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3,18

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous avez aimé Kenneth Cook et ses écrits sur l'outback australien, vous devriez apprécier la version remasterisée de Michaël Mention.

Bienvenue à Cotton's Warwick !
Maintes fois nominée à l'humour grammy award, cette petite phrase enjouée ne remporta jamais ce prestigieux trophée si notoirement convoité.

En effet, comment ne pas tomber sous le charme évident de cette petite bourgade paumée, presque exclusivement masculine, et vouée à sombrer dans un oubli de bon aloi à grands coups de gnôle journaliers, activité vitale largement usitée dans ce four, thermostat 12, à ciel ouvert.

Se torcher, chasser, picoler, trafiquer un peu de dope, écluser, utiliser la seule femme du village survivante comme réceptacle à foutre puis enfin se retrouver autour d'une bonne bière pour croiser le fer et papoter philo, économie et politique jusqu'au bout de la nuit. Bon, se finir à la pinte mais comment leur jeter la biè... la pierre après la frénésie de telles journées.

Voili, voilou.
Vous y êtes.
Bienvenue en enfer.
Cotton's Warwick.

Si le quotidien semble écrit à l'avance, il semblerait qu'une nouvelle activité soit subitement apparue au catalogue si illustre de ce patelin totalement envoûtant : le meurtre en série.
Dans un bled d'une dizaine de péquenots et de sa tenancière de bar asservie, ça commence à faire tâche.

On aimera ou l'on détestera, c'est selon.
Car ici, Mention ne fait pas dans la demi-mesure.
Amateurs de métaphores chiadées, passez votre chemin, tout y est décrit de manière incroyablement crue et sordide.

Une ambiance à la Delivrance pour situer le niveau de l'autochtone.
Une trame animalière plutôt déroutante de prime abord.
Le tout s'amalgame étrangement pour peu que l'on soit ouvert à une ambiance fantastique mâtinée de brutalité totalement assumée.

Mention TB !
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Pour moi, Michaël Mention est l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Ça, c'est dit.

Avec lui, on sait à quoi s'attendre en terme de qualité d'écriture. Mais jamais, oh grand jamais, on n'est préparé à l'histoire qu'il va nous conter, tant il s'est déjà frotté des genres si différents.

Bienvenue à Cotton's Warwick est un roman de genre, justement. de ceux qui rendent hommage à une certaine littérature et surtout à certains films. L'action se déroule dans le trou du cul de l'Australie, dans un village de quelques âmes (mais ont-ils encore une âme ?). A la lecture, on pense à certains films cultes, Délivrance, Razorback ou même parfois Mad Max.

Bienvenue en enfer, pourrait être le sous-titre du livre. L'enfer c'est les autres, surtout quand on vit reclus, loin de tout. Surtout quand il ne reste qu'une femme entourée de consanguins alcooliques et violents. Surtout, oui surtout, quand la nature se déchaîne contre la violence des hommes.

Je ne crois pas avoir lu un jour un roman d'une telle violence. Inouïe. Exacerbée. Michaël Mention va loin, très loin, si loin. Jusqu'au bout, dans la surenchère mais pas dans la gratuité. C'est ce qui change la donne et rend cette lecture d'autant plus éprouvante…

Coeur au bord des lèvres
Énucléation virtuelle
tripes à l'air… de l'air, de l'air…
Respirer… Respirer… Resp…

Âmes sensibles, prenez vos précautions et endurcissez-vous le cuir avant d'ouvrir ces pages. Quel que soit le sentiment final une fois la dernière page tournée, Bienvenue à Cotton's Warwick est une lecture qui ne peut s'oublier. Ma sensibilité en a pris pour son grade, une vraie poule mouillée sous 50° à l'ombre.

Mention pousse son idée jusqu'au bout et on se demande à chaque ligne jusqu'où il ira. On sue, on s'imprègne des odeurs et de la peur, on survit aux cotés des survivants. On assiste à une impensable plongée dans l'horreur.

Parce que Michaël Mention est tellement talentueux qu'on ne peut que ressentir viscéralement son histoire, qu'on y respire au risque de s'étouffer. Sa plume (de kookaburras ?) est toujours aussi inventive et expressive. Inimitable. Ses pics (de razorback ?) toujours aussi bien sentis. Perforants. Son talent toujours aussi explosif. Détonant.

Ce roman noir (très, très noir) est la preuve par le sang que l'homme qui se referme sur lui-même et sa petite communauté sans s'ouvrir au monde, se tourne vers ses pires démons. Violence, rejet, perte des valeurs. Dé-pra-va-tion. le lecteur voyeur aux premières loges.

Bienvenue à Cotton's Warwick est un roman qui vous met à l'épreuve. J'en suis sorti complètement vidé, fortement perturbé et totalement groggy. Trop de violence à mon goût sans doute, mais aussi en admiration face à cette volonté jusqu'au-boutiste d'un auteur qui est allé au bout du bout de son idée. Admiration face à la construction si réelle de ce scénario irréel.

Même s'il était trop violent pour moi, je sais que je n'oublierai pas ce voyage au fin fond de l'Australie, dans cette sorte de western des temps modernes, au plus loin de la FOLIE, toujours rythmé au son de standards du rock. Malgré (ou grâce) à mon état post-lecture, je pense, avec encore plus de certitude, que Michaël Mention est un…

putain d'écrivain
surdoué
qui transforme la pire noirceur en or (noir).

Meurtri mais terriblement vivant, je reviens de l'enfer. J'ai lu Bienvenue à Cotton's Warwick.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Me voici une fois de plus dans un trou du cul !

Le trou du cul de l'Australie, pour être précise, et je dirais même plus : le trou du cul du trou du cul du Northern australien (le Southern doit avoir son propre trou du cul).

Les trous du cul du monde, j'ai ai lu. Je pensais avoir touché le fond avec les dingues de "Pottsville, 1280 habitants", j'avais déjà connu des dégénérés avec ceux de "Cul-de-sac" dans le bush australien, mais là, je viens de gagner la floche et un tour gratuit de tous les villages trous du cul du monde !

17 habitants… 16 hommes, une femme, et oubliez la femme qui est protégée par le chef du bled ! Messieurs, il ne vous reste plus que votre poignet, un cochon ou bien un autre homme (un qui ne sait pas se défendre) pour vous vider les baudruches. Gaffe, le canal carpien menace.

Bienvenue à Cotton's Warwick ? Tu parles ! Moi, je mettrais plutôt un "Fuyez, pauvres fous" ou un "Attention, crétins congénitaux alcoolos – DANGER", ou "Vous qui arrivez ici, oubliez toute espérance", bref, des avertissements en rouge fluo pour prévenir le pauvre connard qui voudrait aller s'échouer là, pensant trouver un coin tranquille.

Tiens, d'ailleurs, le roman, Michaël Mention aurait pu le nommer "And Then There Were None" tant les 17 personnes vivant dans ce trou paumé du trou du cul de l'Australie vont avoir l'impression d'être dans un remake d'Agatha Christie, genre "Dix-sept petits crétins congénitaux".

Et non, l'histoire n'aurait pas eu le même impact dans un trou du cul de l'Amérique car les road train sont une exclusivité de la belle Australie. Les kangourous aussi et les razorback pareils.

La plume de Michaël est fidèle à elle-même. Inimitable. Et. Toujours. Égale. Elle ne plaira pas à tout le monde, il a son style et il me plait.

Ses personnages sont bien campés, ce sont des sortes de redneck version australe, des résidus d'accouplement congénitaux, tous les hommes se retrouvant seuls car leurs femmes se sont suicidées. J'aurais fait pareil, ma foi, perdue dans ce bled tellement paumé que même Dieu à dû l'oublier.

Si je pensais entrer dans un roman noir "traditionnel" et m'en prendre plein la gueule, le pari est "raté" car si j'en ai bien pris plein la gueule, je me suis retrouvée dans un roman noir qui a quitté la piste « traditionnelle » pour s'enfoncer dans le bush et les plaines arides de l'Australie. du hors piste !

Je ne m'attendais pas du tout à ÇA, j'ai écarquillé grand mes yeux et je n'ai plus su lâcher le roman, tant je voulais arriver à la fin, et tant pis si la dernière partie en huis-clos puait l'oppressant, la carcasse animale, le sang, le vomi, et la merde.

Je voulais de l'oppressant ? Là j'ai été plus que mieux servie ! Atmosphère garantie, âmes sensibles s'abstenir ou se blinder le cuir avant de commencer.

Bienvenue à Cotton's Warwick, étranger… si tu es une femme, tu seras reluquée par 15 hommes (on a un aveugle, il ne compte donc pas), violée dans leur tête, ils imagineront ta chatte dégoulinante et ce qu'ils pourraient lui faire. Si tu es un mec, cavale ! Fuyez, quoi, pauvres fous et folles !

Bienvenue à Cotton's Warwick où la température monte jusque 57° et est déjà à 48° à 7h du mat'. Bienvenue chez les tarés, les fous, les crétins, chez ces gens qui passent leur journée à boire, à fumer, à se branler, à causer, mais qui réfléchissent jamais.

Bienvenue en Enfer… Là, je viens d'en sortir et j'ai la gorge plus sèche que le désert australien et les tripes nouées, liquéfiées.

Bienvenue dans le dernier roman de Michaël Mention qui est sorti des sentiers habituels pour nous emmener là où j'aurais jamais osé aller.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Aaah l'Outback… Hmouais, oubliez les sentiers balisés et les cartes postales pour touristes, Cotton's Warwick c'est plutôt une antichambre de l'Enfer. Incontestablement l'endroit de la planète qui regroupe la plus forte concentration de timbrés en tout genre au mètre carré. Mais rassurez-vous ils ne sont pas nombreux. Et comme il n'y a plus qu'une femme (intouchable) parmi eux, leur extinction prochaine est à espérer. Surtout si un ou plusieurs éléments extérieurs viennent accélérer le processus d'extermination.

Difficile de vous parlez de ce bouquin sans prendre le risque d'en dire trop. Une chose est certaine, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'intrigue prenne une telle tournure. A moi maintenant de vous convaincre en restant dans une approche très générale.

Vous l'aurez compris difficile d'éprouver la moindre empathie pour les habitants de Cotton's Warwick ! Mais ne généralisons pas, deux exceptions viennent confirmer la règle. Karen, la seule femme encore présente dans ce bouge infâme, gérante du pub, qui bénéficie de la protection de l'autre salopard de Quinn. Et puis il y a l'autre (c'est comme ça que les locaux l'appellent), un personnage marginalisé par les autres qui ne fait rien pour se faire accepter… c'est d'ailleurs ça qui le rend plus ou moins sympathique.

Âmes sensibles s'abstenir. J'aurai peut être dû commencer par là. Avec sa galerie de dégénérés alcoolisés et déshumanisés Michaël Mention extirpe ce qu'il y a de plus noir chez l'homme ; la violence est omniprésente et monte crescendo jusqu'à atteindre des sommets dans l'ignoble. On en viendrait presque à se sentir coupable de prendre plaisir à lire de telles ignominies. Un conseil, mangez léger avant de vous lancer !

Histoire de rendre la lecture encore plus éprouvante l'auteur opte pour un écriture taillée à la kalach', on ne peaufine pas, on ne contourne pas, on va à l'essentiel. Brut de décoffrage. Même la mise en page est en raccord pour prendre le lecteur aux tripes et les tordre jusqu'au point de rupture. Mais (et là encore une vague culpabilité vient jouer les troubles fête) il n'en reste pas moins que c'est superbement écrit. Et les hommes là-dedans ? Ont-ils toujours été des brutes épaisses décérébrées ?

Restent toutefois quelques questions sans réponse ce qui peut être un tantinet frustrant. J'aurai ainsi aimé en apprendre davantage sur ce mystérieux « suicide des femmes ». Idem sur le triste sort de Dora.

Un roman tout en noirceur où l'espoir est un luxe que l'on ne peut s'offrir. Un roman très visuel qui m'a souvent renvoyé à des références (personnelles) cinématographiques, je citerai en vrac : La Colline A Des Yeux, Délivrance et bien entendu Razorback. Difficile aussi de ne pas penser à la série TV (je n'ai pas lu le roman) Zoo dont je dois d'ailleurs regarder la seconde saison…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Bienvenue a cotton s wick serait plutôt "bienvenue en enfer".
Par 50 degré dans un trou perdu en Australie vous allez vivre une experience d une noirceur sans limite.
Malgré la noirceur on ne peut lâcher ce roman tant on est pris par l histoire qui vous mènera en enfer.
A découvrir.
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Avec Bienvenue à Cotton's Warwick Michaël Mention retrouve la veine d'Unter Blechkoller avec un sacré thriller horrifique. Une pincée de Leatherface, une grosse cuillère de Délivrance et de Mad Max, une touche de Zoo de James Patterson et 2 bonnes louches des Oiseaux et de Razorback. On mélange le tout et ça donne un vrai récit de genre qui ravira les amateurs.
Ce trou perdu de l'Outback australien va être le théâtre d'un terrible massacre où rarement le niveau de des-humanité ne sera tombé aussi bas .
Ça coupe, ça tranche,ça étripe et ça va très loin. Âmes sensibles s'abstenir.
La patte Mention fait toujours autant merveille, aussi bien dans la construction de l'histoire que dans la mise en page et la playlist est une fois de plus impeccable.
Un vrai plaisir coupable de lecture. C'est malsain et jouissif et il y a un côté voyeur à suivre jusqu’où peut aller la lie de l'humanité.
Bienvenue à Cotton's Warwick , bienvenue au fin fond de l'horreur!!!!
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C'est le troisième thriller que je lis de Michaël Mention et je suis encore surprise de sa maîtrise à changer d'environnement. Ici, il nous propulse dans le fin fond de l'Australie (ce qui fait penser au « cul de sac » de Douglas Kennedy) et si vous aimez les outrances des personnages de Tarantino alors vous allez adorer ne pas être le bienvenu dans cette communauté de dix-sept ringards dont une seule femme et un autre, visitée périodiquement par un routier qui rend possible sa survie par le trafic, un tondeur de moutons en side-car et un médecin qui arrive par les airs ! Tout ce ramassis improbable, dans cette région où l'eau est plus rare que la bière, va se déchirer pour le plus grand bonheur du lecteur qui passe du rire au dégoût voire aux larmes. N'est-ce pas en fin de compte une métaphore de ce qui attend l'humanité à trop assouvir la nature ?
C'est si beau un kookabura mais que dire du Razorback ? Peut-être l'auteur a-t-il été inspiré par un film d'horreur éponyme australien sorti en avril 1984.
N'en doutez pas un instant … ce roman est à ne pas rater !
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Bienvenue, bienvenue ...
Dites-le vite car ce village poisseux est tout sauf accueillant, une atmosphère dérangeante qui vous colle à la peau et ne veut plus vous lâcher comme une mouche sur un cadavre.
Il fait chaud et on le ressent.

L'auteur nous propose un roman aux multiples dimensions.
On est sur un roman noir parlant des petits villages paumés au fin fond de l'Australie, la vie n'y est pas simple, certains habitants sont vraiment marqués par la condition des lieux, par leur passé.
Et en même temps, on se retrouve parfois dans un thriller avec une ambiance anxiogène à souhait.

Les mots claquent comme des fouets et j'avoue avoir été secouée par ce livre.
Il est surprenant, déroutant et violent et pourtant j'ai adoré.
Et encore je m'attendais à plus de violence avec les différents retours, mais c'est parfois insidieux, ce qui entre nous est pire.

L'appétence de l'auteur pour le cinéma, et plus particulièrement le cinéma horrifique, se ressent bien dans ce livre.
Sa plume est incisive et vraiment immersive.

Le roman prend une tournure inattendue à un moment et j'ai eu peur que l'auteur me perde mais pas du tout.

C'est audacieux et original comme choix mais ça le fait car j'ai clairement senti les influences de l'auteur, il s'est fait plaisir et aimant moi-même certains films à ambiance, j'étais dedans.


C'est un livre que j'ai du mal à classer sans être un OLNI.
Mais avec le 5eme bouquin que je lis de l'auteur je peux dire que j'aime vraiment son style, ses constructions narratives.

Les personnages sont bien dessinés et très peu étaient attachants mais quand même ...
Ils font aussi la force du bouquin qui n'est pas juste un livre avec des habitants tous vicieux.
On sent le désespoir, la résignation, peu de lumière mais certains protagonistes apportent une nuance de couleurs.

Un livre qui sera plutôt pour un public averti et qui plaira sans doute aux fans de cinéma du genre.

Moi j'ai adoré mais il m'a marquée, je m'en souviendrai longtemps !
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J'ai lu quelques pages et je me suis dit wow on ne va pas se marrer avec la bande de dégénérés qui sévit à Cotton's Warwick.

Une poignée d'hommes et seulement une femme vivent quasiment en autarcie, sur les terres australiennes.
Shaun et Tyler, les jumeaux aux cerveaux atrophiés, retrouvent Pat, un des leurs, en haut d'un poteau plus mort que vif.
Ils s'empressent de rapporter le corps aux autres habitants du village, tous s'en remettent à Quinn, le ranger pourri jusqu'à la moelle.
Plusieurs morts vont suivre et Cotton's Warkick pourrait voir son équilibre bien huilé, basculer...

Ça, c'est de l'ambiance, elle est pesante et malsaine, c'est du bon travail on peut le dire.
Parfaite pour finir en apothéose sur une telle idée de récit.
Les personnages sont tous plus inquiétants les uns que les autres, quand à votre tour vous mettrez les pieds dans ce petit coin d'enfer, faites-vous discret et repartez sans faire de bruit.
Les morts suspectes se cumulant je ne voudrais pas que vous soyez le prochain sur la liste.

C'est noir, c'est brut et j'ai adoré ça, chers lecteurs vous serez confrontés au chaos digne d'un film d'horreur.
Ici il n'y a pas de place pour la tendresse, il va falloir mettre de côté tout état d'âme.

Pour une première lecture avec Michaël Mention, on peut dire que ça dépote, je ne peux que valider.
Les prises de risque s'enchaînent, j'avoue avoir préféré la première partie du roman, mais je reste sur un très bon ressenti.
Le public ciblé est un public averti, adepte du noir et des thrillers mais c'est maîtrisé et réfléchi.
A un moment donné, la mise en page spéciale m'a assommée devant l'horreur de la situation, c'est original et ça fait son effet c'est sur.

Je crois qu'après une telle lecture, je ne regarderais plus jamais les hommes de la même façon, il faut dire que ceux de Cotton's Warwick sont gratinés.
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Je vous préviens de suite c'est violent, très violent ! Mais putain que c'est bien écrit.

Imaginez le trou du cul du monde (Outback australien) assommé par un soleil de plomb et une population ne dépassant pas la vingtaine. Il y a le chef de village, ici un Ranger (Quinn) qui fait office de douanier et de prêtre, les ploucs, l'étranger et une femme. Cette femme, convoitée de tous mais protégée par Quinn, gère le bar, lieu où l'on vient éponger sa soif avec de la bière, est convoitée par tous ! La vie paisible mais ennuyeuse de cette bourgade va être perturbée par une série de morts suspectes. Place au sang et à la folie.
La folie de Michael Mention rend un bel hommage aux films et livres de genre (Délivrance, Razorback...)

Âmes sensibles s'abstenir, pour les autres foncez !
Lien : http://www.librairie-renaiss..
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