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3,57

sur 1056 notes
J'étais curieuse de découvrir Carmen a force d'entendre ce célèbre air d'opéra a la radio. Je voulais découvrir ce qui se cachait derrière cette courte nouvelle.

Et c'est un sentiment mitigé que je ressens après cette lecture. J'ai adoré le personnage du narrateur, très naïf et celui de Don José que son amour pour Carmen pousse a faire n'importe quoi. J'ai adoré voyager dans l'Andalousie de l'époque, de découvrir cette gitane.

Mais justement Carmen ne m'a pas plu. Je n'ai pas réussi a l'aimer. Elle est profiteuse, infidèle, joue de ses charmes... Bref pour moi, elle a tout pour qu'on l'a déteste.

Difficile alors d'apprécier la lecture quand un personnage nous est antipathique! Je crois que je me contenterai maintenant de l'opéra.....
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Courte nouvelle qui a inspiré l'Opéra de Bizet, Carmen narre la rencontre du narrateur avec un bandit espagnol qui lui conte son histoire avant sa mise à mort, et ses relations avec la splendide et libre gitane Carmen.
Le texte nous emporte au sein d'une Andalousie traditionnelle où les passions règnent en maître.
Une belle histoire mêlant amour, haine, jalousie et liberté.
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J'ai étudié cette oeuvre sur les bancs de troisième et si j'ai tant aimé sa lecture, c'est surement parce que mon professeur adorait cette histoire et l'a donc abordé avec grand enthousiasme.

Carmen, c'est une nouvelle composée de quatre chapitres : trois relatent l'histoire, la rencontre entre Don José et Carmen, les récits de leurs vies,… et le quatrième chapitre est entièrement consacré aux bohémiens, leurs vies, leurs coutumes,…

Carmen, cette gitane indomptable, presque sauvage, qui prône sa liberté plus que tout est un personnage haut en couleurs. A travers elle et son histoire, Prosper Mérimée nous offre de très beaux passages sur son caractère obscur et mystérieux, sur sa beauté fatale, sur les descriptions des coutumes et moeurs des gitans et les paysages de Cordoue. Ça donnerait presque l'impression d'être du voyage…
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Cette nouvelle m'a très tôt enchantée.....
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Un style vif et vrai, Mérimée nous sert une nouvelle qui se retrouve souvent étudiée en cours pour apprendre les discours directs et rapportés. On ne s'en tient généralement qu'à l'intrigue amoureuse, appauvrissant le sens de l'oeuvre.
Carmen, ce n'est pas qu'un simple combat passionné entre l'Espagne picaresque et la France dépressive. C'est une oeuvre littérairement politique. Carmen, c'est la liberté littéraire et politique que Mérimée voyait parmi les paysans. le personnage de la gitane, allégorie de la liberté, ne pousse qu'à l'extrémisme ses idées. Elle est sensuelle, belle mais imparfaite, insaisissable et représente un amant nostalgique de l'histoire littéraire française. Don José, c'est plus un Français qu'un Basque dans son esprit. Il porte en lui l'individualisme du XIXe siècle, il est la société amorphe française dont se joue Mérimée quand Carmen le tourne en bourrique.

Cette nouvelle est plus qu'une simple histoire de jalousie, c'est une apologie de la liberté à l'espagnole, inaccessible aux Français du XIXe siècle. Elle est la liberté rêvée avant la Révolution, elle est une chimère littéraire.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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Un homme raconte comment il est tombé amoureux d'une bohémienne Carmen, et de quel façon il a changer de vie en devenant contrebandier et bandit. C'est un homme très jaloux et elle est peu fidèle il devient fou et fini par tuer tout ces amants puis la tue elle car elle ne l'aime plus. A la fin il se rend et est condamné a mort, une superbe tragédie.
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Mérimée raconte ici une histoire espagnole qui met en scène Don José, un ancien brigadier de cavalerie devenu brigand pour une Carmen aussi séduisante que manipulatrice.L'auteur décrit la passion de Don José pour Carmen et ses conséquences qui pousseront Don José à commettre des meurtres.
L'ambiance est décrite dès la première page et les expressions, la descriptions des paysages contribuent à emmener le lecteur en Andalousie avec le narrateur.
Le récit est assez plaisant bien que certains passages importants sont trop courts à mon gout.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Carmen?


"Encore une rencontre faite grâce à Christian Lacroix et son magnifique coffret!"

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Le narrateur nous relate sa rencontre avec Carmen et avec Don José, qui nous racontera son histoire d'amour avec la belle gitane..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"Mérimée nous parle d'abord de voyages, de paysages et de rencontres et ce n'est finalement qu'à la moitié de ce court récit que nous retrouvons Don José, prêt à nous livrer toutes les péripéties de sa vie avec Carmen. J'ai ressenti la tristesse et le désespoir de cet homme brisé qui nous rapporte les évènements qui l'ont conduit là où il est: comment il a aimé Carmen, ce qu'il lui a sacrifié et où cela l'a mené. de ce fait, j'ai eu l'impression de rester extérieure au tumulte de ces aventures qui appartiennent déjà toutes au passé."

Et comment cela s'est-il fini?


"J'avais été très marqué par l'opéra Carmen, où nous suivons cette fois les évènements pendant leur déroulement. Ici, j'ai eu du mal à ressentir tout le feu et le passion de cette histoire d'amour sanguinaire universelle, que l'opéra a su sublimer me semble-t-il."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Et Dieu créa la femme.... fatale! Prends garde à toi!
Prends garde à toi! Voilà le conseil prodigué dans le célèbre opéra de Bizet tiré de la nouvelle homonyme Carmen de Prosper Mérimée.
Prends garde à toi, homme de rien mené par le bout du nez de ton désir pour cette gitane effrontée qui de son regard de feu embrase le tien.
La Carmencita rencontrée par le narrateur archéologue lors d'un séjour à Cordoue, arbore "dans ses cheveux un gros bouquet de jasmin dont les pétales exhalent le soir une odeur énivrante".Vêtue de noir, petite,jeune et bien faite,elle lui tourne la tête et l'entraine chez elle pour lui tirer les cartes.
Prends garde à toi!
La "gitana" est la beauté faite femme,ensorceleuse prête à envouter le premier venu.
Mais voilà son amant irrascible Don José fou de jalousie.
Tu te sauves et tu as raison!
Plus tard, bien plus tard tu croises Don José pauvre homme en fuite à travers l'Espagne.Il se raconte,il la raconte.
Et tu vois se dresser Carmen, cet oiseau de proie, fleur à la bouche,parfumée,"pomponnée,attiffée tout or et tout rubans",sensuelle à la démarche chaloupée qui met les males à ses genoux,n'a pas la langue dans sa poche,joue du couteau,manipule,tempête,trompe,excite,pousse à la contrebande et au meurtre.
Et tu vois s'abattre sous tes yeux cette indomptable car Don José
l'a décidé: Elle est à lui ou à personne!
Un superbe portrait de femme insoumise et une fable cruelle sur la passion qui tue et le désir floué qui consumme,une belle écriture et un pan d'histoire du XIX° siècle à rapprocher de Colomba (nouvelle de Prosper Mérimée, écrivain,historien,archéologue, qui lui a ouvert les portes de l'Académie française, cette corse vengeresse qui pousse son frêre Orso à tuer les meurtriers de son père.
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Encore une histoire que je connais sur le bout des doigts avant même de commencer à lire. Enfin, ça c'est ce que je pensais avant, car si la trame reste la même, l'adaptation de Bizet se permet quantités de libertés, entre les passages supprimés et ceux complètement modifiés, même sur un récit de la taille d'une nouvelle, ce fut souvent de réelles découvertes. Notamment par l'introduction, avec le narrateur qui rencontre José peu de temps avant son arrestation, et qui entendra son histoire passée une fois celui-ci sous les verrous. Je note aussi que le toréador n'apparaît ici qu'à la fin, alors que Bizet fait rapidement les présentations intervenir pour le faire intervenir plusieurs fois au premier plan. En revanche déçue de constater l'absence du personnage de Micaëla, qui faisait bien mesure d'équilibre face à Carmen dans l'opéra.

Mais cette héroïne, quelle femme, quel tempérament, ah ! Elle est à la fois enthousiasmante et insupportable, érotique et nonchalante, enfantine et garce, fascinante ! Et puis, elle a toujours été franche et n'a jamais caché sa façon de voir les choses, notamment pour les relations amoureuses, alors j'estime que le héros maladivement jaloux peut également se remettre en question, au lieu de reporter tout les torts sur la sorcière bohémienne. Déjà, à la façon dont elle est décrite la première fois que José la voit, ainsi qu'à son comportement, le ton est donné. Et puis en définitive, il lui a couru après sans arrêt, alors qu'elle avait joué franc-jeu sur sa manière d'être dès le début. Carmen est une femme fatale, certes, mais j'aime sa liberté, j'aime son sarcasme, son impétuosité, sa détermination farouche, et inébranlable devant la mort-même, ainsi comment la détester ? Alors pour conclure : « Carmen, je t'aime », comme dirait son soupirant chez Bizet à la fin de l'un des plus beaux airs pour ténor jamais écrit.

La rupture dans le comportement et l'état d'esprit de Don José entre notre droit et gentillet soldat du début et le criminel d'après son premier assassinat menant à sa vie de contrebandier est vraiment intéressante. L'homme est complètement changé, même s'il garde parfois quelques réminiscences de remords. Encore une fois, même s'il essaie de se persuader que c'est Carmen qui l'a réduit à cet état, sans ses excès de conduite extrêmes il n'en serait jamais arrivé là. Certes ils sont dus à sa rencontre avec elle, mais il est plus facile d'accuser l'autre quand on ne peut se contrôler. Ceci-dit je le préfère largement en bandit tourmenté, le José.

Comparé à son adaptation musicale, le livre permet de faire découvrir une héroïne sublimé, dont tout les aspects de l'allure et du tempérament sont intensifiés (en faisant beaucoup pourtant pour la rendre détestable, mais cela a chez moi l'effet inverse), un José bien plus viril, cependant il ne parvient pas à me faire oublier l'opéra merveilleux, aux airs tous plus fameux les uns que les autres, qui en a découlé.
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