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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tome n°8 de la série "Fortunes de France"
Pierre Emmanuel de Siorac est gentilhomme à la chambre du roi, Louis XIII qui à la mort de son père Henry IV n'a que que neuf ans.
Pierre-Emmanuel sera le témoin de la régence de Marie de Médicis et de ses excès, comme de la montée en puissance du roi et de sa prise de pouvoir.
Il s'agit bien sûr d'un roman historique bien sûr, mais très orienté sur la notion de comédie du pouvoir, les luttes et les intrigues politiques. Mais que retient-on d'autre de l'histoire que ces coups-bas, rumeurs et intrigues ?
Les temps ont-ils bien changé, d'ailleurs et que laissera notre histoire contemporaine aux manuels ou livre d'histoire du futur ?
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Tome n°8 de la série "Fortunes de France"
Pierre Emmanuel de Siorac est gentilhomme à la chambre du roi, Louis XIII qui à la mort de son père Henry IV n'a que que neuf ans.
Pierre-Emmanuel sera le témoin de la régence de Marie de Médicis et de ses excès, comme de la montée en puissance du roi et de sa prise de pouvoir.
Il s'agit d'un roman historique bien sûr, mais très orienté sur la notion de comédie du pouvoir, les luttes et les intrigues politiques. Mais que retient-on d'autre de l'histoire que ces coups-bas, rumeurs et intrigues ?
Les temps ont-ils bien changé, d'ailleurs et que laissera notre histoire contemporaine aux manuels ou livre d'histoire du futur ?
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Le XVIIème siècle, et plus particulièrement celui de Louis XIV, est celui qui rayonne le plus dans nos souvenirs scolaires, au point d'éclipser le règne de son père Louis XIII, et on (je...) sait peu de choses de la régence de sa mère, Marie de Médicis. J'ignorais complètement le poids terrible qu'ont pesé les maréchaux Concini sur la politique et surtout sur les finances royales...

Ce roman historique comble les éventuelles lacunes de manière frappante et talentueuse, avec une imitation, y compris dans la narration, du vocabulaire et de la syntaxe d'époque... avec des récurrences maladroites et des choix parfois discutables, mais que je crois quand même bien documentés. Il se lit avec beaucoup de plaisir et même de suspense : on se demande quand le petit roi se décidera à reprendre le pouvoir à sa mère.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Difficile de faire rêver avec Louis XIII, et difficile pour le jeune Pierre-Emmanuel de passer après son père Pierre de Siorac dans nos coeurs. Ce tome est un essai, que Robert Merle tentera de transformer ensuite avec les tomes suivants. La verve est la même, les recherches sont aussi précises, et la langue aussi riche. Pourquoi cela me plait-il moins ? le siècle a changé, les moeurs un peu aussi, L Histoire qui se joue est plus austère soudain, et la cour bridée. Ou bien simplement le petit coup au coeur à chaque aventure de Pierre de Siorac. On a vieilli avec lui, et on regarde le fils avec plus de recul.
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Ce huitième volume de Fortune de France est placé sous une tonalité plus sombre que les précédents. L'assassinat d'Henri IV laisse le royaume sous la régence de Marie de Médicis et de ses favoris : Concini et Léonora Caligaï. Révolte des Grands, gaspillage du trésor, factions et conspirations se succèdent alors que le jeune roi de 9 ans subit les humiliations de sa mère bien décidée à garder le pouvoir. Premier gentilhomme de la chambre du roi, le Chevalier de Siorac est le témoin privilégié de ces évènements et se dévoue intégralement à cet enfant-roi si isolé à la cour. Amant de la comtesse Ulrike de Lichtenberg, il doit malgré tout composer avec sa "marraine" la duchesse de Guise, toujours prête aux décisions les plus dangereuses. le récit couvre les 7 ans qui vont de la mort d'Henri IV à la violente prise de pouvoir de Louis XIII par l'assassinat de Concini.
Le Chevalier de Siorac entre dans sa maturité alors que le royaume traverse une sorte de tempête qui menace de l'engloutir. Est-ce cette menace qui pèse aussi sur la narration ? La chronique historique prend le pas sur les aventures personnelles du narrateur et le récit détaillé des évènements manque parfois de la vivacité qui faisait le charme des précédents volumes. Les relations entre les personnages sont toujours aussi finement et fougueusement évoquées par des dialogues pétillants, mais l'enchaînement des faits historiques est souvent raconté de manière un peu didactique, comme si le témoin-narrateur ne faisait plus partie du tableau.
Mais cela ne m'empêchera pas de lire la suite !
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J'apprécie le mal que de donner Robert Merle a tâcher de rendre Louis XIII sympathique et à vouloir prouver à tous prix qu'il n'était pas un jouet dans les mains de sa mère et de ses favoris. Il y parvient mal malgré tout son talent. Ce roi apparaît, sous l' inutile plaidoyer comme faible et superficiel.
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