Difficile de faire rêver avec Louis XIII, et difficile pour le jeune Pierre-Emmanuel de passer après son père Pierre de Siorac dans nos coeurs. Ce tome est un essai, que Robert Merle tentera de transformer ensuite avec les tomes suivants. La verve est la même, les recherches sont aussi précises, et la langue aussi riche. Pourquoi cela me plait-il moins ? le siècle a changé, les moeurs un peu aussi, L Histoire qui se joue est plus austère soudain, et la cour bridée. Ou bien simplement le petit coup au coeur à chaque aventure de Pierre de Siorac. On a vieilli avec lui, et on regarde le fils avec plus de recul.
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