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3,18

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
'Vous n'oublierez jamais Cotton's Warwick"
phrase issue de la quatrième de couverture et que j'espère être simplement une accroche car depuis la moitié du livre, je n'ai que deux envies, premièrement le finir au plus vite car je n'aime pas abandonner une lecture et deuxièmement oublier toutes ces pages de violences.
J'ai encore été bernée par la quatrième de couverture.
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Dans le Northern australien, Cotton's Warwick est une ville oubliée, quasi désertée, où les étrangers ne sont pas les bienvenus. Il n'y reste que seize hommes et une femme qui sont écrasés par une canicule exceptionnelle. « Descendants de bagnards et d'aborigènes violées jusqu'au sang, les Warwickiens sont fiers de leurs origines comme de leur consanguinité. » (p. 6) Il n'y a plus assez d'eau pour se laver, à peine pour boire, mais de toute façon ils préfèrent la bière. Tous se soumettent à Ranger Quinn, à ses ordres tyranniques, à la messe quotidienne et à la répétition inepte des journées. Mais voilà que l'un d'eux meurt, puis un autre et encore un autre et presque tous. Les survivants, loin de faire front commun, redoublent de cruauté les uns envers les autres, achevant le travail de destruction entamé à l'encontre de l'humanité.

La mort est rapide et s'abat en une ligne sur des personnages dont on a tôt fait d'oublier le nom tant ils étaient haïssables et peu fréquentables. La mort est visuelle, presque graphique, d'autant plus que les meurtriers sont inattendus et presque de nature divine, métaphysique. Alors que le soleil embrase l'air et que la fournaise renaît chaque matin après le couperet glacial de la nuit, les kangourous, les razorbacks, les kookaburras et les brown snakes reprennent l'ascendant sur l'Outback.

Autant j'aime le gore décomplexé de Stephen King – parce qu'il sert un propos –, autant je suis restée hermétique à l'escalade hallucinée de violence sanglante et déshumanisée de ce roman. Je n'ai pas compris le propos de ce thriller sauvage sur fond de nouvelles internationales et de musique rock. Je le laisse aux amateurs de barbarie gratuite et de fantasmes hémoglobinés !
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Bienvenue ! C'est une blague ou quoi ?!! Sans déconner mais quel sale bled.
Ceci dit, ce n'est pas pour cette raison que je n'ai pas aimé ce livre. Parce que je n'ai pas aimé ce livre. du tout. Les sales bleds, les trous du cul du monde, ça ne me gêne pas (en mode lecture en tout cas, dans la life c'est autre chose bien sûr), non ce n'est pas ça le souci. Les dégénérés loqueteux congénitaux alcooliques et violents, pareil, dans la vraie vie bof bof mais dans les bouquins why not. Faut de tout pour faire un monde et j'aime mieux ça que de lire des histoires qui se passent dans le monde des Bisounours.

Ok, mais ce bled ! ce bled ! Cotton's Warwick, je n'y mettrai plus les pieds. Ou alors avec une bombe et boOoum, finito, on n'en parle plus (et l'histoire dure deux pages, c'est amplement suffisant). Eh oui, comme je le disais déjà plus haut, j'ai pas aimé ce roman (du tout) car pour moi il se déploie comme un mauvais film français, j'ai détesté ce style qui se veut en adéquation avec le sujet (est-ce vraiment nécessaire ?), cette tendance “arty bobo poético trash” à la con. Un calvaire.
Je suis certaine que j'aurais pu apprécier ce livre s'il avait été écrit par un Australien ou un Américain. C'est peut-être catégorique (dans tous les sens du mot) mais c'est comme ça. Je m'en fiche, je lance un pavé dans la mare, ça me défoule.
Cru pour rien, dégueulasse avec affectation, vas-y que je te branle un taureau agonisant pour espérer encore engrosser une vache maigre, vas-y que je te viole l'idiot du village, ce fils de pute (au sens propre eh oui quand c'est pas une insulte c'est propre) alors qu'il est forcément le fils de l'un des seize débiles mâles qui vivent ici (enfin les quinze puisque le seizième c'est lui)... Et j'en passe, et des bien crades encore. Et tout ça, je le répète, avec un style qui me donne juste envie d'attacher l'auteur dans un arbre, comme le barde dans Astérix. (Oups, Cotton's Warwick a su réveiller en moi des instincts basiques et meurtriers ;)

Bref, si vous tenez vraiment à lire ce bouquin, un conseil, mettez un masque, ça pue la carcasse et la merde. Je vais m'arrêter là et lancer une machine 100% coton à 90 degrés pour essayer de nettoyer un peu tout ça...
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Seize hommes et une femme vivent à Cotton's Warwick, village isolé d'Australie au fin fond du Northern.

Autant dire seize trous du cul dégénérés qui passent leur temps à chasser les kangourous et à se saoûler à la bière.

Quinn est un Ranger, le chef de cette meute de décérébrés. Véreux bien entendu. Il détourne des marchandises qu'un routier Mitch, vient déposer.

Karen est la seule femme, elle tient le pub du bled. Les hommes - si on peut appeler ces monstres ainsi - ne pensent qu'à la violer. Ce serait déjà chose faite si le Ranger ne leur avait pas interdit.

Tout ce petit monde est trempé dans un trafic alors ils ont la trouille que les fédéraux leur tombent dessus un jour ou l'autre.

Soudain il y a un mort, le premier d'une série. C'est le début d'une spirale infernale sous une chaleur caniculaire. Une plongée dans l'horreur la plus totale.

Bienvenue à Cotton's Warwick où règne la violence.
Où les hommes n'en portent que le nom car ce sont des individus dégoûtants, grossiers, immondes.
Finalement j'étais bien contente de voir crever de telles ordures qui vont jusqu'à habiller un pauvre aveugle en femme pour le violer.

En bref un univers glauque, noir, difficilement imaginable, avec viols, meurtres et tueries.
Et nous sommes spectateurs sous un soleil de plomb des carnages qui ont lieu.
Imaginez en plus les milliers de mouches omniprésentes qui envahissent tout, se posent partout, se posent sur vous, s'infiltrent dans les blessures et sur la chair animale et humaine en putréfaction.
Sans compter les descriptions macabres de l'auteur des corps déchiquetés et des morceaux humains ramassés dans la poussière.
C'est à en vomir!

C'est une plongée dans la folie la plus pure avec une ambiance malsaine à souhait jusqu'au dénouement en huis clos mortifère.

La quatrième de couverture est trompeuse.
Je m'attendais à un thriller quand j'ai commencé ce "Bienvenue à Cotton's Warwick" de Michaël Mention et pas à un livre classé horreur digne d'une mauvaise série B tout comme en faisait partie le film "Razorback".




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Pas aimé du tout. Violence gratuite, langage cru, viols, abominations en tout genre, et en plus, ce roman n'a ni queue ni tête. Pas compris où l'auteur voulait en venir.
Ce genre de livres devrait être accompagné d'un avertissement pour que l'on sache où l'on met les pieds.
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Énorme navet !
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