamais la nuque.
(Éd. Prise de parole, p.99)
Tu as tort de vouloir porter le deuil pour le reste de ta vie… Tu ferais mieux de traverser le chagrin plutôt que de t’y installer en sédentaire…
(Éd. Prise de parole, p.472)